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 [HOT]+ So it's gonna be forever or it's gonna go down in flames [CLEED]

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Reed J. Trevelyan
Reed J. Trevelyan
LE PROVOCATEUR


♣ messages : 3456
♣ where are you : Johannesburg dans le centre ville, mais passe bien plus de temps au centre Giving for Africa que dans son appartement.
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♣ métier/études : Infirmier. Bénévole il aide cependant du mieux qu'il peut dans d'autres domaines si besoins est. Notamment dans le domaine juridique.


MessageSujet: [HOT]+ So it's gonna be forever or it's gonna go down in flames [CLEED]   [HOT]+ So it's gonna be forever or it's gonna go down in flames [CLEED] EmptyDim 29 Mar - 15:46


DECLAN & REED
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« Oh my God, look at that face ! You look like my next mistake »



La nuit était tombée sur Johannesburg et pour la première fois depuis son arrivée il y a de cela trois semaine, Reed s’octroyait une soirée de détente. Après avoir donné de son temps au centre à apporter les soins nécessaires à tous ceux qui en avaient besoins mais aussi à se familiariser avec les lieux ainsi qu’avec les occupants, il avait besoins d’échapper à tout ça, au moins le temps d’une soirée. Et à vrai dire il espérait faire de nouvelle rencontre en dehors de Giving for Africa et agrandir son cercle de connaissances, qui il fallait le dire était plutôt très restreint. Reed n’était pas vraiment habitué à la solitude, autant dire que les soirées dans son nouvel appartement dont il était fraîchement propriétaire, étaient plutôt longues et des plus ennuyantes. N’ayant alors pas pour habitude de rester à ne rien faire, même si être posé devant un film ou des séries ne le dérangeait pas en soi mais sans compagnie cela devenait vite barbant à son goût. S’il avait décidé par lui-même de tout quitter pour venir s’installer en Afrique du Sud et sans regrets qu’il ne puisse surmonter, il devait avouer que par moment sa vie passé lui manquait, ses amis notamment. Si en partant il avait conscience qu’il s’agissait plus d’adieux que d’au revoir, pas un seul instant il n’avait songé au manque qui s’infiltrerait dans tout son être. Quand la fatigue était trop grande, l’infirmier avait parfois l’impression d’entendre leurs rires, comme un son très lointain, comme un murmure au loin. Et c’est à ce moment-là qu’il en déduisait qu’il était clairement temps de faire une pause et de s’accorder un peu de repos bien mérité, avant de sombrer dans la folie et de parler avec le fruit de son imagination : ses amis qui vivaient leur existence de l’autre côté de l’océan. La solitude et la fatigue n’était généralement pas un bon combo pour le jeune américain, et même si ce soir il avait certainement besoins de sommeil, il était cependant évident que Reed avait encore plus besoins de compagnie. Appréciant toujours de faire de nouvelles rencontres, bonnes ou mauvaises. Il ignorait ce qui pouvait l’attendre, de comment cette soirée se terminerait. Arrivera-t-il à s’évader de son quotidien ? Va-t-il  faire une ou même plusieurs rencontres agréables ? Et peut-être, rentrera-t-il seul dans cet appartement trop vide et qui manquait de vie ? Reed ne savait pas à quoi s’attendre et c’était euphorisant.

L’infirmier avait troqué ses vieux jeans délavés ainsi que sa blouse blanche qu’il portait à longueur de temps contre des habits bien plus habillés, bien plus classes. Si ses compagnons volontaires n’avaient pas conscience de l’addiction du jeune homme, sa dépendance de la mode était plutôt évidente quand il mettait au placard ses principes moraux et ses vêtements de travail. Certainement l’une des plus grandes faiblesses de Reed, qui se passionnait pour les beaux habits et aux prix exorbitants depuis bien longtemps. Un des vices dont il avait hérité de sa défunte mère, une passion commune qu’ils partageaient ensemble et qui parfois faisait oublier pendant quelques heures de shopping, la honte et la rancœur que sa famille lui faisait ressentir. Les vêtements qu’il portait ce soir-là, bien que simple, reflétaient parfaitement le milieu dans lequel il avait pu grandir, et le contenu de son portefeuille. Evidemment, il ne fallait pas voir ici un geste de provocation, car loin de lui l’intention de se montrer hautain. A vrai dire, si ce n’était en dehors de ses folies exorbitantes vestimentaires, il n’était vraiment pas le genre d’homme à jouer de son argent avec quoi que ce soit ou qui que ce soit, n’y à l’étaler fièrement. Car en réalité, si ses habits ne le trahissaient pas, personne ne pourrait être en mesure de se douter que Reed faisait partie de ces riches américains possédant tellement d’argent qu’ils ne savent plus quoi en faire, et dont une seule vie de suffirait pas à en venir à bout. L’infirmier n’était d’ailleurs pas fier de cet argent qu’il possédait, n’étant alors pas du tout le genre d’homme à s’en vanter et à le clamer haut et fort. Et si Reed faisait en sorte de cacher cette partie de lui depuis son arrivée en Afrique du Sud, il était plus qu’évident que ce soir-là il se trahissait involontairement en entrant dans ce bar du centre-ville de Johannesburg. Il aurait clairement pu être l’égérie de Burberry à cet instant, et entre nous, ce n’était pas quelque chose qui dérangerait l’américain qui avait un véritable coup de cœur pour cette célèbre marque de luxe britannique.

La soirée était bien avancée, le bar étant de ce fait plutôt bien remplis. Les rires et les conversations camouflaient presque la musique d’ambiance en fond sonore, Reed en avait presque les oreilles qui bourdonnaient le temps de s’habituer au brouhaha du lieu. Tranquillement, les mains fourrées dans les poches de son pantalon, l’américain se fraya un chemin jusqu’au comptoir, l’endroit le plus stratégique à son sens pour observer le monde, et tenter de se socialiser avec diverses personnes. Ses yeux se baladaient un peu partout, curieux et observateurs jusqu’à croiser le regard bleuté et perçant d’un homme à quelques mètres de lui. C’était comme si soudainement ses iris le transperçaient de toute part, le mettant à nu dans tous les sens du terme. Les palpitations de son cœur s’accélèrent dans sa poitrine, une douce chaleur l’enveloppant alors. Intérieurement, Reed se fustigea alors qu’il sentait son être tout entier s’emballer pour un simple regard. Mais quel regard ! Secouant vaguement la tête, l’infirmier détourna ses pupilles des siennes pour se concentrer sur son but premier et se rendre jusqu’au bar, sans toutefois prendre le risque de poser son regard sur qui que ce soit si ce n’est le barman. Reprends-toi, crétin ! S’asseyant sur l’un des deux derniers tabourets de libre, il se pencha légèrement en avant pour se faire entendre auprès du serveur « Un gin tonic s’il vous plait » Son pied battant au rythme de la musique sur le barreau du tabouret, Reed laissait son regard vagabonder un peu partout, enfin tout sauf dans la direction de l’homme qui lui avait fait ressentir un effet immédiat. « T’es pas là pour draguer Reed » se marmonna-t-il à lui-même sans qu’on ne puisse l’entendre.




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Dernière édition par Reed J. Trevelyan le Ven 8 Mai - 21:49, édité 1 fois
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A. Declan Wolf
A. Declan Wolf
l'aventurier


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MessageSujet: Re: [HOT]+ So it's gonna be forever or it's gonna go down in flames [CLEED]   [HOT]+ So it's gonna be forever or it's gonna go down in flames [CLEED] EmptyJeu 2 Avr - 0:29


REED & DECLAN
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S'infiltrer dans un réseau illégal n’était pas une mince affaire. Declan en prenait conscience chaque jour qui passait. Trouver des contacts n’était pas difficile en soi lorsque l’on est débrouillard, et habitué aux magouilles et autres occupations plus ou moins licites comme l’était Declan. Depuis tout petit, il avait dû se débrouiller tout seul, et adolescent il avait beaucoup traîné dans la rue, avec des gens peu fréquentables. Il en connaissait les règles implicites, les impairs et les obligations pour y survivre. La première et sans doute la plus importante des règles était de se méfier de toute personne croisant sa route – on en venait donc au problème le plus épineux auquel faisait actuellement face notre soldat dans son entreprise d’infiltration : gagner la confiance des braconniers peu à peu jusqu’à faire parti intégrante de leur bande. Pour cela, il devait agir comme s’il n’avait absolument aucune affection pour les animaux, et c’était loin d’être facile : mais c’est justement le fait qu’il en ait tant pour eux qui le poussait à s’accrocher à ce qu’il devait accomplir. Il avait tant de haine pour ces hommes, et il était parfois à deux doigts de perdre son calme et de griller sa couverture, mais pour le moment il tenait bon. Il savait que s’il montrait être digne de confiance, il serait en mesure de rencontrer les pontes de ces organisations criminelles. Alors ça valait bien un peu d’inconfort. La question était surtout de savoir s’il serait assez en contrôle de lui-même pour rester dans le personnage jusqu’au bout – Declan n’avait jamais prétendu être quelqu’un d’autre sur une longue période depuis son enfance, et il était souvent trop franc, avec tout le monde : on lui en voulait, la plupart du temps. Mais en même temps, peu de personnes le connaissant ne lui en voulait pas pour une raison ou une autre à cause de son sale caractère. Oui bien sûr il avait été déjà hypocrite, et il mentait souvent – mais ce n’était pas un mensonge constant, précautionneusement mis en place, et avec tant d’enjeux.

Il était rare qu’il se perde dans ses pensées de la sorte. Aussi prit-il la décision de se rendre dans un bar du centre de la ville histoire de s’imbiber d’alcool et de prendre du bon temps, si possible : quand il commençait à trop réfléchir, de toute façon, c’était plutôt mauvais signe et cela signifiait qu’il devait bouger. Il n’avait pas envie d’une discussion unilatéral avec sa télévision (pour cela déjà il aurait fallu qu’il la répare),et il était trop tard pour passer au centre pour faire un coucou aux chimpanzés. Et de toute façon s’il ne voulait pas faire tomber sa couverture il devait éviter le centre pour un moment malheureusement – ce qui était dommage, la compagnie des animaux ayant tendance à le calmer quand il sentait sa colère l’étouffer de trop. Plus d’une fois, depuis les décès de Wookie et Captain, il avait pensé à récupérer un nouveau chien qui aurait besoin d’une maison accueillante : seulement il ne s’en sentait pas capable parce que ses deux meilleurs amis lui manquaient de trop, et ensuite, c’était encore une fois impossible maintenant à cause de son objectif.

Declan en avait écumé, des bars, et il savait que celui où il se trouvait depuis quelques minutes était toujours plutôt rempli. Ça grouillait d’âmes en peine et de gens cherchant à se prouver il-ne-savait-quoi, mais peu de gens étaient en réalité sereins. Adossé au mur, il portait de temps à autre le goulot de sa bouteille de bière à ses lèvres pour se désaltérer, observant cette foule d’inconnus aller et venir dans la grande pièce. Soudain, son regard croisa celui d’un autre homme l’espace de quelques secondes, assez intensément puisque ni l’un ni l’autre ne rompit le contact visuel pendant un peu plus de temps que la moyenne, jusqu’à ce que le nouveau venu finisse par le faire avant de s’installer au comptoir du bar. Declan le détailla un instant. Outre d’être indéniablement séduisant, il était surtout habillé comme un fils à papa atterri ici on ne savait trop comment. Il transpirait le luxe. Declan fronça les sourcils un instant. Qu’est ce qu’un type comme cela faisait-il dans un endroit tel que celui-ci ? En général, il avait deux comportements dans les bars : soit il restait taciturne et froid et se contentait de boire en observant le reste des clients, soit il flirtait sans vergogne pour ramener quelqu’un chez lui. Ce soir-là verrait-il l’avènement d’un troisième comportement ? Un sourire réjoui se dessina sur ses lèvres alors qu’il prit sa décision et se dirigea vers l’inconnu qui n’avait pas une seule fois regardé de nouveau de son côté depuis qu’il s’était installé au bar.

« La même chose » réclama-t-il au barman alors qu’il déposait sa bouteille vide sur le comptoir et s’installait au côté de l’homme. « Tu n’es pas d’ici. » fit-il assez familièrement sur le ton de la constatation alors qu’il se tournait davantage vers l’inconnu. Devant le regard de ce dernier, il ajouta : « Habillé comme ça. » en accompagnant ses paroles d’un geste de la tête de haut en bas. « C’est pas très fute-fute de montrer son compte en banque dans un endroit comme ça. C’est de l’idiotie ou de l’orgueil mal placé devant le petit peuple ?» Remerciant le barman d’un signe de tête, il but quelques gorgées de sa bière.





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Reed J. Trevelyan
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MessageSujet: Re: [HOT]+ So it's gonna be forever or it's gonna go down in flames [CLEED]   [HOT]+ So it's gonna be forever or it's gonna go down in flames [CLEED] EmptySam 11 Avr - 12:10


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« Merci » dit-il suffisamment fort pour se faire entendre du barman lorsque celui-ci déposa son verre à sa hauteur. Reed, portant son verre à ses lèvres, s’apprêtait à se délecter de sa boisson pour se rafraîchir – ce qui était tout bonnement idiot puisque l’alcool était connu pour produire l’effet inverse mais passons – lorsqu’une voix à sa droite l’interpella. Il n’eut pas besoins de se demander s’il était bien la personne concernée étant donné les propos de l’homme. Tu n’es pas d’ici. Apparemment, l’américain ne pouvait leurrer personne. Et lorsqu’il se décida à pivoter son siège pour faire face à l’intrus, son cœur eut un soubresaut presque douloureux dans sa cage thoracique en reconnaissant l’homme qui lui avait fait tant d’effets quelques minutes plus tôt. S’il l’avait alors trouvé séduisant, en le voyant de plus près il ne pouvait qu’avouer qu’il avait été trop peu élogieux face à son physique. Il était beau, carrément canon. Le genre mauvais garçon bien trop sexy à qui il est difficile de résister. Oui, Reed aurait pu craquer instantanément si seulement l’homme en question s’était tût et ne l’avait pas dévisagé de la sorte. Fronçant les sourcils, l’infirmier suivit le mouvement de sa tête en regardant ses propres vêtements. Un soupire lui échappa face aux jugements dont il était une nouvelle fois la victime, et s’il en avait l’habitude il ne les appréciait pas pour autant. Pivotant à nouveau son tabouret pour faire face au bar, et aux innombrables bouteilles ornant les étagères, son corps se raidissait un peu face à son ressentis. La mâchoire légèrement crispé, il lui répondit cependant sur un ton sarcastique : « Tu sembles m’avoir déjà si bien cerné jusque-là, alors libre à toi de choisir la réponse qui te semble la plus juste. » Néanmoins, Reed ne pouvait pas nier une certaine vérité dans les propos de son voisin, mais il n’était certainement pas question pour lui d’avouer qu’il avait clairement fait une grosse erreur en s’habillant ainsi. Sur le coup il n’avait pas réfléchit, choisissant ses habits au hasard – mais parfaitement accordé évidemment ! – comme il l’avait toujours fait avant, à New-York. Et malgré le fossé plus qu’évident entre les deux pays, les deux villes, et malgré la pauvreté et à la détresse à laquelle il faisait face chaque jour, il semblerait que durant quelques minutes, l’américain avait tout occulté de son esprit. Loin de lui l’idée de se vanter du compte en banque plus que fructueux qu’il possédait, après tout Reed n’avait vraiment pas de quoi être fier de cet argent qui pourrait être considéré comme « sale ». Loin de lui l’idée de se pavaner fièrement devant le petit peuple comme le disait l’autre homme. Il n’était pas ce genre de type, et jamais il ne le serait combien même on pourrait très bien l’imaginer ainsi. Si dans un sens il comprenait le reproche non dissimulé du bel apollon, il n’acceptait pas pour autant d’être jugé de la sorte sans même connaître quoi que ce soit de lui. C’était quelque chose qu’il avait toujours détesté, et ce n’est pas aujourd’hui qu’il en changerait d’avis. Même si pour le coup, Reed était clairement en tort et totalement idiot. Et encore une fois, il ne ferait pas le plaisir de l’avouer. Le jeune homme avait tout de même une certaine fierté.

« Vas-y, je t’écoute. Il me tarde de connaître le fond de ta pensée » ajouta-t-il en trempant ses lèvres dans son gin tonic, le regard posé sur l’homme avec un brin de provocation illuminant ses iris. Pourquoi cet inconnu était aussi séduisant ? Cela n’aidait pas du tout l’infirmier à rester insensible à son charme et ce malgré son irritation face au jugement de celui-ci. Reed se fustigea intérieurement d’être aussi faible alors qu’il pouvait sentir une douce chaleur envahir son corps en observant un peu plus cet homme. Après tout il ne s’était pas gêné pour le détailler de la tête au pied, cependant, lui, le faisait plus discrètement, plus ou moins. L’inconnu avait une allure assez négligé – très loin d’accorder de l’importance à sa tenue vestimentaire et de suivre la mode actuelle – mais étrangement cela ne faisait que le rendre un peu plus séduisant aux yeux de l’américain. Son visage, malgré la beauté de celui-ci, semblait marqué par la fatigue et la vie, comme si cet homme en avait vu et vécu plus qu’il n’en fallait dans une vie. Ce qui lui donnait ce côté mystérieux, et qui donnait subitement l’envie à Reed de percer tous ses secrets et de savoir ce qui se cachait sous la surface de ce corps irrésistible.
Reed soupira pour lui-même avant de boire une nouvelle gorgée de sa boisson, essayant d’effacer cette stupide idée qui s’était immiscée dans son esprit. L’infirmier n’était pas venu ici pour séduire un homme, mais pour agrandir son cercle de connaissance, mais il était clair que si cet homme restait à son côté ses efforts seraient vains. Et ce même si il ignorait totalement quelles puissent être les préférences de l’inconnu, il se savait capable de ne pas s’en soucier et d’aller jusqu’au bout de ses envies. Et tant pis s’il faisait erreur, tant pis si il se prenait un vent ou qu’il se faisait insulter pour avoir osé le draguer. Reed en avait l’habitude de ses hommes qui soit n’étaient pas prêt à admettre leur penchant ou parce qu’ils étaient trop macho et con pour se sentir flatter de plaire à autre qu’une femme, mais Reed s’en fichait pas mal. Il n’allait pas en crever d’être rejeté, et il passerait à autre chose. C’était aussi simple que cela.




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A. Declan Wolf
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MessageSujet: Re: [HOT]+ So it's gonna be forever or it's gonna go down in flames [CLEED]   [HOT]+ So it's gonna be forever or it's gonna go down in flames [CLEED] EmptyMer 22 Avr - 1:11


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La réponse de l’inconnu fut des plus …. surprenantes. Pris de court pendant quelques instants, Declan haussa un sourcil en reculant sensiblement son visage alors que l’américain – l’accent était des plus reconnaissables lui par contre – reportait son regard sur les bouteilles rangées derrière le comptoir. Le sud-africain savait pertinemment qu’il n’avait pas inventé le sarcasme dans la voix de l’inconnu, et ça, ça lui plaisait. Peut-être que finalement cet homme était plus qu’un joli petit minois visage à en damner les saints auxquels notre militaire ne croyait pas. Declan était quelqu’un qui s’ennuyait facilement, et qui ne trouvait d’intérêt chez la compagnie des gens que rarement. Ce n’était pas réellement du snobisme, mais sa vie chaotique faisait qu’il était bien souvent en décalage lorsqu’il rencontrait des personnes. Et ce n’était clairement pas facile à gérer. La plupart du temps, il s’ennuyait, trouvait ces personnages fades, et ne faisait aucun effort : il n’était pas des plus patients. Aussi, dès que quelqu’un sortait un peu de l’ordinaire, cela piquait sa curiosité. Peut-être que finalement il n’allait pas quitter sa place actuelle de sitôt, si ce bel inconnu continuait à être intéressant dans les minutes qui suivaient, qui sait ? Décochant un sourire satisfait, Declan porta la bouteille de bière à ses lèvres pour en boire quelques gorgées tout en observant l’américain du coin de l’œil, choisissant de ne rien dire pour le moment, attendant de voir ce que M. Sex allait faire ou dire après cette réponse trahissant son côté sarcastique. Intrigué, Declan cherchait à savoir ce qu’un homme comme lui faisait là, s’il n’était pas aussi idiot qu’il l’avait pensé au départ… avant de relativiser. Il était peut être tellement désespéré de rencontrer des gens intéressants et cela serait tellement dommage que l’américain ait une personnalité ennuyeuse avec une tronche pareille qu’il avait peut être un peu trop d’espoirs, anticipant un peu trop. Il baissa son regard sur la boisson qu’avait commandé l’inconnu, et il déchanta un peu – ça, par contre, c’était carrément plus prévisible de la part d’un américain. Il eut presque envie de faire une nouvelle réflexion, mais l’inconnu le coupa dans son élan en l’enjoignant à répondre à sa question, dont il lui tardait d’avoir la réponse. Portant le verre à ses lèvres, le jeune homme avait de l’impertinence dans les yeux, souligné par le semblant de sourire entendu qu’il avait aux lèvres – Declan avait envie de lui souffler son arrogance sur le champ.

… Mais c’était distrayant. Quittant le tabouret de bar qu’il occupait jusqu’alors, Declan le repoussait négligemment de la main gauche tout en s’accoudant au comptoir, s’y appuyant en dévisageant l’inconnu de nouveau, portant le goulot de sa bouteille à ses lèvres. La curiosité dansant dans ses pupilles. « Tu as l’air plus malin que tu en as l’air… Vu la répartie éliminant l’idiotie… il ne reste plus que l’orgueil mal placé. » déclara-t-il sur le ton de la constatation. Ce qui n’était pas faux, en soi. Il semblait y avoir de l’intelligence, dans cette jolie petite tête, alors pourquoi donc se pavaner dans ce coin-là, à cette heure avancée, et seul en plus de cela ? Certains, ignorants, diraient que certes il était seul mais que c’était tout de même plus sûr que s’il était une femme, mais Declan savait bien que ce n’était pas tout à fait vrai… surtout que l’inconnu n’était pas des plus baraqués ( et étant un américain plein aux as, il ne devait sans doute pas savoir comment se battre et se défendre ). « En tout cas » continua-t-il, se sentant l’âme un peu plus sociable ce soir, « … Ce n’est pas un beau visage qui retiendra les gens de t’agresser dans la rue... donc si ce n’est pas de l’idiotie, alors c’est de l’inconscience pure…  à moins que tu ais un chauffeur et des armoires à glace quelque part ? » fit-il en tournant la tête, faisant mine de regarder dans le pub s’il n’apercevait pas quelqu’un d’autre en décalage par rapport au reste de la faune locale. Après tout, ce ne serait pas la première fois qu’il assisterait à ce genre de choses. Certaines personnes prenaient la visite de ces endroits comme du tourisme, se réjouissant de leur statut supérieur – et Declan détestait ça, parce que, sérieusement, à part se féliciter de leur réussite personnelle (et ou bien plus souvent d’être né avec une cuillère en or dans la bouche), pourquoi se rendre dans un tel lieu lorsque l’on est riche ? Après avoir vérifié (même s’il le savait déjà), qu’aucun garde du corps ne semblait présent pour l’inconnu, Declan reporta son attention sur lui. « Inconscience, donc. » termina-t-il avant de finir sa  bière avant de froncer les sourcils un moment. S’il n’était pas aussi idiot qu’il en avait l’air, et qu’il était donc simplement un trop inconscient et/ou naïf, cela n’expliquait toujours pas pourquoi il se trouvait ici.Parce que si l'inconnu était sarcastique, et un poil arrogant, il n'était pas vraiment méprisant. Et ça aussi, c'était surprenant.




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Reed J. Trevelyan
Reed J. Trevelyan
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MessageSujet: Re: [HOT]+ So it's gonna be forever or it's gonna go down in flames [CLEED]   [HOT]+ So it's gonna be forever or it's gonna go down in flames [CLEED] EmptyMer 29 Avr - 22:54


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En temps normal, Reed aurait écourté cette conversation très rapidement en envoyant promener l’individu avec une réflexion  bien cinglante et en l’invitant à aller ennuyer quelqu’un d’autre qui s’accorderait à son niveau de bêtise. Mais il fallait croire que l’intrus à ses côtés aveuglait un peu trop l’infirmier, qui n’hésitait pas à scanner le corps de celui-ci de son regard perçant, et brillant d’une envie soudaine. Après tout, si on a des yeux c’est bien pour s’en servir non ? Ses iris se posant alors sur les avants bras musclés et bronzés que son t-shirt ne couvraient pas, avec le brusque désir de laisser ses doigts courir sur sa peau avant de refermer sa main sur son poignet et l’attirer rapidement tout près de lui, tout contre lui. Il se mordait l’intérieur de la joue alors que son esprit s’envolait loin, très loin, à imaginer chacun des muscles cachés sous ses vêtements qui ne faisait qu’accroître la température de son propre corps. Et se rendant alors compte de la tournure que prenaient ses pensées, Reed fronça légèrement les sourcils pour reporter son attention sur son verre dont il but quelques gorgées pour essayer d’apaiser ce feu soudain qui l’embrasait. Il faisait vraiment chaud dans ce bar, avec tout ce monde agglutiné dans la pièce. Oui ce n’était que ça, rien d’autre. Et certainement pas un désir presque animal pour cet inconnu, ça il n’était pas prêt à l’avouer.
Les paroles de l’homme le firent sourire légèrement. « Peut-être que j’attendais qu’un bon samaritain me fasse comprendre que je ne suis pas à ma place et que je n’ai rien à faire ici ? Et tu sembles tellement t’inquiéter de ma sécurité, peut-être devrais-tu me raccompagner ? Je ne voudrais pas que tu te sentes coupable s’il devait m’arriver quelque chose » répondit-il en haussant les épaules, avec une légère moue dans une énième provocation. Il se mordit doucement la lèvre, intentionnellement, avant de porte à nouveau ses lèvres à son verre. A ce rythme, le dit verre serait d’ailleurs rapidement vide ce qui a bien y réfléchir n’était pas une très bonne idée. Vu l’état de fatigue de l’américain, il était peu conseillé d’abuser de l’alcool s’il ne voulait pas finir par terre à ramper en se promettant que ce serait la dernière cuite de sa vie tellement il se sentait mal alors que son estomac faisait les montagnes russes. Sagement, il posa alors le reste de sa boisson sur le comptoir, pour éviter d’être tenté de le vider d’une traite. Reed n’était pas une fillette, il savait tenir l’alcool (jusqu’à une certaine limite tout de même) pour avoir fait de nombreuses soirées étudiantes lors de son internat à l’école d’infirmier mais il savait être raisonnable quand il le fallait, la plupart du temps. Et ce soir il devait l’être, parce qu’il peinait déjà suffisamment pour ne pas sauter sur l’inconnu alors si en plus il empoisonnait son sang de quelque alcool, la raison qui le freinait encore à cet instant prendrait rapidement la poudre d’escampette. Etre aussi séduisant, ça ne devrait pas être permis. Pas pour la santé mentale de Reed. Et c’était d’autant plus énervant qu’il soit dangereusement attiré par lui alors que l’inconnu le jugeait sans vergogne. Et Reed détestait cela.

De plus, l’infirmier s’emballait sans doute un peu trop vite alors qu’à première vue il était difficile de connaître les préférences de l’autre homme. Avait-il seulement une chance, peut-être infime, d’être à son goût ? Reed s’exaspérait lui-même à espérer aussi bêtement, comme un adolescent. Il fallait qu’il pense à autre chose, et fasse taire ses pensées incongrues et assez osées qui se faufilaient dans son esprit et qui s’installaient confortablement. Alors, l’américain se concentra sur les paroles de l’inconnu, tâchant de se focaliser que sur ça, et rien d’autre. Surtout pas ce corps désirable qui semblait l’appeler pour qu’il cède à la tentation. Reed le regardait, les yeux légèrement dans le vague comme si il avait un voile devant ses iris pour ne pas avoir  à voir les traits de ce beau visage. A la question de l’homme, il ne put s’empêcher de ricaner en levant les yeux au ciel. Allait-il lui sortir tous les clichés des riches hommes américains ? « Je leur ai donné leur soirée, il paraît que c’est mal vu d’exploiter son personnel. C’est bien dommage » Répondit-il avec un sourire amusé, bien conscient que ce genre d’humour concernant l’esclavage ne serait sans doute pas très bien perçu. Mais il s’en fichait pas mal, Reed savait quel genre de personne il était, en quoi il croyait et ce qu’il condamnait et si l’autre homme était encore prompt à le juger à tort, et bien tant pis. Reed n’avait jamais eu de chauffeur ni même de garde du corps contrairement à ses parents, était-ce parce qu’il était bien plus humble, ou voulait-il simplement se fondre dans la masse comme tout le monde ? Certainement les deux, il y a nul doute. Il secoua légèrement la tête, un peu plus piqué par l’agacement cette fois. « Quel est l’intérêt de me parler alors que tu sembles détester le genre de personne que je peux être ? » L’interrogea-t-il sincèrement. C’est vrai, il ne comprenait pas pourquoi cet homme s’évertuait à lui faire la conversation alors qu’il semblait exécrer les hommes riches apparemment. Avec un soupire, il se leva de son tabouret en le repoussant légèrement. « Laisses tomber » D’une traite il vida son verre en fermant les yeux avec forces. Bon sang, cet homme l’énervait vraiment, et pourtant le désir qu’il ressentait à son encontre ne semblait pas vouloir s’estomper, bien au contraire. Il semblait s’accroître toujours un peu plus au fil des secondes et c’était d’autant plus frustrant. Il jeta un bref coup d’œil à son voisin en posant son verre vide sur le bar. « Tu sais quoi, je vais t’épargner le fait d’étaler mon argent devant toi » dit-il en s’avançant lentement vers lui. Son sang battait à ses tempes, le cœur partant dans une embardée alors que la distance entre leur deux corps s’amenuisait. Il se redressa légèrement sur la pointe de ses pieds en approchant ses lèvres de son oreille, sa main droite entreprenante se posant dans le creux des reins de l'inconnu. Sa joue frôlait la sienne et ce simple contact l’électrisait. « Merci pour le verre » souffla-t-il avant de se reculer, son éternel sourire en coin qui, il le savait, ne laissait que rarement indifférent, si bien sûr l’autre homme partageait les mêmes préférences que lui. Reculant de quelques pas, il fit volte-face tournant alors le dos à ce bel inconnu pour se diriger vers la sortie. Une fois dehors il prit une grande inspiration, appréciant cette bouffée d’air frais que lui offrait la nuit.  Et alors qu’il s’apprêtait à partir, il sentit une main se refermer sur son bras.




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A. Declan Wolf
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MessageSujet: Re: [HOT]+ So it's gonna be forever or it's gonna go down in flames [CLEED]   [HOT]+ So it's gonna be forever or it's gonna go down in flames [CLEED] EmptyDim 3 Mai - 22:54


REED & DECLAN
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Le dos au comptoir, Declan y était accoudé et avait la tête tournée vers l’américain, sa bouteille de bière à la main. Et il s’amusait beaucoup. En plus d’observer sans vergogne le physique avantageux de l’individu, il prenait également plaisir à entendre ses réparties pleines d’esprit. Le répondant c’est quelque chose qui se perdait ces dernières années, et tomber sur quelqu’un capable de le distraire avec des joutes verbales était très plaisant pour Declan. En fait, il en fallait beaucoup pour garder l’intérêt du sud-africain. Il avait la capacité de concentration proche de celle d’un enfant de cinq ans. Il se lassait extrêmement vite. Il avait besoin de changements, constants, il fallait que la vie aille aussi vite que son esprit, et surtout il fallait que la vie le tienne suffisamment occupé pour que ses démons ne viennent pas le hanter. Declan se savait chanceux comparé à bon nombre de gens qu’il connaissait, et il ne se plaignait jamais. Peut-être était-ce justement le problème ? A force de tout accumuler sans rien laisser sortir, Declan était devenu une sorte de bombe à retardement.

Un rire jaune s’échappa d’entre ses lèvres lorsque l’inconnu utilisa les termes de « bon samaritain » pour le désigner. Même si cela avait été de façon ironique, c’était sacrément comique. Declan savait bien qu’il était loin d’être un bon samaritain. En fait, il n’avait jamais été « bon ». Une crapule, un bon à rien, un délinquant, un soldat, une brute ; ça il connaissait, il l’avait déjà entendu, certains plus d’une fois. Mais « bon samaritain »… c’était bien une première. « Peut-être en effet… » lâcha-t-il sérieusement en buvant une gorgée de sa bière. « Sauver les âmes en détresse, c’est ma spécialité. » S’il répondait du tac-au-tac, quelque chose l’intriguait beaucoup depuis qu’il avait accosté l’individu : ce dernier semblait l’aguicher depuis le début de la discussion. Ou du moins, c’est ce dont il avait l’impression. Ou alors peut-être qu’il se faisait tout simplement des films, parce qu’en fait ça l’aurait bien arrangé que ça soit le cas : il n’était clairement pas insensible au physique de l’américain et se voyait très bien finir la nuit avec lui si c’était possible. Il ne voyait rien qui l’en empêcherait. Declan n’avait pas vraiment de principes et profitait des plaisirs de la vie sans vergogne. Il ne s’attachait de toute façon jamais. Alors tant pis si ceux et celles qui partageaient son lit étaient parfois peu recommandables et/ou de parfaits enfoirés, tant qu’il passait du bon temps c’était tout ce qui comptait au final. (Bon, il y avait des limites, et, de plus, pour qu’il soit attiré sexuellement par quelqu’un il fallait bien que la personne en question soit intéressante un minimum).

L’inconnu continuait dans son jeu, assumant le rôle que Declan lui avait désigné au départ, et ce fut très divertissant jusqu’à ce qu’il sembla se renfrogner après une énième pique du sud-africain comme s’il en avait marre des propos de ce dernier, qui, lui, haussa les sourcils. Declan s’apprêta à répondre quelque chose avant que l’inconnu ne le coupe dans son élan, quittant son tabouret. Et bien voilà, toutes les bonnes choses ont une fin, se dit le sud africain. « Décidemment les yankees sont tellement susceptibles » Il n’eut cependant pas le temps de profiter de son sarcasme, l’inconnu soufflant toute sa superbe en l’espace quelques secondes, empiétant son espace brusquement, une main posée dans le creux de ses reins, son souffle à son oreille et sa joue frôlant la sienne…. Avant de lui décocher un sourire au coin ravageur et de le laisser en plan légèrement ahuri et de quitter le bar.

Sidéré, Declan haussa les sourcils de surprise plus pour lui-même qu’autre chose puisqu’il s’était retrouvé seul, avant de laisser un sourire amusé se loger sur ses lèvres. Deux choses : la première : il n’avait rien inventé, l’inconnu l’avait clairement allumé depuis le début de la discussion ; et la deuxième : il était hors de question qu’il s’en sorte comme ça. Sortant quelques billets de la poche arrière de son pantalon, il les déposa sur le comptoir à côté de leurs consommations avant de s’empresser de rejoindre l’américain devant le bar. Sans cérémonie – ça ne lui ressemblait pas –il voulait il prenait, pourquoi tourner autour du pot ? – il agrippa le bras de l’inconnu pour le forcer à se tourner vers lui avant de fermer les yeux et de fondre sur ses lèvres, posant ses mains de part et d’autre de son visage. Pourquoi n’avait-il pas fait ça avant ? il n’en avait aucune idée. Il l’embrassait comme s’il n’y avait pas de lendemains. C’était pressé et survolté, comme tout ce qu’il faisait. Ça lui ressemblait. Ses mains glissèrent jusque dans ses cheveux, prenant un malin plaisir à le décoiffer et ainsi briser l’image du trop parfait physique tiré à quatre épingles de l’individu.

Lorsqu’il rompit le baiser, il observa l’américain avec un sourire entendu et un petit air fier. Enfin, il avait soufflé l’arrogance de ce petit prétentieux de gosse de riche. C’était jouissif. « Je devrais te raccompagner en effet. T’entrainer dans une ruelle sombre et te dépouiller de tous tes biens. » lâcha-t-il laconiquement. Il marqua une pause avant de décocher un nouveau sourire sarcastique. « Je me sens d’humeur magnanime aujourd’hui, et le bon samaritain que je suis serais dévasté de te retrouver à l’hôpital en effet. » Faisant quelques pas en avant, il s’arrêta brusquement et sortit une cigarette qu’il plaça entre ses lèvres avant de se retourner. « Tu viens ? » dit-il en sortant son briquet et le portant à la hauteur de sa clope, sa main libre protégeant cette dernière pendant qu’il l’allumait. Une voix l’apostropha soudain. « Wolf ! ça fait longtemps ! qu’est ce que tu deviens ?» Un homme arriva à sa hauteur, accompagné d’une très belle femme. Declan leva la tête vers lui et lui serra la main brièvement. « Zuma. » se contenta de lâcher le sud-africain en guise de salut. « rien de nouveau de mon côté ; comment va ton chien ? » « Mieux, grâce à tes conseils et tes contacts » Un léger sourire se dessina sur les lèvres de Declan alors qu’il hochait la tête. « Tant mieux ! » « oui, merci encore, on se capte plus tard ! » lâcha l’homme qui semblait un peu pressé avant de s’éloigner après une réponse positive du blond qui se tourna ensuite vers l’américain, tirant une taffe de sa cigarette. « Si monsieur veut bien m’indiquer la direction à prendre pour arriver à ses appartement »




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Reed J. Trevelyan
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MessageSujet: Re: [HOT]+ So it's gonna be forever or it's gonna go down in flames [CLEED]   [HOT]+ So it's gonna be forever or it's gonna go down in flames [CLEED] EmptyVen 8 Mai - 19:08


REED & DECLAN
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L’air frais de la nuit remplissait les poumons de l’infirmier qui – même s’il ne l’admettra surement jamais – avaient grandement manqué d’oxygène au moment où sa peau était entrée en contact avec celle de l’inconnu, même par un simple frôlement. Même encore à cet instant il sentait comme une brûlure, comme si son épiderme avait reçu une décharge électrique y laissant sa trace en souvenir de cette rencontre. Instinctivement, sa main vint effleurer cette marque invisible qui lui picotait la joue. Il se trouvait bien stupide de réagir ainsi pour un simple contact, qu’il avait d’ailleurs lui-même provoqué, comme un gamin dont le cerveau ne se situait pas à la place qu’était la sienne c’est-à-dire dans sa tête et non dans son pantalon comme en ce moment. C’était vraiment exaspérant, presque énervant. Il avait passé le cap de réagir comme un adolescent découvrant la sexualité depuis de nombreuses années, mais voilà que cet inconnu diablement sexy lui embrouillait l’esprit  au point de n’avoir qu’une seule lubie en tête à cet instant. Il avait envie de lui. En vérité, dès la première seconde où il avait croisé le regard de cet homme, Reed avait eu envie de lui.  La discussion brève, aussi bien amusante qu’agaçante, n’avait même pas eu l’effet d’amoindrir ses pulsions, bien au contraire. Malgré les propos de l’inconnu, et le plaisir qu’il semblait prendre à juger la personne qu’était l’infirmier en apparence, le désir ressentit pour cet homme n’avait fait que s’accroître à chaque seconde. Chaque pique lancée, chaque sarcasme, chaque critique avaient eu l’effet de séduire un peu plus l’américain, ce qui était d’autant plus énervant. Il ne comprenait pas ses réactions, en temps normal ce genre de discussion n’avait pas d’effet aphrodisiaque sur lui, c’était bien l’inverse. Etait-il à tel point en manque pour avoir envie de n’importe qui ? Si c’était le cas, son « cerveau » actuel semblait encore un peu lucide pour ne pas le jeter dans les bras d’un vieux pervers aux traits peu flatteurs, un laideron en somme. Et cet homme n’en était définitivement pas un, et si le reste de son corps restait un mystère, il n’y avait aucun doute sur la qualité de la marchandise en dessous de ses vêtements. Vêtements, qui soit-dit en passant, il aurait voulu arracher dans ce bar mais ça aurait été plutôt inconvenant, non ? De plus, Reed ignorait totalement si l’inconnu était du même bord que lui, pas même un petit peu. Il l’avait clairement allumé. L’infirmier ne se cachait jamais des airs timides quand il désirait mettre quelqu’un dans son lit, il provoquait purement et simplement. Tant pis s’il se prenait un vent mémorable, il n’avait de toute façon rien à perdre. Et si l’autre homme n’avait eu aucun mouvement de recul quand leur deux corps furent si proches, l’américain se demandait si celui-ci  allait répondre à son invitation déguisée.  Dans tous les cas, il espérait une réaction, même minime.

Et quand les doigts fermes de l’inconnu se refermèrent sur son bras, un sourire satisfait commença à se dessiner sur son visage. Un sourire qui s’effaça très rapidement pour ne laisser qu’un Reed presque médusé. Les yeux légèrement écarquillés, il ne s’était absolument pas attendu à une telle réaction, pas aussi direct tout du moins. Il lui fallut d’ailleurs quelques secondes pour retrouver ses esprits – qui n’étaient clairement pas sains à cet instant – et se fustiger intérieurement de ne pas avoir réagi plus tôt. Ses mains s’accrochèrent aux bras de l’autre homme, pouvant alors sentir ses muscles se mouvoir sous chacun de ses gestes alors que ses lèvres s’entrouvraient pour laisser libre accès aux siennes. Les battements de son cœur s’accéléraient à mesure que le baiser s’intensifiait, Reed y donnant toute son ardeur tant il avait envie de lui. Les yeux fermement clos, ses doigts s’accrochèrent au bas de sa chemise pour le tirer davantage près de lui. L’infirmier désirait sentir ce corps contre lui et laisser ses mains partir à la découverte de celui-ci, oubliant alors totalement l’endroit où ils se trouvaient et les passants pouvant assister à la scène. Mais, trop vite, l’inconnu mit un terme à ce baiser, le laissant en plan avec son désir et ses fantasmes qui s’étaient immiscés dans sa tête. Reed étouffa un grognement de frustration, parce qu’il n’en avait pas fini avec lui. Il ne voulait pas que de ce baiser enflammé, il voulait bien plus. Il le désirait totalement, entièrement. Maintenant. Tout de suite. Il dû cependant se résoudre à ne rien obtenir de plus à cet instant, ouvrant les paupières pour plonger son regard dans celui de l’autre homme, qui ne cachait pas sa satisfaction. Ce qui ne faisait qu’accentuer encore plus ce sentiment de frustration. Reed n’avait pas cru qu’il puisse réagir ainsi, et l’inconnu semblait plutôt fier de l’avoir pris au dépourvu. « Fais-le » souffla-t-il, sans se départir de sa provocation malgré tout. S’il avait bien compris qu’il prétendait le voler, l’idée d’être dépouillé de cet homme dans une ruelle au risque d’être surpris, ne faisait qu’augmenter un peu plus son excitation. L’infirmier n’avait vraiment plus que ça en tête : partager un instant charnel endiablé. N’importe où, du moment qu’il l’obtenait. C’était comme une obsession qui infiltrait chaque parcelle de son être. Se mordant la lèvre, déjà rouge et gonflé par l’ardeur de ce baiser, Reed s’avança vers lui pour le suivre, bien déterminé à avoir ce qu’il désirait à un moment ou à un autre, rapidement serait le mieux. Mais ils furent coupés dans leur élan, quand un homme apostropha son inconnu. Wolf ? Qu’était-ce donc ? Un surnom ? Ou son véritable nom ? Dans tous les cas, c’était un indice concernant l’inconnu. Car hormis le goût de ses lèvres, et le fait qu’il ne semblait pas apprécier les hommes riches, il ne connaissait rien de lui. Et au fond, ça n’avait pas d’importance, il ne le voulait que dans son lit et rien d’autre et l’homme semblait désirer la même chose que lui. Au moins un point sur lequel ils seraient d’accord. Reed profita de l’échange de paroles entre les deux hommes pour se remettre les idées quelque peu en place et reprendre contenance. Ce baiser l’avait clairement chamboulé. Et quand le dénommé Zuma s’éloigna, Wolf lui demandant l’indication de la direction à prendre, l’infirmier se rapprocha de lui. Ils étaient proches au point de se frôler, et sans quitter son regard, Reed s’empara de la cigarette qui se trouvait entre les lèvres tentatrices de l’homme pour tirer une longue bouffée sur celle-ci avant de la lui remettre avec un sourire en coin. Doucement, il laissa la fumée s’échapper de sa bouche sur le visage du presque inconnu, en énième geste de provocation. « Je t’attendais. Suis-moi »

La distance entre le bar et son appartement n’était que de trois rues, si bien que la route ne fût pas trop longue à son grand soulagement. Reed s’impatientait. Une fois devant sa porte, il se retourna pour lui faire face, une lueur d’excitation dans le regard. « Tu devrais entrer vérifier s’il n’y a pas un cambrioleur, ce serait dommage qu’on me vole mes fringues et que je n’ai plus rien sur le dos » dit-il avec un sourire en coin. Tout en prononçant ses mots, l’américain avait inséré sa clé dans la serrure derrière lui, déverrouillant la porte. Et sans attendre l’approbation de Wolf, il s’empara du col de sa chemise de la main droite pour l’attirer brusquement vers lui en capturant ses lèvres sans ménagement, alors qu’il reculait pour entrer chez lui. Un sourire amusé se dessina sur son visage quand l’autre homme referma la porte d’un coup de pied, répondant donc positivement à l’invitation de Reed. Pressé, l’infirmier s’attaqua au bouton de la chemise de son amant d’une nuit les défaisant un à un alors qu’il reculait dans le couloir le menant à sa chambre, entraînant l’inconnu avec lui.



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A. Declan Wolf
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MessageSujet: Re: [HOT]+ So it's gonna be forever or it's gonna go down in flames [CLEED]   [HOT]+ So it's gonna be forever or it's gonna go down in flames [CLEED] EmptyMer 20 Mai - 17:56


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Declan n’avait jamais été quelqu’un de patient, d’aussi loin qu’il pouvait se souvenir. Même alors qu’il n’était encore qu’un enfant innocent il fallait toujours qu’on lui promette quelque chose pour qu’il se tienne tranquille, en plus de ce pour quoi il attendait. C’était parfois ça, ou, le plus souvent, une belle raclée de son paternel pour qu’il ferme sa gueule. Très vite, il apprit à se taire pour éviter les foudres de son père, mais jamais il ne devint patient. Il trépignait simplement en silence. Ce qui le servait aujourd’hui, même si son véritable caractère fougueux prenait parfois le pas sur cet habituel calme et nonchalance d’apparence qu’il avait acquis au fil des années. C’était entre autre la raison pour laquelle il conserva son calme lorsque l’inconnu pensa qu’il était judicieux de lui piquer sa cigarette. En d’autres circonstances et s’il avait été une autre personne, il aurait réagi d’une autre façon. Il n’appréciait que peu que l’on touche à ses affaires. Mais voilà, les circonstances n’étaient pas les mêmes. L’homme à l’origine de cet acte qu’il aurait autrement puni pour son insolence (c’était assez ironique quand on connaissait sa propre attitude à l’égard de la politesse) était un individu qu’il voulait dans son lit, et dont la réciproque semblait tout aussi vrai. Peut-être pouvait-il faire un effort. Et il pouvait clairement se venger plus tard. Sans compter que l’américain parvenait à rendre ce geste sensuel quand ce n’était clairement pas supposé l’être. Mais Declan soupçonnait l’homme de savoir flirter comme il respirait, et ce depuis longtemps. Et il pouvait deviner que cela n’était pas que flirter, au vu du baiser qu’ils avaient échangé. On ne l’avait que peu embrassé ainsi. Cela ne le dérangeait pas, en soi. Au contraire. C’était agréable. L’homme pouvait bien faire de lui ce qu’il voulait. Sur ce constat, il se mit en mouvement et se décida finalement à le suivre. Il espérait qu’il n’habite pas très loin, parce qu’encore une fois, il n’aimait pas attendre. Retrouvant son habituel mutisme, il ne parla que peu pendant le trajet, se contentant de fumer sa cigarette avant d’écraser le mégot par terre. Les rues étaient encore bien denses à cette heure pourtant avancée de la nuit, et il faisait encore bien chaud. (son envie de l’homme ne devait sans doute pas être étranger à cette impression.) Declan était volage, et ne passait que peu de nuits chez lui-même si depuis le début de sa mission d’infiltration cela arrivait un peu plus souvent que lors des derniers mois, où, abandonné par ses deux chiens et un peu désabusé, il avait multiplié les conquêtes pour s’oublier dans des étreintes passionnées. Parce que oui, il était évident que Declan ne cherchait pas uniquement du plaisir mais bien un moyen comme un autre de noyer cette existence qui l’étouffait. Parfois, l’alcool n’était pas suffisant et les bras d’inconnus étaient la bienvenue. Comme si, l’espace d’un instant, il faisait parti de quelque chose de moins insignifiant que lui-même. Parce qu’il était généreux, avec ses amants et ses amantes contrairement à ce qu’on pouvait penser de lui. Ce n’était pas pour rien qu’ils étaient nombreux à en redemander.

Soudainement, l’américain s’arrêta devant ce qui semblait donc être la porte de sa demeure. Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de Declan et alors qu’il ouvrait la bouche pour pouvoir lui répondre, l’homme ne lui en laissa pas le temps, l’attirant à lui par le col et l’embrassant avec ardeur. Notre militaire ne se fit pas prier et glissant ses mains sur les hanches du yankee puis sur ses fesses, il approfondit le baiser en refermant du pied la porte derrière lui dans un claquement. Amusé de l’impatience de son futur amant (bien qu’il le soit tout autant mais il n’allait pas le reconnaître de lui-même) qui défaisait fébrilement les boutons de sa chemise, Declan stoppa leur progression dans le couloir pour plaquer l’homme contre le mur et quitter ses lèvres pour clamer la nuque gracile, y déposant des baisers brûlants avant de venir mordiller le lobe de son oreille en y susurrant sur un ton entendu « Peut-être est-ce moi qui vais les voler ces fringues…. Surtout celles que tu portes en ce moment… elles m’intéressent particulièrement. » Le débarrassant sans ménagement de sa veste, il commença à consciencieusement déboutonner sa chemise. Mais bien vite l’envie dévastatrice qui le submergeait le rendit un peu moins délicat, et, agacé, il tira un peu trop fort dessus, arrachant les deux derniers boutons. « Oups. » fit-il faussement désolé. « Voilà qui n’intéressera plus personne maintenant que c’est abîmé... Autant d'argent pour de la si mauvaise qualité, si ce n'est pas malheureux» lâcha-t-il sérieusement avant de couler un regard appréciateur sur le corps à moitié nu de l’individu. Il se jeta à nouveau sur ses lèvres, les deux mains entourant son visage comme il l’avait fait en sortant du bar. Il ne se lassait pas de l’embrasser, ce qui était en soi un peu étrange il ne s’y attardait souvent peu. Il y avait des choses plus intéressantes à faire. Mais là, il aurait presque pu continuer à l’embrasser jusqu’à en oublier son nom que ça ne l’aurait pas dérangé. Ceci dit, il avait quand même envie de plus pour le moment. Le pressant contre le mur pour l’empêcher de faire quoique ce soit il défit la boucle de sa ceinture et une de ses mains vint malicieusement se faufiler dans le sous-vêtement de l’américain. Il vint ensuite cueillir le souffle haché de son amant avec un baiser ardent.



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MessageSujet: Re: [HOT]+ So it's gonna be forever or it's gonna go down in flames [CLEED]   [HOT]+ So it's gonna be forever or it's gonna go down in flames [CLEED] EmptyLun 15 Juin - 20:35


REED & DECLAN
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Reed ne cachait pas son impatience, ses gestes étant alors empressés avec toutefois une parfaite dextérité. Après tout cette chemise, dont ses doigts s’attaquaient avec habiletés pour l’ôter, était loin d’être la première à laquelle il faisait face et à se battre avec les boutons. Et ce n’était certainement pas ce soir-là que ce fichu vêtement l’empêcherait d’atteindre son objectif. Depuis que son regard s’était posé cet homme, dans ce bar, il n’avait eu qu’une seule idée en tête : lui arracher ses fringues. Il avait hâte de découvrir ce qui se cachait en dessous, de laisser courir ses yeux sur ses muscles qu’il avait alors pu sentir à travers sa chemise, de toucher cette peau tentatrice qu’il avait aperçu au niveau de son col ouvert légèrement sur son torse. Il désirait dévoiler ce corps avec un certain empressement, de goûter à cette peau dont l’odeur le rendait déjà fou. Il ne voulait plus de ses vêtements qui faisaient barrière à ses envies dévastatrices, ne recherchant  qu’à sentir la chaleur de sa chair contre la sienne, n’aspirant qu’à répondre à son besoins pressant de s’unir à lui. Il avait terriblement envie de cet homme et à son souvenir il n’avait pas ressentis une telle attirance, aussi électrique aussi impulsive aussi viscérale depuis très longtemps. Avait-il seulement déjà ressentis cela auparavant ? Préférant mettre cette question de côté, Reed se concentrait sur cette fichue chemise  qui ne semblait pas vouloir obtempérer aussi rapidement qu’il le souhaitait, laissant alors un grognement lui échapper tout contre les lèvres de son amant. Il ne lui restait plus qu’un bouton. Un unique bouton qui lui barrait encore le chemin, mais il n’eut pas le loisir de s’en débarrasser alors que l’autre homme le plaquait brutalement contre le mur, ruinant ses efforts et l’empêchant d’arriver  à ses fins. La frustration le consumait de l’intérieur alors qu’il avait presque atteint son but, et ce satané vêtement était toujours là malgré que pour soulager un peu sa déception son buste s’offrait enfin à lui. A ses mains tout du moins, puisque dans sa position actuelle le lorgner était impossible. Il se délecta alors de cette demi-victoire pour laisser courir ses doigts sur ses abdos, sa tête se penchant sur le côté pour laisser libre accès à son cou. Ses lèvres sur sa peau l’électrisaient, un frisson dégringolant le long de son échine. Mais c’est lorsque ses dents s’attaquèrent à son lobe, son souffle chaud courant sur sa peau, que Reed crut perdre totalement pied ses doigts s’enfonçant alors dans la chair de l’individu. « Prends-les alors » répondit-il d’une voix rauque, les pupilles brillantes. L’infirmier était excité autant qu’il pouvait être troublé face à la domination de son amant. En temps normal Reed était celui qui tenait les rênes, celui qui menait la danse mais aujourd’hui les rôles semblaient être inversés. C’était nouveau, c’était grisant. Et il laissait cet homme prendre le dessus sur lui, après tout il avait tellement envie de lui à cet instant qu’il pouvait bien faire tout ce qu’il voulait. Il était totalement à sa merci à moitié dévêtue et bloqué contre le mur par ce corps si désirable mais encore bien trop inatteignable. Les émotions se bousculaient dans tout son être que l’américain ne savait plus où donner de la tête. Il avait tellement l’impression d’être hors du temps qu’il n’avait même pas eu conscience que sa chemise favorite venait de rendre l’âme, jusqu’à ce que son cerveau assimile les mots de son amant, ses lèvres se pinçant alors. « Je t’enverrais la facture » parvint-il à articuler, en décochant un sourire narquois à son attention. Il n’eut cependant pas le loisir de lui envoyer une nouvelle réplique que l’autre homme se jeta de nouveau sur lui en capturant ses lèvres, que Reed accueillit avec un certain enthousiasme. Ses baisers étaient à la fois doux et brutaux, comme si un animal sauvage l’habitait, le guidait. Et notre infirmier ne se lassait pas une seule seconde de cette fougue qui le rendait dingue, l’embrassant alors avec cette même provocation dont il détenait le secret. Mais une fois encore, ce n’était pas suffisant. Son objectif premier ne s’était pas évaporé de son esprit. Il voulait le toucher, il voulait le voir dans son plus simple appareil et se délecter de cette vision. Mais son amant l’empêchait de faire le moindre mouvement, comme une proie prise au piège par son chasseur. Dans sa position, le poids du corps de l’autre homme contre le sien, il ne pouvait faire quoi que ce soit, et c’était à la fois frustrant qu’exaltant. Sa respiration s’accélérait perceptiblement alors que l’inconnu gardait le total contrôle de la situation, maintenait sa domination sur l’américain, et Reed était persuadé qu’il en prenait d’ailleurs un malin plaisir. Lorsque ses mains s’attaquèrent à sa ceinture, il inspira silencieusement appréhendant avec une certaine impatience ce qui allait suivre. Et instinctivement son bassin bascula vers l’avant pour aller à la rencontre de cette main audacieuse et entreprenante alors qu’il laissait échapper un soupire tremblant. Il accueillit de nouveau les lèvres de son amant avec allégresse avant de les mordiller, de les aspirer tout en plongeant ses pupilles embrumées par le plaisir dans celles de l’homme.

Une douce chaleur commençait à naître dans son bas ventre alors que les caresses de son amant éveillaient tous les sens de l’infirmier. Il se laissait aller contre le mur qui l’empêchait de s’effondrer, la tête légèrement penchée en arrière et les lèvres entrouvertes. Plus il restait à la merci de ce délicieux plaisir qu’il lui offrait et plus le brasier s’étendait dans tout son être. Il brulait littéralement de désir ne faisant que raviver son besoin de lui. Son souffle erratique courait contre la peau de l’autre homme, juste sous l’oreille là où un instant plutôt Reed y avait déposé des baisers brûlants, sa langue goûtant à cette peau qui l’enivrait. Essayant de reprendre ses esprits, il parvint  à se mettre en mouvement pour venir s’emparer de la main de son amant et la retirer de son pantalon. Profitant d’un bref moment de faiblesse de l’individu, le new-yorkais s’extirpa de ses bras et de son emprise en se glissant sur le côté. « Pour la chemise, on peut peut-être trouver un arrangement » dit-il avec cet éternel sourire provocateur, ce petit sourire en coin dont il savait parfaitement se servir quand il le fallait, tout en faisant un mouvement de la tête vers la chambre pour appuyer ses paroles. Se mordant la lèvre inférieure, l’infirmier attrapa son amant par la ceinture du pantalon afin de l’attirer avec lui alors qu’il reculait dans la chambre. Il ne lâchait pas son regard, ses propres iris brillant d’excitation, avec cette légère brume du plaisir dans lequel il baignait encore. De sa main libre, Reed s’empressa de retirer cette fichue chemise qui lui avait donné du fil à retordre pour la laisser tomber sur le sol, ses yeux savourant enfin cette délicieuse vision que lui offrait le buste musclé de l’homme, un sourire satisfait plaqué sur le visage. C’était encore mieux que ce qu’il avait pu imaginer, et il avait encore bien plus envie d’y accorder toute son attention. Sans plus attendre, Reed tira sur la ceinture de son amant pour l’attirer brutalement vers lui et le pousser finalement sur le lit où il le rejoignit sans attendre. Plus à l’aise cette fois-ci, l’infirmier menait enfin la danse, sachant alors pertinemment ce qu’il devait faire pour satisfaire cet homme diablement sexy. Ses lèvres papillonnèrent alors sur sa mâchoire, le mordillant jusque dans le cou tout pendant que ses mains s’activaient pour défaire la braguette de son amant. Son souffle chaud caressait la peau de son torse descendant toujours plus bas, et faisant suivre le mouvement au pantalon ainsi qu’au sous-vêtement de son inconnu. Le moindre de ses mouvements étaient lents et sensuels afin de faire perdurer le moment, et frustrer également l’impatience certaine de l’autre homme. Reed se faisait désirer, déposant des baisers sur le bas ventre de celui-ci, puis à l’intérieur de sa cuisse. Levant un instant les yeux pour observer ses réactions, son sourire s’élargissait un peu plus alors qu’il comptait bien rendre le plaisir qu’il lui avait si généreusement offert un instant plus tôt.



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A. Declan Wolf
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MessageSujet: Re: [HOT]+ So it's gonna be forever or it's gonna go down in flames [CLEED]   [HOT]+ So it's gonna be forever or it's gonna go down in flames [CLEED] EmptyLun 22 Juin - 21:53


REED & DECLAN
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Declan ne savait pas ce qu’il préférait durant ces instants charnels. Jouer à ce Dieu en lequel il ne croyait pas lorsque ses conquêtes étaient à sa merci et les voir se transformer en simples petites choses tremblantes et frémissantes sous ses doigts était très certainement captivant. Mais il y avait aussi, et sans doute, l’attrait indéniable pour la sortie de secours que représentait ces nuits torrides. Le sentiment de lâcher prise, d’oublier et de s’oublier, de s’évader et de rester ancré dans le présent, de fuir et de battre, d’aimer et de haïr, de perdre et de se perdre… et tout cela en même temps, se mêlant pour former un cocktail explosif et étourdissant de sensations et de perte de sensations l’enveloppant de sa puissance. Peut-être était-il un sex-addict, d’ailleurs cela n’aurait pas été la première fois qu’on lui faisait la réflexion, mais qu’importe : il n’était pas prêt à renoncer à ces unions charnelles de sitôt.

A cet instant, il se délectait de l’effet que ces actes provoquaient chez le bel inconnu qui avait semblait-il oublié sa répartie – pour le moment du moins. C’était particulièrement reposant, et assez flatteur en vérité ; si bien que Declan s’en félicita intérieurement. Après tout, le sexe devait être sans doute le seul domaine dans lequel le soldat n’était pas avare avec ses semblables. Dans les profondeurs des nuits torrides obscures,  il avait quelques fois entendu que son comportement au lit n’était pas forcément celui qu’on attendait de lui en l’observant dans sa vie de tous les jours. Il n’avait jamais répondu à ce genre de réflexions. Peut-être essayait-il de se prouver quelque chose ? Quoi, il n’en avait aucune idée et il n’était pas prêt à y réfléchir. Declan avait un esprit très logique, pratique, concret. Il n’était pas de ceux s’enfonçant dans des introspections nébuleuses et inutiles qui ne lui feraient de toute façon que perdre son temps. Et bien qu’il en avait à revendre, il ne supportait pas cela. Et il se sentait déjà assez mal comme ça au fond de lui pour en rajouter avec des réflexions à n’en plus finir. S’il n’était clairement pas de ceux préservant leur propre santé physique, il était en revanche de ceux préservant leur santé mentale, utilisant un mécanisme de défense qui consistait à tout enfermer au fin fond de son esprit.

L’américain profitant d’un moment de faiblesse de sa part retourna la situation en s’extirpant de son emprise et, comme par magie, retrouvant par la même son répondant. Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de Declan qui ne prit même pas la peine de répondre quoique ce soit, se contentant d’hausser les sourcils de manière équivoque alors que l’inconnu l’entraînait vers la chambre à coucher par la ceinture de son pantalon.  Ce n’était certainement pas lui qui allait se plaindre, le soldat appréciait son petit confort quand il couchait avec ses amant(e)s, quand bien même il lui était arrivé plusieurs fois de devoir se contenter d’endroits bien moins agréables dans le feu de l’action.

Alors que l’américain le poussait sur le lit, Declan finit par fermer les yeux et se laisser faire sans broncher, il lui était agréable de temps à autre de lâcher les rênes même si cela s’avérait assez rare finalement, les amants ou amantes tentant d’assoir leur contrôle étant plutôt rare, sans doute devant la prestance que notre soldat savait qu’il dégageait. Mais il n’était pas surpris que l’inconnu prenne les devants : c’était fidèle à ce qu’il avait vu de lui dans ce bar. Impertinent et déterminé étaient sans aucun doute deux adjectifs le définissant plutôt bien, et Declan appréciait cela.

Expirant le peu d’air qui restait dans ses poumons, il ne savait où donner de la tête. Son rythme cardiaque s’était considérablement emballé, et sa respiration était quelque peu mise à mal malgré ses efforts. Les doigts de sa main droite s’étaient glissés dans la chevelure brune de l’inconnu, alors que la droite agrippa brusquement les draps se trouvant à sa portée.
Il se rappela prendre conscience du plaisir commençant à la submerger par vagues et reprendre un tant soi peu de contenance pour attirer de nouveau l’homme à lui, ses lèvres venant s’échouer avec violence sur les siennes, ses doigts attirés par le creux de ses reins et la courbe de ses fesses. Quelques minutes de considérations pratiques et matérielles plus tard, Declan le faisait sien.

Il y avait quelque chose d’étrangement fort, dans cette union. Quelque chose de profondément intense, de destructeur mais aussi de fondateur. Pourtant, il n’y avait rien de très beau ou de très ordonné. C’était chaotique, décousu, pressé, et presque étouffant, comme s’il y avait urgence, crainte, panique. Que ça aille trop vite ou pas assez, que ce soit trop ou trop peu, une erreur comme une bénédiction, quelque chose d’implacable et d’inaltérable.

Il avait le cœur contracté, Declan. Et lorsqu’il se pencha en avant pour embrasser son amant, emprisonnant son souffle, tout semblant s’arrêter et défiler à la vitesse de la lumière au même moment. Il y avait quelque chose de presque sacral, dans ce baiser, si bien que la puissance du moment le cueillit sur l’instant, les ongles s’enfonçant dans la peau de l’homme qui le suivit quelques secondes plus tard.

S’écroulant à moitié sur son amant, le visage du soldat se retrouva enfoui dans le creux de la nuque de l’américain, son souffle courant sur sa peau alors qu’il cherchait à reprendre sa respiration. Les yeux fermés, Declan chérissait ces derniers moments où l’Oubli n’avait pas encore été complètement chassé par la réalité.

Il lui fallut plusieurs longues minutes pour émerger, pendant lesquels il ne dit rien. « Pas trop mal pour un américain. » finit-il par lâcher laconiquement d’une voix légèrement enrouée.


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Reed J. Trevelyan
Reed J. Trevelyan
LE PROVOCATEUR


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MessageSujet: Re: [HOT]+ So it's gonna be forever or it's gonna go down in flames [CLEED]   [HOT]+ So it's gonna be forever or it's gonna go down in flames [CLEED] EmptySam 11 Juil - 15:00


REED & DECLAN
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L’odeur ainsi que le goût de sa peau contre ses lèvres le rendaient fou, augmentant considérablement cette envie de lui qui le rongeait de l’intérieur. Durant toutes ces minutes où il s’était impatienté de pouvoir toucher et se délecter de ce corps parfait, il n’avait eu que son imagination pour soulager sa frustration. Il ne s’était seulement pas attendu à en perdre la tête le moment venu. La respiration saccadée de l’homme, les soupires de plaisir qui s’échappaient de ses lèvres étaient comme une petite victoire pour l’infirmier, bien heureux d’avoir cette fois-ci l’avantage sur lui et ainsi le mettre dans le même état second dans lequel il avait pu être quelques instants plus tôt. Généreux avec son amant, Reed en ressentait lui-même un certain plaisir, une forte excitation d’avoir ce pouvoir sur lui, de le faire littéralement fondre sous ses doigts. Mais bien vite l’inconnu sembla se ressaisir alors qu’il s’empara du visage de l’américain, lui offrant un baiser fougueux, passionné, presque sauvage qui lui en coupa légèrement le souffle. Et quelques instants plus tard, tous deux aussi empressés l’un que l’autre de s’unir totalement, Reed lui appartenait.

Le new-yorkais ne savait plus où donner de la tête tant leur étreinte charnelle était passionnée, survoltée. Se noyant l’un comme l’autre dans le plaisir qu’offrait la danse de leurs corps unis durant un temps éphémère mais au combien inoubliable en ce qui concerne l’infirmier. L’intensité du moment lui compressait le cœur presque douloureusement, altérant sa respiration devenue forte et saccadée. Le désir le consumait de l’intérieur, brûlant tout sur son passage. A chaque seconde il voulait plus, tellement plus. Il voulait atteindre ce moment ultime, cet instant fugace où la terre semblait s’arrêter de tourner et le monde cesser d’exister. Reed voulait rejoindre les étoiles, sentir tout son être s’envoler vers ce royaume de la plénitude et de l’extase, là où rien d’autre que le plaisir et le souffle de bien-être et de paix peuvent seulement l’atteindre. Mais l’américain ne voulait pas s’y rendre seul, désirant que cet homme aussi touche du bout des doigts ce trop court instant mais ô combien parfait. Et ce baiser suprême que lui offrit son amant fut comme l’apothéose de cette étreinte charnelle chaotique et tellement intense, qui emporta Reed à la suite de son amant vers ce paradis tant recherché, ses doigts s’enfonçant dans la chair de l’autre homme, ses dents mordant cette lèvre si désirable qui avait eu finalement raison de lui.

Reed savourait ce moment autant que possible, se noyant dans cette brume de plaisir qui les enveloppait, avant que tout ceci ne disparaisse bien trop vite pour les ramener brutalement dans la réalité. Et il ne voulait pas y revenir, jamais. Mais bien trop rapidement les étoiles qui défilaient devant ses yeux, illuminant leur royaume d’extase, s’estompèrent avant de finir par disparaître complètement pour le ramener dans sa chambre bien trop sombre, avec juste la lumière du couloir éclairant faiblement l’endroit. Cela avait été trop court, bien trop court. Pourquoi ? Et soudainement l’infirmier réalisa la cause de son retour sur terre bien trop rapide : son amant. Son corps encore à moitié sur lui, le souffle de celui-ci s’échouant sur sa peau alors que son visage était enfoui dans son cou. Une proximité à laquelle notre américain n’était plus habitué depuis bien longtemps, ayant pris pour habitude de n’en avoir aucune avec ses amants, surtout après une étreinte charnelle. Parce qu’il fuyait ce genre de proximité qu’il trouvait bien trop intime, s’échappant bien rapidement des bras de ces hommes qui étaient dans son lit et conclure bien rapidement cette rencontre. A bien y réfléchir, Reed n’avait d’ailleurs ramené que très peu d’hommes chez lui, que s’il n’avait pas vraiment le choix à vrai dire, préférant se rendre chez son amant d’un soir pour être libre de s’échapper quand il le voulait, ou plutôt une fois qu’il avait obtenu ce qu’il voulait sans avoir à se sentir emprisonner par la présence de l’homme. Mais à cet instant, l’infirmier n’avait pas vraiment d’issu de secours, il ne pouvait pas fuir en quittant les lieux puisqu’il était chez lui. Il devait subir, attendre que l’individu veuille bien partir de lui-même. Le corps légèrement tendu, raidit par la malaise que lui provoquait cette situation, Reed prit cependant sur lui fermant alors les yeux et laissant ses doigts glisser lentement, doucement sur la peau brûlante de son amant. Le silence régnait dans la chambre, seulement brisé par leur respiration qui petit à petit reprenait un rythme normal après cette course effrénée. Et à sa grande surprise, Reed finit par se détendre dans les bras de son inconnu, appréciant même ce moment de calme et cette légère étreinte.

Il était apaisé, et complètement épanoui et rien ne semblait pouvoir venir briser ce moment. Jusqu’à ce que l’homme parle, Reed ouvrant alors les yeux pour les lever aux ciels mais ne pouvant cependant empêcher les petites secousses de son corps sous le rire qui le gagna. « On dirait presque un compliment dis donc » répondit-il ironiquement avant de faire basculer son amant sur le dos et ainsi se retrouver sur lui. Sensuellement, il vint mordiller le lobe de son oreille avant d’y souffler quelques mots : « Je suis un homme pleins de surprises ». Sa voix se voulait sensuelle et provoquante volontairement, comme à son habitude à vrai dire. Un sourire en coin il se redressa en plaçant ses mains dans chaque côté de la tête de l’autre homme, un air sans doute trop satisfait plaqué sur le visage. L’observant un instant sans un mot, Reed se pencha de nouveau sur lui pour venir cette fois capturer ses lèvres en un baiser langoureux, ses doigts se glissant dans les cheveux blonds de son amant en tirant légèrement dessus pour pencher un peu plus sa tête vers l’arrière et ainsi approfondir le baiser. Y mettant de lui-même un terme, non sans reprendre son souffle, l’infirmier finit par rompre totalement le contact et descendant du lit. « Tu peux prendre une douche si tu veux » ajouta-t-il en lui montrant la porte qui menait à la salle de bain, avant de sortir de sa chambre nu comme un ver pour se rendre jusqu’à la cuisine.

Après quelques minutes, l’américain revint dans la pièce avec une bouteille de bière dans une main et une assiette remplie de délicieux muffins dans l’autre, et s’installa dans le lit désormais vide le dos en appui contre le mur. Reed avait comme un toc, une habitude chaque fois qu’il avait couché avec un homme : il aimait manger. C’était comme un besoins qu’il fallait absolument assouvir, et une chance que le new-yorkais soit plutôt doué derrière les fourneaux. Croquant dans un de ses gâteaux, ses yeux se posèrent sur son inconnu qui revenait de la salle de bain avec une simple serviette autour de la taille, la peau encore légèrement humide et ses cheveux mouillés lui tombant quelque peu sur le visage. Le tableau était diablement sexy, si bien que l’infirmier  n’en rata pas une miette ne se gênant pas pour le lorgner et savourer le spectacle qu’il lui offrait. La serviette était désormais sur le sol au plus grand plaisir de Reed, mais bien trop rapidement son amant enfila ses habits un à un, le laissant un peu sur sa faim. « Je te mets pas à la porte, tu peux prendre ton temps hein » dit-il avec un sourire en coin.

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A. Declan Wolf
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MessageSujet: Re: [HOT]+ So it's gonna be forever or it's gonna go down in flames [CLEED]   [HOT]+ So it's gonna be forever or it's gonna go down in flames [CLEED] EmptyMer 22 Juil - 23:45


REED & DECLAN
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Le visage dans le creux de la nuque de l’américain, les yeux clos, le bien-être que ressentait Declan était indescriptible. Le monde extérieur n’existait plus. Il n’y avait plus rien qui comptait, que ce corps chaud contre lui, ce cœur battant à tout rompre dans sa cage thoracique, ce sentiment qui le rendait ivre : celui d’être en vie. Jamais auparavant il n’avait ressenti une telle béatitude après avoir couché avec quelqu’un. Il ne savait comment expliquer ce qui se passait. Il avait l’impression d’être au bord d’un précipice, sur le point de perdre l’équilibre. Il était effrayé à l’idée de chuter, et en même temps, une force invisible le poussait à sauter. Quelque chose l’attirait inexorablement vers le bas, quelque chose de puissant. Cela semblait aussi salvateur que destructeur, paradoxalement. Et Declan n’était pas certain de pouvoir s’y fier tout comme il voulait s’en approcher désespérément avec l’espoir que peut-être était-ce La clef. Celle qui cherchait depuis tant de temps, celle qui soulagerait ses angoisses et ce mal-être permanent qui l’habitait depuis toutes ces années. Le remède à tous ses maux, la solution à tous ses problèmes. Les doigts de son amant d’une nuit glissant sur sa peau : Un fol espoir l’avait envahi. Cela ne lui ressemblait pas mais n’avait pas pu l’éviter : cet espoir avait installé une barrière autour de son cœur.

Mais ce moment hors du temps s’envola trop vite. Declan avait de nouveau une respiration régulière, son rythme cardiaque s’était stabilisé. La brume se dissipait, dévoilant la cruelle réalité. Et le retour sur Terre était brutal. Il se rappelait qui il était, il se rappelait sa vie, il se rappelait ses actes. Il n’y avait plus d’espoir. Juste cette sensation douce-amère, et le grotesque de son existence perdue. Cela lui donnait presque envie de rire, il se contenta de faire une remarque provocante à l’autre homme. Le sexe l’emmenait bien trop loin parfois. C’était bien pour cette raison qu’il recommençait.

L’inconnu n’avait pas perdu sa répartie. Declan sourit alors qu’il se retrouvait sur le dos, son amant au dessus de lui. « Tu prends ça comme tu veux » répondit-il narquois avant de ravaler légèrement sa superbe lorsque l’américain lui mordillait le lobe de son oreille. Un frisson le parcourut. Il décocha un sourire au coin et l’observa pendant quelques secondes, penché au dessus de lui. Ça, c’était un bel homme. Il le trouvait même encore plus beau que lorsqu’il l’avait aperçu dans ce bar. Si c’était possible. (c’était sans doute les cheveux ébouriffés, et le fait qu’il soit nu, se dit-il finalement). Il allait se redresser  légèrement pour l’embrasser parce que sa bouche le narguait clairement, mais son amant avait eu la même idée. Declan ferma les paupières et se perdit dans le baiser, glissant ses mains sur le postérieur de son amant, avant de les remonter dans le creux de son dos, jusqu’à ses épaules, sa nuque. Dans sa poitrine, son cœur fit un soubresaut. Ces lèvres rougies avaient toujours ce goût d’infini. Mais le contact fut rompu trop rapidement. Une seconde ils s’abimaient ardemment dans leur baiser, la seconde d’après l’américain avait quitté le lit. Declan retint un grognement de mécontentement. Il se redressa sur ses coudes. « ah bon je croyais que tu voulais un deuxième round ? » il haussa un sourcil équivoque en direction de son amant et un léger sourire amusé en secouant la tête avant de finalement se lever, s’étirant un moment, lançant quelques coups d’œil à la chambre de l’américain, qu’il n’avait pas forcément eu le temps de bien observer auparavant (il était trop occupé pour ça). Il n’y avait rien de tape-à-l’œil dans cette pièce, ce que Declan trouvait surprenant. Il n’aurait jamais imaginé cet homme dans une chambre aussi simple que celle-ci. Décidemment, l’américain était en effet plein de surprises.  Et notre soldat avait bien envie de les découvrir.

Il finit par fuir sous la douche, pour avoir les idées plus claires et se rafraichir l’esprit qui semblait bien troublé depuis quelques minutes. Et l’eau tiède le réveilla pleinement, le faisant conscience de plusieurs choses. Il était sans doute sacrément tard, il avait faim, et il avait une longue journée le lendemain. La réalité reprenait ses droits petit à petit. Lorsqu’il sortit de la salle de bain, une serviette autour de la taille, la vision qui s’offrit à lui le fit presque pouffer de rire. L’américain, toujours nu comme un ver, était adossé à son lit et s’empiffrait de gâteaux, tout en le matant sans vergogne. Il haussa un sourcil avec un sourire narquois en prime. « C’est moi qui t’ai ouvert l’appétit comme ça ? » lança-t-il avec sa fierté mal placée, tout en laissant tomber sa serviette, s’habillant rapidement. Il avait envie d’une cigarette, maintenant. Il hocha la tête en s’ébouriffant les cheveux. « Nope, ça va aller. J’ai des choses à faire, des gens à voir…» expliqua-t-il simplement sans chercher à aller dans les détails. « …des touristes à voler » termina-t-il finalement avec humour en s’approchant. Il se pencha en avant, s’appuyant sur le montant du lit ; et joignit de nouveau leurs bouches pour un baiser ardent, qu’il rompit quelques secondes plus tard, s’éloignant de l’américain. « merci pour la douche…. Et pour ça » fit-il en montrant le gâteau qu’il avait dans la main, piqué quelques secondes auparavant dans son assiette. Il mordit dedans avec appétit et la bouche pleine, leva le pouce en l’air en direction de son amant. C’était sacrément bon. Voilà un moment qu’il n’avait pas mangé quelque chose d’aussi bon, et cela lui rappelait aussi depuis combien de temps il n’avait pas mangé tout court. Franchissant la porte de la chambre, il posa sa main sur l’encadrement de la porte et fit volte face subitement. « si jamais tu me cherches, demande Wolf, ou Declan » Il ne savait pas vraiment pourquoi il lui disait cela. Ce n’était pas son genre de décliner son identité ou de sous-entendre qu’il pouvait y avoir une deuxième fois. « A qui avais-je l’honneur ? » demanda-t-il finalement, puisqu’au final c’était peut être ça qui l’intéressait vraiment. Mettre un nom sur ce damné visage.

Declan ne restait jamais trop longtemps au même endroit. Declan était pressé, alerte, agité. Declan craignait le silence et l’inertie. Declan avait le feu aux trousses.

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