Joos + Sometimes, a little help can save a life.

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Sometimes, a little help can save a life.

ft. Joos Van Pieters

We can't help everyone, but everyone can help someone.

L'Afrique du Sud était un très beau pays, vraiment. Rose n'allait pas dire le contraire. La savane, les paysages désertiques où on pouvait observer au loin quelques animaux qu'elle n'aurait sans doute jamais vu au Canada. Mis à part dans un zoo. Alors la jolie brune, consciente de la chance qu'elle avait de se trouver là et de découvrir toutes ces merveilles, jour après jour, profitait de son voyage, qui ne serait pas éternel, elle le savait. Parfois, lorsqu'elle avait du temps libre, la Gallagher aimait se balader dans la réserve pour admirer les animaux. Sauf que, aujourd'hui, alors qu'elle terminait sa petite visite habituelle, la jeune étudiante découvrit un petit suricate qui semblait mal en point. Seul, dans son coin, quelque chose clochait. Elle savait que cet animal était connu pour vivre en groupe et le voir là, comme ça, c'était étrange. S'approchant, elle s'agenouilla et l'examina rapidement, tentant de distinguer une éventuelle blessure qui pourrait être la cause de son état. Mais non, rien, aucune plaie ouverte. Rien qui ne puisse justifier la situation. Réfléchissant, tentant de se souvenir de quelque chose qui pourrait lui être utile, Rose sentait la panique monter petit à petit. La pauvre bête était vraiment mal en point, allongée sur le sol. Allez Rose, trouve quelque chose ! Mais non, décidément, elle ne voyait pas. Elle ne comprenait pas. Regardant autour d'elle, la jolie brune tenta de repérer si quelqu'un ne se trouvait pas là mais bien sûr que non, il fallait qu'elle soit seule. Prenant finalement le petit animal dans ses bras, elle se redressa et accéléra le pas pour rejoindre au plus vite la clinique, totalement désemparée. Une fois arrivée, la Gallagher s'arrêta un instant, observant le suricate. Voir les animaux dans cet état, ça la rendait toujours triste, parce que ça lui rappelait Lucky, dans un sens. Relevant la tête, paniquée, elle s'écria en s'avançant un peu plus : Il y a quelqu'un ?! Vite ! J'ai besoin d'aide ! Elle se trouvait dans une clinique vétérinaire, alors il y avait forcément quelqu'un, c'était obligé. Du moins, elle l'espérait. Parce qu'elle n'était qu'étudiante, elle. Et que les animaux de la savane, même après quelques livres sur le sujet, elle ne savait pratiquement rien sur les méthodes de traitement.

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Assis sur un tabouret, je croque dans mon sandwich poulet-crudités. J'avais vraiment faim à force de travailler sans relâche depuis presque six heures d'affilées. La clinique vétérinaire est vide. Ils sont tous retournés au centre pour déjeuner. J'aime ces instants de calme où je suis seul. En fait, je les préfère largement aux moments de rush où tout le monde s'active dans tous les sens. Surtout que ce matin, il y avait pas mal à faire. Je pense que l'après-midi sera plus tranquille. Malika n'est plus à la clinique, j'essaye de la réintroduire gentiment dans son milieu naturel et pour l'instant elle est avec des jeunes babouins dans une zone protégée et entourée de grillage. Histoire qu'elle ne soit pas tout de suite confrontée aux adultes. J'espère vraiment que ça se passera bien, même si j'ai quelques craintes. Le problème, c'est qu'elle s'est beaucoup trop habitué aux hommes. Maintenant, elle n'a plus un comportement aussi sauvage que les autres singes de son espèce. Et ça, bien évidemment, c'est un gros problème.

Un bruit me fait sursauter. Quelqu'un rentre en trombe dans la clinique. Une jeune brune que je ne crois pas avoir déjà vu. Elle porte dans ses bras un frèle suricate. « Il y a quelqu'un ?! Vite ! J'ai besoin d'aide ! » Le petit animal semble être à la limite de l'inconscience. Je lâche précipitamment mon sandwich et j'accours vers la nouvelle venue. « Pose-le là ! » Je lui montre une petite table métallique et je saisis quelques outils médicaux. « Où est-ce que tu l'as trouvé ? » Sans vraiment attendre une réponse rapide, je commence à ausculter le petit suricate. Et je devine rapidement de quoi il s'agit. « C'est un empoisonnement... » Je m'éloigne en trottinant de la table métallique pour aller chercher l'antidote. Il faut faire vite. Je n'ai aucune idée de combien de temps il reste au petit animal à vivre, mais probablement pas longtemps. Dans ce genre de cas, il faut agir vite. Je reviens vers la jeune inconnue qui semble complètement paniquée. Je prends sa main et je lui glisse la seringue dans la paume. « Fais-le, pique juste là. » Je dirige sa main vers l'endroit approprié et de ma seconde main, je tiens le petit animal pour être sûr qu'il ne bouge pas.

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ft. Joos Van Pieters

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Le petit animal toujours dans ses bras, Rose ne cessait de regarder autour d'elle, son regard allant de droite à gauche, tournant la tête de chaque côté pour apercevoir quelqu'un qui pourrait l'aider. N'importe qui, pas forcément un médecin, même si c'était préférable, mais juste quelqu'un qui pourrait l'aider, ne serait-ce que pour appeler une personne plus qualifier. Par chance, un jeune homme apparut précipitamment, sorti d'elle ne savait où - mais c'était un détail - et lui indiqua de poser l'animal à l'endroit qu'il pointait du doigt. La Gallagher s'exécuta aussitôt et regarda l'homme s'emparer d'outils médicaux. Il savait ce qu'il faisait, c'était certain. Un vétérinaire, par chance. Elle le regarda un instant, perdue, sans vraiment se rendre compte qu'il lui avait posé une question. Retrouvant finalement ses esprits, elle fronça les sourcils avant de lui répondre : "Je... Dans la réserve, je l'ai trouvé dans la réserve, à l'écart des autres." Son regard posé sur le jeune homme dévia sur le petit animal lorsqu'il annonça qu'il s'agissait d'un empoisonnement. Quoi ? Comment ? Que voulait-il dire par là ? Quelqu'un lui aurait volontairement donné quelque chose de mauvais ? Parce qu'ils étaient censés être en sécurité, dans la réserve, non ? Tant de questions qui lui traversaient l'esprit. Rose était paniquée, complètement même. À l'inverse du vétérinaire qui venait de lui glisser une seringue dans les mains et lui ordonnait de piquer l'animal. La brune le regarda avec de grands yeux pendant un instant. Dans d'autres circonstances, elle aurait été reconnaissante qu'il la laisse pratiquer mais là... Elle ne se sentait pas capable de le faire. Regardant l'objet qu'elle tenait, elle constata que sa main tremblait. "Que... non..." Ses yeux bruns observant à nouveau le suricate qui paraissait souffrir, Rose inspira profondément avant de finalement approcher avec délicatesse l'aiguille jusqu'à ce qu'elle sente celle-ci rentrer à l'endroit que l'homme lui avait indiqué. Elle pressa le bout de la seringue pour que le liquide se déverse avant de retirer l'aiguille, relevant les yeux vers le vétérinaire pour voir sa réaction.

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