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 "Maybe I like you, maybe I don't ! " Sin'

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Anonymous
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MessageSujet: "Maybe I like you, maybe I don't ! " Sin'   "Maybe I like you, maybe I don't ! " Sin' EmptyMar 5 Mai - 18:07



A un moment donné de notre existence, nous perdons la maîtrise de notre vie, qui se trouve dès lors gouvernée par notre destin. C'est là qu'est la plus grande imposture du monde.




En quittant New York il y a quelque jours, jamais Cooper n’aurait pu penser que la destination choisie serait si éreintante. Bien évidemment, la chaleur et l’humidité présentes n’arrangeaient pas les choses, ni même les moustiques d’ailleurs. Ces derniers de taille deux fois plus grosses que ceux des autres continents, ne lui rendaient pas la vie facile. Mais le logement dans lequel il dormait, loué quasiment gracieusement par les habitants de la réserve proche, était si inconfortable que la seule bonne raison qui le faisait resté était sans nul doute le fait qu’une partie de son argent reversé, ici chaque semaine, était pour le Centre Giving For Africa en vue de développer les projets humanitaires qui s’y rattachent. Néanmoins le plus difficile avait été de se confronter à certains visages familiers. Leï’ en particulier, puis Cameron aperçu au loin et dont chaque mouvement de sa part lui rappelait sans cesse les fous rires endurés par le passé en sa compagnie. Fous rires aujourd’hui transformés en rage véritable. 

Une semaine. Une semaine et Cooper venait tout juste d’obtenir l’adresse du lieu où travaillait Maxyne. De ce qu’il en savait, cette dernière ne voulait avoir affaire à lui, ni même en entendre parler. Leïla ? Elle avait refuser de lui dire quoi que ce soit au sujet de sa meilleure amie, mettant en avant son propre choix tout en lui expliquant qu’il valait mieux qu’il le respecte. Pour elle, autant que pour lui. Pourtant, Cooper n’avait pas réussi à l’écouter, ni même essayé de respecter sa décision quant à leur relation. Il fallait bien avoué que depuis son arrivé ici, l’ex flic n’était pas retombé dans ses vieilles habitudes, et l’alcool éliminé de son corps, tout lui semblait plus gris encore. La solitude surtout. Celle qui le rongeait de plus en plus. Celle qui menait à la baguette chacune de ses émotions, tant elle pouvait être meurtrière. Meurtrière au sens où avant ce fameux jour, il était entouré de personne qu’il aimait et qui l’aimaient en retour. Depuis, seul ce canapé en compagnie de ce verre trouvait bon à rester prêt de lui. Et qui pouvait l’en blâmer ? Même lui savait de quoi il était fait. Pourtant, chacune de ses personnes lui manquaient. Terriblement. Leïla d’abord, pour sa présence rassurante, tout l’amour qu’elle avait pu lui donner, et surtout pour ce qu’elle avait pu représenter pour lui. Elle avait été son tout, sa moitié, sa femme, sa meilleure amie, à tel point qu’aucun d’eux n’avaient plus besoin de parler pour se comprendre. Maxyne, pour sa façon d’être si attachante, si fragile et pourtant tellement forte. Par le passé, il a su être celui en qui elle pouvait avoir confiance, celui qui aurait déplacé des montagnes juste pour pouvoir la voir sourire une seconde de plus. Et puis, tout s’est dégradé, tout est devenu noir en lui au point de ne plus avoir la force de tenir un discours d’excuse qui en aurait vraiment valu la peine. Jusqu’à aujourd’hui. Jusqu’à ce qu’il comprenne ses erreurs commises, et surtout qu’il lui prenne l’envie d’améliorer les choses. Pas pour qu’elles redeviennent comme avant, il savait cela impossible, mais juste pour espérer pouvoir enfin réussir à faire disparaitre le mal qu’il avait bien pu faire.
 
La grande tour qui s’élançait sous ses yeux semblait être en parfait désaccord avec le territoire sur lequel il venait d’atterrir. Comment pouvait-on rassembler autant de fric dans un si petit lieu alors que partout autour, tout semblait en avoir besoin ? L’être humain pouvait parfois se montrer tellement incompréhensible. Cooper, lui même en était la preuve. Travailler dans la recherche de mineurs disparus, et pourtant pouvoir oser la main sur sa femme à plusieurs reprises. Finalement, il ne valait sans doute pas mieux que tous ces types qu’il avait pu mettre en prison. Cette triste constatation réussi à lui donner la nausée. Pourtant, et ce malgré la chaleur qui prenait possession petit à petit de son corps, ou bien était le stress d’un possible face à face avec Maxyne, il réussi à pousser la porte vitrée du building qui lui faisait face. Les mains dans les poches, il se dirigea vers le bureau le plus proche. Derrière ce dernier, une jeune femme se tenait assise, claquant ses ongles sur le clavier de l’ordinateur qui lui faisait face. L’idée de ne pas demander de l’aide pour trouver le bureau de Maxyne lui traversa l’esprit, mais Cooper était persuadé d’arrivé à se perdre. Il se dirigea alors vers celle qui semblait être présente pour renseigner les gens, puis attendit qu’elle daigne lui répondre. Longtemps. A tel point qu’il se permit de se racler la gorge. « Excusez moi, mais je cherche le bureau de Maxyne Jacobs. Enfin si elle travaille bien ici ? » Et soudain, tout lui sembla totalement dénué de sens. Comme tout ce qu’il avait entreprit depuis son arrivé ici en fait. Et ça avait commencé par ce fameux contact qu’il avait essayé d’instaurer avec Leïla en débarquant tranquillement chez elle, avec comme seul cadeau d’anniversaire un bouquet des champs et une promesse sans lendemain. Comme si cette dernière aurait pu l’accueillir, les bras grands ouverts avec la force de croire que tout ce qu’il pouvait débiter était vrai. Quel minable il pouvait bien faire. A tel point que ça en était ridicule. Dans l’histoire il était le monstre, pas la victime, et qu’importe ses actes, rien ne pourrait le racheter. Du moins pas dans ce monde. De nouveau, des vertiges prirent possessions de lui, l’obligeant à caler sa main sur le bureau. Ses mains retrouvèrent leurs tremblements perdus, lui faisant serrer le poing et le forçant à lever son regard vers celle qui lui faisait face. Elle le fixait, dévisageait pour être vrai, mais pas une seconde elle n’effaça ce sourire qui abordait son visage. Comme si les codes du travail de secrétaire était ancré en elle de la même façon que l’aurait été une marque au fer rouge. Celui ci réussi pourtant à le faire rire. A vrai dire, le premier rire depuis ce début de semaine. Néanmoins il fit en sorte de ne pas en tenir compte. Non, il ne méritait pas de sourire, ni même de rire. Pas après ce qu’il avait bien pu faire...
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