when i saw this girl, she seemed to me like...

S'arrêtant, Sid descendit de sa moto pour regarder s'il s'était bien garé. Il n'avait pas l'habitude de s'arrêter comme ça, en plein centre-ville. La plupart du temps, il venait à pied ou encore en vélo. Sa sœur n'habitait vraiment pas très loin. Cette fois, il revenait du centre et il avait fait un petit bout de chemin. Il avait des courses à faire et potentiellement un cadeau à offrir. C'était bientôt l'anniversaire de l'un des bénévoles avec qui Sid passait la plupart de son temps. Il ne savait pas encore ce qu'il pourrait lui offrir, mais il savait qu'il devait préparer quelque chose. Clairement, le centre lui avait permis de rencontrer des gens géniaux et Sid faisait partie de ces personnes qui aimaient faire plaisir. C'était plus fort que lui. Retirant son casque, il se recoiffa avant de regarder autour de lui. Il y avait du monde en ville, cela ne changeait pas. Il rangea le casque à l'arrière de sa moto avant de se diriger vers les boutiques. L'Indien n'était pas très compliqué en matière. Certes, il fallait que ça soit le bon. Que ça soit le genre de truc que l'on est content de recevoir. Le problème c'était que Sid ne connaissait pas son ami à la perfection non-plus. Il savait ce qu'il pouvait aimer en matière de mode, de nourriture et potentiellement de femme, mais ce n'était pas comme s'il pouvait mettre une jolie demoiselle en boite juste pour son plaisir. Marchant à travers les rayons de cravates et autres ceintures, Sid se disait qu'il n'était au pas au bon endroit.  Les bénévoles n'étaient du genre costume et montre vulgaire. Il s'arrêta devant un stand de gadget avant que sa concentration de soi dévier sur un stand indien plus loin.

« - Il y a des vendeurs de DVD pirates partout ! » Dit-il en souriant avant de serrer la main du vendeur qu’il avait déjà vu plusieurs fois. Il resta là un moment, prenant des nouvelles de la famille, puis du cinéma avant de repartir dans une supérette et d’acheter deux trois bricoles dont il avait besoin pour retaper une voiture avec son neveu. Après un bon moment, il s’arrêta de nouveau sur le chemin du retour en regardant devant une vitrine. Une bonne bière fraiche avec une pâtisserie, là tout de suite, ça serait le pied quand même. Un reflet le déconcentra alors que son regard observa le dos d’une jeune femme. Elle prenait la même direction que lui alors très vite, Sid la dépassa. Une fois qu’il était devant elle, il se tourna légèrement pour regarder son visage avant de sourire.

«  - Il faut croire que nous les indiens, on est destiné à se retrouver dans le monde entier. » Ce n’était pas la première fois qu’il voyait Kalpana. Il l’avait déjà vu de loin une fois, parlant hindi au téléphone. Cela l’avait amusé. Il sentait qu’elle n’allait sûrement pas s’arrêter parce qu’il lui parlait, alors il lui fit face. « - Sid, Sid Prakash. Kalpana, n’est-ce pas ? » Il se senti un peu bête d’être aussi direct alors un sourire gênait apparus. « - La dernière fois, je t’ai vu de loin, au téléphone. Du coup j’ai un peu entendu deux ou trois choses. Rien de grave, je t’assure. » il sortit son téléphone, comme si c’était la chose la plus logique à faire. « - Tu dois être nouvelle ici, non ? Enfin, c’est ce que j’avais cru comprendre la dernière fois. Je t’assure, j’suis pas un pervers qui te suis partout, hein, je faisais juste mes courses. Avec mon neveu, on va retaper une vieille jeep qu’on a trouvé à la case tu coups j’avais besoin de deux ou trois trucs. » Respire, Sid. « -  Tout ça pour dire que si tu as besoin d’aide, tu sais, pour découvrir un peu la ville… Je peux te donner mon numéro si tu veux. » Boire un café aussi, ça pouvait être cool.

Les embouteillages et encore les embouteillages. Kalpana était de ceux qui ne pouvaient se déplacer sans sa voiture et son chauffeur. Loin d’agir en grande aristocrate, elle ne savait juste pas conduire et puis avec un chauffeur c’était mieux, il la faisait visiter. Lui montrer les recoins de la ville, les choses surprenantes et les moins surprenantes. Elle avait déjà songée à passer son permis, elle aurait été plus indépendante. Et avec son boulot elle ferait mieux de passer très vite son permis.
Mais depuis la mort de son mari elle n’a rien fait de plus que le strict minimum. Elle visite, se promène, se perd et rentre chez elle. Les choses sont redondantes mais elle aime son petit train train habituel. Ca lui plait, parce qu’elle déteste les surprises, depuis la surprise que son époux lui avait faite en la quittant elle ne veut plus avoir à faire à l’inconnue.
« Arrêtez-vous ici s’il vous plait. » demande Kalpana à Monsieur Mbatawa. Elle le remercie et sort de la voiture. Elle avait besoin de quelques moules, son nouveau chez elle ne disposait pas de tous ce dont elle avait besoin pour faire à manger. Elle adorait passer sa journée dans la cuisine. Et avant d’être critique gastronomique elle aussi s’est démenée derrière les fourneaux. Elle a travaillée dure et avec l’aide son défunt époux elle a réussis à gravir les échelons et aussi jeune qu’elle l’était elle restait tout de même très crédible. Connue dans plusieurs pays/continents elle avait été demandée à plusieurs reprises sur plusieurs plateaux télévisés ainsi que par de très grands magazines.
« Vous voulez prendre quelque chose pour Madame Mbatawa ? » lui demande Kalpana en lui souriant. Son chauffeur avait une femme et six enfants. Il était adorable comme tout et faisait son travail très sérieusement. Il ne se plaignait jamais de sa situation sociale, de son travail ou des demandes parfois étranges de ses clients. Depuis son arrivée il avait été très aimable et avait pris soin d’elle comme sa propre fille. Il l’avait invité chez elle pour diner, pour passer du temps avec sa famille. Un adorable grand homme. Ils échangèrent quelques anecdotes sur le chemin en rigolant. Il était très agréable et il savait vivre pleinement. Alors qu’elle rigolait à une de ses blagues elle s’arrêta lorsqu’un homme se plaça devant elle. Elle fut surprise et interloquée.

C’était qui lui ? Oh, un indien. Très bien, elle s’en fichait. Elle était pressée, elle avait un diner à préparer et il lui faisait perdre son temps. Il parlait trop d’ailleurs. Beaucoup trop. Elle ne saisissait pas le pourquoi du comment. Elle essaya d’en placer une mais il sortit aussitôt son téléphone pour déballer tout plein de choses légèrement inutiles au passage. « Je … » une nouvelle fois, coupée. Elle soupire. Ecarquillant les yeux face à son culot. Lui donner son numéro de téléphone. Elle avait en face d’elle un indien pervers, un bel indien pervers certes ! Elle lance un regard à son chauffeur qui hausse les épaules ne sachant pas quoi dire ou faire. « Donnez-lui quelque chose. » lui souffle Kalpana. Il avait l’air d’avoir besoin de quelque chose, il l’avait lui-même dit, « du coup j’avais besoin de deux ou trois trucs. » Il avait parlé tellement rapidement que les choses étaient devenues très confuses. Peut être avait-il besoin d’argent. Le pauvre. Elle se retourne finalement et dit gentiment à son chauffeur de prendre une pause pendant ce temps elle ouvrit son sac à main et en sortit un billet. « Tenez monsieur, bon appétit. » Peut être que c’était la nouvelle mode ici. Accoster les gens en leur faisant croire qui les connaissait pour leur soutirer quelques sous. Kalpana elle, elle s’en fichait un peu. « Si vous êtes dans le besoin dites le clairement tout ce monologue et ces longues phrases… j’ai faillis ne pas vous saisir, ok baba ? » elle remuait son billet devant ses yeux pour qu’il le saisisse. Elle lui affiche un petit sourire d’empathie et lui pince la joue. Un bel indien, pervers et mendiant…

when i saw this girl, she seemed to me like...

Il n'avait pas besoin de beaucoup choses dans la vie. Sa spontanéité lui suffisait d'ailleurs. Il s'était déjà retrouvé dans des situations assez gênantes simplement parce qu'il suivait son instinct. Qu'il y avait-il de mal à suivre ses envies ? N'est-ce pas censé être une chose naturelle, logique ? On veut une chose, on la prend. Bien entendu la société actuelle ne pouvait pas lui permettre ce genre de choses et Sid savait ce qu'il pouvait faire et ce qui, à l'opposé, lui était interdit. Mais lorsqu'il croisait une jolie fille, c'était plus fort que lui. Il n'y avait pas de mal à être attentionné de temps en temps, tant qu'il ne prenait pas une tête de pervers et qu'il laissait la fille tranquille si elle n'était pas d'humeur pour parler. Ce n'était pas comme si Sid était gros lourd, résigné à insulter toute celle qui ne lui répondrait pas. Il ne disait pas des choses déplacé pour se faire remarquer. Il ne voyait pas l'intérêt à mettre une jolie fille mal à l'aise. Comme si c'était un danger de première classe et qu'il allait lui faire du mal. Sid était capable de beaucoup, mais pas de violence ! Quoique… quand on le cherchait, il n'y avait pas de raison qu'il n'utilise pas ses muscles pour la bonne cause. Il ne savait pas draguer, filtrer, il ne s'était jamais essayé à ça auparavant et il ne voit pas pourquoi il devrait apprendre. Au fond, Sid ne cherche rien. Pas de relation sérieuse, pas de copine qui changerait son monde. Il voulait simplement passer du bon temps, s'amuser de tout. Et il voulait faire partie du bonheur des autres également.

S'arrêtant enfin de parler, Sid offrit son plus beau sourire comme si c'était la chose essentielle à faire dans ce genre de situation. Son sourire qui disparut très vite quand elle parla enfin. Lui donne quelque chose ? Comment ça ? Son regard jongla entre Kalpana et son chauffeur. Il la laissa dire quelque chose à celui-ci, avant qu'elle ne lui tende un billet. « - Kya ?¹ » Il comprenait plus rien. C'était une nouvelle technique pour faire fuir les hommes un poil relou ça ? Donner du fric en mode « tu me fais pitié, casses-toi ? » Un peu confus, Sid resta muet alors que Kalpana reprit la parole. Et alors qu'il comprit enfin, il eut le fou rire de sa vie. Il ne prit même pas la peine de prendre le billet, tellement il riait. Et il riait fort, ce qui devait être un peu embarrassant. « - Ok, baba ? » répéta-t-il. Et le voilà qui riait de nouveau, surpris par cette réaction. Il était vrai que Sidney parlait beaucoup, parfois très vite. C'était comme s'il ne pouvait pas respirer tant qu'il n'avait pas dit ce qu'il avait en tête. Mais de là à ce que Kalpana comprenne son petit speech de travers… « - On me l'avait jamais faite celle-là, bravo ! » Au fond, c'était de sa faute. Il aurait pu faire un effort, être plus simple ou essayer une approche plus subtile. Lui, ce qu'il aurait aimé, ça aurait été de la sauver d'un chauffard. Il l'imaginait bien dans ses bras, reconnaissante… ah, c'était beau de rêver.

« - Pardon. » Il se calma, se recoiffant légèrement. « - Je ne suis pas un mendiant. J'essaye simplement de devenir un ami. » Il avait parlé plus lentement cette fois, plus simplement. Il ne pouvait pas être parfait, il le savait. Il était parfois beaucoup trop impatient, beaucoup trop têtu aussi. Si Kalpana pensait se débarrasser de lui rapidement, elle était mal tombée. Sid était du genre à ne pas baisser les bras, peu importante la situation. Et il faut dire que cette fois, on l'avait bien eut ! Lui, un mendiant ! « - J'ai aucun problème d'argent, pakka !² » Il ria légèrement, encore amusé par tout ça.


1. kya : hindi, se prononce kia, signifie quoi.
2. Pakka : hindi, se prononce paka, signifie promis.

Laisser son chauffeur partir n’était peut être au final pas une très bonne idée. Il aurait surement été d’une très grande aide. Oui, il l’aurait aidé à repousser ce jeune indien plein de vie et de conneries. Son chauffeur ne rentrait jamais dans ses histoires mais lorsqu’il y avait besoin de remettre quelqu’un en place ou d’éviter le pire il aimait venir en aide à Kalpana. Bien que Sid n’ait pas l’air d’être très dangereux elle se devait tout de même de prendre ses distances et lui expliquer gentiment qu’elle avait autre chose à faire. Son billet continuait de flotter dans l’air, la main tendue. En règle générale, on accepte et on remercie puis on s’en va. Ce n’était pas le cas du jeune homme. Il n’avait même pas fait attention à l’argent qu’elle lui proposait. Non à la place il réagit autrement. Loin de ce qu’elle aurait pu jamais imaginer. Il rigolait. Non … c’était plus que simplement rire. Elle arqua un sourcil perdue, confuse …. Que voulait-il si ce n’était pas de l’argent, avait-il réellement son temps à perdre à juste entrer en discutions avec des gens dans la rue ? Non … c’était autre chose et aussi innocente qu’elle l’était elle mit du temps à réellement comprendre les motivations du jeune homme. Le regard de Kalpana se faisait insistant sur le jeune homme pourtant ça n’arrangeait en rien les choses, au contraire il continuait à rigoler à son nez.
Littéralement ça s’appelait ; se foutre de la gueule de quelqu’un. Et en plus il le faisait très ouvertement, en face d’elle sans aucune gêne. Du moins il ne paraissait pas très gêné de se moquer d’une jeune femme qui lui est d’ailleurs très inconnue. Etait-elle vexée, pas le moins du monde. Elle était juste très confuse, elle ne comprenait pas pourquoi il réagissait ainsi et puis tout se passait tellement vite qu’elle en perdait la moitié des données. Il s’excuse enfin. « Merci. » dit-elle alors qu’elle commençait à perdre patience. Oui, tout le monde les regardait, il riait tellement fort qu’il avait attiré l’attention des gens autour. « Un ami, c'est-à-dire ?? » il pouvait très bien lire sur le visage de la jeune femme une certaine incompréhension mais surtout de l’impatience. « Je ne suis pas à la recherche d’ami, c’est très gentil de votre part. » dit-elle ironiquement parce qu’au final elle comprenait petit à petit ce qu’il se passait. Il la faisait rire parce qu’il donnait une impression étrange, le genre de type qui n’a que ça à faire de ses journées. « Oh et bien je suis contente que vous n’ayez pas de soucis financier. » souffle Kalpana en rangeant le billet dans son porte monnaie.
Elle remet alors son sac en place puis croise son regard. Il n’avait pas l’air de vouloir s’en aller avant d’avoir réussis à récolter quoique ce soit. Elle se racle la gorge pour lui faire comprendre qu’il pouvait continuer son chemin et elle le sien.
« Vous me draguez c’est ça ? » lui dit-elle spontanément, elle venait de perdre patience. « Dekho, yeh main street hain, tumhare dost ka picture nahi. » (Ecoutez, on est en ville pas dans le film de votre ami. ) C’est vrai, s’il pensait la séduire comme dans un film bollywood, c’était plutôt … que dire raté. Elle était très terre à terre et les romances à l’eau de rose ce n’était franchement pas ce qu’elle préférait. Elle a eu son histoire d’amour qui avait par ailleurs échouée, tragiquement. Elle lui affiche un gentil sourire forcé de quoi lui faire comprendre qu’il pouvait brousser chemin et enfin la laisser faire ses petites courses dans le plus grand des calmes.

when i saw this girl, she seemed to me like...

Sid voyait le monde d'une façon assez simple. Il se contentait d'être guidé par son cœur et son instinct. Il ne cherchait jamais de grande explication, préférant se contenter de ce qu'il pouvait comprendre. Clairement, Sid était un personnage en lui-même. Il n'avait rien de commun. Il dépassait sans doute parfois les limites de l'inconnu un peu fou que l'on aperçoit un jour dans le bus. Jusqu'ici, tous ceux qui avaient un jour croisé sa route, avaient fini par comprendre que Sid était simplement quelqu'un qui donnait. Beaucoup sans doute et toujours lorsqu'on ne lui demandait rien. Il voyait le bien là où tout le monde voyait le mal. Il était cet homme qui saluait tout le monde, sans faire la différence entre ceux qu'il connaissait et ceux qu'il n'avait jamais vus. La preuve avec Kalpana. Il l'avait vu une fois, au téléphone. Il se souvenait vaguement de la conversation qu'elle avait eue, avant qu'elle ne s'éclipse dans la foule. Qu'est-ce qu'il avait appréciait, ce jour-là, entendre de l'hindi dans cette ville ! Il y avait clairement beaucoup d'Indiens dans le coin, mais ce n'était pas assez pour Sid. Il faut dire que sa vie en Australie lui manquait parfois. Ce n'était plus pareil. Quand il rentrait chez lui, il se retrouvait avec sa sœur et ses enfants. Avant, lorsqu'il rentrait, il y avait tous ses frères, sa mère, son père, les voisins… Ce genre d'environnement lui manquait, énormément. Alors c'était plus fort que lui. Il aimait connaitre ses compatriotes et généralement tout se passait plutôt bien.

Sid riait, dès qu'il en avait l'occasion, dès que quelque chose était susceptible de le faire sourire. Qu'elle ait cru un instant qu'il lui parlait pour de l'argent était tout de même incroyable ! Avait-il une tête de mendiant ? Bon, il faut dire que son style vestimentaire n'était pas le plus classe du monde, mais tout de même. Cela lui demanda un minimum d'effort pour s'arrêter et s'excuser de son comportant, légèrement déplacé. Il fit une légère moue quand elle avoua qu'elle n'était pas à la recherche d'ami. Il remarqua qu'elle parlait avec une politesse bien fournis. Comme si c'était le reflet d'une éducation haut placés. Il l'observa ranger son argent, sans pour autant bouger. Il en profite pour lui sourire. Ce qui n'avait pas l'air de lui plaire.

« - Bilkul Nahi.¹ » Son sourire se fit plus grand. Il y avait un peu de ça, c'était vrai. Il ne pouvait pas ignorer le fait que c'était une belle femme et qu'elle lui plaisait. Mais Sid était plus du genre à avoir une logique presque enfantine de tout ça. Bien qu'il ait toujours dragué tout ce qui bouge et d'une façon bien médiocre. « - Et pourquoi pas ? » Il en profita pour se rapprocher légèrement et prendre un air plus sérieux. « - N'as-t-on pas le droit de vivre la réalité aussi bien qu'une fiction ? Sommes-nous limité à suivre les règles des autres sans pouvoir suivre notre cœur ? » Il marqua une pause, sans pour autant la lâcher du regard. « - Bina dosti, kya hai zindagi ?² » Il resta sérieux un moment encore, avant de s'éloigner légèrement. Il avait beau savoir qu'elle ne désirait pas lu parler ou rester ici plus longtemps, il continuait. Comme si elle avait quelque chose que les autres n'avaient pas et l'instinct de Sid ne le trompais jamais.


1. bilkul nahi : hindi, se prononce 'bilkoul néhi', signifie pas du tout.
2. Bina dosti, kya hai zindagi ? : hindi, se prononce 'bina dosti kia hé zindégi', signifie Sans l'amitié, qu'est-ce que la vie ?.