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 • Funny you're the broken one but I'm the only one who needed saving [DECLAN]

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Kesi P. Samba
Kesi P. Samba
l'arnaqueuse


♣ messages : 476
♣ where are you : Sans domicile fixe, elle erre un peu partout dans Johannesburg. Cette ville n'a aucun secret pour elle.
♣ âge : 32
♣ métier/études : Pickpocket, Indic' pour quiconque en a besoins du moment qu'il paye.


MessageSujet: • Funny you're the broken one but I'm the only one who needed saving [DECLAN]   • Funny you're the broken one but I'm the only one who needed saving [DECLAN] EmptyDim 21 Juin - 13:12


KESI & DECLAN
« Something in the way you move makes me feel like I can't live without you. It takes me all the way, I want you to stay »



Ses gestes étaient précis et rapides alors qu’accroupit devant la porte d’entrée de l’appartement Kesi tentait de crocheter la serrure de celle-ci à l’aide de deux épingles à cheveux. Elle n’en était pas à son premier coup d’essais, après quelques années d’expériences il était rare qu’une porte ne lui cède pas, surtout ici dans le quartier pauvre de Soweto. Entrer par effraction chez quelqu’un devenait un peu trop facile ici, d’autant plus que cette serrure la sud-africaine la connaissait que trop. Un creux s’était formé entre ses sourcils légèrement froncés sous la concentration, ses dents attaquant ses lèvres comme un toc lorsque son attention était fixée sur quelque chose. « Qu’est-ce que tu fais? » Complètement détendue et pas surprise une seule seconde, Kesi détourna son regard un instant pour observer la voisine, une dame d’un certain âge campée devant le pas de sa porte les yeux braqués sur la métisse. Lâchant un soupire, elle leva les yeux au ciel avant de reporter son attention sur ce qu’elle était en train de faire, n’ayant aucunement l’intention de s’arrêter alors que pourtant on l’avait pris sur le fait. « Ça ne se voit pas ? J’entre par effraction » répondit-elle tout à fait sérieusement, sur un ton toute fois exaspéré. Fallait-il lui faire un dessin en plus de cela ? Soudain le « clic » tant attendu retentit dans  l’étroit couloir, lugubre à la peinture écaillée quand celle-ci n’était pas recouverte par des tags ou de la moisissure, une faible lumière clignotant par intermittence n’éclairant que peu l’endroit, le rendant sans nul doute plus angoissant pour quelqu’un de froussard et peu habitué à côtoyer ce genre de lieu.  Un sourire triomphant s’afficha sur le visage de la métisse alors que vivement elle se redressait en fourrant ses épingles à cheveux dans la poche de son jean. De nouveau, ses prunelles se posèrent sur la vieille dame qui ne la lâchait pas du regard, comme outrée, choquée. Pourtant, dans cet immeuble elle en avait surement vu d’autre, et bien pire. « Quoi ? Tu veux appeler les flics peut-être ? » Demanda-t-elle sans pouvoir empêcher un rire moqueur lui échapper alors qu’elle ramassait son sac à dos sur le sol pour le basculer sur son épaule, d’un air nonchalant. « Oh mais vas-y, fais ton devoir de citoyenne modèle. Les dealers dans la cage d’escalier vont être ravis de voir leurs potes débarquer » Ajouta-t-elle avec un sourire entendu plaqué sur le visage, la voix emplie de sarcasmes. Kesi n’était pas effrayée une seule seconde à l’idée que la voisine puisse prendre son téléphone (si elle en possédait un) pour avertir les forces de l’ordre d’un cambriolage. Elle savait pertinemment que celle-ci ne prendrait pas le risque de se mettre la racaille du quartier à dos, mieux vaut faire profil bas pour ne pas s’attirer d’ennuis inutiles. Il y avait de toute façon peu de chance que la police débarque ici pour un cambriolage dans un immeuble miteux. Après tout nous étions à Soweto. Pas un mot ne sortit de la bouche de l’individu alors que comme prévu elle sembla rebrousser chemin dans son appartement. « C’est demain matin que tu te rends au marché n’est-ce pas ? » lança la sud-africaine, comme une menace. Sous entendant la possibilité de venir prendre possession des lieux en son absence. La panique qu’elle put lire sur le regard de la vieille dame avant que sa porte ne se referme en un claquement, lui déclencha un éclat de rire alors qu’à son tour elle entrait dans le logement qu’elle venait de fracturer. Bien sûr Kesi n’avait nullement l’intention d’aller cambrioler la voisine, mais à l’idée que celle-ci soit bouffer par la crainte et l’angoisse l’amusait pleinement. Après tout, elle l’avait bien cherché.

Refermant la porte derrière elle, la métisse resta un instant posté devant la pièce principale sans bouger, son regard observant les lieux alors qu’un souffle de soulagement, de bien être s’infiltrait en elle. Le sourire aux lèvres, Kesi se mit enfin en mouvement en se dirigeant vers le frigo et lâchant au passage son sac à dos avec désinvolture sur le canapé. Un grognement lui échappa lorsqu’elle s’aperçue qu’il n’y avait rien à se mettre sous la dent dans le frigidaire, son estomac désapprouvant totalement le fait de ne pouvoir être rassasier.  Elle attrapa cependant une bière bien fraîche, ça il n’en manquait pas en revanche. « Bon, je vais devoir me contenter de toi on dirait » dit-elle en observant la bouteille d’alcool en haussant les épaules. Attrapant le décapsuleur, Kesi s’appuya contre l’un des meubles en soupirant. En venant ici la sud-africaine avait espéré y trouver son ami mais à l’évidence Declan n’était pas chez lui. La nuit était déjà pas mal avancée, ignorant l'heure exacte, mais le militaire pouvait être n’importe où. En infiltration, ou bien dans un bar en engloutir quelques verres d’alcool, ou à profiter du bon temps avec un homme ou une femme. Ravalant sa déception, elle but une longue gorgée de son breuvage avant de poser la bouteille sur la table basse et se rendre dans la chambre de son ami où elle commença à retirer ses habits un à un.

L’eau bouillante coulait sur son corps, qui se détendait au fur et à mesure sous la pression du jet et la chaleur réchauffant sa peau quelque peu glacée. L’hiver s’installait peu à peu à Johannesburg, les nuits se rafraîchissant de plus en plus. Et cette douche brulante était la bienvenue, lui faisant un bien fou physiquement. Après quelques minutes à prendre soin d’elle, Kesi fini par sortir de l’endroit exigu en s’enroulant dans la serviette de son ami avant de venir fouiller dans le placard de celui-ci pour en dénicher un t-shirt. Son corps était à peine sec  si bien que le vêtement lui colla légèrement à la peau et ce malgré le fait qu’il était bien trop grand pour elle. Pour finir, elle s’agenouilla devant ce qu’on pourrait appeler comme une sorte de mini dressing, pour fouiller dans une grosse valise qui contenait des affaires à elle. N’ayant pas de domicile à elle, Declan lui avait autorisé d’installer le peu d’affaire qu’elle possédait chez lui, enfin à vrai dire elle ne lui avait pas vraiment laissé le choix le jour où elle avait débarqué avec son bagage. Elle en sortit alors un pantalon de survêtement qu’elle enfila bien rapidement avant que la fraicheur ne vienne encore s’attaquer à son épiderme. A présent, propre et quelque peu pouponnée, la  sud-africaine se sentait parfaitement détendue. Sans doute même un peu trop, ses muscles commençant à lui faire ressentir la fatigue. Etouffant un bâillement, elle se rendit de nouveau dans le salon, reprenant sa bière au passage, pour venir s’installer dans le canapé. Buvant quelques gorgées, elle tenta de faire fonctionner la télévision mais celle-ci ne semblait pas vouloir obtempérer. Trop épuisée pour se battre avec cette machine de malheur, la métisse abandonna bien vite s’allongeant alors sur le sofa, la bouteille d’alcool posé sur son ventre et maintenue d’une main. Le regard planté vers le plafond, des soupirs d’impatience lui échappaient alors qu’elle espérait voir son meilleur ami rentrer bien vite. Il lui manquait terriblement, et ce même si ils s’étaient vu quelques jours auparavant. Mais à ce moment, elle avait besoins de passer un moment à ses côtés, de se sentir en sécurité dans ses bras, et de partager cette complicité qui les liait tous les deux. Les minutes s’écoulèrent, ses paupières devenant de plus en plus lourde, mais Kesi luttait contre le sommeil.

Mais la fatigue gagna la bataille, l’emportant dans les songes.



copyright Bloody Storm
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A. Declan Wolf
A. Declan Wolf
l'aventurier


♣ messages : 710
♣ where are you : on the run
♣ métier/études : Chasseur de braconniers


MessageSujet: Re: • Funny you're the broken one but I'm the only one who needed saving [DECLAN]   • Funny you're the broken one but I'm the only one who needed saving [DECLAN] EmptyDim 19 Juil - 23:46


KESI & DECLAN
« Something in the way you move makes me feel like I can't live without you. It takes me all the way, I want you to stay »



C'était une de ces soirées où Declan ne parvenait pas à chasser ce sentiment de mal-être constamment présent en lui, mais habituellement si bien étouffé qu’il se trouvait en capacité de l’oublier et de se persuader qu’il allait bien ; une de ces soirées où il questionnait sa santé mentale, sa vie, son utilité, sa raison ; une de ces soirées où il refaisait le monde et le passé avec des si. Mais avec des si, on pouvait faire beaucoup de choses… le problème c’est qu’elles étaient bien souvent impossibles. C’était une des ces soirées où il savait que même une étreinte passionnée avec une femme ou un homme n’arrangerait pas les choses, ne serait pas suffisante pour qu’il oublie le reste. En réalité, la seule personne pour laquelle il aurait pu céder et considérer de passer la nuit dans son lit, c’était Reed, mais malheureusement il était occupé ce soir là. Alors, faute de quoi, Declan passa son temps à boire et à enchaîner cigarette sur cigarette en observant les gens aller et venir dans un bar miteux de soweto. Avec le temps, il lui était bien difficile de se saouler, ou du moins il gardait un contrôle de lui-même assez exceptionnel. Au pire, cela exacerbait sa colère et sa mauvaise humeur coutumière. Rien de bien exceptionnel donc. Il faut dire qu’il avait commencé à boire très jeune. Par miracle, il n’était pas tombé dans la drogue. Pourtant, il avait essayé de nombreuses substances illicites, mais après quoi, quand bien même l’envie d’en reprendre pour avoir la même sensation d’oubli était incroyablement forte, il n’avait jamais cédé à la tentation. La raison ? Wookie, son fidèle compagnon à quatre pattes. L’animal avait besoin de lui, et il était hors de question qui l’abandonne. Il l’avait adopté, il en était désormais responsable.

Depuis que ses deux chiens n’étaient plus de ce monde,  Declan s’était senti atrocement seul. Il avait songé parfois à tester, de nouveau. C’était parfaitement ridicule, il le savait pourtant. Il ne voulait pas finir comme un putain de junkie misérable errant dans les rues de Johannesburg à la recherche d’un nouveau fix. C’était sans doute pour cela qu’il n’avait pour le moment jamais cédé quand bien même il baignait dans ce milieu. Le réseau des braconniers qu’il avait infiltré était aussi plongé dans le trafic de drogues. Mais il craignait qu’un jour sa volonté ne soit pas suffisante et que dans un moment de faiblesse il se laisse aller.  Parce que s’il avait appris quelque chose au fil des années, c’est qu’il n’était clairement pas un héros. Il n’était pas admirable. Il n’était pas aussi fort qu’il en avait l’air. Ce n’était qu’une façade. Il ne connaissait pas ses limites, puisqu’il les repoussait sans cesse… Jusqu’à la fois de trop, sans doute.

Heureusement, il y avait de cela quelques semaines, son univers s’était illuminé, quelque part. Il avait retrouvé Kesi, sa douce et tendre Kesi…. qu’il réveilla en rentrant plusieurs heures plus tard dans son appartement. C’était sans doute la seule femme qu’il trouve magnifique sans chercher à coucher avec elle : rien que d’imaginer ce scénario cela le faisait soit grimacer de dégoût soit rire. Elle était tellement importante à ses yeux, elle était comme sa sœur. Et encore il trouvait le terme fade.

Alors qu’elle clignait des yeux et chassait les affres de son sommeil, Declan ne put empêcher un sourire de fleurir sur ses lèvres : elle était toujours adorable au réveil. (ceci dit c’était quelque chose qu’il gardait soigneusement pour lui, il ne tenait pas à se faire frapper). Il était content de la voir. Si elle avait déplacé ses quelques maigres affaires chez lui, ce n’était pas pour autant qu’elle était tous les jours présentes, loin de là. C’était la même chose pour lui, d’ailleurs, quand il y pensait. Cet appartement insalubre le déprimait. Pas parce qu’il était sale ou petit, mais parce qu’il s’y sentait irrémédiablement en tête à tête avec lui-même et il détestait cela. « Hey ». lança-t-il sur un ton laconique avant d’entrer dans la cuisine pour boire un grand verre d’eau, puis dans les toilettes où il soulagea sa vessie (trop de bières). Il sentait son environnement tanguer légèrement, et comprit qu’il devait très certainement sentir l’alcool à des kilomètres. Il soupira. Il ne savait même pas quelle heure il était. Il avait marché longtemps après la fermeture des derniers bars ouverts. Il devait être quelque chose comme quatre ou cinq heures du main, d’après ses calculs. « Je vais prendre une douche. » déclara-t-il tout en entrant dans la salle de bain.

Il en ressortir quelques minutes plus tard, vêtu uniquement d’un caleçon, et l’haleine fraîche. Kesi avait migré dans le lit, il eut une ébauche de sourire et la rejoignit sous la couette. « Comment tu vas ? » demanda-t-il doucement avant d’ajouter. « Tu as pourri les vacances de combien de touristes aujourd’hui ? »

S’il était assez fatigué, il voulait discuter un peu avec la jeune femme. Cela faisait quelques jours qu’il ne l’avait pas vu, et avec elle il pouvait être lui-même, ou presque. En plus de ça, elle était sans aucun doute l’une des personnes avec lesquelles il était le plus bavard. (même si bavard restait un très grand mot).



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