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 i'll turn into a monster for you, If you pay me enough ♣ magdalena

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Noah L. Mansfield
Noah L. Mansfield
LE PETIT CON
LE PETIT CON


♣ messages : 3987
♣ where are you : south africa
♣ métier/études : employé à plein temps à GFA, il fait tout sur le centre: la gestion des bénévoles mais aussi de l'aide à l'enseignement, au dispensaire, l'organisation de galas.


MessageSujet: i'll turn into a monster for you, If you pay me enough ♣ magdalena   i'll turn into a monster for you, If you pay me enough ♣ magdalena EmptyVen 10 Juil - 20:09





i'll turn into a monster for you, if you pay me enough


So we were up thowin' dice in the dark. I saw you late, last night, come to harm. I saw you dance in the devil's arms. The night kept coming, really nothing I could do. Eyes with a fire, unquenched, by peace. Curse the beauty, curse the queen. So we come to a place of no return. Yours is the face, that makes my body burn.  So when you're weak when you are on your knees, I'll do my best, with the time, that's left, sworn with your spirit, you're fully fleshed




Les yeux rivés sur les quelques enfants en train de courir derrière un ballon rond, Noah avait un grand sourire illuminant son visage. A chaque fois qu'il prenait le temps de se poser quelques minutes, il aimait venir les voir jouer au football. Il avait presque la sensation que tout était normal, qu'il n'y avait plus de malheur sur cette planète, plus d'absurdité dans cet univers. Il parvenait presque à se convaincre que tout allait bien, tout en sachant pertinemment qu'il ne s'agissait que d'une illusion destinée à disparaître. Les voix enfantines s'élevaient dans les airs à chaque passe décisive et à chaque but marqué, il les voyait sauter de joie, leurs pieds cessant de toucher le sol pour se transporter dans les airs. C'était pour cette raison qu'il aimait prendre quelques minutes de repos pour les admirer, eux et leur innocence perceptible. Eux et leur vie déjà brisée par les malheurs de l'existence. Malgré les sourires naissant sur leurs lèvres, Noah savait qu'il y avait quelque chose de bien plus obscur derrière ce bonheur affiché. S'ils étaient tous ici dans cet orphelinat, ce n'était pas sans raison. L'humanité les avait oublié, elle avait décidé de briser leur bulle à coup de violence ou de maladie. Personne n'avait été en mesure de les protéger, ils étaient à tout jamais marqués au fer rouge, comme des pestiférés. Le jeune homme se reconnaissait en eux, il avait l'impression de faire partie de leur famille. Toutes les semaines, il venait les observer, jouer avec eux pour leur offrir quelques instants de bonheur et même si aujourd'hui il avait décidé de ne pas participer à leur match de football, il continuait à les regarder de loin, tel un gardien veillant sur eux. Tel un protecteur tentant par tous les moyens de faire revenir la lumière dans ces existences enfantines déchiquetées. Au fond de lui-même, il savait que c'était bien peu, qu'il n'avait pas le pouvoir de tous les adopter pour leur donner un foyer aimant mais ce n'était pas l'envie qui lui manquait. Plusieurs fois en voyant des perles salées coulant le long des joues des petites filles et des petits garçons, il avait failli craquer. Il avait eu cette volonté incandescente de les emmener dans un pays imaginaire sans pleurs ni tristesse, puis il s'était rappelé qu'il ne s'agissait que d'un rêve. Un rêve impossible à réaliser. Il ne pouvait pas les sauver, ou pas de cette façon. Alors il s'engageait d'une autre façon, en leur donnant des sommes d'argent conséquentes, en luttant pour leur trouver des parents. Petit à petit, sa dévotion envers les enfants ne cessait de grandir. Perdu dans ses pensées, il fut réveillé par le bruit du ballon atterrissant à ses pieds. Nullement dérangé, il se leva de son siège de fortune et avec un air malicieux, il laissa son regard se perdre dans l'assemblée. « Bah alors les garçons, on me vise maintenant ?   » demanda-t-il en faisant mine de feindre la surprise. Immédiatement, l'un des plus grands, Sako, le regarda presque gêné. « C'est de la faute de Sol, il a mal visé   » répondit-il en montrant l'un de ses camardes du doigt. Noah en profita alors pour s'avancer vers le groupe. D'un coup de pied puissant, il envoya la balle au milieu du terrain improvisé afin de relancer la partie. « Allez je joue avec vous pour la peine  » lança-t-il en se mettant en place. Des sourires heureux se dessinèrent sur les bouilles des joueurs.

Quelques minutes durant, le jeune homme courut derrière le ballon, tentant de le récupérer afin de faire gagner son équipe. La poussière créée par ses pieds foulant le sol avait beau recouvrir son pantalon et finir sa course dans ses narines, il profitait de cet instant de plénitude. D'amusement. Alors qu'il s'élançait pour marquer, il entendit une sonnerie provenir de la poche de son jean. Avant de se mettre en retrait, il fit une passe à son coéquipier qui réussit à rentrer le ballon rond dans le but. Ses prunelles se concentrèrent sur le message qui s'affichait devant lui. « Urgence 911, j'ai besoin de toi.  ». Il fronça les sourcils, ne comprenant guère de quoi il pouvait s'agir. Il ne put s'empêcher de s'inquiéter en réalisant qu'il s'agissait de Maddy. Pourquoi pouvait-elle avoir besoin de lui ? Lui était-il arrivé quelque chose ? Avait-elle un problème quelconque ? Il n'en savait rien mais il voulait le découvrir. Les saluant de la main, il dit au revoir aux enfants qui affichaient une mine triste, déçus de ne pas finir la partie en compagnie de Noah. Il se contenta de hausser les épaules, ne sachant pas quoi leur dire pour les apaiser. Rapidement, il prit la route en direction de sa voiture dans laquelle il s'installa côté conducteur. En silence, il roula vers la ville animée de Johannesburg. Le visage frappé par les rayons du soleil de fin de journée, il ne prêta pas attention aux paysages qui défilaient à sa gauche et à sa droite. Plus les secondes s'écoulaient, plus il était perturbé par le message que son amie d'enfance lui avait envoyé. Depuis quelques semaines, ils s'étaient retrouvés, leur amitié renaissant des cendres de l'enfance. Avec les années, ils avaient évolué et bien que Noah avait été effrayé de la distance qui aurait pu se créer entre eux, au final les choses avaient été aisées entre eux. Les occupations n'étaient plus les mêmes qu'à leur sept ans, mais tout était presque comme avant. Souvent, il leur arrivait de passer une soirée ensemble à discuter, d'aller manger une glace en se baladant dans les rues de la ville,  de se poser dans un bar pour s'amuser, de regarder un film en grignotant du pop corn. Noah aimait tous ces moments passés avec Magdalena. Au fond de son âme, il réalisait même qu'il les appréciait sûrement trop. Beaucoup plus que ces soirées passées en compagnie d'une autre amie et il était incapable d'en expliquer les raisons. De comprendre pourquoi. C'était comme si la jolie blonde avait réveillé des sensations endormies, comme si quelque chose d'étrange s'était produit chez lui. Au fur et à mesure, elle avait commencé à envahir doucement ses pensées, à hanter son esprit d'une manière qui le déstabilisait et il savait que c'était anormal, qu'il n'était pas supposé éprouver des sentiments si bizarres à son encontre. Cela faisait bien longtemps qu'il s'était interdit de ressentir quelque chose pour une femme, qu'il avait cessé d'ouvrir son coeur de peur de le voir briser. Il s'était promis de ne plus jamais craquer. Sa phobie de l'attachement l'empêchait d'envisager une quelconque relation amoureuse. Alors il avait tenté de faire taire ses songes, il les avait guéri par quelques étreintes charnelles. Par des nuits d'ivresse qui n'avaient pas apaisé ses maux. Il savourait ses escapades dans le jardin d'Eden mais ce n'était pas suffisant pour éteindre son cerveau. Ce n'était plus suffisant et ça l'effrayait. S'engouffrant dans les rues de la métropole, il finit par atteindre le quartier de Magdalena. Comme à son habitude, pressé de nature, il se hâta de se garer sur une place vide. En sortant de la voiture, il observa son allure. Il essuya légèrement la poussière qui s'était logée sur son jean mais son tee shirt était dans un piteux état. Un soupir franchit la barrière de ses lèvres, il n'avait pas le temps de s'en préoccuper. D'un pas vif, il se dirigea vers l'appartement de la jeune femme. Son muscle cardiaque commença à s'emballer, imaginant le pire. Il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter, de songer à une situation obscure, c'était dans sa nature. Il n'aimait pas réellement être dans le flou alors il se dépêcha de sonner à la porte pour obtenir une réponse. Les secondes d'attente parurent éternelles, comme si le temps s'était figé dans le marbre. Dans le silence, il n'entendait plus que l'écho de son coeur battant fortement dans sa cage thoracique. Lorsqu'enfin elle ouvrit le battant en bois, il scruta sa silhouette élancée, tandis qu'il évitait d'avoir l'air trop affolé. Ses prunelles s'ancrèrent dans les iris bleutés de Magdalena et il fut traversé par une décharge électrique ni agréable, ni douloureuse.  Refoulant cette sensation étrange, qui s'amplifiait à mesure qu'il la fixait, il lui adressa un sourire se voulant banal. « Tu m'envoies un Urgence 911 et je te découvre chez toi les cheveux mouillés. Qu'est ce qui se passe ? » demanda-t-il en l'observant. Doucement, il déposa un baiser sur sa joue avec tendresse, frôlant la peau nue de son bras. A chaque fois qu'il était un peu trop proche d'elle, il était secoué par des frissons parcourant son échine, il profita alors de son malaise pour pénétrer dans l'appartement sans y avoir été invité. Silencieusement, il s'adossa au mur du salon, espérant obtenir une réponse rapidement pour qu'enfin son corps cesse d'être tourmenté.




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MessageSujet: Re: i'll turn into a monster for you, If you pay me enough ♣ magdalena   i'll turn into a monster for you, If you pay me enough ♣ magdalena EmptyLun 20 Juil - 20:23



Noah & Magdaléna

« Do you know what it feels like to fall in your arms ? Do you know what it feels like to love you ? I can taste every tear drop you've given me this far. Don't forget who it is that you are. »


L’impatience semblait se lire sur son visage de poupée, pourtant elle s’efforçait de garder son calme. Ce n’était pas chose aisée. Elle était aussi surexcitée qu’une enfant à la veille de noël. C’était un grand jour pour elle. Enfin, dire que c’était un grand jour était probablement exagéré. En vérité, elle n’avait qu’un rencart et il n’y avait pas de quoi affoler les foules. Mais pour elle cependant, c’était un jour d’une importance capitale. Pas tant pour l’évènement en lui-même. Ce n’était certainement pas le premier rencard de sa vie et ce ne serait sûrement pas le dernier non plus. Mais ce jour était important pour elle car il était le symbole d’une page qui se tournait. Pendant des mois, elle avait été triste et malheureuse, à l’idée d’avoir rompu avec Maël. Par moment, elle s’était sentie si bas que terre qu’elle avait failli le supplier de revenir dans sa vie. Elle avait tenu le coup cependant et elle en était heureuse. Car elle méritait bien mieux qu’un homme infidèle dans sa vie. Son frère l’avait aidé à le comprendre et désormais, elle voyait les choses sous un autre jour. Elle était ravie de pouvoir tourner cette page de sa vie et de pouvoir enfin aller de l’avant. La peine subsistait cependant, mais elle ne se laissait pas tomber à terre, elle était prête à donner une chance à un homme d’entrer dans sa vie. Probablement pas au point d’offrir son cœur, mais elle était prête à laisser une porte ouverte et à offrir sa compagnie à ceux qui la demandait. Et cette perspective la réjouissait plus qu’elle n’aurait vraiment sut l’expliquer. Tout semblait redevenir à peu près normal dans la vie de la jeune femme. Son travail lui procurait un bonheur inqualifiable. C’était une sensation que seuls pouvait éprouver ceux qui avaient trouvé leur voix pouvaient ressentir. Oui, elle avait l’impression qu’elle avait choisi le bon domaine quand elle s’était lancée dans l’enseignement et chaque fois qu’elle voyait les sourires doux et innocents s’afficher sur les visages enfantins, elle ne pouvait s’empêcher de ressentir une vague de bonheur qui menaçait de la submerger. Pour ne rien troubler, le retour de son frère à ses côtés la rendait plus qu’heureuse. Elle se sentait à nouveau protégée, en sécurité, elle savait désormais qu’elle avait de nouveau son grand frère sur l’épaule duquel elle pouvait se reposer. Certes, il y avait une ombre au tableau, en la personne de sa petite amie. Elle n’était pas réellement ravie à l’idée de savoir Rebekah dans la vie du jeune anglais, car elle était certaine que cette fille ne l’aimait pas comme il le méritait. Elle était bien trop froide, bien trop peu démonstrative, bien trop distante également. Mais bien trop gentille pour le lui faire remarquer, elle gardait le silence et le laissait faire ce qu’il estimait être le mieux pour lui. S’il était heureux auprès de la jeune irlandaise, elle était capable de faire abstraction de son antipathie pour accepter la jeune femme dans sa vie. Elle était capable de prendre sur elle pour lui faire plaisir à lui. Elle ne nourrissait pas la moindre envie de perdre son frère pour une femme qui ne resterait probablement pas dans sa vie pour toujours. Alors elle était bien capable de l’accepter le temps qu’elle passerait dans leur environnement. Et de toute façon, en cette journée, ce n’était pas vraiment cela qui l’intéressait. Entrant dans sa chambre, la jeune femme entreprit d’ouvrir son armoire pour faire défiler son contenu devant son regard perplexe. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas eu de rencard. Et en vérité, elle n’en avait jamais réellement eu. Elle n’avait pas connu beaucoup d’hommes dans sa vie et elle avait passé six années aux côtés de Maël, qu’elle avait rencontré par hasard. Elle n’avait jamais été réellement été invitée à sortir par un garçon et elle n’avait pas la moindre idée de ce qu’elle était supposée porter pour l’occasion. Haussant un sourcil, elle attrapa la robe rouge avant de secouer vivement la tête. Elle ne pouvait décemment pas porter cela. Premièrement parce que la dernière fois qu’elle l’avait portée, elle s’était rendue compte qu’elle moulait certaines parties de son corps si bien qu’elle oscillait dangereusement entre la frontière du sexy et du vulgaire. Et puis, cette robe lui rappelait sa soirée alcoolisée passée en compagnie de Reed. Si la gêne ne s’était pas installée dans leur relation, les deux amis étaient toujours incapables de définir exactement ce qu’il s’était passé entre eux cette nuit-là. Rougissant jusqu’à la racine des cheveux comme si elle avait été prise sur le fait, malgré l’absence de personne extérieur à l’intérieur de son domicile, elle rangea la robe dans le fond de sa penderie et se promit de ne plus jamais la sortir de là. Une demi-heure plus tard, la jeune femme avait étalé plusieurs robes sur son lit, mais elle était toujours incapable de faire le choix entre toutes celles qu’elle jugeait convenable pour cette soirée. Se mordillant la lèvre, elle réfléchit un moment à la personne qu’elle pouvait bien appeler pour lui venir en aide. Lorsqu’elle se saisit de son téléphone, le nom de Noah fut le premier à s’afficher, étant donné qu’il était la dernière personne qu’elle avait appelé et un sourire naquit sur son visage. Elle était réellement heureuse d’avoir retrouvé son ami d’enfance. Si les choses avaient été compliquées entre eux au début, ce n’était plus qu’un mauvais souvenir. Les aprioris avaient disparus, la colère également et le malaise des retrouvailles s’était dissipé. Maintenant, ils avaient retrouvés leur complicité d’enfants et ils profitaient de nombreuses soirées à se promener, à bavarder, à aller au cinéma ou au restaurant. Magdaléna appréciait ces moments passés avec son vieil ami. Ils avaient toujours eu une relation particulièrement complice et elle était ravie de voir qu’avec le temps, rien n’avait changé. Souriant d’avantage, elle jugea qu’elle pouvait bien lui envoyer un message pour lui demander son aide. Certes, ils avaient bien changés. Elle devait même avouer qu’elle le trouvait diablement séduisant. Mais lorsqu’ils étaient enfants, elle lui demandait son avis sur tout ce qu’elle faisait. Plus d’une fois elle lui avait demandé si sa jupe était jolie et si ses couettes étaient bien faites. Cela n’avait probablement pas changé. Ouvrant ses messages, elle sélectionna son nom et composa le message suivant. « Urgence 911, j’ai besoin de toi ». Un nouveau sourire se dessina sur son visage, satisfait. Elle espérait avoir attiré son attention et espérait avoir une réponse à son interrogation rapidement. En attendant que son téléphone ne vibre avec une réponse, la jeune femme quitta ses vêtements de jour pour se glisser sous la douche. Longuement, elle laissa couler l’eau tiède sur elle, afin de détendre ses muscles endoloris en raison de ses nerfs en pelotes. Elle venait seulement d’enfiler ses sous-vêtements quand des coups furent frappés à la porte. Haussant un sourcil, elle enroula une serviette autour d’elle avant d’aller ouvrir la porte, pour retrouver un Noah visiblement inquiet derrière le panneau de bois. « Noah ? », souffla-t-elle, surprise dans un premier temps avant de comprendre son erreur. Son message avait dû lui paraître alarmant. Mais la gêne de lui avoir fait peur fut vite chassée par le baiser qu’il déposa sur sa joue, manquant de la faire ronronner de plaisir comme un petit chat. Elle ne se rendait pas compte de la proximité naissante qui se construisait entre eux. Face à son inquiétude persistante, elle prit un air pour le moins innocent et lui offrit un sourire en battant des cils. « Je suis désolée, je ne voulais pas t’affoler, je pensais que tu allais répondre à mon sms en fait », répondit-elle avec toute l’innocence dont elle était capable en fermant la porte d’entrée. « Mais puisque tu es là … Viens avec moi dans ma chambre », ajouta-t-elle sans se rendre compte à quel point la tournure de sa phrase pouvait porter à confusion. Attrapant sa main, elle l’attira derrière elle, prenant la direction de sa chambre, sans le moindre problème. Après tout, ils étaient amis, n’est-ce pas ? Et quand bien même elle avait remarqué leur proximité physique par moment, elle ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il ne la voyait probablement pas comme ça, qu’il avait toujours cette image de petite poupée dans sa tête. Le laissant planté devant son lit croulant sous les vêtements, elle le regarda avec tout le sérieux du monde, avec un sourire idiot sur le visage. « Urgence vestimentaire chéri. J’ai un rencard ce soir et je ne sais absolument pas quoi mettre. Alors je t’écoute, dis-moi : si tu étais un homme intéressé, dans laquelle de ces jolies robes est-ce que tu voudrais me voir ? Je t’en prie, éclaire-moi de tes lumières, je veux être éblouissante ce soir. C’est un grand jour, mon premier rencard depuis Maël, je dois être canon, sexy, mais pas vulgaire et … enfin voilà », expliqua-t-elle avant de s’interrompre en se rendant compte qu’elle parlait beaucoup trop et beaucoup trop vite.
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Noah L. Mansfield
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MessageSujet: Re: i'll turn into a monster for you, If you pay me enough ♣ magdalena   i'll turn into a monster for you, If you pay me enough ♣ magdalena EmptyMar 4 Aoû - 19:16





i'll turn into a monster for you, if you pay me enough


So we were up thowin' dice in the dark. I saw you late, last night, come to harm. I saw you dance in the devil's arms. The night kept coming, really nothing I could do. Eyes with a fire, unquenched, by peace. Curse the beauty, curse the queen. So we come to a place of no return. Yours is the face, that makes my body burn.  So when you're weak when you are on your knees, I'll do my best, with the time, that's left, sworn with your spirit, you're fully fleshed



Noah ne le montrait que rarement, mais malgré ses mauvais côtés très visibles, le jeune homme était dévoué envers les personnes comptant pour lui. Envers toutes les personnes importantes à son existence. Il était difficile pour lui de s'attacher et d'accorder une confiance aveugle, mais quand il le faisait, il en devenait l'être le plus attentionné de l'univers. Auparavant, il n'y avait que sa soeur qui avait le droit à ce privilège. Pour elle, il était prêt à tout. Gravir des montagnes, aller conquérir les étoiles, rien ne l'effrayait. Et même aujourd'hui qu'elle n'était plus dans son existence, il continuait de l'aimer de façon démesurée. Il en avait été de même pour Anna et c'était tout cet amour qui l'avait perdu. Il avait aimé à en perdre la raison, son coeur avait pris le contrôle et jamais il n'avait essayé de se protéger. Dans cette relation, il avait tout donné, il s'était mis à nu et il en avait subi les conséquences désastreuses.  Son corps était resté marqué par cette douleur incandescente qui avait brulé sa peau, son muscle cardiaque piétiné portait encore les traces de cette rupture.  Ce jour-là, il avait compris l'expression "avoir le coeur brisé", c'était ce qu'il avait ressenti. Comme si quelqu'un tentait de le couper en deux morceaux sans anesthésie.  Après cet évènement, il avait été plus difficile pour lui d'accorder sa confiance aux autres, il avait développé cette angoisse. Une angoisse qu'il essayait d'apaiser. Pourtant, il y avait toujours des personnes de confiance, celles pour lesquelles il était prêt à donner sa vie sans condition, qu'il était prêt à sauver de tous les démons, qu'il pouvait suivre les yeux fermés. Magdalena avait beau être réapparue dans son existence depuis quelques semaines seulement, elle faisait partie de cette catégorie de personnes. Celle des importants. Ca avait été une évidence à ses yeux, il n'avait même pas hésité une seconde. Il la connaissait depuis si longtemps, elle avait été si indispensable lorsqu'il n'était qu'un petit garçon qu'il était forcé de croire en elle. Il n'y avait pas d'autres alternatives. C'était sûrement pour cette raison que dès qu'il avait reçu son message, il n'avait pas pris le temps de réfléchir, il l'avait rejoint sans aucun hésitation. Il réalisait bien que sa réaction était sûrement trop spontanée mais il voulait être certain qu'elle allait bien.  Inquiet pour elle, il ne put s'empêcher d'angoisser lorsqu'il songea que peut-être quelque chose lui était arrivé. Pour se rassurer, il avait besoin de vérifier que c'était faux.  Lorsqu'elle ouvrit la porte, il remarqua immédiatement qu'elle était surprise de le voir ici. Elle semblait étonnée de le découvrir devant chez elle, tandis qu'il était surpris de constater qu'elle semblait ne rien avoir. Il émit un petit soupir de soulagement.   « Oui c'est moi. Tu t'attendais à voir le Père Noël ou quelque chose comme ça ?  » demanda-t-il avec son éternel sourire aux lèvres. Maintenant qu'il voyait que tout allait bien, il se sentait incroyablement idiot d'avoir réagi de cette manière. Exaspéré par son propre comportement, il haussa les épaules.  « Ah non désolé. Enfin souvent quand on m'envoie un "urgence j'ai besoin de toi", je me dis que c'est vraiment urgent et du coup je viens directement. Enfin je pensais qu'il y avait quelque chose de grave. Je suis idiot j'aurais dû répondre avant de débarquer comme ça d'un coup. Pardon. » déclara-t-il, tandis qu'un petit rictus se dessinait sur ses lèvres. Gêné, il baissa les yeux quelques secondes, évitant ainsi de trop la regarder. A chaque fois qu'elle lui souriait ou qu'ils se trouvaient trop proches, il se sentait étrange et il n'aimait pas ça. Cette sensation naissante en lui le déstabilisait. Il n'y avait rien de désagréable dans les picotements traversant son échine, mais il ne comprenait pas pourquoi il réagissait de la sorte. Ce n'était pas la première fois qu'il se retrouvait à quelques centimètres d'une femme, il y était même habitué, mais là les choses étaient différentes. Son corps réagissait autrement, plus intensément. Parfois c'était furtif, mais c'était comme si quelque chose commençait à grandir en lui, à s'installer dans tout son être, et rien que de penser à cette idée, il était effrayé. Il fut presque soulagé lorsqu'elle mit fin à cette proximité entre eux pour l'emmener dans sa chambre. Il avait presque l'impression de redevenir l'enfant qu'il était autrefois. Ca le faisait sourire.   « Qu'est ce qu'il y a dans ta chambre ? Qu'est ce que tu as fait ? Tu as cassé ton armoire car tu as trop de vêtements, tu as une araignée cachée sous ton lit et tu as peur ?  » demanda-t-il d'un ton amusé. Gentiment, il se moquait d'elle mais il ne comprenait pas où elle voulait en venir, pourquoi elle semblait avoir tant besoin de lui. Arrivant devant le lit de son amie, ses yeux se fixèrent sur les vêtements éparpillés un peu partout. C'était comme si un ouragan venait de s'abattre sur la pièce. Toujours dans le flou, il se retourna vers la jeune femme, évitant le plus possible de détourner le regard sur son corps très peu vêtu. Il ne devait pas y penser. Il ne devait pas penser à ça. Lorsqu'enfin elle se décida à lui avouer son problème, il ne put s'empêcher de froncer les sourcils. A mesure que les secondes s'écoulaient, il se sentait de plus en plus bête. « C'était ça ton urgence ?  », l'interrogea-t-il en la fixant. La surprise se percevait dans sa voix, dans cette façon qu'il avait de lui poser la question. Il émit un petit rire nerveux. D'une certaine façon, il préférait ça à un danger imminent, mais il y avait quelque chose qui le tracassait et il ne comprenait pas quoi.  « C'est vrai que je me suis alarmé pour rien alors.   » souffla-t-il en soupirant légèrement. Il avait presque envie de lui demander si elle était sérieuse, ou si elle se moquait de lui, mais il réalisait bien qu'il était le fautif. En s'inquiétant trop fortement, il avait tout simplement sur réagi, c'était lui le coupable. Un peu énervé, il reporta son attention sur les robes étendues sur le lit. Maintenant qu'il était ici, il pouvait bien lui venir en aide. C'était sa façon de relativiser. Quelques secondes durant, il garda le silence, regardant les différentes tenues qu'il avait devant lui.  « Elles sont toutes jolies, même si celle-ci est un peu trop courte.  » lança-t-il en attrapant la robe la plus éloignée. Il  essayait d'imaginer Magdalena dans chacune d'entre elles et cette simple vision était plus que plaisante. Peut-être même trop plaisante. Son coeur se mit à battre plus rapidement, une nouvelle décharge traversa son échine. Hochant la tête pour faire disparaître les images se dessinant dans son esprit, il attrapa une simple robe noire avec un joli décolleté dans le dos.  « J'aime bien celle-ci mais en même temps tu sais je suis certainement pas le genre d'hommes en mesure de te donner des conseils pareils.  Ca fait longtemps que j'ai dépassé l'étape des rencards.... Mais après celle-ci est quand même très jolie.  » dit-il en lui adressant un léger sourire. Ce n'était pas la première fois qu'il conseillait l'une de ses amies, mais cette fois l'exercice avait une saveur désagréable, comme si une voix en lui se manifestait pour montrer son mécontentement. Tout son corps paraissait désapprouver l'aide qu'il lui apportait. Il luttait pour ne pas craquer.  Pour masquer ses émotions derrière son visage impassible. Il voulait paraître normal.  « De toute façon quoi que tu portes, ce sera parfait... » finit-il par dire avant de cesser de parler. Il ne lui disait pas de façon explicite, mais qu'importe la tenue, il était certain qu'elle serait éblouissante. Il suffisait de la voir simplement vêtue d'un jean pour le comprendre. Peut-être en avait-il trop dit. Mais elle n'avait pas besoin d'une robe extravagante, elle avait cette beauté naturelle, ce charme envoûtant attirant tous les regards. Même le sien.




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MessageSujet: Re: i'll turn into a monster for you, If you pay me enough ♣ magdalena   i'll turn into a monster for you, If you pay me enough ♣ magdalena EmptyDim 9 Aoû - 17:18



Noah & Magdaléna

« Do you know what it feels like to fall in your arms ? Do you know what it feels like to love you ? I can taste every tear drop you've given me this far. Don't forget who it is that you are. »


Lorsque ses doigts avaient pianotés sur l’écran de son téléphone, jamais Magdaléna n’aurait pensé voir Noah débarquer chez elle. En vérité, elle espérait seulement savoir s’il était disponible pour qu’elle puisse lui passer un coup de fil ou lui envoyer quelques photos des robes qui trônaient sur son lit, afin de pouvoir faire un choix dans sa garde-robe. Mais maintenant qu’il était chez elle, son visage trahissant son inquiétude, elle était incapable de se souvenir pour quelle raison absurde elle lui avait envoyé un message, quelques minutes plus tôt. Son message c’était voulu alarmant pour pas grand-chose. Et l’humour dont faisait preuve le jeune homme ne suffisait pas à l’aider à se sentir un peu moins coupable d’avoir provoqué une telle vague d’inquiétude dans l’esprit de son ami. « Ça dépend, tu viens avec des cadeaux ? », souffla-t-elle, amusée. En vérité, elle était plus que gênée de voir ce qu’elle avait provoqué chez ce pauvre Noah. Elle le connaissait suffisamment pour savoir qu’il était du genre à s’inquiéter pour ses proches, pour ses amis, mais elle n’aurait pas pensé un seul instant qu’il viendrait jusqu’à chez elle pour s’enquérir de son état. C’était pourtant logique. Elle avait tiré la sonnette d’alarme, elle avait crié au loup sans même se rendre compte de la portée et des conséquences d’un tel acte. Mais elle était forcée d’être flattée, malgré elle. Elle était forcée de constater que, si elle avait vraiment besoin de lui, Noah serait là pour elle. Il se comportait comme un ami véritablement dévoué. Qu’importait l’urgence, il était là désormais, prêt à lui venir en elle et elle était bien plus touchée qu’elle n’aurait pu le dire. Il y avait bien longtemps maintenant que personne n’avait été ainsi avec elle. Que personne ne s’était réellement soucié d’elle. Elle était touchée au plus profond de son cœur de voir que cet ami, qu’elle n’avait retrouvé que depuis quelques semaines, était toujours cet ami prêt à la défendre envers et contre tous. Quand ils étaient enfants déjà, il la protégeait, la défendait des méchants enfants qui se moquaient de son accent ou qui tiraient sur ses tresses. Aujourd’hui, malgré les années qui s’étaient écoulées, cela n’avait pas changé. Et c’était plus que plaisant. « Non ne t’excuse pas, c’est vraiment adorable de ta part. C’est plutôt à moi de m’excuser, je n’aurais pas dû t’inquiéter de la sorte. Je te demande pardon. Je te le promets, la prochaine fois je serais très explicite dans mes messages pour ne pas t’affoler », répondit-elle avec un sourire gêné. Ses joues se coloraient de rouge, témoignant de sa gêne. Elle n’avait jamais été bien douée pour cacher quand elle était embarrassée. Et pour l’heure, elle l’était énormément. Elle se sentait coupable surtout de ressentir tant de plaisir à l’idée qu’il était venu la voir uniquement pour voler à son secours. Ce n’était pas une sensation qu’elle avait l’habitude de ressentir. Elle avait toujours été très détachée, mais ce n’était pas le cas aujourd’hui. Elle se rendait compte qu’elle avait besoin de se sentir importante à ses yeux, que son égo appréciait d’être ainsi dorloté. Mais elle s’efforça de chasser ces pensées de son esprit. Le narcissisme et l’égocentrisme n’avaient jamais fait partie de sa personnalité. Au contraire, elle avait toujours su rester humble et elle ne voulait pas devenir une de ces femmes voulant s’attirer les faveurs d’un homme. S’efforçant de reprendre ses esprits, elle le prit par la main, pour regagner sa chambre. Le contact de sa paume chaude dans la sienne était plus qu’agréable. Une sensation de plaisir qu’elle s’efforça de confiner dans un coin de son cerveau. Le ton léger qu’il employa pour lui faire part de ses théories concernant le drame ayant lieu dans la chambre de la jeune femme lui fit comprendre qu’il n’était pas aussi en colère qu’elle le pensait. Il en aurait eu tous les droits cependant, aussi se garda-t-elle de faire le moindre commentaire déplaisant. « Non, pire que ça », répondit-elle avec un sourire mystérieux. A dire vrai, ce n’était pas avec elle qu’il risquait d’avoir besoin de réparer une étagère ou de chasser une araignée. Elle n’était pas craintive des petites bêtes et quand bien même elle l’aurait été, elle était pour le moins débrouillarde. Elle était parfaitement capable de monter une étagère toute seule, comme une grande, quand bien même cela était rarement fait dans les règles de l’art. Mais elle ne faisait pas partie de ces filles qui avaient besoin d’un homme pour faire le moindre geste un tant soit peu manuel. Elle n’était pas la plus douée, mais elle refusait de faire partie de ces personnes incapable de faire quoi que ce soit par elles-mêmes. Lorsqu’elle lui exposa son véritable problème cependant, elle se sentit si stupide que ses joues s’enflammèrent un peu plus. A bien y réfléchir, elle aurait peut-être mieux fait de prétendre qu’une araignée était cachée sous son lit. Elle aurait sans doute paru moins superficielle qu’à cet instant précis. « Oui, c’était ça », répliqua-t-elle en haussant les épaules d’un geste timide. Doucement, elle se mordilla la lèvre inférieure. Il devait sans doute la prendre pour une idiote, maintenant. Il y avait de quoi. Elle lui envoyait un message d’urgence simplement parce qu’elle était incapable de choisir des vêtements dans sa penderie. C’était nul. C’était bête. Elle regrettait de l’avoir appelé, elle regrettait de l’avoir alerté. Et elle se rendait surtout compte à quel point ce qu’il pouvait penser d’elle à cet instant l’importait. Elle ne pouvait expliquer pour quelle raison, mais elle n’avait pas la moindre envie qu’il la prenne pour une idiote sans cervelle. « Je suis désolée. Tu m’en veux beaucoup ? », demanda-t-elle avec un petit sourire et le regard le plus attendrissant du monde. Peut-être que si elle se rendait suffisamment attendrissante, il finirait par oublier qu’elle s’était comportée comme une idiote. Mais il ne semblait pas être bien fâché contre elle et cela la rassurait. Ils ne s’étaient retrouvés que depuis quelques semaines, pourtant sa présence était devenue plus qu’important dans la vie de la jeune femme. Elle aimait l’avoir à ses côtés. Elle aimait pouvoir discuter avec lui, de la pluie et du beau temps. Elle aimait l’idée qu’il soit présent à ses côtés. Et quand bien même elle ne le dirait pas à haute voix, elle aimait se blottir contre lui devant un film. Sa présence lui faisait se sentir en sécurité. C’était tout ce dont elle avait besoin. « J’avais besoin d’un regard masculin objectif », répondit-elle simplement, tandis qu’il tentait de lui expliquer pour qu’elles raisons il n’était pas l’homme de la situation, lui qui n’avait plus de rencard depuis un moment. Après tout, elle le connaissait suffisamment pour savoir qu’en effet, les rencards ce n’était pas son truc, lui qui n’avait pas besoin de ça pour ramener une fille chez lui, juste pour une nuit. Elle sentit alors une drôle de sensation s’éveiller au creux de son estomac. Une sensation étrange qui lui rappelait de la jalousie. Une sensation qu’elle s’obligea à effacer de son esprit. De la jalousie, c’était ridicule. Elle n’avait aucune raison d’être jalouse. Il faisait ce qu’il voulait. Après tout, ils étaient amis, tous les deux. Simplement amis. Et ce soir, elle allait passer la soirée avec un charmant jeune homme. Pourtant, tandis qu’elle prenait la robe qu’il lui conseillait et qu’il la complimentait, elle se sentit fondre de plaisir. Encore un peu, elle aurait été capable de ronronner de satisfaction. Cette nouvelle sensation s’éveillant dans son être était pour le moins étrange. Déstabilisée, elle tenta de se cacher derrière un domaine dans lequel elle n’était pas douée : l’humour. « Quel gentleman. Attention, je vais finir par croire que tu cherches à me flatter », ajouta-t-elle avec un sourire moins amusé et bien plus charmeur qu’elle ne l’aurait voulu. Son sourire s’effaça aussi vite qu’il était venu cependant. Elle devait se concentrer sur ce qui allait se passer ce soir. Un rencard. Une rencontre. Un homme nouveau. Potentiellement une chance de ne pas renter seule ce soir. C’était tout ce qui devait compter à cet instant précis, pas ce pouvoir déstabilisant que Noah avait sur elle. Perdue dans ses pensées, elle avait presque oublié sa présence dans sa chambre. Du moins n’avait-elle plus suffisamment de présence d’esprit pour avoir l’idée de filer dans la salle de bain pour se changer. Distraite, elle se sépara de sa serviette enroulée autour d’elle qui retomba à ses pieds, avant de se glisser dans la robe que Noah avait choisi pour elle. Ce ne fut qu’à cet instant qu’elle se souvint de sa présence à ses côtés et tandis qu’elle s’efforçait de masquer son désarroi d’avoir agi de la sorte, elle s’approcha de lui, maintenant le tissu noir d’une main posée contre son buste. « Est-ce que tu peux m’aider à la fermer, s’il te plait ? », demanda-t-elle, d’un ton qu’elle voulait innocent et détaché mais qui trahissait ses émotions. Se retournant pour lui offrir son dos et la fermeture éclair qu’elle n’arrivait pas à atteindre, elle s’efforça d’oublier leur proximité. Une proximité grisante qui manquait de lui retourner l’esprit. Pourtant, tandis qu’il n’était qu’à quelques centimètres d’elle, son souffle rebondissant contre sa nuque, ses doigts effleurant la peau de son dos, il lui était difficile de garder son calme, difficile de se concentrer sur la véritable raison de sa présence ici. Et tandis que son souffle s’affolait et que son sang brûlait dans ses veines, frappant ses tempes avec violence et rapidité, elle s’efforçait de se souvenir qu’ils étaient amis. Ils n’étaient que des amis.
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Noah L. Mansfield
Noah L. Mansfield
LE PETIT CON
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MessageSujet: Re: i'll turn into a monster for you, If you pay me enough ♣ magdalena   i'll turn into a monster for you, If you pay me enough ♣ magdalena EmptyMar 11 Aoû - 19:24





i'll turn into a monster for you, if you pay me enough


So we were up thowin' dice in the dark. I saw you late, last night, come to harm. I saw you dance in the devil's arms. The night kept coming, really nothing I could do. Eyes with a fire, unquenched, by peace. Curse the beauty, curse the queen. So we come to a place of no return. Yours is the face, that makes my body burn.  So when you're weak when you are on your knees, I'll do my best, with the time, that's left, sworn with your spirit, you're fully fleshed


Noah n'avait jamais été le genre d'hommes parfaits, que tout le monde est forcé d'apprécier ou d'idolâtrer.  Il n'était pas du tout comme ça. Le plus souvent, il étai même le premier à être détesté, que ce soit par son attitude hautaine en apparence ou son comportement jugé trop désinvolte. Presque de façon perpétuelle, il continuait d'être mal jugé, même si depuis ses années de rébellion il avait bien changé. Il n'avait plus rien à avoir avec cet adolescent arrogant, se désintéressant de tout à part de sa propre personne. Depuis, il avait évolué, muri, petit à petit il avait fini par devenir une meilleure personne. Un homme capable de s'ouvrir aux autres, cessant de les considérer comme des moins que rien. En devenant adulte, la gentillesse avait fini par faire partie de sa vie. Il lui arrivait d'avoir toujours des mauvais jours et dans ces moments il laissait apparaître les aspects les plus sombres de sa personnalité, ce qui avait été le cas le jour de ses retrouvailles avec Magdalena. Mais depuis, il s'évertuait à être un homme bon avec elle. A être le Noah qu'elle appréciait tant lorsqu'elle n'était qu'une petite fille. Il y avait bien des jugements sans valeur à ses yeux, mais celui de son amie d'enfance n'en faisait pas partie. Même lorsqu'ils n'étaient que deux petites têtes blondes, elle était essentielle à son existence. Elle le suivait partout, il faisait son possible pour la faire rire, pour s'occuper d'elle comme un ami dévoué. Aujourd'hui, ils étaient plus âgés mais son coeur gardait les traces de ces souvenirs enfantins. Durant toutes ces années, son muscle cardiaque avait laissé une place vacante pour Magdalena. Une place qu'elle retrouvait désormais. Ils n'étaient plus des petits êtres, mais quand ils étaient ensembles, Noah avait l'impression d'avoir toujours huit ans. Elle réveillait ses attitudes enfantines, elle lui donnait l'envie de redevenir jeune et innocent, à cette époque où les nuages n'étaient pas encore apparus dans son univers.  « Ma présence est déjà un cadeau non ? », demanda-t-il en arquant des sourcils, avant de rire joyeusement. Il la provoquait avec gentillesse, mais les deux amis avaient beau passer énormément de temps ensemble, il continuait de douter en permanence. Elle n'était pas Anna, elle n'était pas Ella, mais il avait peur qu'elle finisse par prendre la fuite comme les deux femmes l'avaient fait avant elle. Chaque personne, qu'il avait aimé, avait fini par disparaître de sa vie, provoquant des plaies béantes dans son coeur. Il avait essayé autant que possible de se protéger des peines, en dissimulant chacune de ses faiblesses derrière sa carapace mais avec la tchèque il n'y parvenait pas. Il n'avait pas envie de lui donner une fausse image de sa personnalité, il était lui-même sans songer au reste. En sa compagnie, il était entier, mettant son coeur à nu sans penser à se préserver du chagrin. Il savait que si elle partait, il risquait d'en souffrir énormément mais il préférait profiter de sa présence à ses côtés. C'était le plus important. Il lisait la gêne sur son visage, elle se sentait honteuse de l'avoir dérangé pour si peu mais ça apaisait son âme de savoir qu'elle n'avait rien. Qu'elle était en sécurité. Il ne voulait pas qu'un malheur lui arrive. « Tu voulais te la jouer mystérieuse mais c'est pas grave t'inquiètes. Je préfère être venu pour rien. », lança-t-il en l'attrapant par l'épaule pour la réconforter. Un sourire timide apparut sur ses lèvres lorsqu'il remarqua la teinte rosée de ses joues. Son embarras la rendait étrangement encore plus séduisante. Il n'avait jamais caché qu'il la trouvait séduisante, mais au fond de lui, il savait que c'était mal. Que ce n'était pas bon pour leur amitié. Elle n'était pas comme toutes ces femmes qu'il aimait observer avec un regard charmeur, elle était son amie et elle devait le rester. Il ne pouvait pas la contempler comme un objet de désir. C'était interdit, il se l'interdisait. En apercevant tous les vêtements étendus sur le lit de la jeune femme, il ressentit une petite pointe de colère dans sa poitrine. Une petite voix naquit dans son esprit mais il était surpris par sa faiblesse. En temps normal, il était le premier à exploser à la moindre contrariété, comme l'électron libre qu'il était. Mais là son agacement n'était que léger. Il lui en voulait de l'avoir dérangé pour si peu mais cette sensation était camouflée par un autre sentiment plus destructeur, plus puissant.  Sa poitrine se serra, tandis que son coeur s'accélérait dans sa cage thoracique. Il était jaloux et ça l'effrayait. Il n'avait aucun droit sur Magdalena, elle n'était que son amie, mais l'imaginer aux bras d'un autre homme suffisait à le contrarier plus qu'il ne le devait. Plus que la raison ne l'imposait. Et ça l'effrayait. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas été dans cette position, lui l'homme préférant se la jouer détaché. Mais il détestait se sentir si vulnérable, en proie à des torrents d'émotion. Il la regarda, dissimulant sa gêne derrière un petit sourire. Ses yeux s'ancrèrent dans les prunelles océaniques de la jeune femme qui l'observait avec une moue attendrissante. Il n'arrivait pas à être énervé.  « Non ça va tu as de la chance mais c'est bien parce que c'est toi. », répondit-il d'une voix douce. Il réalisait à quel point il était faible avec elle. Il n'était que très rarement si complaisant. Tout était confus dans son esprit alors il préféra se concentrer sur la raison de sa présence. Il tourna la tête vers les robes, espérant trouver dans cette activité une manière de se calmer. De s'apaiser. Son amour des jolies femmes était connu de tous, il n'avait jamais essayé de cacher ses habitudes de coureur de jupons derrière des faux semblants. Il assumait parfaitement le fait d'avoir des relations charnelles éphémères avec toutes ces déesses, mais il avait beau ne pas l'avouer, il ne voulait pas que son amie le voit comme un simple dragueur. Comme un goujat se servant des femmes pour son plaisir personnel. Il n'avait aucune envie de passer pour ce genre d'hommes, même s'il savait qu'il l'était légèrement. Il ne souhaitait pas que le regard de la blonde change, il voulait rester Noah et non devenir un tombeur. « Je ne suis pas le regard masculin le plus objectif qui existe tu sais.  » avoua-t-il doucement. Ses yeux se posaient rarement sur les tenues portées par ses compagnes d'une nuit. Evidemment, il avait des préférences, mais ce n'était pas ce qui l'intéressait le plus. Il se focalisait sur l'essentiel et non sur le reste. Pourtant, il prit soin de faire les choses de façon minutieuse. Durant plusieurs minutes, il observa chaque robe avec intérêt pour trouver la plus adéquate. Il n'était pas un expert mais il ne voulait pas décevoir Magdalena. Finalement, il réussit à trouver sa préférée.  Imaginer la jeune femme dedans lui provoqua des frissons sur la peau. « Je ne fais que dire la pure vérité, rien de plus.  », s'exclama-t-il sincèrement. Il ne faisait rien pour la flatter mais elle était une belle femme. Incroyablement séduisante. Et même s'il s'interdisait d'y penser, elle avait tout pour l'attirer. Pour le faire succomber avec ses iris bleutés envoûtants, avec son sourire charmeur déstabilisant. Il ne se souvenait que trop bien de la dernière fois où il avait été dans un pareil état. Il n'y avait qu'Anna qui était parvenue à le faire être ainsi. Bien qu'habitué à fréquenter des femmes, Magdalena le rendait timide et lorsque son regard se fit trop insistant, il sentit la chaleur monter jusqu'à ses joues. A chaque contact entre eux, son corps réagissait intensément, réveillant des sensations endormies. Distrait, il ne remarqua que tardivement qu'elle avait décidé de se changer devant lui. Il s'efforça de détourner le regard, mais pendant quelques secondes ses yeux rencontrèrent les courbes dénudées de la jolie blonde. Immédiatement, son coeur commença à s'emballer pour jouer un concerto effréné. Il voulait croire que tout allait bien mais c'était faux. Perturbé, il tourna la tête à l'opposé, comme pour oublier la vision tentatrice qui s'était offerte à lui. Essayant de penser à autre chose, il se contenta d'observer les murs, cherchant là une issue de secours pour faire taire toutes les images qui inondaient son esprit. Ce ne fut que lorsqu'il entendit la voix de la femme qu'il consentit à se retourner. Il répondit à l'affirmative face à sa requête, décision qu'il regretta presque instantanément lorsque ses doigts touchèrent la fermeture éclair. Sa main tremblotait légèrement et ses iris ne parvenaient pas à quitter sa nuque, qui apparaissait comme un fruit délicieux, dont il était prêt à se nourrir. Il tenta d'oublier cette proximité entre leurs deux corps, de se faire taire mais il n'y arrivait pas. « Heureusement que je suis venu finalement. Comment aurais-tu fait sans moi ? Tu te serais retrouvée..... toute nue. », lança-t-il avant d'émettre un rire gêné. Il se rendit compte du ridicule de sa phrase après l'avoir prononcé mais c'était déjà trop tard. Il ne savait pas pour quelle raison il avait dit cela, c'était les seuls mots qui lui étaient venus. Difficilement, il réussit à remonter la fermeture éclair de la robe, ses doigts frôlant avec douceur la peau dénudée de Magdalena. Elle l'appelait, mais il ne voulait pas craquer. Alors il fit un pas en arrière, comme pour mettre une distance de sécurité entre elle et lui.  Elle était son amie, il devait se concentrer sur ça et non sur le reste. 




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MessageSujet: Re: i'll turn into a monster for you, If you pay me enough ♣ magdalena   i'll turn into a monster for you, If you pay me enough ♣ magdalena EmptyMer 19 Aoû - 21:27



Noah & Magdaléna

« Do you know what it feels like to fall in your arms ? Do you know what it feels like to love you ? I can taste every tear drop you've given me this far. Don't forget who it is that you are. »


La présence de Noah dans la vie de Magdaléna avait toujours été une bénédiction. Lorsqu’ils étaient enfants, il était celui qui la protégeait, qui la défendait contre ses camarades désagréables. Avec le temps, ils avaient cependant fini par se perdre de vue. Une séparation qui, enfant, lui avait brisé le cœur, mais dont elle s’était remise avec les années, sans pour autant réussir à oublier le jeune homme. Maintenant qu’ils s’étaient retrouvés, des années après, elle était forcée de se rendre compte que même s’ils avaient perdues beaucoup d’années sans être proches l’un de l’autre, désormais, leurs cœurs étaient de nouveau réunis, ils battaient à nouveau sur la même fréquence. Après toutes ces années, c’était comme s’ils ne s’étaient jamais quittés et parfois, il arrivait à la jeune femme de se demander comment leur vie aurait été s’ils n’avaient jamais été séparés. Elle était certaine que leur amitié n’aurait jamais cessé. Quoi qu’il en soit, même si elle était incapable de formuler ces mots à voix haute, elle considérait effectivement que la présence de Noah dans sa vie était une bénédiction. « Je pourrais te dire que tu as raison, que ta présence est un cadeau, mais je m’inquiète des proportions que risqueraient de prendre tes chevilles si je faisais ça », souffla-t-elle avec un sourire amusé. Elle aimait ce naturel avec lequel ils s’exprimaient lorsqu’ils étaient tous les deux. Rien ne les gênait. Quand bien même la situation était quelque peu étrange, l’un se sentant idiot d’avoir été si paniqué, l’autre d’être la cause d’une telle inquiétude, ils pouvaient en plaisanter, sans qu’une réelle gêne ne s’installe entre eux. Et c’était plus que plaisant. Il y avait bien longtemps que la jeune femme n’avait pas pu avoir une telle confiance en quelqu’un. Elle ne se rappelait pas de quand cela datait. Elle savait juste qu’à la fin, son cœur avait été brisé. Mais elle était certaine qu’elle pouvait avoir confiance en lui. Après tout, il n’y avait pas si longtemps, il était celui qui protégeait ses rêves d’enfant. « C’est ça, je suis une femme très mystérieuse », souffla-t-elle d’une voix suave avant d’éclater de rire. Ils savaient tous les deux qu’elle n’était pas crédible dans ce rôle. Il n’y avait qu’à voir la teinte rosée qu’avaient prises ses joues suite à son embarras. Elle n’était pas faite pour le rôle de la femme fatale, quand bien même son physique aurait pu le lui permettre. Elle était bien trop humble, trop peu superficielle pour jouer de ses atouts. Se contentant d’entraîner Noah dans sa chambre, sans la moindre arrière-pensée, simplement pour lui annoncer la véritable raison de sa présence ici. Elle avait beau se sentir bête, elle était plus qu’heureuse de savoir qu’il ne la jugeait pas trop sévèrement pour son accès de folie l’ayant poussée à lui demander conseil pour une raison totalement superficielle. Se mordillant la lèvre, elle lui adressa un sourire éblouissant. « Pourquoi n’aurais-tu pas un avis objectif ? Tu as peur d’avoir à me dire que tu me trouves jolie ? », plaisanta-t-elle, ses joues se tintant de rose. En vérité, son avis comptait bien plus qu’elle ne le prétendait. Et elle avait terriblement envie qu’il la trouve jolie. Il avait eu de nombreuses femmes dans sa vie, de très jolies femmes et ce n’était pas mentir qu’elle aurait été vexée s’il ne l’avait pas trouvée jolie elle aussi. Mais ce n’était pas ça. C’était autre chose. C’était plus profond que cela. Elle ne pouvait pas l’expliquer, mais il y avait une partie d’elle qui cherchait son approbation, qui cherchait ses compliments, quand bien même le narcissisme ne lui ressemblait pas. Elle se sentait bien étrange, de réagir de la sorte. Ils étaient amis depuis si longtemps, son avis ne devait pas compter autant. Ou du moins, il pouvait compter, sans qu’il n’en devienne un besoin viscérale. Sans qu’elle ne ressente le besoin de lui plaire. Son cerveau ne cessait de lui envoyer des signaux d’alarme, de lui dire que ce n’était pas normal qu’elle veuille tant lui plaire. Mais c’était plus fort qu’elle. « Ça suffit, je vais rougir », ronronna-t-elle, ses joues se tintant d’ores et déjà de rouge. Elle avait beau lui demander de cesser ses compliments, son petit regard émerveillé, son grand sourire et ses joues colorées trahissaient le plaisir qu’elle prenait à l’entendre dire toutes ces choses, à écouter ses compliments. Elle c’était jurée de ne pas devenir ce genre de fille superficielle qui ne vivait qu’au travers des autres. Mais elle ne vivait pas au travers du regard des autres. Elle se contentait de son regard à lui. Satisfaite d’elle-même, elle se glissa dans le tissu noir épousant ses formes. Offrant son dos au jeune homme pour qu’il referme la fermeture, elle fut surprise des frissons parcourant son échine, tandis que ses doigts effleuraient sa peau. « Je ne peux rien faire sans toi, tu vois, c’est bien la preuve », souffla-t-elle avec un sourire à la fois amusé et attendris. Ses mains bataillèrent avec la fermeture qu’il remonta, effleurant la peau de son dos sur son chemin. Elle sentait des frissons parcourir son corps tout entier, sentant son souffle sur sa nuque offerte. L’idée qu’il n’avait qu’à se pencher pour l’embrasser lui effleura l’esprit, mais elle tenta de la confiner dans un coin de son esprit. Sa remarque lui arracha cependant un rire nerveux, qu’elle tenta de camoufler. « Pas si vite. A la fin du rencard, c’est une chose, mais toute nue dès le début ça fait un peu mauvais genre tu ne crois pas ? », affirma-t-elle avant de rire, de ce rire de petite fille qui résonnait dans la pièce. La joie inondait son visage, ne trahissant rien de l’angoisse qui naissait dans le creux de son estomac. Car oui, elle était stressée. Cela faisait plusieurs mois qu’aucun homme ne s’était invité dans son lit. Cela faisait six ans qu’elle n’avait pas eu de rencard, qu’elle n’avait pas abordé un autre homme que Maël. Et l’idée d’être aussi fébrile entre les mains de Noah l’angoissait encore d’avantage. Elle n’allait jamais survivre à cette soirée. Elle s’était dit qu’il était temps de tourner la page, de se remettre en chasse, de libérer son cœur de l’influence de son ex petit-ami. Elle ne devait plus avoir peur, elle devait trouver quelqu’un qui serait en mesure de soigner son cœur. Mais l’angoisse était perceptible dans son cœur, tandis que son visage ne trahissait rien de ce questionnement interne qui ne voulait pas se taire. Et si elle n’était pas à la hauteur de cette soirée ? Et si elle n’était pas prête ? Et si en vérité, elle ressentait pour son ami une attirance qui, si elle ne pouvait pas être expliquée, ne pouvait pas être non plus contrôlée ? Se retournant, son visage toujours souriant, elle fit face à Noah, croisant son regard, tentant d’y lire ce qu’il pensait vraiment à cet instant. N’y parvenant pas, elle inclina la tête comme une enfant prise en faute, avant de poser sa main sur sa joue. « Merci de m’avoir aidé à choisir », ronronna-t-elle. Se hissant sur la pointe des pieds, elle passa son bras autour de son cou pour le serrer tout contre elle, avant d’écraser ses lèvres sur sa joue, y laissant une trace de rouge à lèvres. Ce contact simple, si innocent, qui pourtant venait faire battre son cœur avec une rapidité déconcertante, ralentissant son souffle qui devenait irrégulier. Son sang battait dans ses veines, brûlant sous sa peau, frappant ses tempes avec férocité. Amis, se répétait-elle inlassablement dans sa tête, bien que les mots ne semblaient pas vouloir prendre un sens dans son esprit. A contrecœur, la jeune femme consentit à mettre fin à cette étreinte. Elle craignait surtout de rendre les choses bizarres entre eux. Elle n’avait pas la moindre intention de le mettre mal à l’aise, de rendre les choses compliquées entre eux. Elle voulait profiter de leur amitié qui renaissait. Elle n’avait pas la moindre envie de tout gâcher. Lui adressant un sourire timide, elle recula de quelques pas, pour lui offrir une plus belle vue d’ensemble de sa jolie robe, qu’il avait choisi. « Alors, comment tu me trouves ? », demanda-t-elle en tournant sur elle-même pour faire tournoyer le tissu autour de ses longues jambes. Elle se sentait jolie, ainsi habillée. Mais ce n’était pas le plus important. C’était l’avis de l’homme qui lui faisait face qui comptait vraiment, qui importait à la jeune femme. Dit-moi que je suis belle disait son regard, tandis qu’elle tournoyait devant lui, pour le laisser admirer sa silhouette fine, soulignée dans les moindres détails par la robe qu’il avait choisi pour elle.
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Noah L. Mansfield
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MessageSujet: Re: i'll turn into a monster for you, If you pay me enough ♣ magdalena   i'll turn into a monster for you, If you pay me enough ♣ magdalena EmptyMer 26 Aoû - 19:44





i'll turn into a monster for you, if you pay me enough


So we were up thowin' dice in the dark. I saw you late, last night, come to harm. I saw you dance in the devil's arms. The night kept coming, really nothing I could do. Eyes with a fire, unquenched, by peace. Curse the beauty, curse the queen. So we come to a place of no return. Yours is the face, that makes my body burn.  So when you're weak when you are on your knees, I'll do my best, with the time, that's left, sworn with your spirit, you're fully fleshed


Noah n'avait jamais eu de problème de confiance en soi, tout du moins c'était le cas lorsqu'il était un adolescent. A cette époque, il avait l'impression que la vie s'offrait à lui, que tout l'attendait, parfois il lui arrivait même de penser qu'il était le roi du monde. C'étai l'adolescence qui l'avait rendu si arrogant, si sûr de lui, mais il avait fini par revenir sur terre. Par quitter ses rêveries pour retrouver la réalité. Une réalité bien moins facile à vivre, beaucoup plus douloureuse. Il y avait d'abord eu la mort de ses parents, celle qui avait commencé par briser morceaux après morceaux chaque parcelle de son esprit. Le départ de sa soeur avait été le poignard s'enfonçant dans sa poitrine, jamais il ne s'était si abandonné, si délaissé par une personne chère à son coeur. Alors le doute s'était immiscé dans son âme, furtivement, et petit à petit les craintes étaient devenues plus intenses. Plus profondes qu'auparavant. La tromperie d'Anna avait fini de l'achever. Jamais, il n'avait éprouvé autant d'angoisse qu'après la découverte de sa trahison. Il s'était senti viser en plein dans son organe vital, prenant ce baiser comme une preuve de son incapacité à la retenir. La confiance et l'assurance avaient disparu, laissant place à des peurs plus présentes que par le passé. Pourtant, il continuait d'afficher cet air fier, de dissimuler chacun de ses troubles pour ne pas paraître faible. C'était sa protection contre la peine. Il riait, il embêtait Magdalena, mais il avait sincèrement besoin d'entendre ce genre de mots. C'était suffisant pour le rassurer, pour lui faire du bien. Il souhaitait simplement s'assurer qu'elle ne comptait pas partir comme tous les autres avant elle. « Mes chevilles vont toujours très bien, je suis une personne très modeste tu sais. Et c'est bien de redorer l'égo d'un ami de temps en temps, tu ne penses pas? » , demanda-t-il avec un sourire enfantin aux lèvres. Son ton n'avait rien de sérieux pourtant il ne pouvait guère se montrer plus sincère. Depuis qu'il avait retrouvé la jeune femme, son amie d'enfance, il était toujours effrayé à l'idée de la voir s'en aller. Le quitter comme elle l'avait fait par le passé quand ils étaient encore deux enfants. Au début, il avait douté, pensant même ne plus être assez bien pour elle. Mais il avait fini par comprendre qu'elle l'appréciait toujours autant et ça avait suffi à lui mettre du baume au coeur. Cela faisait bien longtemps qu'il ne s'était pas senti si bien, et il réalisait maintenant que ça lui avait manqué. Que Magdalena lui avait manqué. Evidemment, maintenant ils étaient deux adultes, mais cela ne les empêchait pas de garder des comportements enfantins. « Je m'en suis toujours douté. Ca se trouve la nuit tu n'es pas celle que tu prétends être en fait. Tu es peut-être une super héroïne. » , souffla-t-il d'une voix remplie de malices. Son esprit commença à imaginer la jolie blonde dans une tenue officielle de justicière de la nuit. Les images étaient plaisantes, sûrement trop plaisantes même. Bougeant la tête de gauche à droite, il s'infligea des claques mentales pour penser à autre chose. Pour cesser de la voir de cette manière, elle supposée être une amie platonique. Il savait que c'était mal ce qu'il faisait et qu'il devait arrêter immédiatement. En se comportant de la sorte, il risquait de tout gâcher. L'observant avec attention, il fut surpris, peut-être même gêné, par sa question. Pourtant, il avait toujours assumé son côté coureur de jupons changeant de partenaire chaque soir, c'était un mode de vie qui lui convenait, malgré tout il avait aucune envie qu'elle le perçoive de la sorte. L'idée qu'elle le prenne pour un goujat lui était insupportable. Perturbé, ses mains commencèrent à caresser sa nuque, son regard se baissa quelques secondes, contemplant le sol, il déglutit avec difficulté avant de réussir à relever les yeux. « Peut-être tout simplement car les jolies filles, je les invite pas souvent à dîner, je passe à l'étape supérieure directement » , avoua-t-il faiblement, comme s'il souhaitait qu'elle ne l'entende pas. Il aurait préféré ne pas lui répondre du tout. Ne pas avoir à lui dire ça. Ses joues prirent cette teinte rosée pour marquer son embarras. Une partie de lui-même rêvait de lui répondre qu'il la trouvait incroyablement jolie, alors qu'une petite voix dans sa tête lui disait qu'il ne devait pas se montrer trop expressif pour ne pas franchir certaines limites. Inspirant longuement, il laissa apparaître un petit sourire sincère sur sa bouche. « Mais tu te trompes, je n'ai aucun problème à t'avouer que tu es jolie. », répondit-il en l'observant. Il ne pouvait pas être plus franc. Il y en avait eu des jolies femmes dans sa vie, des brunes, des blondes, des rousses et il aurait menti s'il n'avait pas mis Magdalena dans cette catégorie. Au fond, il savait que si elle n'était pas son amie, il aurait cédé à la tentation depuis bien longtemps déjà. Mais elle était son amie et c'était la seule chose à laquelle il devait songer. Le seul lien qui lui permettait de résister à la tentation, à ses pulsions. C'était ce qui l'empêchait de craquer face à elle, même si lorsqu'elle enfila sa robe sous ses yeux, il dut se retenir pour ne pas la contempler, les yeux émerveillés par la beauté s'offrant à lui. Prenant sur lui pour détourner ses prunelles, il s'intéressa à des détails, à un tableau sur le mur, à la couleur de sa housse de couette, il faisait tout pour ne pas se retourner. Pour ne pas la fixer. Car il savait que sinon il serait incapable d'ôter cette image de son esprit. Elle serait gravée en lui à jamais. Il fut sorti de ses observations par Magdalena qui lui demanda de fermer sa robe. Ce n'était pas la première fois qu'il était amené à faire ça mais ses doigts furent pris de décharge électrique en rencontrant la peau nue de la jolie blonde. Effleurant son épiderme, il frissonna légèrement, ses prunelles s'arrêtant sur cette nuque qui l'appelait, sur ce dos qu'il voulait caresser. Une multitude de pensées l'envahirent. Il eut bien du mal à faire le vide en lui pour remonter la fermeture convenablement. « Heureusement que je suis là dans ce cas, tu serais totalement perdue sans moi ça se voit. » déclara-t-il sans réellement savoir s'il rigolait ou s'il était sérieux. Elle le troublait bien plus qu'il ne le fallait. Bien plus qu'elle le devait. Une sensation étrange l'envahit lorsqu'elle évoqua la possibilité de se retrouver nue à la fin de son rendez-vous. Son estomac se tordit dans son abdomen. Il ne comprenait pas pour quelle raison elle le chamboulait de la sorte. Ce n'était pas courant pour Noah. Pas habituel lui qui avait fui n'importe quelle forme d'attachement. Il ne voulait plus y penser, passer à autre chose. « Ca dépend quel genre d'hommes tu vois ce soir. Quelqu'un comme moi te trouvera audacieuse par exemple. » , dit-il avant d'être pris d'un rire nerveux. Ses mots étaient sortis comme ça, dépassant ses pensées. Il ne désirait pas la mettre mal à l'aise, lui laisser penser qu'il était ce genre d'hommes. Mais il était ce genre d'hommes. Sentant la main douce de Magdalena sur sa peau, il ferma les yeux une seconde. Une minuscule seconde comme pour savourer le moment, pour mémoriser la saveur de ses doigts sur son visage. Il appréciait cette proximité entre eux. Le serrant contre elle, elle continuait de se rapprocher. Son coeur fut pris d'un sursaut dans sa cage thoracique, tandis qu'il profitait pleinement de cette étreinte. Son nez huma ses cheveux pour s'enivrer de son parfum. Il n'y avait rien de plus innocent qu'un banal câlin. Un câlin qui pourtant réveillait des petites flammes en lui. Des sensations qu'il n'avait pas ressenti depuis bien longtemps. Plus elle se rapprochait, plus il réalisait à quel point il ne la considérait pas comme une simple amie. Il y avait quelque chose de plus, il le sentait. Son instinct lui conseillait de prendre la fuite, de faire semblant de ne rien éprouver, c'était la solution pour survivre. Pour ne pas souffrir. C'était le choix de la raison, tandis que son coeur lui criait le contraire. Complètement perdu, il ne savait plus lequel écouter. La regardant tournoyer devant lui, il lui adressa un grand sourire. Dans cette robe noire laissant entrevoir son dos, elle était désirable. Beaucoup trop désirable. « Tu es magnifique. J'espère qu'il se rend compte qu'il a de la chance celui avec qui tu vas dîner. » , avoua-t-il avec un sourire contrits. A demi-mots, il lui montrait qu'il aurait aimé être à la place de cet homme. C'était de la jalouse qui se manifestait dans son être. Une jalousie inexpliquée. Une jalousie insoupçonnée qui n'avait pas sa place ici. Qui n'aurait pas dû exister.




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MessageSujet: Re: i'll turn into a monster for you, If you pay me enough ♣ magdalena   i'll turn into a monster for you, If you pay me enough ♣ magdalena EmptyJeu 10 Sep - 19:45



Noah & Magdaléna

« Do you know what it feels like to fall in your arms ? Do you know what it feels like to love you ? I can taste every tear drop you've given me this far. Don't forget who it is that you are. »


Magdaléna, si douce et si fragile, n’avait jamais été très douée pour exprimer réellement ce qu’elle ressentait. Si sa joie était facilement reconnaissable à son sourire enchanté, que ses yeux brillants de larmes traduisaient sa tristesse, elle n’était pas douée pour exprimer ses émotions avec des mots. Probablement parce qu’elle ne les comprenait pas bien elle-même. C’était le cas lorsqu’il s’agissait de Noah, elle s’en rendait bien compte. Les sentiments contradictoires qu’elle ressentait pour lui la mettaient parfois mal à l’aise. Il était son ami, il l’avait toujours été. Ensemble, ils avaient été deux enfants turbulents se confiant leurs rêves et leurs espoirs, s’endormant l’un près de l’autre après avoir bavardé jusqu’à ne plus avoir d’énergie. Le destin cruel les avait séparés, les parents de Magdaléna l’ayant arrachée à son monde pour vivre une vie de nomade, mais jamais elle n’avait pu effacer de son cœur son premier ami d’enfance, celui qui l’avait protégé contre ces mauvaises langues à l’école. Aujourd’hui encore, d’une certaine façon, il veillait sur elle en étant l’ami attentif qu’il était. Et si cela restait constant, s’ils avaient retrouvé une réelle complicité comme s’ils n’avaient pas été séparés pendant une quinzaine d’années, quelque chose était bien différent entre eux aujourd’hui pourtant. Elle ne pourrait pas l’expliquer avec des mots, parce qu’elle n’était pas douée pour cela. Pourtant, c’était bien le cas, elle était perturbée par ce qu’elle ressentait. C’était physique, c’était inexplicable. Mais lorsqu’elle se blottissait dans ses bras pour regarder la télé, elle ressentait un plaisir qui n’avait rien d’amical. Lorsqu’il la complimentait, elle se sentait rosir de plaisir et ça n’avait rien à voir avec leur amitié. Elle était déstabilisée par tout ce qu’elle ressentait pour lui. C’était contradictoire et plaisant à la fois. Elle avait l’impression d’être une petite lycéenne, ne sachant pas comment séduire le plus beau garçon de l’école. Et cette sensation ne lui plaisait pas vraiment puisqu’elle ne voulait pas prendre le risque de gâcher leur amitié. Mais quelque chose entre eux avait changé. La preuve en était ces frissons parcourant tout son corps tandis qu’il s’évertuait à fermer la fermeture de sa robe. Ses doigts fins parcourant sa peau déclenchaient un incendie dans son être et elle avait beau se raisonner comme elle le pouvait, elle n’arrivait pas à chasser de son esprit que cette sensation était bien trop agréable, que c’était une tentation bien trop exquise. Un sourire se dessina sur le visage de la jeune femme qui tentait de dissimuler le trouble qu’il avait fait naître en elle. Mais ses joues rougissantes la trahissaient et elle avait bien du mal à garder contenance. « Je ne sais pas comment j’ai pu me débrouiller sans toi pendant toutes ces années. C’est sans doute pour ça qu’on a fini par se retrouver : j’étais perdue sans toi, il était vraiment tant que je te retrouve », souffla-t-elle sur le ton de la plaisanterie, un rire nerveux lui échappant. Elle se sentait euphorique, un peu comme elle se sentait quand elle en était à sa troisième coupe de champagne. Pas encore trop saoul pour ne plus tenir debout, mais suffisamment en tout cas pour ne plus être capable de taire ce qu’elle pensait. Une curieuse sensation d’ivresse se propageait dans ses veines, alors qu’elle n’avait pas consommé la moindre goutte d’alcool et cette chaleur qui ne cessait d’augmenter dans cette chambre n’arrangeait en rien ce qu’elle ressentait. Elle était perturbée de ressentir une telle attirance pour son ami d’enfance. Et surtout, elle était presque vexée par la distance qu’il semblait mettre entre eux. Elle le connaissait bien. Quand bien même il semblait gêné de le lui avouer, elle avait entendu parler de lui avant de savoir qui il était, suffisamment en tout cas pour savoir qu’il était un coureur de jupons et elle ne savait pas si elle devait être heureuse qu’il ne tente rien avec elle ou si elle devait se vexer. Et elle était bien plus proche d’opter pour la seconde solution. Elle craignait de ne pas être assez intéressante pour lui et elle ne cessait de s’infliger des gifles mentales pour penser cela. Elle n’avait pas besoin de lui plaire, ni besoin d’être intéressante. Ils étaient amis, elle devait se contenter de ce rôle et rien d’autre. « Peut-être un peu trop audacieuse quand même », répondit-elle, songeuse. Perdue dans ses pensées, elle tenta de s’imaginer débarquer dans son plus simple appareil et du se retenir de rire, tant l’image était grotesque. Ce n’était pas son genre de se comporter ainsi et elle était certaine d’une chose : jamais elle ne pourrait faire une chose pareille. La grande timide qu’elle avait toujours été ne pourrait jamais faire une chose pareille. Même lorsqu’elle était en confiance, elle craignait de se montrer trop audacieuse, de peur de s’exposer. Peut-être aurait-elle dû, finalement. Peut-être cela aurait-il suffit à retenir Maël, à le garder près d’elle. Ainsi, il n’aurait sans doute pas ressenti le besoin d’aller voir ailleurs après tant d’années passées ensemble. Se rendant compte que la nostalgie et la tristesse devaient se voir sur son visage, la jeune femme s’efforça de chasser ces pensées de son esprit pour se concentrer sur le moment présent. « Enfin bon, on ne sait jamais », plaisanta-t-elle, parfaitement inconsciente de ce qui se déroulait dans la tête de Noah au même instant, alors qu’elle le serra fortement dans ses bras. Elle-même était déstabilisée par cette soudaine proximité. Leurs corps l’un contre l’autre, elle pouvait presque ressentir les battements de son cœur contre le sien. Elle appréciait bien trop cette étreinte et elle sentait sa tête tournoyer. Malgré le plaisir qu’elle éprouvait à être ainsi dans ses bras, elle s’efforça de rompre cette étreinte, avant de franchir une ligne qu’elle pourrait regretter par la suite. Tout ce qu’elle désirait désormais, c’était son avis sur la robe qu’il avait choisi et elle n’hésitait pas un seul instant à en jouer. Tournoyant devant lui pour obtenir ses compliments, elle finit par se rattraper à son bras parce qu’elle avait la tête qui tournait. Maladroite comme elle l’était, elle aurait été capable de chuter sans s’être rattrapé à lui. « Je ne sais pas s’il le sait. Mais si tu veux, je peux m’habiller pour toi la prochaine fois qu’on se voit, comme ça tu pourras te considérer comme chanceux aussi », souffla-t-elle, sur le ton de la plaisanterie. En vérité, elle ne plaisantait qu’à moitié. S’il le lui avait demandé, elle aurait probablement annulé son rencard pour passer la soirée avec lui. Quelque chose naissait dans son esprit et cela ne ressemblait pas à de l’amitié. Et ça la laissait curieusement perplexe. Perdant totalement l’esprit, la jeune femme regarda son reflet dans la glace avant de se tourner à nouveau vers Noah. « Je ne suis pas sûre d’être convaincue. Tu coucherais avec moi toi ? », questionna-t-elle avec toute l’innocence du monde avant de sentir ses joues s’empourprer. Les mots lui avaient échappé, elle n’avait pas réfléchis et n’avait pas pu les retenir. Mais une petite partie d’elle voulait réellement savoir. Une partie d’elle voulait savoir si le séducteur qu’il était aurait pu se satisfaire d’elle pour cette soirée ou si elle ne lui plaisait vraiment pas.
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