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 « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead

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MessageSujet: « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead   « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead EmptyMar 21 Avr - 15:45


SINEAD (ARYA) KEARNEY

for it takes a lifetime to trust someone and three seconds to hate them.


nom : kearney. je ne connais pas grand chose à cette lignée. ce n'était pas mon nom, au départ. mes parents adoptifs m'ont tout simplement permis de le porter aussi. ♣ prénom : sinead arya. si vous tenez à ce qu'on s'entende, ne m'appelez pas sin. sine, sina, sissy, si, peu importe, tant que ce n'est pas sin. ♣ date de naissance : le 13 janvier 1994. ♣ âge : et bien un an, plus un an, plus un an, plus... d'accord, d'accord. 21 ans. ♣ nationalité : irlandaise. ♣ orientation sexuelle : je ne sais pas. sincèrement. je n'en ai aucune idée. je n'ai jamais flashé sur personne, fille ou garçon. ça viendra bien un jour ou l'autre. ♣ statut : célibataire. ♣ métier/études : étudiante/stagiaire en assistance sociale. ♣ groupe : volunteer (je crois ? °°) ♣ avatar : jennifer lawrence. ♣ crédit : tumblr.



« ME, MYSELF AND I »
Parles nous un peu de toi ? Je n'aime pas parler de moi. Je n'aime pas parler de ce que j'ai vécu non plus. C'est le truc à propos de moi qui surprend le plus les autres. Ils ne comprennent pas comment je peux détester causer de tout ça tandis que je casse les oreilles de tout le monde avec mon désir d'aider mon prochain. C'est assez simple, au fond. Oui, j'aimerais sensibiliser les gens face à la violence domestique. J'aimerais que les enseignants arrivent à voir que certains de leurs élèves se mangent des raclées en rentrant chez eux. J'aimerais que les enfants et les adolescents qui le vivent ne se terrent pas dans le silence. J'aimerais que les hommes et les femmes violentés se défassent de cette galère… Mais ça ne rend pas mes souvenirs plus agréables. Ça ne rend pas la matière plus agréable non plus. Parler de ce que j'ai vécu me blesse, m'attriste, m'effraie et me désole. Parfois, une émotion l'emporte sur les autres. Parfois, elles m'entravent toutes en même temps. Et il m'est presque impossible de ne pas mentionner mes malheurs passés quand je parle de moi. Si je suis celle que je suis aujourd'hui, c'est parce que ma mère me violentait quand j'étais petite. Si je peux aider quelqu'un en parlant de mon cas, je vais le faire. Si je peux l'éviter, je vais le faire aussi. C'est contradictoire, je sais. C'est la plus grande contradiction de ma petite personne.

La seconde, c'est mon coté mature et immature. Je n'ai pas vraiment eu d'enfance. J'ai appris à m'occuper de moi-même beaucoup trop tôt. J'avais douze ans quand on m'a sauvée des griffes de ma mère, et c'est à douze ans que commence la puberté. À peine avais-je obtenu le droit d'être une petite fille que mon corps me changeait en femme. C'est pourquoi je m'en donne à cœur joie quand j'ai la chance de m'amuser comme une enfant, peu soucieuse de ce qu'on peut bien penser de moi dans ces moments-là. Ça contraste assez avec ma timidité, je vous l'accorde, mais je ne suis timide qu'aux premiers abords, face aux gens que je ne connais pas très bien. Un certain temps passé, vous constaterez que je suis plutôt du genre calme, responsable, compréhensive et serviable. Mais j'ai aussi mes défauts, ne vous y trompez pas. Je suis responsable et serviable, mais c'est à double-tranchant. J'ai tendance à m'en mettre beaucoup trop sur les épaules. Quand je commence quelque chose, je tiens à le terminer, peu importe le temps que ça prendra. Si je dois y mettre une nuit et reprendre du boulot le lendemain, je vais le faire. Si je peux en prendre un peu plus pour alléger le fardeau d'un autre, je vais le faire. Si je dois cesser de m'acharner sur mes tâches pour écouter quelqu'un et le réconforter, je vais le faire aussi. Ça va me retarder, mais je vais reprendre ma besogne là où je l'ai laissée et continuer de bûcher comme une dingue dessus. C'est bien d'être déterminée, mais autant, c'est plus épuisant qu'autre chose. Ce n'est pas mon seul point négatif. Je suis assez radicale quand je m'y décide. Je ne laisserai jamais tomber le boulot ou mes responsabilités, mais du reste… Si je suis coincée dans une relation amicale houleuse, ou je vais tout faire pour que les choses se replacent, ou je vais laisser tomber sans plus d'artifices. Je n'aime pas parler de mon passé, mais si je commence à le faire, alors je déballe tout. Je ne m'amuse pas bien souvent, mais quand j'en ai la chance, j'y vais à fond. Je suis d'abord gênée comme pas possible, mais quand je suis confortable avec quelqu'un, je prends mes aises. Mais ça, ça ne se fait pas d'un coup, et pas souvent. Je ne tolère pas les gens qui se montrent arrogants, méchants, injustes ou violents avec les autres, et il pleut de ce genre de personne. Je ne peux pas blairer ceux qui crient non plus. Pas par aversion comme pour les autres, mais par peur. Me crier dessus, c'est la pire chose qu'on puisse me faire. Dans ces moments-là, je baisse la tête, recule d'un pas ou deux et fige, pour ensuite filer à la première occasion. C'est instinctif. J'ai pu estomper une bonne part de mes réflexes défensifs, mais pas celui-là. Je crois bien qu'il restera toujours.

C'est assez comme ça ? Je dois ajouter autre chose ? J'ai une oreille attentive. J'aime bien écouter les gens. J'aime qu'on se confie à moi. Ça me donne un sentiment d'importance, ça me touche. C'est une marque de confiance. Si je peux aider, c'est encore mieux. Je commence à sécher. Vous en apprendrez bien plus sur moi à force de me côtoyer qu'en m'écoutant énoncer mes traits de caractères, les choses que j'aime et les choses que je n'aime pas. Alors voilà. Je cesse de blablater et on se retrouve quelque part. C'est un bon compromis, ça ?

Pourquoi avoir posé tes valises en Afrique du Sud ? On peut remercier l'effet papillon pour ça. C'est une toute petite idée de rien du tout qui m'a finalement conduite ici. Ça remonte à loin, d'ailleurs. J'avais treize ans quand l'envie de sensibiliser les gens à ma cause m'est venue - et je n'avais aucune idée de là où ça m'entraînerait. Tout ce que je voulais, c'était que le monde ouvre les yeux et appuie les victimes de violence domestique et conjugale. J'ai fais des affiches. J'ai tenté d'écrire des articles. J'ai essayé de me filmer. J'ai pensé à donner des conférences, à faire le tour des écoles et des centres de loisir. J'ai pondu des poèmes médiocres et des pièces de théâtres de très mauvaise qualité. J'ai dessiné et peint des tableaux qui feraient frémir les aveugles de dégoût. Décidément, je n'étais ni très artistique, ni bien douée pour parler en public. Mais je pouvais bien faire quelque chose ! Il devait y avoir une chose à laquelle je n'avais pas encore pensée… Non ? Si. J'en étais persuadée. J'ai découvert le concept de mission humanitaire quand j'avais seize ans, grâce à des documentaires, des chroniques et des émissions qui passaient sur les ondes. Ma mère adoptive aimait bien regarder tout ça quand son mari était absent. Sur l'instant, je n'ai trouvé aucun lien entre mon cas et celui des civilisations étrangères défavorisées, bien que leur sort fut misérable à mes yeux, même cinq ans en arrière. Ce n'est que plus tard, en cherchant avec l'un de mes enseignants une ouverture pour un stage, que j'ai compris que mon métier et leur enfer pouvaient interagir. Et ma décision s'est prise.

Pourquoi avoir choisi Giving For Africa pour faire ton bénévolat ? Parce que c'est une chose de donner de l'argent aux organismes comme Vision Mondiale ou de commenter les émissions qui passent à la télévision, mais c'en est une autre de se rendre sur place et de faire soi-même la différence. Je connaissais Giving For Africa de nom seulement quand la possibilité d'y faire mon stage m'est tombée dessus. Je n'ai pas hésité bien longtemps. Quand on y pense, chez nous, les ressources en tout genre sont à portée de main. On a tout ce qu'on devrait avoir pour vivre confortablement. L'accès à l'eau, aux services courants, aux divers programmes d'aide financière, sociale et psychologique. Il suffit de tendre le bras, de composer un numéro et de crier au secours. En Afrique du Sud, c'est indéniablement plus compliqué que ça. Il y a des riches et des pauvres. Pas des bourgeois et des gens de la classe moyenne. Des riches dans des villas luxueuses et des pauvres qui habitent des taudis. C'est franchement désolant. Giving For Africa fait la bonne chose en les appuyant, et si je peux mettre la main à la pâte et contribuer un tant soit peu, je vais le faire.

Quelles ont été tes premières impressions en arrivant sur place ? De l'accomplissement. C'est ce que j'ai ressenti en arrivant sur les lieux. J'avais l'impression d'avoir fait la bonne chose rien qu'en venant ici. Comme si ma présence aidait déjà quelqu'un, quelque part. Qui que ce soit. Ça n'avait pas d'importance. Je me sentais à ma place. Touchée. Cet état d'âme est resté pendant mes deux ou trois premières minutes en Afrique. Puis la réalité s'est imposée comme un éléphant dans une tente. Le décalage était presque violent. Tout tranchait avec ce que je connaissais. Rien que le paysage africain était à des années lumières du notre. Je ne reconnaissais aucune plante, aucun arbre, pas même les chants des oiseaux. Même le ciel semblait différent. La chaleur n'avait rien de la fraîcheur de chez moi. L'ambiance n'était pas pareille non plus, mais ça, je ne saurais pas l'expliquer. Ça se sentait, tout simplement.

Comptes-tu prolonger ton séjour parmi nous ? Il est encore trop tôt pour que je puisse me prononcer là-dessus. Je suis débarquée ici pour effectuer mon stage en assistance sociale et si on suit logiquement le cours des choses, je devrais rentrer chez moi une fois mon stage terminé. Mais je me connais. Avec le temps, je risque de m'attacher aux gens, aux paysages, aux animaux, à l'atmosphère qui règne ici, et de ne plus avoir envie de repartir au moment venu. Surtout qu'il est possible de poursuivre ses études par correspondance. Je n'aurais qu'à envoyer un mail, attendre la permission de la direction, des gens concernés ou je ne sais trop, et ce serait dans la poche. Mais encore une fois, je me connais. Ma famille, ma meilleure amie et mon Irlande natale vont finir par me manquer. Ce stage va inéluctablement me déchirer en deux.



« LET'S SPEAK ABOUT THE WRITER »


pseudo : *retire son chapeau et s'incline théâtralement* kido the badger. kido pour les intimes. ♣ âge : je suis assez vieille pour avoir écouté les premières émissions de Pokémon à la télé. ;^; ♣ ton personnage est : sorti tout droit de ma caboche.  ♣ comment es-tu venu ici ? : si je dis que je ne m'en souviens pas, vous me tapez dessus ? °~° ♣ tes impressions : j'aime le design. j'aime le concept. je t'aime toi aussi. oui, toi, la petite chose qui lit derrière l'écran. t'as intérêt de m'aimer aussi ou je boude ! /PAN/





Code:
[b]jennifer lawrence[/b] ♣ sinead a. kearney









Dernière édition par Sinead A. Kearney le Mar 21 Avr - 19:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead   « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead EmptyMar 21 Avr - 15:45

but I might not learn how to face this… or even change it.

"when you hate someone can you tell someone you love to hate them?"





Susan n'aimait pas sa petite, et sa fille ne l'aimait pas non plus. Elle l'avait su dès l'instant où l'infirmière avait déposée Sinead dans ses bras, juste après l'accouchement. À peine Susan avait-elle glissée sa main sous sa tête que le bébé pleurait déjà, et elle n'avait pas cessé de pleurer depuis. Oh, elle ne chialait pas constamment, mais elle recommençait toujours au bout d'un certain temps. Comme tous les bébés, elle éclatait en larmes quand elle avait faim, ou froid, ou chaud, ou autre, mais elle ne s'arrêtait pas à ça. Sinead pleurait sans raison. Il suffisait que Susan s'en approche pour que les crises commencent, et ses tempêtes se calmaient lentement. Bien trop lentement. De ce fait, Susan n’interagissait pas beaucoup avec sa fille. Elle la soulevait pour la nourrir, la laver, la langer et la changer, puis l'abandonnait dans son berceau. Juste ça, c'était toute une épreuve. Sin ne se laissait pas faire si facilement. On ne pouvait la prendre sans qu'elle se tortille ou la nourrir sans qu'elle détourne la tête. Susan en avait marre. Vraiment marre.

Elle essaya tout de même d'aimer sa gamine, en vain. Chaque fois qu'elle baissait les yeux sur cette petite garce, sa haine et sa rancœur refaisaient surface. Sinead détestait sa mère depuis sa naissance. Susan, elle, détestait Sinead avant qu'elle vienne au monde. Sans Sinead, il n'y aurait pas eu d'échographie, et pas d'accident. Sans accident, Finnian serait encore en vie. Cette petite peste de Sin lui avait arraché son grand amour, et ça, Susan ne le lui pardonnerait jamais.

~*~

Susan ne m'a jamais aimée et ne m'aimera jamais. Je le sais aujourd'hui, mais je l'ignorais quand j'étais petite. Quand j'avais quatre ans, je faisais tout pour qu'elle m'affectionne. Je déposais mes peluches près d'elle quand elle allait faire la sieste ou quand je pensais qu'elle était triste. Je partageais mes jouets avec elle. Je lui faisais des dessins et des bricolages. Je m'amusais dans ses cheveux. Je m'assoyais tout près d'elle. Je lui versais du thé imaginaire. Je chantais des chansons pour elle. Je cherchais son amour dans tout ce que je faisais. Susan ne m'aimait pas pour autant. Elle m'ignorait jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus et éclate de colère. Alors, elle me criait d'aller ranger mes jouets ou mes peluches, de lâcher ses cheveux, de me détacher d'elle, de faire d'autres dessins dans mon coin ou de cesser de chanter.

Un matin, je me suis glissée dans le lit de Susan, des fleurs à la main. C'étaient des fleurs de carton que j'avais fabriquées pour elle. Une rouge, une jaune et une bleue. Je m'en souviens comme si c'était hier. Je me suis discrètement hissée jusqu'à elle. Sa couverture s'achevait sous ses épaules. Ma petite main s'est posée sur l'une d'elles et l'a gentiment secouée. « Maman ? Maman ? Maaamaaan ? » Susan s'est réveillée, m'a dévisagée. J'avais trop hâte de lui donner mes fleurs pour déceler la rage dans ses yeux. « Regarde maman, je t'ai fais des fleurs ! C'est pour toi ! Il y a une rouuuge, une jaaaaune et une… » Susan s'est vivement redressée. « Des fleurs !? Tu me réveilles pour des fleurs !? Tu ne vois donc pas que j'ai besoin de sommeil, Sin ? Je ne veux rien savoir de tes cochonneries ! » Elle m'a arraché les fleurs des mains et les a lancées en travers de la pièce. Elles ont volé dans tous les sens, déchirées, froissées. J'ai fondu en larmes. « Cesse de pleurer. Cesse de pleurer, Sin ! » Impossible. Face à ses rugissements, mes larmes se sont transformées en crise. Je ne pouvais m'arrêter de pleurer, de rechigner. Je voulais juste qu'elle aime mes fleurs. Je voulais juste qu'elle m'aime. Je ne voulais pas qu'elle se fâche. « CESSE DE PLEURER, J'AI DIS ! » Le reste s'est passé très rapidement. Les mains de Susan ont atterri sur mes épaules. Mes pleurs se sont estompés. Je croyais qu'elle me serrerait dans ses bras, qu'elle me pardonnerait, qu'elle regarderait mes fleurs et s'excuserait de les avoir abîmées. Mais non. Sans crier gare, elle m'a donnée une grande poussée. Je suis tombée vers l'arrière, chutant de son lit. L'atterrissage m'a coupé le souffle. Tout en haut, Susan vociférait toujours. « DÉGAGE ! SORS DE MA CHAMBRE ! DEHORS, DEHORS, DEHORS ! » Je me suis relevée et sauvée en courant. Dans ma chambre, la douleur m'a rattrapée comme un boomerang. Ne sachant que faire, je me suis cachée sous mes couvertures.

Susan ne m'a pas regardée en face et ne m'a plus touchée pendant une éternité. Quand j'avais six ans, je suis rentrée sur les bancs d'école. Susan ne venait pas me déposer le matin et ne passait pas me prendre le soir. Ça ne changeait rien. Nous habitions tout près de l'établissement scolaire de toute façon. Deux rues et j'y étais. Elle n'avait pas besoin de se déplacer pour ça. J'étais une grande fille ! J'avais même un uniforme, comme tous les élèves de l'école. Et comme tous les autres parents, Susan avait déboursée une jolie somme pour me l'acheter. J'adorais mon uniforme. J'aimais ses couleurs et ses motifs, et il me seyait comme un gant. Je n'aurais jamais fait exprès de le tacher ou de le déchirer. C'est arrivé par accident. C'était en octobre. Je me souviens encore des feuilles colorées des arbres et de la froideur de la pluie. C'est l'averse qui m'a poussée à courir sur le chemin du retour. Je n'avais pas de parapluie. À quelques pas de chez moi, mes pieds se sont pris dans un truc. Une branche d'arbre cassée, la séparation du trottoir, aucune idée. Je ne me souciais que de mon uniforme, maintenant troué et taché de boue. J'ai traîné des pieds en pleurnichant jusqu'à la maison. Mes beaux vêtements d'école ! Sales et maganés ! Je suis rentrée la tête basse et le cœur au bord des lèvres. Susan s'est élancée vers moi. Son doigt s'est élevé dans les airs, a désigné mon accoutrement. « Qu'est-ce que c'est que ça ? » La voix brisée par mes sanglots, je lui ai raconté ce qui s'était passé. Comme avant, elle m'a empoignée par les épaules, mais elle ne m'a pas poussée. Elle m'a secouée brusquement, m'a lâchée et m'a claquée de toutes ses forces. Je suis tombée à la renverse. « Tu crois que j'ai assez d'argent pour t'en acheter un autre, c'est ça ? Tu crois que je suis assez riche pour tes petits caprices d'étudiante, Sin ? Ça te fait rire de me ruiner ? Cesse de pleurer ! Debout, debout ! » Elle m'a soulevée en tirant sur mon bras gauche, m'a balancée contre un mur. « Va dans ta chambre ! Tu retourneras à l'école dans ton uniforme massacré ! Ce n'est pas mon problème ! ET CESSE DE PLEURER ! »

Il suffisait qu'elle m'en colle une pour que je me taise et m'éclipse, et elle l'a rapidement compris. Quand mes agissements ne lui plaisaient pas, elle s'époumonait. Si ses aboiements ne suffisaient pas à me faire taire, elle allait plus loin. Dans les débuts, Susan se contentait de m'asséner des claques, ne bondissait jamais dans les extrêmes sauf en de rares cas. Puis elle a pris de l'assurance, et j'ai adoptée une attitude soumise. Je faisais tout ce qu'elle pouvait bien m'ordonner de faire, de peur qu'elle recommence à hurler et à frapper. Je me suis apprise à faire la cuisine, la lessive et le ménage toute seule, la peur au ventre, consciente de ce qu'un détail de travers me rapporterait. Susan m'a forcée de mentir aux contracteurs pour s'en tirer avec ses dettes et à faire les choses à sa place. Je devais m'acquitter de toutes ses responsabilités - ou du moins, de toutes celles que je pouvais prendre sur mes épaules - la tête baissée, les lèvres closes. Et surtout, sans pleurer.

J'ai fais l'erreur de croire que mes souffrances étaient terminées quand Matthias est entré dans nos vies. Susan se montrait douce et compréhensive en sa présence, décontractée en son absence. Je m'acquittais toujours des tâches domestiques, habitude oblige, mais elle ne m'agressait plus. Elle avait cessé de me regarder, de m'adresser la parole et de me toucher, comme quand elle m'avait poussée en bas de son lit. Son amoureux s'est installé avec nous. Pendant quelques semaines, j'ai connu une vie d'enfant ordinaire. Susan n'a pas abaissé son masque dans l'immédiat. Elle avait besoin de son amoureux pour faire baisser ses dettes et lui acheter tout ce dont elle avait envie. Elle est retombée dans ses habitudes petit à petit. Matthias n'a rien fait pour me venir en aide. Ce n'était plus le même homme. Celui qui me poussait gentiment de mes corvées, sourire aux lèvres, s'éclipsait désormais chaque fois que Susan s'emportait. Il refusait d'être témoin comme d'être complice. Il agissait comme si j'avais brusquement cessé d'exister. Il n'entendait ni mes mots, ni mes pleurs. Il ne levait pas les yeux sur mes bleus, sur mes grafignes, sur moi tout simplement. Il ne croisait même plus mon chemin. Si je bougeais, il faisait de même dans l'espoir de mettre le plus de distance possible entre nous. Ça m'a brisé le cœur. Je me sentais trahie. J'avais honte. J'avais peur.

J'avais onze ans quand on m'a sauvée. J'avais pris l'habitude de m'enfermer dans la salle de bains pour me recroqueviller dans la baignoire. L'eau apaisait la douleur. Parfois, je me laissais glisser sous la surface. C'était idéal pour noyer la réalité. Sous l'eau, je n'entendais plus rien. Tout devenait calme, tellement calme… Assez calme pour que je n'entende pas Susan rugir de l'autre coté de la porte. La nuit de mon sauvetage, c'est justement ce qui est arrivé. Je n'ai entendu Susan s'époumoner qu'en remontant pour reprendre mon air. « Tu vas ouvrir cette porte immédiatement ! OUVRE LA PORTE, J'AI DIS ! Attention, Sin… Ne me pousse pas à la défoncer… Je suis capable de le faire et tu le sais très bien ! OUVRE… CETTE… PORTE ! » Je me suis ruée hors de l'eau, enveloppée dans une serviette et lui ai donné l'accès. Elle est entrée le plus tranquillement du monde. « Alors… ça t'amuse de faire monter la facture d'eau comme ça ? » Son ton était mielleux, doucereux et menaçant à la fois. « La facture ne monte pas… L'eau ne coule plus depuis longtemps. » J'aurais dû me taire, mais c'était plus fort que moi. Si je pouvais lui faire comprendre que je ne faisais rien de mal, j'aurais peut-être une chance de m'en tirer. Erreur. Susan a interprété mes mots comme un affront. Ses ongles se sont refermés sur la peau de mon cou. Elle m'a entraînée vers la baignoire, m'a poussée sauvagement contre le rebord, et m'a plongée la tête dans l'eau. Quand elle a brusquement tiré sur mes cheveux pour me remonter en surface, je n'ai pas songé à inspirer. J'ai hurlé « Maman ! Maman, arrête ! » et j'étais de nouveau sous l'eau. Je me suis débattue de toutes mes forces. Mes mains cherchaient un appui. Mes bras bougeaient dans tous les sens, dans l'espoir de me délivrer ou me redresser. Je ne bougeais pas les jambes. J'avais conscience que si mes genoux se dérobaient, je m’immergerais plus creux. Le temps a paru s'étirer, puis se raccourcir. Ma vision s'est estompée peu à peu. Le manque d'air ne m'a plus affectée. Je n'entendais plus rien. Je sombrais doucement.

J'ai cessé de me battre. J'étais plus paisible en me noyant que je ne l'avais jamais été. La mort était charmante et aisée. Aussi naturelle que de glisser confortablement dans le sommeil. Vivre était moins facile. On s'étendait sur des lames de rasoir, et on ne s'endormait que pour une courte période de temps. Bientôt, il fallait s'éveiller, panser ses blessures, et un peu plus tard, tout recommencer. Je n'avais pas envie que ça recommence. De toute manière, j'étais trop faible et trop lointaine pour reprendre le dessus maintenant. J'ai calmement attendu que la mort me tende les bras. Mais sans crier gare, Susan m'a tirée hors de l'eau une fois pour toute. Instinctivement, j'ai cherché à prendre une grande inspiration. Je me suis étouffée salement. Entre deux quintes de toux, la voix de Matthias m'a soudainement fouetté les tympans. Mes sens étaient de retour. « C'est le voisin, Susan ! Le voisin est à la porte ! Ça regarde mal, là ! » La concernée est partie, son mec sur les talons. Je toussais, crachais. J'ai cherché ma serviette sur le sol et me suis enroulée dedans. J'ai tourné le dos au bain et me suis appuyée dessus, on ne peut plus tassée sur moi-même. Trop concentrée sur ma respiration pour tenir compte du reste, je n'ai pas entendu ce qui se passait dans l'appartement. Le reste de ma nuit s'est déroulé par saccades, comme si on avait coupé des scènes de ma vie au montage. Le voisin qui se penche sur moi. Qui me soulève. Sa femme devant moi. En larmes. Ses vêtements trop grands sur mes épaules. L'air frais de la nuit. Des lumières. Vertes, rouges et jaunes. Parfum citronné. Fatigue.

Je me suis éveillée dans un lit d'hosto. Une infirmière se tenait tout près de mon lit. Elle m'a sourit et m'a souhaité bon matin. Timidement, je lui ai demandé ce que je faisais là. Pour toute réponse, elle s'est aventurée hors de ma chambre et m'a ramené un plateau de nourriture. Des rôties beurrées, un quartier d'orange et un jus de fruit. Je l'ai remerciée, et elle a disparu de nouveau. Quatre personnes sont passées me voir dans le courant de la journée. Le médecin et son infirmière, un policier et une intervenante des services sociaux. Le médecin m'a confié que j'étais dans un état lamentable et que je devrais rester pendant quelques jours encore. Qu'est-ce que Susan avait bien pu me faire pendant que je dérivais ? Aucune idée. L'officier de police m'a raconté que les voisins avaient appelé aux urgences après m'avoir tirée des griffes de ma mère. J'ai fais la grimace en entendant ça. Susan n'était pas ma mère. Une mère ne fait pas ça à ses petits. Le policier a poursuivi son récit sans broncher. Ils étaient arrivés en trombe sur les lieux et avaient embarquée Susan. Il n'y avait personne avec elle. Matthias s'était donc sauvé avant qu'ils arrivent. Le gendarme m'a posé quelques questions auxquelles j'ai répondu paniquée et embarrassée. L'interrogatoire terminé, j'étais épuisée. Je voulais me plonger dans un bouquin, dormir et rêver, chasser la réalité. Peu importe le moyen. Je n'avais plus envie de collaborer, de raconter ma vie. Mais ce fut au tour de la travailleuse sociale de se mêler de mes affaires. Elle s'est présentée - Agnès, des services sociaux Irlandais - en toute courtoisie et s'est installée sur une chaise qui trônait à coté de mon lit. Dans sa sacoche, elle a puisé des papiers sur lesquels elle s'est momentanément concentrée. « Père décédé, mère violente, environnement défavorable à l'enfance… » Agnès m'a regardée droit dans les yeux. De suite, j'ai abaissé le regard et fixé mes doigts. Ils trituraient mes draps sans relâche. Je ne me suis pas montrée coopérative avec l'intervenante. Je n'avais pas envie d'en parler. Je voulais dormir. Qui plus est, je ne croyais pas un mot de toute son histoire. Elle ne m'aiderait pas. Elle lèverait les yeux sur le problème, comme tous les autres. « Écoute, ma belle. Si tu veux que je puisse te venir en aide, tu vas devoir me raconter ce qui t'est arrivé. On doit travailler ensemble pour que je puisse trouver des gens qui prendront bien soin de toi. » Mes doigts ont aggrandi un petit trou qui entrouvrait le drap. « Je vais me retrouver dans un centre pour les jeunes, peu importe ce que je raconte. » Agnès a éclaté de rire. « En plus d'être jolie, tu es perspicace à souhait. C'est un don ça, tu sais. » Elle s'est râclée la gorge et a reprit son sérieux. « Oui, Sinead, tu vas te retrouver en centre même si tu me racontes ce qui s'est passé chez toi. Pour éviter d'y rester, tu dois m'en parler et me faire confiance. Ceci fait, je vais faire de mon mieux pour que tu ne sois pas enfermée trop longtemps. »

Je suis restée enfermée, pour reprendre ses mots, pendant près d'un an. L'ambiance au centre était chaotique. Les adolescents s'engueulaient, se battaient, se lançaient des regards et des commentaires désagréables et se faisaient des coups de cochon. On retrouvait des insectes dans son lit, du sucre dans son shampoing, du lait dans ses souliers, des trous dans ses fringues ou dans ses couvertures. Personnellement, je ne cherchais pas de noises aux autres. En retour, ils ne me rossaient pas. J'étais victime de petits coups pendables, de regards et d'insultes, mais rien de plus. J'avais connu bien pire chez Susan. Je pouvais faire avec tout ça jusqu'à la majorité et me démerder ensuite. Ce n'était pas la fin du monde. Le plus difficile, c'était encore d'être témoin de toutes les disputes et les bagarres. Quand les surveillants réagissaient, c'était pire. Certains n'avaient pas les mains douces envers nous. Inutile de préciser que j'ai fais de mon mieux pour me faire petite et rester dans le rang.

Un peu avant mes douze ans, Agnès est passée au centre pour m'annoncer qu'une famille désirait me rencontrer. Les Kearney m'ont fait toute une première impression. Aidan et Laura avaient tout de la famille Irlandaise par excellence. Deux enfants en bas âge, une maison charmante, un animal de compagnie, un bon niveau d'éducation. Ils étaient tellement paisibles et ouverts. Rien qu'à les regarder, on pouvait voir qu'ils étaient heureux et sereins. Je suis débarquée dans leur vie à reculons, me demandant comment des gens comme eux pouvaient bien s'intéresser à une gamine comme moi. Les enfants m'ont accueillie chez eux débordants de l'énergie et de la curiosité typique des petits. Avec des questions, des questions et encore des questions. Leurs parents m'ont laissé beaucoup d'espace ; peut-être même un peu trop. Pendant longtemps, je n'ai pas osé m'avancer vers eux et leur demander ce dont j'avais besoin, par exemple. Mais nous nous sommes apprivoisés mutuellement au fil du temps. Les Kearney ont tenu à me faire vivre tout ce que je n'avais pas connu dans mon enfance. Ils m'ont emmenée dans les montagnes russes, au zoo, dans les festivals, au cinéma, au bord de la mer, en camping. Je suis allée voir un match de foot avec Aidan et Lucas. J'ai fais les boutiques avec Laura et Cora. J'ai appris à faire partie d'une famille.

La petite famille m'a légalement adoptée quand j'avais quatorze ans. J'étais alors dans la phase vidéo de mon projet de sensibilisation à la violence domestique. Aidan se moquait gentiment de moi, comme Laura avait ri de mes articles trop directs et bourrés de fautes d'orthographe. J'étais découragée, mais pas démotivée. Jamais démotivée. Ma meilleure amie, rencontrée l'année d'avant, n'en pouvait plus de m'entendre. Il m'arrivait souvent de l'interrompre avec de nouvelles idées, et elle de rouler des yeux et de lancer un « Oh, Sina… » amusé et dépassé à la fois. Elle n'en est pas moins restée ma meilleure amie.

Sous son influence, j'ai fais quelques conneries. Rien de dangereux ou d'excessif ; ce n'était pas dans ma nature. Plutôt des trucs cons comme lancer des avions de papier en classe, faire des coups au téléphone, commander au restau avec des accents bizarres ou échanger le sucre pour le sel dans le sucrier de mes parents. Des conneries d'ados qui n'osent pas sortir en boîte de nuit, boire, fumer ou se taper des inconnus, quoi. De vraies gamines, sincèrement. Mais en dehors de ses conneries, ma meilleure amie savait se montrer mature. Elle savait déjà ce qu'elle souhaitait faire dans la vie et bûchait fort pour atteindre son but. Moi, tout ce que je voulais, c'était d'aider les gens. Comment ? Aucune idée. Tout ce que je tentais se soldait par un échec. Je devais trouver ma façon de faire. Quelque chose de discret, sans trop d'interactions à grande échelle, sans nécessiter un talent dans l'écriture, le théâtre, le dessin ou quoique ce soit d'artistique. Je me suis arraché plus d'un cheveu sur la tête quand le moment est venu de faire un choix de carrière. Les conseillers d'orientations me mêlaient plus qu'ils ne m'aidaient. Les possibilités étaient infinies : travailleuse de rue, éducatrice spécialisée, conseillère en orientation, psychologue, psychiatre, infirmière et ce n'est qu'un début. Ma meilleure amie ne m'aidait en rien là-dedans, me lançant des « Tu sais, Sina, quand on y pense, tous les métiers aident un peu les gens ! » à tout va.

Je me suis lancée dans l'assistance sociale après un long discours de mes parents. Rien de négatif, bien au contraire. Voyant que je me mettais trop de pression sur les épaules, ils avaient décidé de mener des recherches de leur coté. Leurs fouilles s'étaient arrêtées sur ce métier, qui, je devais l'avouer, rassemblait tout ce qui me tenait à coeur. La chance d'aider, de réconforter, d'écouter, de tendre la main aux gens. Sensibiliser le monde, ça viendrait bien assez tôt. Cerise sur le gâteau, mon champ d'études universitaires était disponible dans l'établissement de ma meilleure amie. Je ne pouvais rien demander de plus.

Je suis tombée sur la possibilité de faire un stage en Afrique dans les mêmes circonstances, ou presque. Non avec l'aide de mes parents et la proximité de ma meilleure amie, mais avec l'intervention d'un adulte. D'un autre adulte, je veux dire. L'enseignant responsable de me décrocher un stage en avait marre de me voir hésiter. Il m'a convoquée dans son bureau - un samedi, rien de moins ! - pour observer et trier les options qui s'offraient à moi. Ce n'était pas facile. Au bout d'un temps, toutes les ouvertures se ressemblaient : aux cotés d'un professionnel dans une grande ville d'Irlande. Les analyses du professeur nuisaient à mes réflexions. Il vantait les mérites de chacune des possibilités. Telle personne avait traité de sales affaires, une autre était douée pour ceci et cela, une autre encore avait écrit un bouquin sur un cas marquant de sa carrière. Les choses stagnaient. J'étais coincée et parfaitement consciente du découragement de mon enseignant. « Bon. Range tes feuilles et rentre chez toi. Nous continuerons la semaine prochaine, » m'a-t-il conseillé, après un troisième café et un long soupir. Il n'a pas quitté son écran des yeux. Je rangeais mes feuilles quand il a soudainement relevé la tête. « Sinead ! Attends ! Je crois que je viens d'avoir une idée… Mais c'est un peu… disons, particulier. » Je me suis approchée de lui et ai attendu qu'il développe. « Que dirais-tu de faire ton stage en Afrique du Sud ? » Un stage en Afri… « Quoi !? » Désarçonnée. J'étais désarçonnée. « Un stage en Afrique du Sud. As-tu déjà entendu parler de Giving For Africa ? » Naturellement. Comme tous ceux qui s'intéressaient aux malheurs du genre humain. Comme les paresseux qui n'avaient pas envie de se lever pour changer de chaîne quand les émissions humanitaires passaient, aussi, mais je faisais partie de la première catégorie. Charmée par l'idée, je n'ai pas hésité bien longtemps. Mon enseignant m'a promis d'envoyer un mail là-bas le plus tôt possible, et m'a permis de disposer. C'est là tout ce qui m'a menée ici.







Dernière édition par Sinead A. Kearney le Lun 27 Avr - 0:30, édité 1 fois
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Letizia Pastore
Letizia Pastore
Surfer Rider


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MessageSujet: Re: « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead   « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead EmptyMar 21 Avr - 15:54

Mon dieu ton titre ahah Puis la jolie Jen' cutie
T'aimes pas Sin Twisted Evil ça te va bien pour tant :p

Bon courage pour ton histoire hero (et pour supporter Maxyne comme tutrice de ton stage /shbaff/)
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Nate H. Colwin
Nate H. Colwin
STITCH VIRIL


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MessageSujet: Re: « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead   « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead EmptyMar 21 Avr - 16:31

Bienvenue Sin coeur *court vite*
J'aime beaucoup ton personnage, et ta façon d'écrire ! J'espère que tu te plairas parmi nous ooh
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Hylan T. Clarke
Hylan T. Clarke


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MessageSujet: Re: « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead   « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead EmptyMar 21 Avr - 16:53

Bon, on a déjà eu l'occasion de se croiser sur la CB du coup Rolling Eyes
Mais bienvenue quand même cute (ouais, et bon courage aussi)
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Anonymous
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MessageSujet: Re: « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead   « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead EmptyMar 21 Avr - 20:14

La belle Jen' cute Bienvenue et bonne chance pour ta fiche ♥️
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Anonymous
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MessageSujet: Re: « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead   « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead EmptyMar 21 Avr - 20:22

Ton titre! Que de souvenir d'enfance! youhou
Bienvenue à toi, petite stagiaire! Courage pour ta fiche et par la suite, va me chercher une café hide
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Anonymous
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MessageSujet: Re: « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead   « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead EmptyMar 21 Avr - 22:08

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche ! Very Happy
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Noah L. Mansfield
Noah L. Mansfield
LE PETIT CON
LE PETIT CON


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MessageSujet: Re: « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead   « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead EmptyMar 21 Avr - 22:11

La belle Jennifer cutie keur. Je trouve que ça lui va super bien d'être stagiaire pour devenir assistante sociale omg keur. Je pense à Sinead O'Connor avec ton pseudo en plus omg. Avec Maxyne, Sinead est entre de bonnes mains en tout cas cutie

Bienvenue parmi nous et si tu as des questions n'hésite pas keur
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Felicity Sparrow
Felicity Sparrow
LA VEUVE EPLOREE
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MessageSujet: Re: « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead   « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead EmptyMar 21 Avr - 22:25

ALALALALALA COMME JE SUIS CONTENTE omg C'est vraiment un personnage qui va rockser et c'est vraiment cool que Max ait accepté le rôle de tutrice vivi
Et Jennifer est si belle, je trouve qu'elle correspond vraiment au personnage keur
Bienvenue sur GFA et bonne chance pour le reste de ta fiche ooh
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Anonymous
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MessageSujet: Re: « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead   « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead EmptyMer 22 Avr - 5:18

Letizia: Thank you. cute Pour le titre, j'étais juste obligée ahah. ahah

Nate: Merci! Je suis contente que ma p'tite cocotte te plaise ainsi que ma façon d'écrire, c'est gentil. hug

Hylan: Malheureusement. Rolling Eyes /PAN/ Merci beaucoup. keur

Logan: Merci, merci. ooh

Maxyne: Même chose qu'à Letizia, j'étais obligée pour le titre. ahah Puis va le faire toi-même la café naméoh! À moins que t'aies envie de retourner du sel dedans, là je peux m'arranger. angel

Leighton: Merci bien! hawai

Noah: Contente que mon pseudo et ma louvette te plaise. coeur Bien entre les mains de Maxyne? Elle me fait déjà subir ses caprices et ses envies de café la. °° Ça va être joli quand je serai validée tout ça, ahah. En tout cas, merci. ouiii

Felicity: Et moi j'suis contente que tu sois contente. ouiii Je suis d'accord, c'est vraiment super qu'elle soit d'accord et tout. ooh Merci pour les compliments sur mon personnage et pour le reste. cute
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Joos Van Pieters
Joos Van Pieters
LE PETIT SINGE
LE PETIT SINGE


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MessageSujet: Re: « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead   « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead EmptyMer 22 Avr - 10:19

On s'est croisé sur la cb, mais je viens ici te souhaiter la bienvenue plus officiellement quand même What a Face Sinon, ben j'applaudis le choix de Lawrence parce que... Lawrence quoi omg et puis le prénom je suis trop fan, il est canon bave du coup, je t'aime déjà coeur
J'espère que tu te plairas ici smile
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A. Declan Wolf
A. Declan Wolf
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MessageSujet: Re: « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead   « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead EmptyMer 22 Avr - 16:19

Lawrence cutie & le pseudo est absolument génial ♥️
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Reed J. Trevelyan
Reed J. Trevelyan
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MessageSujet: Re: « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead   « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead EmptyMer 22 Avr - 17:57

Tu es là crap Je te l'ai déjà dis mais Jennifer Lawrence est un choix trop parfait omg Et je suis encore plus fan avec le pseudo que tu as choisis omg ooh
J'adorais tes idées, du coup j'ai trop hâte de lire ton histoire youhou youhou

Bienvenue sur GFA en tout cas lick et bon courage pour la rédaction de ta fiche keur
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MessageSujet: Re: « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead   « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead EmptyMer 22 Avr - 21:11

Jennifer Lawrence est un choix parfait I love you

Bienvenue et bon courage pour ta fiche Very Happy
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MessageSujet: Re: « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead   « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead EmptyJeu 23 Avr - 11:37

Le perso à l'air trop cool ! Smile Bienvenue Very Happy
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MessageSujet: Re: « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead   « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead EmptyJeu 23 Avr - 20:01

jlaw omg lick
bienvenue parmi nous et bon courage pour le reste de ta fiche I love you
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Anonymous
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MessageSujet: Re: « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead   « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead EmptyVen 24 Avr - 18:43

Merci à tous pour vos compliments. C'est tout un accueil, je me sens toute chose. oooh coeur
Ma vie IRL est assez merdique active présentement, mais je devrais avoir terminé tout ça d'ici demain. ooh
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Noah L. Mansfield
Noah L. Mansfield
LE PETIT CON
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MessageSujet: Re: « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead   « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead EmptyVen 24 Avr - 18:48

Pas de problème keur. Prend ton temps si tu as besoin d'un petit délai cutie
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Felicity Sparrow
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MessageSujet: Re: « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead   « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead EmptyLun 27 Avr - 15:27

Je suis F A N de ton style omg Pauvre Sin' par contre oh no
Pour le groupe, je te mets en traveler, vu qu'elle ne vient que pour son stage à la base cutie En tout cas, je suis contente de pouvoir te valider ooh



bienvenue sur

Giving for Africa



Bravo ! Tu as rejoint l'aventure Giving for Africa ! Maintenant que tu fais parti de l'équipe, peu importe ton groupe, voici quelques conseils pour commencer ton intégration :

♣️ Parce que c'est toujours mieux à plusieurs, commence par te créer une fiche de liens et de rps, n'hésite pas à poster dans celles des membres déjà présents pour trouver des idées.

♣️ N'oublie pas de recenser le métier de ton personnage, c'est à faire .

♣️ Tu peux également inventer tes propres scénarios (ici) ou bien proposer des liens avec des personnages pré-définis (ici).

♣️ Pour te lancer dans le rpg et commencer dès maintenant à faire vivre ton personnage, tu peux aller poster dans la boîte à rps. Nous ferons au mieux pour te trouver un partenaire et une situation folle-dingue pour vos personnages. Ou tu peux directement faire une demande plus simple, ici.

♣️ Et pour finir, tu peux flooder car c'est toujours amusant, et surtout voter pour Giving for Africa : ici, tes votes sont très importants car ils permettront à de nouvelles personnes de nous rejoindre.

Tu es désormais prêt pour rejoindre le reste de l'équipe et découvrir les merveilles de la savane ! En espérant que tu t'y amuseras bien




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MessageSujet: Re: « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead   « vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead Empty

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« vous avez écrit radio "raddieau" ? » « ça prend un "t" ? » - sinead

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