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 ¤ C'était un piège ¤

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Lucy Saroyan
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MessageSujet: ¤ C'était un piège ¤   ¤ C'était un piège ¤ EmptyMar 24 Mar - 21:54



“ ♦ C'était un piège ♦ „

( Lucy & Joos )

J'étais invitée à dîner, une grande première depuis que j'avais changé de continent. Au début, j'avais un peu hésité à accepter parce que ça me rappelait un peu trop les mondanités londoniennes. Néanmoins, vu les circonstances et surtout l'auteur de l'invitation, j'ai jugé préférable d'y répondre favorablement. Lorsque j'arrivai sur les lieux, je remarquai aussitôt qu'il y avait un truc qui clochait, l'invitation venait de Frans et de Frans il n'y avait pas l'ombre. Je vérifiais l'adresse sur mon téléphone, c'était pourtant la bonne !!! Je m'approchais du jeune homme présent qui était déjà attablé sur la table extérieur du domicile où nous nous trouvions. « Hum... Bonjour ? Excusez-moi, vous savez où est Frans ? Je devais dîner avec lui ici et... il n'y a que deux assiettes. » ce qui était quand même une remarque hyper pertinente, non ? J'avais bien l'impression que j'étais plus ou moins tombée dans un piège. C'était bien la peine d'avoir ressorti une des robes qu'elle portait à Londres pour les dîners officiels mais pas trop ! Heureusement, la robe (courte juste ce qui fallait) était plutôt aérienne donc pas inconfortable ni trop chaude même si les températures baissaient assez franchement le soir venu.

Comprenant petit à petit que j'avais été manipulée, je m'installais à la place vide, croisais les jambes et posais mes deux mains sur mon genou, l'air probablement un peu plus perdue que je l'aurai souhaité. Je ne comprenais pas vraiment ce que je faisais ici bien que j'ai désormais intégrée l'idée que ma présence ait été effectivement souhaitée. L'idée de partir aussi sec m'était évidemment passé par l'esprit mais ça m'ennuyait de contrarier Frans d'une quelconque manière. Il avait des relations d'affaire avec mes parents et je n'avais pas envie qu'il commence à leur dire que je me comportais comme la dernière des associables. Mon départ en Afrique avait causé assez de problèmes comme ça. J'avais même cru un moment qu'on ne me laisserait pas partir ! C'était parce qu'ils connaissaient Giving for Africa que j'avais pu venir ici, sur un autre continent, loin de mes nombreux ennuis. Et je devais dire que le jeune homme qui me faisait face était une surprise. En fait, quitte à ce qu'on me manipule pour que je dîne avec quelqu'un j'aurais plutôt imaginé une réconciliation forcée avec Noah. Lui, au moins, je le connaissais. En fait, je le connaissais même depuis... pfiou ! Tellement longtemps que je n'arrivais pas à compter. Je finissais mon adolescence et lui la commençait lorsque nous nous sommes connus, et maintenant j'avais presque trente ans. Cette époque me paraissait lointaine, ce qui n'était pas plus mal tout compte fait. Je n'aimais pas mon passé « avant Samuel », c'était bien ce que j'étais venu résoudre loin de lui après tout. Il fallait que je me réconcilie avec Noah au sens propre et avec moi pour quelque chose de plus abstrait.

J'hésitais à demander si nous devions dîner tout de même puisque tout était prêt. Puis, finalement, je m'abstins, préférant voir comment la conversation allait s'amorcer de son côté.


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Joos Van Pieters
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MessageSujet: Re: ¤ C'était un piège ¤   ¤ C'était un piège ¤ EmptyMar 31 Mar - 21:54

Je suis fatigué. J'ai eu une dure journée. Des militaires ont trouvé un jeune babouin blessé. Impossible de savoir quelle a été la cause de la blessure. Et il était coriace ce petit, il ne se laissait pas faire. J'ai eu beaucoup de mal à lui administrer les premiers soins et je ne suis pas très optimiste quand à la guérison de sa blessure. J'espère tout de même que demain, ça ira mieux et qu'il se montrera plus docile. Bref. En tout cas, maintenant, c'est l'heure de rentrer. Et je ne suis pas spécialement emballé par cette idée non plus. Je suis sensé dîner avec mon père et autant dire que je n'en ai absolument pas envie. Nous ne sommes pas vraiment en bon terme en ce moment. À vrai dire, j'ai même l'impression que notre relation se dégrade un peu plus chaque jour. Depuis la mort de ma mère, il n'a cessé de devenir de plus en plus sombre et j'ai l'impression que sa froideur a presque atteint son paroxysme. Mais bon, j'ai quand même accepté dans un ultime élan de bonne volonté, ne sachant pas bien ce qu'il me veut. Peut-être désire-t-il briser la glace ?

Je roule. Je roule. Je roule. J'aime rouler dans la brousse silencieuse. Il n'y a pas de vraies routes. Il n'y a pas de lampadaire. Il n'y a rien d'autre que la nature, la nuit et les animaux qui se cachent quelque part. J'entends simplement le bruit du moteur de ma vieille jeep. Je suis concentré. J'essaye de ne pas m'éloigner du chemin tout tracé, il ne faudrait pas trop abîmer la faune de la réserve en roulant un peu partout. Je sens que je vais être un peu en retard. Mais ce n'est pas très grave, mon paternel pourra bien attendre.

Une fois arrivé devant le manoir, je constate que la table est déjà dressée à l'extérieur, sur la petite terrasse qui donne sur le chemin. Je m'assieds à la table. J'imagine que M. Van Pieters ne tardera pas. Je suis perdu dans mes pensées pendant quelques secondes avant qu'un bruit ne me fasse sursauter. Je lève la tête et j'aperçois une jolie blonde que je n'avais encore jamais vu avant. « Hum... Bonjour ? Excusez-moi, vous savez où est Frans ? Je devais dîner avec lui ici et... il n'y a que deux assiettes. » Elle commence par me demander. Je reste un moment sans voix, sans comprendre ce qu'elle vient de me dire. Et puis, tout à coup, comme une illumination je comprends enfin ce qui se trame ici ce soir. Mon père ne m'a pas invité à dîner avec lui, non, il m'a tendu un piège. Cette jeune femme, je crois bien savoir de qui il s'agit. Comme si nous étions connectés, elle s'assied à table, semblant comprendre qu'elle n'allait effectivement pas dîner avec Frans Van Pieters. « Lucy, c'est ça ? » Elle semble étonnée que je connaisse son nom. En fait, mon père m'en avait parlé il y a quelques jours. Il m'assurait que c'était une fille bien, de bonne famille et que je devrais l'inviter à dîner. Il avait fortement sous entendu que ce serait une manière pour moi d'oublier Anna et une manière pour lui de faire plaisir à un vieil ami. Ça m'avait énervé, j'avais refusé. Et maintenant je me retrouve à table avec elle, malgré moi. « On peut se tutoyer, non ? » Je lui offre un petit sourire. Elle n'y peut rien, je ne vais pas être désagréable. « Crois le ou non, mais moi aussi je croyais dîner avec lui. »
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Lucy Saroyan
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MessageSujet: Re: ¤ C'était un piège ¤   ¤ C'était un piège ¤ EmptyVen 3 Avr - 11:49


Je reste assise, toujours un peu décontenancée mais voyant bien les contours de la situation se dessiner. C'est le soucis avec les personnes qui connaissent mes parents, il existe toujours un risque pour qu'ils essaient de se mêler de ma vie, exactement comme eux. Pendant presque trente ans, j'ai fait tout ce qu'ils me disaient, y compris leur donner mon fils. J'espérais échapper à leur emprise une fois en Afrique, mais il semblerait que Frans ait décidé de prendre leur place pour ce qui était des plans foireux. Malheureusement, ce n'était pas la première fois qu'à un dîner je trouvais un homme à la place de la personne attendue (souvent ma mère…). Comme si mon célibat était un problème. Quand je sortais avec un garçon différent chaque semaine, ils n'étaient pas contents non plus. En bref, quoi que je fasse, rien n'allait jamais. Certes, je voyais bien qu'on attendait de moi que je mène désormais une vie rangée mais pas non plus une existence de nonne, sauf que je n'étais pas douée pour les demi-mesures. Et puis j'avais quand même eu quelques aventures depuis la naissance de Samuel, mais ce n'était rien de sérieux, c'était juste pour me sentir un peu moins seule et aussi pour que mes camarades de faculté ne m'ennuient pas en essayant de me caser. J'avais assez à faire avec mes parents. Eux qui espéraient que je me marie et que je fasse des enfants légitimes. Ah ! Les parents !

Bref, restons concentrée. « C'est ça. Lucy Saroyan. » Et il devait être Joos, le fils de Frans. Pas la peine de continuer ces simagrées de présentation, je voyais parfaitement à quoi était sensé servir ce dîner. Si je ne devais pas continuer à faire croire à mes parents par le biais de Frans que j'étais parfaitement bien ici, intégrée et heureuse, je pense que je serai partie. Après tout, même mon compagnon de tablée ne semblait pas à sa place, chose rapidement confirmée.

« On peut se tutoyer en effet. Tu es Joos donc. » Je soupirai et prit la bouteille de vin pour me servir tandis qu'il me confirmait que le piège nous avait tendu à tous les deux. Au moins, c'était réconfortant parce que ça allait être bien plus facile de signifier que je n'étais pas intéressée (vu qu'il n'avait pas l'air de l'être non plus, je savais décoder les signes, un doctorat de psychologie ça ne se trouve pas dans une pochette surprise).

« Je te crois. Ce n'est pas exactement la première fois que je me retrouve dans cette situation. Sauf que d'habitude c'est ma mère qui manigance pour que je rencontre des hommes. Ton père fait ça souvent aussi ? Tu veux du vin ? » Je tendais la bouteille vers lui en attendant sa réponse. Nos parents exagéraient ! Nous étions adultes, mince à la fin ! La seule chose qui me consolait un peu dans tout ça c'était que je me rendais bien compte que leur plan n'allait pas fonctionner. Maigre satisfaction mais pour un simple dîner, un homme en vaut bien un autre, je ferai avec le fils à défaut de dîner avec le père, mais le résultat escompté ne serait probablement pas celui attendu. Bien fait pour eux.

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MessageSujet: Re: ¤ C'était un piège ¤   ¤ C'était un piège ¤ EmptySam 4 Avr - 15:06

En général, je déteste les magouilles de mon père. Le piège qu’il m’a tendu ce soir, je le sentais plus ou moins venir. Il me parlait tellement souvent cette Lucy, fille de ses amis en Angleterre et il insistait tellement pour que je la rencontre que je me doutais bien qu’il finirait par un jour parvenir à me forcer la main. Je ne pensais pas forcément que ce serait ce soir, mais soit. Il a réussi son coup. De toute façon, il est très rare que Frans Van Pieters n’obtienne pas ce qu’il désire. J’affiche un sourire en coin, assez amusé par la situation. Je me doute que Lucy n’est pas non plus ravie du piège qu’on vient de lui tendre, mais elle semble tout de même encline à jouer le jeu.

« C’est ça, Lucy Saroyan. » Je lui propose qu’on se tutoie et je lui fais part du stratagème de mon paternel, au cas où elle ne s’en douterait pas déjà. « On peut se tutoyer en effet. Tu es Joos donc. » J’acquiesce simplement alors qu’elle nous sert à tous les deux un premier verre de vin. Je pense qu’on va en avoir besoin. Cela dit, je sais d’avance qu’il serait bon. C’est l’avantage d’avoir un père influent et avec un bon carnet d’adresse. On reçoit souvent des caisses d’excellent cru. « Je te crois. Ce n’est pas la première fois que je me retrouve dans cette situation. Sauf que d’habitude c’est ma mère qui manigance pour que je rencontre des hommes. Ton père fait ça souvent aussi ? » La pauvre. Je comprends un peu mieux pourquoi elle est venue ici. Peut-être est-ce dans l’espoir d’échapper un peu à l’emprise de ses parents. D’après ce que mon paternel m’a dit, ils sont une famille très soudée.

Finalement je me sens plutôt chanceux. C’est vrai que mon père a toujours essayé d’avoir une main prise sur ce que je fais, sur ma vie en général. Il a toujours eu le don d’avoir un mot à dire sur tout. C’est fatiguant, mais à force ça ne m’atteint même plus. Et puis depuis la mort de ma mère, je le vois de moins en moins. Il s’est éloigné de moi pour mon plus grand bonheur. En fait, il s’est éloigné de tout et de tous. Il revient vers moi ponctuellement pour me parler de ci, pour me demander ça, mais ce n’est pas trop pesant. De toute façon je préfère ça, je préfère qu’il me laisse tranquille. « Hum, non. Je n’ai pas eu cette chance… Mais bon il m’a fait d’autres coups pas super cool donc bon, je sais ce que c’est. » Je caresse machinalement ma barbe et je finis par attraper mon verre de vin. Effectivement, c’est un très bon nectar. Après quelques secondes de silence, je me rends à l’évidence que ce soir je ne peux pas m’enfermer dans mon mutisme habituel. Lucy et moi avons probablement des points communs, en tout cas nous avons tous les deux des parents complètement dingues. C’est au moins quelque chose sur laquelle on peut s’entendre. « Et du coup, ils t’ont jamais présenté de type intéressant ? ». Je suis sûr que Miss Saroyan doit regorger d’anecdotes.

J’entends des pas. C’est la gouvernante qui approche avec notre dîner. Elle dépose silencieusement les plats sur la table devant nous et s’en va aussi discrètement qu’elle était venue. « Bon, ça a le mérite de sentir bon. »
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MessageSujet: Re: ¤ C'était un piège ¤   ¤ C'était un piège ¤ EmptyLun 6 Avr - 13:56


Après lui avoir servi du vin, je restais silencieuse à l'écouter. Une partie de notre enfance avait probablement été similaire, mais j'étais certaine qu'elle différait en des points très importants. Après tout, n'étais-je pas mère d'un petit garçon de dix ans ? Ce même petit garçon n'était-il pas aux yeux du monde mon frère ? Ma vie était un immense bordel dans lequel j'étais moi-même un peu perdue, et si je ne doutais pas que Joos ait ses propres problèmes, ils étaient sûrement bien différents des miens. J'étais venue ici pour me retrouver, je me demandais encore dans quelle mesure cela allait être réalisable. Non que je doute de mes capacités d'adaptation, ce qui me faisait hésiter, c'était ce genre de situation où on appelait à la rescousse la Lucy de Londres. La jeune mondaine. Ce dîner n'était pas très différent de tous ceux qui avaient eu lieu sous l'égide de ma mère. Si ce n'est que d'habitude les hommes qu'on me présentait étaient un peu plus vieux, mais sur le principe, ça ne faisait pas une énorme distinction.

À la deuxième phrase, je repris la parole. Normal puisqu'il s'agissait d'une question. Et il y aurait eu beaucoup à dire sur le sujet… « Si, certains étaient des hommes très bien qui n'avaient que de bonnes intentions à mon égard en dépit de notre rencontre arrangée. Mais je ne suis pas intéressée par une relation sérieuse ou par l'engagement. Comme j'approche de la trentaine, ma mère souhaiterait me voir mariée, sauf qu'il n'y a qu'elle à le désirer. » Le mariage, d'autres enfants, ça ne m'intéressait pas du tout. Peut-être que quand j'aurais récupérer la garde de Samuel, que la vérité aura éclater au grand jour, là, nous pourrions en reparler. Et puis, je doutais de rencontrer l'homme idéal lors d'un rendez-vous organisé par ma mère, ce n'était pas qu'ils soient méchants ou laids… comme je venais de le dire, la plupart étaient des hommes plutôt sympathiques et séduisants, seulement, je cherchais autre chose chez un homme que quelqu'un qui ferait bien. Et il fallait admettre qu'en dépit de leurs qualités, j'avais la sensation qu'ils manquaient cruellement de personnalité. Vu les critères supposés de ma mère, cela n'était pas surprenant. Elle était une femme de poigne et partait du principe que moi aussi, il fallait donc un homme facile à manipuler.

« En effet, c'est vrai que ça sent bon. On ne sera pas venu totalement pour rien. » Je souris et ajoute : « Je me demande ce que Frans cherche à faire exactement. » je veux bien admettre que je suis un parti idéal (riche, belle et sérieuse, quel combo!), mais tout ceci me parait aller un peu trop loin. D'habitude, quand on cherche à caser quelqu'un (en l’occurrence Joos), l'autre personne était dans le coup. Là, ce n'était pas le cas, je n'étais au courant de rien et si on m'en avait parlé au préalable, j'aurais bien sûr signifié que ça ne mènerait à rien de plus qu'à un simple dîner à deux. Bizarre. Il y avait sûrement plus que ça en jeu, mais je ne voyais pas bien quoi, pas encore en tout cas.

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MessageSujet: Re: ¤ C'était un piège ¤   ¤ C'était un piège ¤ EmptyMer 29 Avr - 11:52

Malgré le temps qui passe, malgré les années que l'on gagne, certains parents ne peuvent se résoudre à laisser leurs enfants vivre leur vie. Certains parents, fous du contrôle, ont ce besoin de tout savoir, de maîtriser, voir orchestrer la vie de leurs enfants. Sur ce point, Lucy et moi nous sommes bien trouvés. Enfin, en l'occurrence on ne peut justement pas dire que nous nous sommes trouvés puisque cette entrevue n'a rien d'intentionnelle. Mais malgré tout, on peut aisément se comprendre. Ses parents tentent d'influer sur sa vie sentimentale. Mon père, lui, tente d'influer sur un peu près tous les aspects de ma vie. C'est quelque chose auquel on s'habitue, mais qui n'en demeure pas moins lourd à vivre au quotidien. Pour moi, les choses ont tendance à s'améliorer un peu, puisque je m'éloigne de plus en plus de mon paternel. Je ne supporte plus vraiment d'être dans la même pièce que lui, de partager la même table, ni de tenir une conversation de plus de cinq minutes avec lui. Donc finalement, le fait de me retrouver avec Lucy et non avec lui n'est pas vraiment une déception.

« Si, certains étaient des hommes très bien qui n'avaient que de bonnes intentions à mon égard en dépit de notre rencontre arrangée. Mais je ne suis pas intéressée par une relation sérieuse ou par l'engagement. Comme j'approche de la trentaine, ma mère souhaiterait me voir mariée, sauf qu'il n'y a qu'elle à le désirer. » dit-elle alors que je lui demande si certains de ces hommes que lui a présenté sa mère étaient intéressants. En tout cas, c'est un point de vue que je peux totalement comprendre. Je suis moi même dans un état d'esprit similaire. Après Anna, je ne me vois plus avoir d'histoire sérieuse et me projeter dans l'avenir avec quelqu'un. Ce n'est pas quelque chose qui me fait rêver. Depuis toujours, je m'imagine finir mes jours seul, entouré de nature et d'animaux. C'est tout ce qui m'anime dans la vie et je doute sérieusement que cela puisse changer. « Je vois. Je ne crois pas vraiment que mon père veuille forcément me passer la bague au doigt.. En fait je crois plus qu'il souhaite assurer l'héritage. Mais honnêtement je ne suis pas non plus super intéressé par tout ce qui est mariage, enfants... Il y a une époque où je l'ai envisagé, mais cette époque est révolue et je ne reviendrai pas sur ma décision. » Anna. C'est l'époque d'Anna. J'ignore pourquoi je révèle cela. Je m'expose du coup au risque que Lucy pose des questions, mais pour une fois ça ne me dérange pas trop. Je ne saurais dire pourquoi, mais je me sens en confiance avec elle. J'ai l'impression que nous avons plus de points communs qu'il n'y parait.

Le dîner est enfin posé sur la table. L'odeur qui s'en dégage m'ouvre l'appétit. Je n'avais pas très faim, mais la vision du met qui nous a été préparé me fait changer d'avis. « En effet, c'est vrai que ça sent bon. On ne sera pas venu totalement pour rien. » J'acquiesce tout en buvant une gorgée de vin. « Je me demande ce que Frans cherche à faire exactement. » Pour ma part, j'ai ma petite idée. « Je crois savoir. » Je marque une pause pour offrir à Lucy un petit instant de suspens. J'affiche un air amusé avant de boire une nouvelle gorgée de vin. « Bon, d'accord, je crache le morceau. » Je me redresse légèrement et je plante mon regard dans celui de la jolie blonde. « En fait Frans m'avait déjà parlé de toi. Il m'avait pas spécialement parlé de speed dating, mais il m'avait dit que ça rendrait service à des amis si je gardais un oeil sur toi. »

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Lucy Saroyan
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MessageSujet: Re: ¤ C'était un piège ¤   ¤ C'était un piège ¤ EmptyJeu 14 Mai - 9:18


« Ah oui ? » je réponds avec prudence lorsque Joos évoque le fait qu'il ait un jour pensé à se caser. Mais rapidement j'enchaîne, juste au cas où le sujet serait sensible. « En réalité, je suis plutôt intéressée par le fait d'avoir des enfants, mais disons que je préférerais me passer de la relation maritale que cela sous-entend avec un homme. » Peut-être était-ce la frustration de ne pas avoir pu élever mon fils mais j'étais très attirée par la maternité. J'aurais assez volontiers fait un autre enfant maintenant que j'étais une adulte accomplie si je pensais que cela ne m'apporterait pas de problèmes avec un père potentiel ou avec mes parents. Encore qu'être mère célibataire à trente ans, cela n'avait rien de choquant, contrairement à quand j'avais 19 ans et que je passais la moitié de mon temps ivre morte. Et vu le laps de temps assez long qui passait d'une aventure à l'autre, je saurais cette fois-ci qui était le père. Soyons francs, ça faisait quand même un peu plus sérieux. Enfin… j'avais limité la liste des pères potentiels de Samuel et plus il grandissait plus je voyais les possibilités se réduire mais la plupart du temps, je n'y pensais pas. Après tout, ça faisait dix ans. Samuel était officiellement l'enfant de mes parents. J'avais d'autres chats à fouetter que de penser à mes anciennes aventures.

J’acquiesce silencieusement lorsque nous parlons du repas et je bois moi aussi du vin mais avec modération. Un léger silence s'installe tandis que je découvre que mon compagnon (au sens étymologique du terme cum panem celui avec qui on partage son pain/son repas) en sait plus long que ce que j'imaginais. Et le brouillard sur les circonstances de cette soirée ne tarde pas à se dissiper.

« Et ces amis ce sont mes parents, évidemment. » Je jette un regard sur mon verre de vin encore presque plein car je ne faisais que le siroter et finalement je me l'enfile d'une traite. Cette nouvelle n'a rien de très surprenant mais elle me contrarie et j'ai beaucoup de mal à le cacher. « C'est à se demander où je dois partir pour leur échapper. » Dis-je en posant avec un peu plus d'énergie que je ne l'aurais voulu le verre sur la table. « Qu'est-ce qu'il t'a dit exactement sur moi ? » Si ça se trouve, rien de particulier, mais je me méfiais fortement de ce que mes parents pouvaient donner comme prétexte pour faire surveiller leur fille de presque trente ans. Dans la capitale Londonienne et le milieu dont j'étais issue, ma dépression d'il y a dix ans n'était un secret pour personne. J'étais passée de la reine de jet-set à la fille la plus rébarbative de mon université. Et pendant les quatre premières années, j'avais passé la majeure partie de mon temps en compagnie de livres, évitant au maximum tout contact humain. Un jour, sans que je comprenne vraiment comment, je m'étais rendue compte du temps qui s'était écoulé et j'avais recommencé à devenir un peu plus sociable… et là je m'étais aussi aperçue que les gens autour de moi avaient changé. Mes parents ne me réprimandaient plus, ils marchaient sur des œufs avec moi. Samuel était devenu un petit garçon qui allait dans une école maternelle qui hésitait à m'embrasser quand je venais le voir… Et Noah avait disparu de Londres. Pour ne citer que ça. D'ailleurs, maintenant que j'y songeais, Joos était logiquement le cousin de Noah, mais je n'aborderais pas ce sujet avec lui car je n'étais pas encore réconcilié avec mon ancien ami.

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MessageSujet: Re: ¤ C'était un piège ¤   ¤ C'était un piège ¤ EmptyMar 9 Juin - 23:52

Petit à petit, les langues se délient et la conversation fait bon train. Je me rends compte que Lucy et moi avons probablement plus de points communs qu'on pourrait le penser et même si nous ne satisferons surement pas nos parents en nous mettant ensemble, nous pourrons toujours former une belle équipe face à leurs stratagèmes. J'apprends au fur et à mesure des minutes à quel point ses géniteurs peuvent être intrusif dans sa vie personnelle. Lucy, elle, ne semble pas du tout pressée de se caser. Je lui avoue que pour ma part, j'y ai bien songé une fois. C'était avec Anna. J'ignore pourquoi je lui raconte ça, mais ces mots s'échappent tout naturellement de ma bouche. « Ah oui ? » dit-elle visiblement surprise. « En réalité, je suis plutôt intéressée par le fait d'avoir des enfants, mais disons que je préférerais me passer de la relation maritale que cela sous-entend avec un homme. » Je ricane doucement. Je n'ai pas cette envie d'enfants donc j'ai du mal à comprendre. Pour ce qui est de l'envie de faire tout cela seule, là, je peux bien plus aisément me mettre à sa place. Bien sûr, je ne connais pas les raisons de ce désir de solitude, mais je le partage aussi, depuis la mort d'Anna. « La vie de célibataire est bien plus facile. Pour ce qui est des enfants, moi je n'en ai pas besoin... On pourrait dire que j'en ai déjà avec tous les babouins dont je m'occupe au quotidien. » Et puis je me rends compte que Lucy ne sait pas forcément ce que je fais dans la vie. « Oui parce que je suis vétérinaire dans la réserve ! Et toi, que fais-tu dans la vie ? »

Lorsque la jolie blonde émet une interrogation sur les plans d'action de mon cher paternel, je ne cherche pas à cacher la vérité. Je ne compte pas participer au petit secret de mon père. Je m'empresse donc de le révéler à ma nouvelle connaissance. « Et ces amis ce sont mes parents, évidemment. » Tout ça n'a pas vraiment l'air de la surprendre, même si je me doute que ça ne la réjouis pas réellement. « C'est à se demander où je dois partir pour leur échapper. » Avec certains parents, le cordon est bien difficile à couper. Ils ont ce besoin de contrôle incessant. Ils ne supportent pas de voir leur enfant partir un peu trop loin de leur champ de vision et ça en devient carrément malsain. « Ne t'inquiète pas, on leur fera croire que je te surveille, mais en réalité tu seras libre comme l'air de faire toutes les bêtises que tu souhaites. » Je lui lance un petit clin d'oeil, ce qui est bien rare me concernant. « Qu'est-ce qu'il t'a dit exactement sur moi ? » Je pense que ma réponse risque de la décevoir. Frans n'est pas du genre très bavard et ce, encore moins avec moi. Je n'ai eu que très peu d'informations. « Rien, juste ce qu'il attendait de moi. Ça m'a pas trop donné envie d'accepter pour être honnête. » Je reprends une gorgée de mon vin avant de poursuivre. « J'ai accepté à demi mot pour lui faire plaisir. Nos relations ont tendance à se dégrader ces derniers mois et je ne veux pas vraiment empirer les choses... Mais de toute façon ça n'a jamais été dans mes intensions de vraiment le faire. »
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MessageSujet: Re: ¤ C'était un piège ¤   ¤ C'était un piège ¤ EmptySam 25 Juil - 10:40


Je souris en pensant à mon fils et en essayant de le comparer à un bébé singe, ou à un singe tout court. Je sais bien que nous descendons de ces animaux en terme d'évolution, mais je n'arrive pas à me dire que c'est la même chose, ce que je m’empresse de dire à mon compagnon de repas ! « Je ne suis pas certaine qu'un singe et un bébé, ce soit la même chose... » Après, cela ne signifiait pas que je ne respectais pas l'avis de Joos, chacun pouvait penser ce qu'il voulait, et mon idée de la maternité (ou du statut de parent) était probablement faussé par tout ce que j'avais vécu. Être privé de celui à qui j'avais donné la vie avait sûrement creusé en moi un manque à combler. Toutefois, je savais pour être spécialisé en psychologie que ce n'était pas en faisant un autre enfant que je pourrais compenser le fait de ne pas avoir élevé mon fils. Et puisqu'on parlait métier… « Je suis psychologue, docteur en psychologie en fait, mais au sens de détentrice d'un doctorat, je n'ai jamais fait la partie médecine du métier. » Faire des stages dans des hôpitaux ça me suffisait, ne pas avoir le droit de prescrire les cachets, ça ne me manquait pas du tout. Au niveau médical j'avais à peine le niveau d'une aide soignante et encore c'était à cause de ces nombreux mois passés avec elles pendant que j'apprenais à gérer des cas lourds simplement avec des mots. « Mais au dispensaire, je ne fais pas que ça, j'aide aussi d'autres corps de métier parce que je n'ai pas assez de rendez-vous pour remplir mes journées, encore que les militaires soient toujours promptes à faire appel à moi. » Le côté bénévole les attirait comme des mouches sur un pot de miel, au point que ça en était presque vexant parce qu'ils se fichaient pas mal de mes qualifications, ce qui les intéressait c'était que je fournisse un service diplôme à l'appui gratuitement !!!

L'idée de faire croire à mes parents que j'étais surveillée alors que ce n'était pas le cas chassa mon agacement grandissant à la pensée de tout ces rendez-vous avec des militaires récalcitrants. Je souris et avalais une nouvelle gorgée de vin – qui était très bon d'ailleurs -. « Bonne idée. Encore que je ne compte pas faire de bêtise, mais je n'ai plus cinq ans !!! » Ou même 20 ! j'étais devenue raisonnable avec l'âge. Heureusement, mes petits secrets semblaient toujours bien gardés, ce à mon plus grand soulagement.

« Bien, je préfère ça. Ce n'est pas que ma vie soit véritablement secrète – elle a été étalée partout dans les journaux people à une époque -, mais je n'aime pas beaucoup l'idée qu'on parle de moi derrière mon dos. Le plus étonnant dans tout ça, c'est qu'avant ce repas, personne n'a essayé de faire en sorte de nous rapprocher alors que je suis arrivée voilà quelques semaines maintenant. » Mais je haussais les épaules, la tactique choisie était finalement une question relativement secondaire.

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Joos Van Pieters
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MessageSujet: Re: ¤ C'était un piège ¤   ¤ C'était un piège ¤ EmptyDim 13 Sep - 16:40

Finalement, cette entrevue n'a rien du cauchemar que je m'étais imaginé. En fait, c'est même plutôt tout le contraire. Lucy est une femme drôle et intéressante. Je m'imaginais plutôt une gosse de riche, matérialiste et superficielle. En réalité, la jeune femme se trouve bien éloignée de tous ces clichés. Et quitte à passer un dîner en tête à tête avec elle, autant rendre la chose agréable. Passé le stade d'être sur la défensive, nous sommes tout deux ouvert à la discussion et à l'idée de faire connaissance. Peut-être que l'on pourrait tous deux trouver notre compte dans cette relation que nos parents veulent nous prêter. Il est clair que l'un comme l'autre nous ne sommes qu'ouvert à une éventuelle amitié, mais c'est déjà bien suffisant. Je découvre que, bien que nous n'ayons pas du tout eu la même vie, nous avons tout de même un certain nombre de point communs.

Le dîner suit doucement son court et les conversations deviennent à la fois plus profonde et plus légère. « Je ne suis pas certaine qu'un singe et un bébé, ce soit la même chose... » dit-elle après que j'ai expliqué que je ne voulais pas d'enfant parce que j'en avais déjà en quelque sorte avec mes babouins. Sa remarque m'arrache un petit rire. Elle n'a pas tout à fait tord. « Effectivement, ce n'est pas vraiment la même chose. Ça peut surement paraître bizarre pour les gens qui ne sont pas du milieu ou bien qui ne me côtoie pas au quotidien, mais je suis presque 24/24h avec eux et je m'en occupe vraiment comme si c'était mes propres enfants. » La tête ailleurs, probablement à quelques kilomètres de là, dans la réserve, je rajoute : « En fait pour moi c'est souvent plus facile d'être avec eux qu'avec des êtres humains. Eux au moins n'ont pas le pouvoir de me décevoir. » À peine je finis ma phrase, je relève les yeux vers Lucy et je me rends compte de ce que je viens de révéler. Il est rare que je parle aussi franchement et pourtant là, c'est sorti tout naturellement.

Finalement, c'est son tour de me révéler ce qu'elle fait dans la vie et même au centre. « Je suis psychologue, docteur en psychologie en fait, mais au sens de détentrice d'un doctorat, je n'ai jamais fait la partie médecine du métier. » Je ne peux m'empêcher de froncer les sourcils lorsqu'elle mentionne qu'elle est psychologue. J'ai tout à coup peur qu'elle se mette à m'analyser. En particulier après ce que je viens de dire. « Mais au dispensaire, je ne fais pas que ça, j'aide aussi d'autres corps de métier parce que je n'ai pas assez de rendez-vous pour remplir mes journées, encore que les militaires soient toujours promptes à faire appel à moi. » C'est vrai que le dispensaire n'est pas non plus une immense structure. Les patients n'affluent pas comme ce serait le cas dans l'hôpital de Johannesburg. Cela dit, les journées sont toujours bien chargées pour les bénévoles qui ont de quoi faire avec les populations des quartiers sud.

Puis la conversation s'oriente plutôt sur ce qui nous a amené à nous retrouver ensemble ce soir : nos parents et leur plan diabolique. Je lui explique que je n'ai effectivement aucunement l'intension de la surveiller mais que je veux bien prétendre le faire malgré tout. « Bonne idée. Encore que je ne compte pas faire de bêtise, mais je n'ai plus cinq ans !!! » Un sourire se dessine sur mon visage. « Je m'en doute bien. Mais on ne sait jamais ! » je réponds avec un clin d'oeil.
Elle semble toutefois curieuse de savoir ce qu'on a bien pu m'apprendre sur elle et j'ai bien peur de la décevoir en lui répondant qu'on ne m'avait pas dit grand chose. Mon père m'avait simplement laissé quelques instructions que je n'avais jamais compté suivre. « Bien, je préfère ça. Ce n'est pas que ma vie soit véritablement secrète – elle a été étalée partout dans les journaux people à une époque -, mais je n'aime pas beaucoup l'idée qu'on parle de moi derrière mon dos. Le plus étonnant dans tout ça, c'est qu'avant ce repas, personne n'a essayé de faire en sorte de nous rapprocher alors que je suis arrivée voilà quelques semaines maintenant. » C'est vrai. Et pourtant, je doute que cette idée soit né dans l'esprit de nos parents en une journée. Connaissant Frans, je pense bien qu'il avait créé cette alliance depuis un moment déjà. « Qui sait, peut-être que tes parents ont voulu t'accorder un peu de répis... »
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