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 Bella • Don't drown in a sea full of sorrow and pain

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MessageSujet: Bella • Don't drown in a sea full of sorrow and pain   Bella • Don't drown in a sea full of sorrow and pain EmptyJeu 30 Avr - 0:33


Arabella (Isla) McLachlan

The world is darker than it seems


nom : Pendant des années, lorsqu’on lui posait cette question, elle répondait avec un sourire angélique que son nom était Rousseau. Le nom de son mari. Celui qu’elle avait adopté le jour de son mariage avec Olivier. Aujourd’hui, tout cela n’est qu’un vague souvenir légèrement amer. Quelque chose de douloureux, comme une lame que l’on enfonce dans sa chair. C’est le souvenir de sa propre incapacité à être ce qu’elle devait être pour cet homme. Aujourd’hui, sur ses papiers officiels, c’est le nom de McLachlan qui apparaît, son nom de jeune fille. Elle aimerait que le fait de reprendre ce nom puisse effacer les erreurs du passé, la douleur lancinante qui brûle dans sa poitrine, mais c’est tout simplement impossible, la rouquine le sait très bien. ♣ prénom : Arabella fut le nom qu’on lui donna à la naissance. Contrairement à la coutume, ce ne fut pas ses parents qui choisirent son prénom, mais sa grande sœur, alors âgée de cinq ans. La fillette adorant ce prénom et désirant à tout prix que sa sœur se nomme ainsi. On lui céda ce caprice. Malgré tout, toute son enfance, la petite fille eut toutes sortes de surnoms passant de Ary à Ellie, de Ara’ à Bella. Elle ne s’en plaignit jamais. Son second prénom est Isla,  ce qui est beaucoup moins glamour, entendons-nous. ♣ date de naissance : Un vingt-six décembre neigeux. Enfant, elle détestait avoir son anniversaire aussi près du jour de Noël, principalement parce qu’aucun de ses amis ne pouvait venir célébrer avec elle. ♣ âge : Trente-huit ans. Elle s’approche dangereusement de la quarantaine et plus le temps avance, plus elle se rend compte qu’elle est loin d’avoir la vie rêvée. Un mariage brisé, aucune famille, ce n’est pas exactement ce à quoi elle aspirait. ♣ nationalité : Arabella possède une double nationalité. Elle est née et a grandi aux États-Unis, pays qu’elle a quitté après son mariage pour s’installer en France. Elle est donc Américaine par sa naissance et Française par le mariage, bien qu’elle a dû faire le tour du monde une ou deux fois. Malgré son divorce, sa demeure permanente reste tout de même en Haute-Normandie. La jeune femme possède également des racines écossaises, ce à quoi elle doit les tâches de rousseurs, présume-t-elle.   ♣ orientation sexuelle : Hétérosexuelle. Elle ne s’est jamais posé la question, ça lui a toujours semblé clair comme de l’eau de roche. ♣ statut : Divorcée depuis près de trois ans maintenant. Elle commence à peine à se remettre de la trahison de son mari.  ♣ métier/études : Arabella a fait ses études à Harvard en médecine avant de se spécialiser dans les maladies infectieuses. Il y a six ans, elle a décidé de quitter son poste dans un hôpital pour intégrer Médecin sans frontière. Elle fit d’ailleurs partie des médecins envoyés en Haïti lors du tremblement de Terre de 2010. Depuis, elle passe son temps entre divers pays d’Afrique et les pays subissant des catastrophes naturelles, comme le Japon, quatre ans plus tôt ou encore les pays subissant des drames humains, guerres, génocides, etc.  ♣ groupe : Volunteer ♣ avatar : Jessica Chastain ♣ crédit : tumblr



« ME, MYSELF AND I »
Parles nous un peu de toi ? Il y a ces gens, si vulnérables, si sensibles, qu’ils essaient de se cacher derrière une carapace d’assurance et de dureté. Ces gens que l’on croit capables de déplacer des montagnes par la force de leur esprit, par la détermination que l’on voit briller dans leurs yeux. Ces gens qui ne semblent jamais en avoir assez, qui passe leur vie à se dépasser encore et encore pour pouvoir impressionner leur prochain, car il cache en eux un manque de confiance si grand qu’il pourrait les engouffrer s’ils ne faisaient pas attention. Ces gens qui désirent être un peu plus beaux, un chouya plus intelligent, légèrement plus apprécié. C’est un peu son cas. Lorsque l’on croise Arabella, on est frappé par son assurance, par cette impression qu’elle sait ce qu’elle fait, ce qu’elle veut. On reste marqué par cette indépendance digne d’une femme forte, de quelqu’un qui n’a besoin de personne pour avancer dans la vie, qui sait affronter les orages la tête haute avec une lueur de défi dans les yeux. Elle est l’image de cette femme dépeinte par les poètes, celle qui allie assurance et féminité, celle qui à trouver l’équilibre entre la sensualité et la sagesse. On s’étonne de la solidité qui se dégage de ce petit bout de femme. On s’étonne que du haut de son mètre soixante-trois, elle puisse dégager autant d’assurance, autant de respect. Elle semble ne pas se poser de question, comme si tout ce qu’elle fait est naturel, comme si elle était née pour soigner des gens, pour faire ce qu’elle fait. Ses mouvements sont sûrs et précis, presque calculés, son air reste impassible, et pendant quelques secondes, on a l’impression que la rouquine est incapable de la moindre erreur, qu’elle excelle dans tout ce qu’elle touche.  Ce n’est que lorsque l’on prend le temps de la connaître que l’on comprend que la force qui l’habite est fragile, comme la coquille d’un œuf. Il suffit de cogner suffisamment fort pour la fracturer, l’émietter sous ses doigts. Tout ceci n’est qu’une carapace, une armure cachant quelque chose de plus fragile, de plus vulnérable. Elle n’a jamais été une force de la nature, elle est simplement devenue maître dans l’art de cacher ces plaies.

Derrière ses sourires lumineux et sa voix douce, Arabella est une femme comme tant d’autres. De celles qui ont vu leurs rêves s’effilocher devant leurs yeux, qui ont vainement tenté d’en rattraper les fragments sans jamais y parvenir, qui se sont écorché les genoux et les mains à force d’essayer. De ces femmes qui ont tout essayé, qui se sont donné corps et âme pour le bonheur des autres, pour que la vie leur sourie et qui ont tout perdu. Foi, espoir, amour. Même l’estime qu’elles avaient pour elles-mêmes. On peut voir, lorsqu’elle ne fait pas attention, la lueur de nostalgie douloureuse, d’envie qui brille dans ses yeux lorsqu’elle observe une femme avec son enfant. Elle qui a été trahie par son propre corps. Elle qui a subi plus de perte qu’il est humainement possible de le faire sans se détester. Elle a vu son corps rejeter la vie qu’elle essayait de mettre au monde, et chaque perte fut une plaie virulente et béante sur son cœur de femme. Bella n’est pourtant pas de nature jalouse, se contentant de ce qu’elle peut avoir, se disant par moment qu’elle n’a peut-être pas essayé assez dort, qu’elle ne s’est pas battu assez, mais sachant qu’elle n’est pas suffisamment forte pour continuer de se battre. La rouquine est pourtant de nature maternelle, d’une douceur à toute épreuve, sachant panser les plaies de ses proches à grand renfort de patience et de délicatesse. Sans broncher, elle peut passer des heures à écouter son prochain, faisant preuve d’une patience à toute épreuve, d’un caractère facile et fiable qui fait d’elle une bonne confidente. Des secrets, elle est capable d’en garder. Sinon comment aurait-elle fait pour cacher à sa famille le nombre monstrueux de fausses-couches qu’elle a pu faire? Comment aurait-elle pu garder ce secret malgré le regard inquiet de sa sœur aînée? Secrète, elle préfère de loin vivre ses propres drames dans un coin, partageant principalement les points positifs de sa vie avec ses proches sans jamais mentionner les aspects négatifs. Elle sait que ces proches la désireraient plus ouverte, plus amène à partager ses secrets, mais elle ne préfère pas.

Arabella est également quelqu’un d’anxieux, qui a besoin d’avoir le contrôle sur tous les aspects de sa vie si elle ne veut pas hyper ventiler. Elle n’aime pas les imprévus, les surprises. Elle aime que les choses aillent dans le sens qu’elle le souhaite, ce qui n’est jamais le cas dans son métier. Bien entendu, par son métier, elle a appris à gérer les plus difficiles des situations, capable de gérer les situations de crises, sans pour autant se considérer comme quelqu’un de résilient. Sûrement parce qu’il y a toujours des retombés négatifs sur sa vie par la suite. Des nuits d’insomnies à réfléchir à la situation en question, un appétit qui s’évapore, un stress si grand qu’elle est parfois sujette aux crises d’angoisses dès qu’elle se retrouve entre les quatre murs de sa demeure. De nature créative et débrouillarde, elle sait toujours se sortir des situations les plus complexes sans heurte, bien qu’elle n’apprécie pas particulièrement de devoir le faire. Par le fait même, son appartement est un ramassis de toiles peintes de sa main, de sculpture à demi-terminée, de dessins au fusain traînant un peu partout. Belle n’a jamais été logique, pragmatique ou rationnelle. Cela a toujours fait partie des caractéristiques définissant sa sœur aînée, ces qualités qu’elle avait longtemps admirées tout en sachant qu’elle ne pourrait jamais les acquérir. Tout en sachant également que sur plusieurs points, elle est la copie conforme de son aînée, son côté organisé, ce côté un peu trop contrôlant, cette façon qu’elle a à toujours analyser une situation avant de foncer. Mais au final, elle n’aurait jamais la force brute de Lyanna, la joie de vivre qui lui collait à la peau, cette aura de chaleur qui chassait tous vos soucis d’une simple présence.


Pourquoi avoir posé tes valises en Afrique du Sud ? C’était une période sombre pour la jeune femme, une époque où les ténèbres menaçaient de l’avaler si elle ne restait pas sur ses gardes, une époque où chacun songe, chaque souffle lui rappelait ce qu’elle avait perdu. Qu’elle ne serait plus jamais la même. Elle ne pouvait plus regarder cette porte close dans sa propre demeure. Cette porte derrière laquelle trônait la parfaite chambre de bébé. Une chambre qui n’aurait plus jamais d’occupant. Elle le savait. Malgré les propos de son époux, malgré qu’il lui demander, ordonnait, d’essayer encore une fois. Elle n’avait pas pu. Elle ne pouvait pas. Elle le savait. Arabella avait donc décidé de partir, de quitter sa vie pour voir si elle pouvait être utile ailleurs. Médecin sans frontière. C’était la solution parfaite, l’échappatoire rechercher. Elle s’établie en Éthiopie, puis au Congo. Elle alla aider les rescapés du tremblement de terre en Haïti avant d’être envoyé en Afrique du Sud. Elle y est depuis ce temps. Faisant quelques aller-retour entre ce pays et la France jusqu’à son divorce. Malgré son attachement pour l’Afrique, elle passa quelques mois au Japon après ce tsunami dévastateur, avant d’y revenir.

Pourquoi avoir choisi Giving For Africa pour faire ton bénévolat ? Et si je vous disais que c’était Giving for Africa qui l’a choisi? Si c’était l’inverse qui s’était produit? Lorsqu’elle a mis les pieds en Afrique du Sud, c’était pour le compte de l’organisme, elle ne comptait pas vraiment s’y attarder très longtemps, se disant que ce n’était qu’un passage de plus, qu’une halte. Elle s’était trompée. Elle a fini par s’attacher aux bénévoles, à se faire des amis chez ces autres médecins. C’était pour elle l’occasion de s’établir de façon permanente dans un endroit sans pour autant faire entièrement partie de la communauté, faire une différence en travaillant main dans la main avec d’autres personnes ayant un but semblable au sien. Il serait possiblement juste de dire que la jeune femme est tombée amoureuse de Giving for Africa, comme on tombe amoureux d’un endroit particulier, d’un pays qui nous est cher.  

Quelles ont été tes premières impressions en arrivant sur place ? Loin de la luxure des grandes villes qu’elle avait connu jusque-là, sans atteindre la pauvreté extrême de ces petits villages éthiopiens dans lesquels elle a vécu pendant quelques mois, Johannesburg est, à ses yeux, le milieu parfait entre la richesse et la pauvreté. C’est une ville complexe qu’elle peine encore à comprendre, un mystère qu’elle ne peut résoudre. Mais surtout, c’est un endroit où elle peut essayer d’oublier son passer, essayer d’oublier la lourdeur de sa vie matrimoniale.

Comptes-tu prolonger ton séjour parmi nous ? Cela fait si longtemps que la petite rousse est en Afrique, tellement longtemps qu’elle considère ce continent comme étant sa maison, son chez elle. Elle se bat corps et âme pour faire de ce pays un endroit où il fait bon vivre, pour donner une chance à ces gens de guérir, de vivre. Elle fait de son mieux pour diminuer le nombre de décès qui afflige le pays. Sa famille est ici, elle n’a plus d’attache ailleurs, tout ce pourquoi elle se bat, pourquoi elle continue de vivre est ici. Alors, veut-elle partir? Non. Cette idée ne lui frôle même pas l’esprit, ce n’est même pas une option aux yeux du médecin. Après tout, que peut-être désirer de plus que ce qu’elle a ici?



« LET'S SPEAK ABOUT THE WRITER »


pseudo : Childish Ligh, bah ouais, c'est encore moi! Promis, je vais essayer d'être sage cette fois-ci ♣ âge : 24 hivers et non, j'ai pas toutes mes dents... ♣ ton personnage est : Le scénario trop parfait de Logan, comme si j'avais pu résister!   ♣ comment es-tu venu ici ? : Je me suis laissé prendre par les sentiments, parce que je suis trop, trop faible! ♣ tes impressions : J'aime pas du tout! Je suis pas du tout accro! Je passe jamais sur le forum! J'vais être le pire membre du monde!








Code:
[b]jessica chastain[/b] ♣ arabella i. mclachlan










Dernière édition par Arabella I. McLachlan le Jeu 30 Avr - 3:32, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Bella • Don't drown in a sea full of sorrow and pain   Bella • Don't drown in a sea full of sorrow and pain EmptyJeu 30 Avr - 0:33

I made myself so strong again somehow

"Well now she's gone, even though I hold her tight"








« Pourquoi nous allons dans un sens et les nuages dans l’autre? » La question avait fusé, comme ça, sans qu’on s’y attendant. Ce n’était pas nouveau. Il eut un soupir agacé à sa droite, un échange de regard amusé entre ses parents. Elle avait six ans. Six petites années et déjà, elle posait plus de questions que n’importe qui. Ils l’avaient noté très tôt, ce besoin de savoir, de connaître, d’avoir des réponses à tout. Ce besoin de connaître le pourquoi des choses. Par moment, on pouvait se demander comment l’aînée de la famille pouvait être si patiente, elle qui lui avait expliqué que les fleurs ne sont pas exactement comme les arbres, qui lui avait expliqué pourquoi les chiens aboyaient et pas les chats, pourquoi le soleil et la lune ne pouvaient coexister dans le ciel. Lyanna était une preuve infaillible de patiente. Une patience que même les parents des deux fillettes n’étaient pas certains de posséder devant la curiosité excessive de leur cadette. Arabella avait toujours eu beaucoup de questions. Trop de questions. On venait parfois à se demander pourquoi on lui avait appris à parler. La vie serait tellement plus simple si elle était muette! Et en même temps, c’était ce qui était si intéressant. Ces caractères si différents chez des enfants venant de même famille. Lyanna possédait ce calme infaillible, cette force épatante, cette grâce époustouflante. Du haut de ses dix ans, elle avait déjà tout pour réussir dans la vie, elle savait déjà qu’elle voulait être journaliste, elle était une ballerine extraordinaire, elle excellait en art. Arabella était l’opposée. L’éternelle indécise, la petite fille qui n’arrivait pas à faire deux pas de danse sans tomber sur les fesses, celle qui avait le talent artistique d’une larve. Bien entendu, elle avait d’autre qualité. De nature vive et logique, elle avait déjà sauté une classe à l’école, trouvant les cours ennuyeux la plupart du temps. C’était une enfant généreuse, qui pensait beaucoup trop aux autres, une enfant curieuse qui semblait avoir une âme vieille comme le monde. Mais déjà, ses parents savaient qu’elle serait plus fragile, plus émotive que sa sœur, elle qui était si protégée par son aînée. « Parce que nous suivons la route et que les nuages, eux, sont poussés par le vent. » Répondit Lyanna en observant le paysage défiler par la fenêtre de la voiture, secouant ses boucles rousses un peu excédées par les questionnements incessants de sa sœur. Cette dernière resta silencieuse un long moment, songeant à la réponse qu’on venait de lui offrir, les yeux rivés sur les nuages blancs. Le nez plissé par la concentration, Bella semblait prendre son temps, essayant de comprendre des notions beaucoup trop complexes pour elle. « Alors, c’est moche être un nuage. » Finit-elle par lancer, d’un ton beaucoup trop convaincu pour ne pas être amusant à entendre, surtout de la bouche d’une enfant de cinq ans. Les enfants de cet âge ne devraient-ils pas rêver d’être une princesse? Vouloir voir une licorne ou un dinosaure? Peut-être. Mais ce n’était pas son cas et il y avait longtemps que ses parents avaient oubliés l’idée. « Pourquoi ça? » La fillette observa sa sœur un moment, comme si elle était soudainement devenue bête dans les dernières minutes puis, elle finit par hausser ses petites épaules, comme si tout cela était évident. «  Parce que c’est nul, être poussé en cachette. » répondit-elle simplement, comme l’aurait fait n’importe quelle fillette de son âge.

«  Comment fais-tu pour rester enfermé ici, le nez dans tes bouquins? » Lyanna se laissa lourdement tomber sur le lit près d’elle, faisant tomber plusieurs feuilles sur le sol. Elle n’eut d’autre réponse qu’un grondement mécontent, bien que l’adolescente ne relève pas le visage du gros bouquin qui était posé devant elle. Elle avait l’habitude de ce genre de conversation, des conversations où elle devait écouter ses proches lui dire qu’elle ne verrait pas le monde de sa chambre à coucher, le nez dans ses livres à étudier, même lorsque l’été battait son plein. « Tu sais qu’il y a d’autres façons d’apprendre la biologique que dans des bouquins, hum? » Lança de nouveau la voix amusée et fluette de son aînée, tout en la poussant légèrement de l’épaule, un sourire espiègle sur les lèvres. Arabella tourna finalement le visage vers sa sœur, ajustant ses lunettes sur son nez tout en arquant un sourcil.  «  Alors pourquoi ne vas-tu pas apprendre la biologie ailleurs, Lyly? » Pendant un moment, elle observait le visage de Lyanna. Un visage de poupée à la peau de porcelaine parsemée de tache de rousseur, des yeux bleus pétillants, une bouche légèrement boudeuse et adorable. Elle avait toujours eu l’air de ces poupées chinoises, celles que l’on garde derrière une glace de peur de les abîmer. Longtemps, Bella avait espéré avoir un physique comme celui de sa voisine. Un physique adorable, presque parfait, qui attirait les garçons. La plus jeune des sœurs McLachlan n’avait malheureusement pas cet avantage. Son visage était souvent mangé par ses lunettes, ses taches de rousseurs étaient beaucoup plus marqués, ses cheveux moins flamboyants. Mais ça lui plaisait. Elle n’avait pas le temps pour les garçons, de toute façon. Beaucoup trop prise par ses études, préférant de loin passer du temps avec ses livres qu’avec des êtres humains. «  Ce n’est pas moi qui ai besoin de m’amuser, soeurette. À ce rythme, tu auras ton premier copain à cinquante ans. » L’adolescente secoua la tête de gauche à droit, essayant de cacher le sourire amusé qui naissait sur ses lèvres. C’était amusant comment elles pouvaient avoir des priorités différentes. L’une aimant passer du temps avec ses amies, petite reine de son monde, collectionnant les fréquentations, au point qu’Ary avait depuis longtemps abandonné l’idée de retenir le nom des conquêtes de sa sœur.   Non que Lyanna était une fille facile, loin de là. Elle était simplement une fille populaire et jolie, le genre de personne qui attire les regards. Arabella, elle, avait peu d’amis, préférant la solitude à autre chose, préférant le silence des bibliothèques au brouhaha des fêtes. « Si j’accepte de t’accompagner, tu vas le laisser tranquille pour les quinze prochains jours? » Finit-elle par demander en haussant un sourcil, les lèvres pincées. Son aînée hocha la tête, lui tendant la main pour sceller le pacte.

Ses doigts jouaient avec le verre qu’elle tenait dans ses mains depuis un bon moment maintenant, observant les bulles de champagnes remonter à la surface sans faire attention au brouhaha qui pouvait l’entourer. Ce n’était qu’une rumeur lointaine, des paroles qu’elle n’entendait pas, la musique qui n’était qu’un bruit de fond. Par moment, elle levait la tête pour regarder Lyanna danser avec son nouvel époux, dans sa somptueuse robe blanche, ses cheveux roux remontés de façon complexe sur sa tête. Elle était sublime. Comme toujours. Elle savait qu’elle aurait dû s’amuser, être heureuse pour sa sœur, pourtant, elle avait plutôt l’impression de la perdre. L’impression désagréable que cet homme la lui volait. Elle savait que ce n’était pas le cas, qu’elle ne pourrait pas garder sa sœur éternellement autour d’elle, bien qu’elle ait aimé le faire. Passer sa vie dans un petit appartement avec Lyly, passer son temps à se battre avec elle pour un oui ou pour un non. Ce n’était plus son rôle maintenant. C’était celui de l’homme qui la faisait virevolter sur la piste de danse. Ce n’était pas qu’elle n’aimait pas Logan, loin de là. Elle était persuadée que c’était un homme bien. Elle savait seulement que cela entraînerait Lyanna loin d’elle. Un soupir passa la barrière de ses lèvres vermeilles, passant une main dans ses boucles rousses tout en détournant les yeux du couple qui s’amusait devant elle. «  Cela devrait être illégal de laisser une aussi jolie jeune femme s’ennuyer pendant un mariage. » Susurra une voix chaude à l’accent français à son oreille. Un petit sourire étira ses lèvres alors que ses prunelles plongeaient dans celle du jeune homme qui venait de prendre place près d’elle, déposant un baiser sur son épaule dénudée. Olivier était ce touriste qu’elle avait aidé à retrouver son chemin quelques semaines plutôt. Un homme d’affaires venu ici pour négocier avec une compagnie dont elle ne se souvenait jamais du nom. Cela n’était pas vraiment important à ses yeux. Tout ce qui l’était, c’était le bon temps qu’elle pouvait passer avec lui, la façon dont il la regardait, comme si elle était la chose la plus importante du monde. Comme si rien d’autre qu’elle n’existait lorsqu’il la regardait. Arabella savait pourtant que cela ne serait que passager, qu’éventuellement, il repartirait en France et qu’elle retournerait à sa petite vie, comme si tout cela ne s’était jamais passé. « Ça fait partit de la culture Européenne, c’est ça? » se moqua-t-elle doucement, un fin sourire sur ses lèvres alors qu’elle observait son visage d’ange, ses doigts venaient s’entremêler à ceux du voyageur. Olivier se pencha doucement vers elle, capturant ses lèvres dans un doux baiser, comme pour la punir de sa plaisanterie. Une punition douce à laquelle elle ne disait pas non. Quand il s’éloigna, ce fut pour planter ses prunelles dans les siennes, combat entre le sable et l’océan. Combat qu’elle voudrait bien perdre, juste pour voir un sourire sur ses lèvres si désirables. « Et si tu venais avec moi en France? »  La question avait été lancée de bout en blanc, la prenant par surprise. Pendant un long moment, elle l’observa sans savoir quoi répondre, cherchant les mots qui lui manquaient. Elle avait l’impression d’avoir perdu l’usage de la parole. Jamais elle n’aurait cru que ce qu’il y avait entre eux était sérieux. Du moins, jamais suffisamment sérieux pour qu’elle envisage emménager avec lui, à des milliers de kilomètres de son pays natal, de sa famille. De nouveau, son regard glissa vers Lyanna et Logan, songeur. Qu’avait-elle à perdre? Après tout, la vie qu’elle connaissait ici allait changer du tout au t tout, elle allait devoir s’adapter à des changements drastiques, à l’idée de ne plus avoir sa sœur à porter de main. Bien entendu, c’était toujours moins terrible que de s’adapter à une nouvelle culture, à une nouvelle langue, un nouveau travail. « D’accord. » Finit-elle par dire, planta son regard dans celui de son amant, avec un aplomb qu’elle ne se connaissait pas.


Elle se tenait là, statue de sel devant la plus silencieuse des tempêtes, s’effritant doucement devant les lames impitoyables du chagrin. Pour une raison obscure, elle avait toujours imaginé la plus pure des souffrances comme étant quelque chose de bruyant et de violent. Quelque chose qui fracasse les murs les plus solides avec force, un orage en pleine mer. Elle avait eu tort. Elle savait maintenant que la douleur à l’état pure était vile et silencieuse, comme le scorpion s’infiltrant dans votre demeure pour mieux vous achever lorsque vous en attendez le moins. C’était un venin qui s’infiltrait lentement en vous, qui vous tuait à petit feu sans que personne ne s’en rende compte. Son regard était rivé sur le plafond blanc, ses mains jointes sur son abdomen. Elle n’avait pas bougé d’un cil depuis qu’on l’avait emmené ici. Elle se sentait déconnectée de la réalité, elle avait l’impression que le monde s’était arrêté, que l’horloge s’était figée. Arabella avait l’impression que son cœur avait été arraché avec la dernière poussée, que ses entrailles s’étaient envenimées avec cet accouchement douloureux. Un accouchement sans résultat. On lui avait offert des paroles réconfortantes, des regards désolés, on lui avait dit que c’était des choses qui arrivaient, sans pouvoir expliquer pourquoi. Elle n’avait pas écouté un traître mot. Son regard noyé de larmes ne quittait pas la forme sans vie emmitouflée dans une couverture blanche. Un bébé qui n’a jamais eu le droit à son premier souffle, qui ne poussera jamais son premier cri. Un enfant qui n’avait pas encore trop petit pour ressembler à un véritable bébé. On lui avait dit qu’il était impossible pour elle de le voir. Elle suffoquait. Agonisait. Ce n’était pas sa première fausse-joie, ce n’était pas la première fois qu’elle se réveillait au milieu de la nuit avec des douleurs immondes, les draps imbibés de sang. Elle avait vécu les fausses-couches, les petits cœurs qui ne battent pas, les curetages. Jamais elle n’avait connu ça. L’idée démoniaque, immonde, de forcer une femme à accoucher d’un bébé mort. Au départ, elle s’était dit que ce n’était que de la malchance. Cette fois-ci, cependant, il y avait un goût amer sur sa langue, une sensation acide dans sa poitrine qui lui disait que ce n’était pas de la malchance. C’était son corps qui refusait de lui donner le privilège d’être mère. C’était son corps qui tuait ses enfants. Il y avait quelque chose en elle, quelque chose de pourri, de malsain, de corrompu qui arrachait la vie de ces petits êtres pour s’en nourrir. Ses doigts se crispèrent sur son abdomen, si fort que ses jointures en devinrent blanches. Des mains chaudes se posèrent sur les siennes, la tirant de ses pensées autodestructrices. « Je suis venu aussi vite que je le pouvais. » Le regard éteint de la rousse se posèrent sur son mari, incapable de prononcé un mot. Olivier chassa les traces de larmes de ses joues avec douceur tout en prenant place près d’elle pour l’encercler dans ses bras. « Ça va, ma chérie. On essaiera de nouveau. » Les paroles de son époux s’enfoncèrent dans sa chair comme une lame chauffée à blanc. Elle avait l’impression d’être abasourdir de douleur. Elle finit par bouger, secouant doucement la tête de gauche à droite. L’envie d’Olivier d’avoir leur propre famille allait finir par la tuer, par l’achever. Ça la tuait à petit feu sans qu’il ne s’en rende compte. Arabella avait l’impression qu’il ne réalisait pas à quel point chacune de ces pertes la marquait au fer rouge. « Non. » Souffla-t-elle, sa voix rauque et brisée par les larmes, par le deuil qu’elle portait, qui l’alourdissait de plus en plus. Elle savait que cela avait également un lien avec la médication qu’on lui avait donné pour calmer ses nerfs, pour atténuer la douleur. « Non, Olivier. Il n’y aura pas de prochaine fois. C’est fini. » Elle l’entendit protester, lui dire qu’elle n’avait pas l’esprit clair, qu’elle pouvait encore y penser, qu’ils pouvaient essayer encore et encore. Elle n’avait pas la force de se disputer sur ce sujet présentement. Pas maintenant, alors que les drogues prenaient peu à peu possession de ses sens. La douleur semblait maintenant être quelque chose de présent, une boule noire et miroitante qui flottait dans sa poitrine, mais elle avait l’impression qu’elle ne lui appartenait plus. Elle était là sans l’être. La jeune femme savait que la dure réalité allait la rattraper lorsqu’elle reprendrait conscience. « Tu veux que je téléphone à ta sœur? » Arabella secoua la tête de gauche à droite avec véhémence. Malgré ce que son mari pouvait croire, elle n’en avait jamais parlé à sa sœur. Lyanna, comme leurs parents, n’avait jamais su pour les fausses-couches. Elle avait préféré garder cela pour elle, garder sa propre noirceur enfermée au fond de son cœur. Quand on lui posait des questions, elle répondait qu’ils essayaient, mais que pour le moment, ils manquaient de chance. Ce n’était pas vraiment un mensonge, mais ce n’était pas la vérité non plus. Elle n’avait pas envie de voir la pitié dans les yeux de ses proches, d’être vue comme quelqu’un de malade. Alors elle se taisait. Subissant seul le néant qui prenait peu à peu possession de son cœur.




 « Je pars. » Elle l’observa, dans le but de voir dans sa physionomie une quelconque tristesse, une quelconque déception. Il n’y avait rien. Il la regardait comme si elle était un objet quelconque, comme si elle faisait partie des meubles depuis longtemps maintenant. Il ne broncha même pas. Pourquoi l’aurait-il fait? Ne l’avait-elle pas surpris au lit avec une autre femme quelques jours plutôt? N’avait-elle pas des doutes sur cette aventure depuis des mois maintenant? Certes. Elle avait voulu nier tout cela, faire comme si tout était le fruit de son imagination, bien qu’elle savait que ce n’était pas le cas. Elle avait entendu les messages mielleux sur la boîte vocale, elle avait vu les traces de rouge à lèvres sur le col de ses chemises, elle avait senti ce parfum sur sa peau. Elle n’avait rien dit. Elle avait encaissé, utilisant la trahison de son mari pour se punir. Se punir de ne pas être en mesure de lui donner ce qu’il désirait si fort, ce qu’il lui avait demandé encore et encore. Ce qu’elle avait tué à mainte reprise. Arabella s’adossa au mur derrière elle, croisant les bras contre sa poitrine, dans le but de se protéger un peu de ce qui allait venir. « Quand? » Une simple question posée d’un ton sans émotion, sans sentiment. C’était l’homme d’affaires s’adressant à son client, un client désagréable. Elle ne s’en formalisait plus depuis longtemps, leur relation se résumait à cela depuis un long moment maintenant. « Mardi. Pour l’Éthiopie. » Aucune réaction, si ce ne fut qu’un hochement de tête. C’était un coup de tête, une décision prise pour éviter la solitude qui allait la hanter pendant les prochains mois, une façon de ne pas dormir sur le canapé de Lyanna pendant les prochaines semaines le temps de réorganiser sa vie. Elle avait choisi de devenir un de ces médecins sans frontière. De ces gens qui essaient de changer le monde un vaccin à la fois. Elle se remémorait la conversation qu’elle avait eue avec sa sœur, la conversation remplie de questions sans réponses. Sans doute parce que le mariage de Lyanna et Logan était parfait en tout point qu’ils étaient parfaits en tous points. Son aînée avait eu la chance de tomber sur l’homme idéal, alors qu’elle, elle était tombée sur celui qui couche avec sa secrétaire pour punir sa femme de ne pas lui avoir donné d’enfant. Olivier se contenta de hocher vaguement la tête, comme pour signifier que tout cela lui était égal, qu’elle pouvait partir pour la Syrie si ça lui faisait plaisir. « Lara est enceinte. » Les mots la poignardèrent en plein cœur, lui faisait si mal que l’oxygène dans ses poumons semblait être de la lave en fusion. Lara était enceinte. Cette blondasse aux seins artificiels allait lui donner ce qu’elle n’avait jamais pu lui offrir. Elle en avait la nausée. Préférant ne pas faire confiance à sa voix, elle se contenta de hausser les épaules, comme dans l’espoir de lui faire croire que cela lui était égal. Ce n’était pas le cas, certes, mais elle ne voulait pas le laisser gagner ce petit jeu. Celui de qui ferait le plus mal à qui. Qui saignerait le premier. Ce qu’Olivier ignorait, c’était qu’il gagnait ce petit jeu depuis des années maintenant, depuis la première fausse couche. Qu’elle avait déjà perdu la plus grande partie d’elle-même dans chacun de ses faux espoirs, chaque fois qu’on lui annonçait une mauvaise nouvelle qu’elle réalisait qu’elle ne pouvait rien faire pour donner la vie. Que son propre corps échouait en la fonction pour laquelle il avait été créé. « Je ferai parvenir les papiers du divorce à ton avocat. » Finit-elle par dire, la voix plus tremblotante qu’elle ne l’aurait voulu, les yeux humides malgré tous ses efforts.  

Elle flottait dans un épais nuage de coton, dans un brouillard confortable. Un sommeil sans rêves, quelque chose d’accueillant et de douillet. Un brouillard qui se dissipa lorsqu’un bruit strident le perfora. Elle tâcha de l’ignorer. De s’enfoncer de nouveau dans les bras de Morphée comme si jamais rien n’était venu déranger ses rêves. Ce ne fut pas sans compter sur le téléphone qui ne cessait lui vriller les tympans, encore et encore, jusqu’à ce que la nuit ne fût plus qu’une assourdissante suite de bruits déplaisants. Un grognement agacé passa la barrière des lèvres alors que ses doigts cherchèrent le téléphone. Le petit écran illuminé lui tortura les rétines et elle referma les yeux, ayant seulement le temps de voir le nom de sa sœur s’afficher en lettre carrée. Elle appuya sur le petit symbole vert et portant le combiné à son oreille. « Tu sais quelle heure il est, en Afrique, Lyly? » marmonna-t-elle d’une voix endormie en passant une main sur son visage. Deux heures trente-sept minutes, pour être exacte, mais Arabella préféra ne pas le spécifier. Elle savait que sa sœur avait toujours eu un peu de mal avec l’idée du décalage horaire, qu’elle n’y pensait pas vraiment. Quand Lyanna avait envie de discuter avec sa cadette, c’était comme si soudainement, il n’y avait plus de fuseaux horaires. La rousse s’attendait à une réponse légèrement moqueuse, des excuses marmonnées au bout des lèvres. Rien ne vint. Juste un silence assourdissant entrecoupé de grésillements. Ce silence de plomb chassa toute trace de fatigue. Elle se redressa entre ses draps, scrutant la nuit qui se refermait sur elle. « Lyanna? » Sa propre voix lui semblait étrangère tant que sa gorge se contractait sous l’effet de l’angoisse qui commençait doucement à l’étouffer.  Ce ne fut pas la voix chaude et réconfortante de sa sœur qui lui répondit. Elle n’eut pas la joie de sentir son angoisse s’évaporer sous la voix de son aînée. Ce fut tout le contraire. Ce fut un son rauque qui lui répondit, quelque chose semblable à son prénom noyé sous un sanglot violent. Elle serrait le téléphone si fort que ses jointures en devenaient blanches. « Elle n’arrivait pas à chasser la sensation effrayante qui la rongeait de l’intérieur, la sensation que quelque chose d’affreux venait de se passer. Quelque chose qu’elle ignorait encore. De nouveau, elle répéta le prénom, avec urgence, cette fois-ci, le suppliant presque de lui répondre. Il n’en fit rien. Au bout du fil, elle entendit une voix, puis le chuintement d’un téléphone qui passe d’une main à l’autre. « Tatie Bella? » Euphémia. Elle sentit son cœur couler dans sa poitrine alors que la voix de sa nièce lui chatouillait les oreilles, alors qu’elle pouvait déceler la trace de désespoir dans la voix de la jeune fille. « Je suis là, chaton. » Dieu comme elle aurait voulu être forte. Comme elle aurait voulu chasser toute trace de panique dans sa voix. Pour sa nièce. Arabella n’avait jamais été forte cependant, ça avait toujours été le rôle de sa sœur, c’était elle qui savait calmer les peurs d’un simple sourire. Le médecin ne réalisait même pas avec quelle force elle serrait le téléphone contre son oreille, que ses doigts s’étaient crispée sur sa cuisse, serrant son pyjama dans son poing. « C’est maman. Elle est… » L’adolescente ne termina pas sa phrase. Elle n’eut pas besoin de le faire. Ary sentait son cœur se fendre en deux, l’air se coinçant de façon douloureuse dans ses poumons. Elle avait l’impression de se noyer sous une vague de tristesse monstrueuse.











Dernière édition par Arabella I. McLachlan le Jeu 30 Avr - 6:40, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Bella • Don't drown in a sea full of sorrow and pain   Bella • Don't drown in a sea full of sorrow and pain EmptyJeu 30 Avr - 0:36

^zapdàeçujfierhfpqr^gàiàçtrjgz$eràgi !!! dance2 dance2 dance2 cutie2 vivi hugs clap secret reed2 gnaa lip

Tu sais que je t'aime toi, toi, toi, toi, toi,toi,toi,toi,toi,toi...
Merci de choisir Arry', même si c'était déjà prévu depuis le jour où je l'ai posté ce scénario, on va trop les faire souffrir nos deux zozo, et puis j'ai trop trop trop trop trop trop trop trop trop méga hâte de lire la suite, enfin la fiche complète hein, parce que les petits bouts hein !
Jotems ! coeur
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MessageSujet: Re: Bella • Don't drown in a sea full of sorrow and pain   Bella • Don't drown in a sea full of sorrow and pain EmptyJeu 30 Avr - 0:38

c'est drôle, mon nom de famille c'est Rousseau ahah
excellent choix d'avatar, elle est belle cute
bienvenue parmi nous et bon courage pour la suite de ta fiche I love you
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MessageSujet: Re: Bella • Don't drown in a sea full of sorrow and pain   Bella • Don't drown in a sea full of sorrow and pain EmptyJeu 30 Avr - 0:58

Mon Logan d'amour! bernie
Je vois pas de quoi tu parles, c'était vraiment, vraiment pas prévu ce personnage, pas depuis le moment où j'ai vu la tronche de Jessica sur ton scénario. On va finir par croire que je fais une fixation sur tout ce qui porte ce prénom.... Mais oui! On va trop les faire souffrir! Ça va être trop triste, trop, trop, trop! Roméo et Juliette, ils ont des croûtes à manger pour nous arriver à la cheville! reed

Fitz, Merci riley2
J'ai piquer ton nom de famille alors! Bon à la base, je l'ai piquer dans Lost, mais détails Arrow Juste pour ça, tu dois me réserver un lien!
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Felicity Sparrow
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MessageSujet: Re: Bella • Don't drown in a sea full of sorrow and pain   Bella • Don't drown in a sea full of sorrow and pain EmptyJeu 30 Avr - 8:54

ARABELLAAAAAAAAAAA omg Et puis Jessica est trop parfaite, elle colle trop à ton personnage. Ce choix de scénario est plus que cool, en plus la famille est au complet maintenant youhou
Re-bienvenue ici keur Et j'ai le plaisir de te valider africa



bienvenue sur

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Bravo ! Tu as rejoint l'aventure Giving for Africa ! Maintenant que tu fais parti de l'équipe, peu importe ton groupe, voici quelques conseils pour commencer ton intégration :

♣️ Parce que c'est toujours mieux à plusieurs, commence par te créer une fiche de liens et de rps, n'hésite pas à poster dans celles des membres déjà présents pour trouver des idées.

♣️ N'oublie pas de recenser le métier de ton personnage, c'est à faire .

♣️ Tu peux également inventer tes propres scénarios (ici) ou bien proposer des liens avec des personnages pré-définis (ici).

♣️ Pour te lancer dans le rpg et commencer dès maintenant à faire vivre ton personnage, tu peux aller poster dans la boîte à rps. Nous ferons au mieux pour te trouver un partenaire et une situation folle-dingue pour vos personnages. Ou tu peux directement faire une demande plus simple, ici.

♣️ Et pour finir, tu peux flooder car c'est toujours amusant, et surtout voter pour Giving for Africa : ici, tes votes sont très importants car ils permettront à de nouvelles personnes de nous rejoindre.

Tu es désormais prêt pour rejoindre le reste de l'équipe et découvrir les merveilles de la savane ! En espérant que tu t'y amuseras bien




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Hylan T. Clarke
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MessageSujet: Re: Bella • Don't drown in a sea full of sorrow and pain   Bella • Don't drown in a sea full of sorrow and pain EmptyJeu 30 Avr - 10:43

Haaaaaaaaaaaan la deuxième toi ! Presque aussi sexy que la première... Rolling Eyes
J'arrive après la bataille pour te souhaiter la re-bienvenue mais ça fait rien, je te le dis quand même ! Laughing
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Noah L. Mansfield
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LE PETIT CON
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MessageSujet: Re: Bella • Don't drown in a sea full of sorrow and pain   Bella • Don't drown in a sea full of sorrow and pain EmptyJeu 30 Avr - 17:37

Jessica est trop trop trop trop trop belle quoi omg keur. J'approuve totalement ce choix pour Arabella cutie. Bon par contre faut arrêter le sadisme quoi, parce que c'est un peu horrible Arrow. Et tu oses me dire que j'écris "trop" mais t'as vu la longueur de ta fiche? ahah. T'es aussi folle que moi youhou

Rebienvenue keur
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MessageSujet: Re: Bella • Don't drown in a sea full of sorrow and pain   Bella • Don't drown in a sea full of sorrow and pain EmptyJeu 30 Avr - 17:40

Merci Fefe cute Puis, je suis d'accord, Jessica est trop parfaite cutie

Hylaaan! lick Merci trésor! Presque aussi sexy, hein? Tant que tu change pas d'idée, on va s'entendre Arrow

Je suis une fois, trop trop trop trop d'accord! Elle est trop belle omg C'est pas si horrible que ça d'abord! Enfin, si un peu, je me trouvais trop méchante en l'écrivant hide Puis, qui se ressemble s'assemble? C'est bien, la folie! smile
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MessageSujet: Re: Bella • Don't drown in a sea full of sorrow and pain   Bella • Don't drown in a sea full of sorrow and pain Empty

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