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 You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan

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Hylan T. Clarke
Hylan T. Clarke


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MessageSujet: You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan   You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan EmptyVen 22 Mai - 11:57

You make my heart feel like it’s summer
when the rain is pouring down


Cela faisait désormais quelques jours qu'Hylan était alité, quelques jours qu'il avait frôlé la mort au cours d'un mission en se prenant une balle en pleine poitrine, le jour même où il était censé retrouver Maxyne pour passer la soirée avec elle. Et en tout premier lieu, c'était d'ailleurs cela qui l'avait le plus perturbé, le plus contrarié, bien plus que le fait d'avoir échappé au pire. L'espace de quelques minutes, le militaire avait craint de ne plus jamais revoir cette fille dont il était littéralement tombé sous le charme. Il avait cru que ce rendez-vous manqué allait mettre un terme à tout ce qu'ils avaient vécu jusque-là, et autant dire que cette idée l'avait littéralement fait paniquer. Leïla, la chirurgienne qui s'était occupée de lui et qui se trouvait être la meilleure amie de Maxyne s'était d'ailleurs amusée de cette réaction et avait poussé le vice jusqu'à lui faire croire qu'elle le détestait. Mais finalement, la jeune femme avait fait son apparition au dispensaire et malgré les éclats de voix qu'elle lui avait offert en guise de réprimande, Hylan s'était trouvé plus que soulagé de la revoir. Même si elle avait alerté tout le dispensaire en lui hurlant dessus lorsqu'elle était arrivée, la jeune femme avait finalement fait bien plus que tout ce que le militaire aurait pu imaginer. Car Maxyne ne s'était pas contentée de le ramener chez lui, non. Elle avait aussi mis un point d'honneur à s'occuper de lui, à veiller sur lui jour et nuit pour être là en cas de besoin ou de problème. Sa première nuit chez Hylan, elle l'avait passée assise sur une chaise près du lit, sans aucun confort, et sans que le jeune homme ne s'en aperçoive tout endormi qu'il était encore par l'anesthésie et les antidouleurs que Leïla lui avait prescrits. Mais lorsqu'il avait retrouvé Maxyne au petit matin, installée près de lui et les traits tirés par la fatigue, Hylan s'était sentit on ne peut plus coupable. Certes, il appréciait énormément toute cette attention qu'elle lui portait mais il n'avait en aucun cas l'intention de devenir un boulet pour elle. Le militaire avait plusieurs fois tenté de négocier avec Maxyne, de lui faire entendre raison et de la faire rentrer chez elle quelques temps, juste pour se reposer. Et même s'il avait cru avoir le dernier mot après quelques essais infructueux, il fut finalement forcé de constater son échec en retrouvant de nouveau la jeune femme installée sur cette maudite chaise en bois où elle semblait avoir élu domicile depuis l'accident. Alors, Hylan lui avait proposé de s'installer dans son lit, à ses côtés, et ce sans aucune arrière pensée. Au vu de son état physique durant les premiers jours qui avaient suivi l'opération, Hylan ne pouvait de toute façon pas prétendre à faire le moindre exercice, de quelque sorte que ce soit. Et après d'âpres négociations, la jeune femme avait fini par plier. Même si elle ne semblait pas passer les nuits les plus paisibles de son existence, Maxyne pouvait au moins profiter d'un lit digne de ce nom et ainsi délaisser sa chaise fétiche, qu'Hylan se promit d'ailleurs de faire disparaître de la chambre au plus vite.

L'état du militaire s'améliorait désormais de jour en jour et selon Leïla, il en tarderait plus à être totalement sur pieds. Ce moment, il l'attendait d'ores et déjà avec impatience, lui qui avait cru pouvoir reprendre le travail quelques heures à peine après son opération à cœur ouvert. Mais fort heureusement, Maxyne avait su lui faire entendre raison et le convaincre de rester tranquille s'il voulait que sa blessure guérisse un jour. De toute façon, Hylan avait été bien trop assommé par ses médicaments pour pouvoir protester, ou même tenter une escapade de la maison. Mais depuis quelques jours, il  parvenait enfin à se lever, à faire quelques pas dans la chambre sans être épuisé, et aussi modestes soient ces gestes ils représentaient tout de même une petite victoire pour le militaire. En dépit du fait que son état s'améliorait grandement, Maxyne était toujours là, auprès de lui et à vrai dire, Hylan ne s'en plaignait absolument pas. Même s'il avait essayé de la faire rentrer chez elle en prenant sur lui, pour qu'elle puisse se reposer sans avoir à se soucier de son état, il n'avait eu aucune réelle envie de la voir partir. Il se trouvait trop bien avec elle, et en venait même à redouter le jour où elle cesserait de s'inquiéter pour lui et où elle regagnerait sa maison pour reprendre sa routine habituelle. Mais pour l'heure Maxyne était toujours là, comme en témoignait le bruit de l'eau qui coulait dans la douche. Un rapide coup d'œil sur le côté permit à Hylan de constater que la place de la jeune femme était effectivement vide, et après avoir affiché un mince sourire, le militaire ne tarda pas à sombrer de nouveau dans une sorte de somnolence. Somnolence qui ne fut interrompue que par le bruit de la porte de la salle de bain qui s'ouvrait. Lentement, et tout en affichant un nouveau sourire à l'idée de croiser le regard azur de Maxyne, le jeune homme ouvrit les yeux. Et là, Hylan resta figé devant la vision de la jeune femme aux cheveux encore humides, affublée d'un long t-shirt usé et qui ne semblait même pas avoir remarqué qu'il était réveillé. Le sourire du jeune homme ne put que s'élargir alors qu'il observait les va-et-vient de l'assistante sociale dans la pièce, appréciant cette tenue légère bien plus qu'il ne l'aurait du. Sans se manifester, il laissa passer quelques instants juste en la regardant, mais ne résista finalement pas très longtemps et concéda à attirer son attention en soufflant : « Hey… »

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MessageSujet: Re: You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan   You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan EmptyVen 22 Mai - 18:04

You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down
You open your heart knowing that there’s a chance it may be broken one day and in opening your heart, you experience a love and joy that you never dreamed possible. You find that being vulnerable is the only way to allow your heart to feel true pleasure that’s so real it scares you. You find strength in knowing you have a true friend and possibly a soul mate who will remain loyal to the end. Life seems completely different, exciting and worthwhile. Your only hope and security is in knowing that they are a part of your life.”
L'eau chaude roulait sur sa peau, essayant de chasser la fatigue qui l'habitait depuis plusieurs jours déjà, essayant de réveiller ses sens beaucoup moins alertes maintenant qu'elle était au bord de l'épuisement. Les derniers jours avaient été éprouvants et son inquiétude ne semblait pas vouloir descendre d'un cran. Pourtant, Hylan allait mieux. Elle pouvait le voir à son teint un peu moins laiteux, à ses moments d'éveil un peu plus long, aux conversations qu'il avait avec elle, loin des paroles débrider de sens qu'il lui avait servi le premier jour. Maxyne avait tout de même l'impression que si elle lui tournait le dos trop longtemps, son cœur flancherait et elle le perdrait. C'était cette peur sourde qui la tenait éveillée la nuit, jusqu'à ce que son corps ne rende les armes et qu'elle s'endorme, troquant la réalité pour des cauchemars répétitifs. Des cauchemars où elle le perdait d'une façon ou d'un autre. Le pire d'entre eux avait été celui où son père se matérialisait derrière le jeune homme pour le poignarder devant ses yeux impuissants. L'assistante sociale savait que ce n'était que les retombés du stress qui avait suivi le coup de fil de sa meilleure amie, elle savait que ce n'était que sa peur irrationnelle de le perdre qui créait ces cauchemars qui l'empêchaient d'avoir ce sommeil réparateur. Leïla l'avait pourtant rassuré à maintes reprises, lui disant que le jeune homme était pratiquement tiré d'affaire et que tant qu'il prenait les choses à la légère, elle n'avait pas besoin de s'inquiéter. C'était mal connaître la brune. Elle qui avait élu domicile sur cette chaise en bois dès le premier jour, profitant du sommeil comateux de l'homme pour travailler. Cela avait duré un temps, et chaque fois, elle avait fini par s'assoupir sur cette chaise, dans une position inconfortable. Bien entendu, Hylan avait essayer de lui faire attendre raison, de la pousser à retourner chez elle. Elle avait refusé,ignorant la suggestion de plus en plus fréquente avant d'accepter, le tout pour mieux revenir au milieu de la nuit, rongée par l'inquiétude.


Le front de la jeune femme s'appuya sur le carrelage froid et elle ferma les yeux un moment, juste quelques secondes. Comme une enfant qui se laissait presque prendre au piège par les bras de Morphée. Les derniers jours, elle avait fini par dormir près d'Hylan dans ce lit douillet imbibé de l'odeur du militaire. Cela n'avait pas arrangé les choses, puisqu'elle avait tellement peur de lui faire mal qu'elle se réveillait plus souvent que sur cette chaise de malheur. Le plus simple aurait probablement été d'exprimer ce qu'elle ressentait à ses proches, de faire savoir à Leïla à quel point elle avait peur de le perdre, mais elle ne pouvait pas, elle n'arrivait pas à se l'avouer à elle-même. Elle niait tout en bloc, encore, incertain d'être capable de supporter les sentiments qu'elle pouvait avoir pour lui, certaine qu'elle ne méritait pas d'être aimée en retour. Coupant l'eau, Maxyne sortit de la cabine pour se sécher et enfila un vieux t-shirt à l'effigie d'AC/DC trop grand pour elle. La journée avait été étouffante, plus chaude que les précédentes et elle n'avait pas envie de se casser la tête avec des vêtements inconfortables. De plus, Hylan devait encore dormir à cette heure. Elle comptait se changer avant de le réveillé pour qu'il puisse avalé quelque chose, sachant pourtant que ce serait encore une petite guerre pour qu'il consente à avalé ce qu'elle lui avait préparé. Chaque fois, il regardait l'assiette avec un air suspicieux, lui demandant ce que c'était, sans doute peu habitué au régime de l'assistante sociale. Le regard azur de la brune croisa son reflet un moment dans le petit miroir accroché au-dessus de l'évier. Ses traits tirés par la fatigue ne faisaient que s'allier aux cernes sous ses yeux translucides. Une grimace se dessina sur ses traits, avant de se détourner du miroir pour attraper le dossier qu'elle avait laissé sur la petite commode, ne s'étant pas rendu compte qu'elle l'avait toujours dans les mains lorsqu'elle était entrée dans la petite salle de bain.

Bien qu'elle aurait très bien pu refiler la majorité de ses dossiers à Sinead pendant qu'elle veillait sur le soldat, Maxyne n'en avait pas eu le courage, n'ayant pas envie de noyer sa stagiaire sous une pile de  dossiers supplémentaires et plus complexes que ceux qu'elle traitait depuis son arrivée ici. La brune avait foi en la jeune fille, là n'était pas la question, elle savait qu'elle finirait par y arriver, mais il y avait des cas où elle-même ignorait comment agir. Devait-elle simplement refiler le cas aux autorités locales ou essayer de trouver une solution plus douce? Celui qu'elle avait entre les mains et qu'elle feuilletait en marchant en était un comme cela. Une mère aux troubles mentaux négligeait ces deux enfants dans l'un des bidonvilles. Si, en Amérique, elle n'avait pas hésité à retirer les enfants du foyer pendant quelque temps et à obliger la mère à consulter un médecin avant de retrouver la garde de ses enfants, ici, elle ne pouvait pas. Ces enfants finiraient dans un orphelinat où, à leurs âges respectifs, n'avaient que très peu de chance d'être adopté. Ils seraient sans doute mis à la porte sans le sou une fois majeur et finiraient en mendiant ou en petits délinquants. Ce fut la voix rauque d'Hylan qui la sortit de ses réflexions brumeuses. Elle sursauta avant de poser son regard sur son patient qui semblait encore être entre l'éveil et le sommeil. «Hey.» fit-elle écho avec un fin sourire avant de s'approcher du lit, déposant le document qu'elle tenait entre ses mains sur la table de chevet. Elle se posa sur le lit près de lui, avec le moins de mouvement brusque possible, ayant peur de lui faire mal. Nerveusement, elle tira sur le tissu du t-shirt pour se couvrir un peu plus, ses joues prenant une teinte rosée. Entre eux, il n'y avait rien eu de charnel, ce n'avait été que des baisers beaucoup moins passionnés que ceux échangés dans le parc depuis l'accident. Elle n'était pas certaine d'être à l'aise avec la façon dont il l'observait, bien que flattée malgré tout.

Maxyne observa le jeune homme minutieusement, comme pour y déceler toute trace de malaise qui expliquerait pourquoi il était déjà éveillé. Ne trouvant rien de suspicieux, elle laissa un fin sourire naître sur ses lèvres boudeuses avant d'incliner légèrement la tête. «Tu as faim? Et non, avant que tu demandes, il n'y a pas de chair animale au menu.» Principalement parce que l'idée même de tuer un être vivant pour se nourrir la répugnait et d'autre part parce que l'odeur de la viande lui soulevait autant le cœur que celle de la chair en putréfaction. Mais ça, Hylan l'ignorait. Elle ne s'était pas épancher sur le sujet lorsqu'il lui avait demandé pourquoi elle le nourrissait au tofu et aux lentilles. De plus, le jeune homme n'avait pas vraiment été en état de l'écouter longtemps, trop assommé par les médicaments que lui avait donnés Leïla pour calmer la douleur qui lui vrillait la poitrine. Les doigts fins de la jeune femme se glissèrent sur la joue de l'homme, souriant doucement à la sensation des poils drus de la barbe de plusieurs jours. Son pouce frôlant délicatement ses lèvres chaudes et si invitantes. Elle était rarement celle qui l'attirait à elle pour déposer un baiser sur ses lèvres, elle était rarement celle qui commençait ces combats de langues qui lui faisaient perdre tous ses moyens. Elle se disait que si elle cessait d'entrer en contacte avec lui, ce sentiment de vulnérabilité finirait par disparaître. Ce n'était pas le cas. Chaque fois qu'il posait les yeux sur elle, elle se sentait défaillir. Avait-il seulement conscience de l'effet qu'il avait sur elle. « Et je t'autoriserai même à boire un peu de café, si tu es sage, bien entendu.» Parce que ça aussi, ce lui était interdit, Leïla l'avait bien spécifié, ça et le sexe. Et l'idée de ce dernier la faisait rougir comme une pivoine sans qu'elle ne sache pourquoi.
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Hylan T. Clarke
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MessageSujet: Re: You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan   You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan EmptyMar 26 Mai - 23:19

Allongé sur son lit, encore un peu engourdi par le sommeil qui lui faisait plisser les yeux, Hylan observait Maxyne déambuler devant lui alors qu'elle ne semblait pas s'être aperçu que son protégé était éveillé. Depuis quelques jours, la jeune femme vivait en effet au plus près du militaire et s'occupait de lui comme une véritable mère poule. Cette présence et cette extrême inquiétude qu'elle manifestait à chacun des gestes du jeune homme auraient pu l'agacer, l'irriter, mais Hylan était bien trop heureux de l'avoir constamment à ses côtés pour cela. Il appréciait tout ce qu'elle faisait pour lui, tout ce temps qu'elle prenait sur sa vie personnelle pour l'aider à le remettre sur pied après l'accident qui l'avait cloué au lit. Mieux, il admirait littéralement le point d'honneur que Maxyne mettait à être aux petits soins avec lui et même s'il se sentait souvent coupable d'être un tel poids pour elle, l'américain tentait de profiter de toutes ces heures précieuses qu'il passait près de cette fille qui avait su faire chavirer son cœur. Alors qu'elle traversait la chambre sous ses yeux en étudiant avec intérêt un document qu'elle tenait entre ses mains, Hylan ne put s'empêcher de l'observer en silence, de l'admirer même. Comme à chaque fois qu'il posait ses yeux sur elle, le jeune homme se laissa charmer en arborant un petit sourire en coin, tout en profitant du spectacle que lui offrait ce t-shirt trop ample que Maxyne portait en sortant de la douche. Quelle que soit la tenue qu'elle choisissait, le militaire la trouvait toujours plus belle, plus séduisante, et ses cheveux qu'elle n'avait pas prit la peine de sécher venaient ajouter à cette sexytude qu'elle semblait ignorer et qui ensorcelait littéralement Hylan.

Ce ne fut qu'après quelques instants d'admiration silencieuse que le jeune homme osa interpeller l'assistante sociale, qui sursauta en entendant sa voix. Mais bien vite, elle se délesta du document qu'elle lisait jusqu'à présent et vint s'installer sur le bord du lit tout près d'Hylan. Là, elle sembla se lancer dans une observation minutieuse de chacun de ses traits, comme pour détecter un éventuel problème mais se rassura visiblement assez vite puisqu'un sourire éclaira finalement son doux visage. «Tu as faim? Et non, avant que tu demandes, il n'y a pas de chair animale au menu.» déclara-t-elle ensuite, en faisant référence à ces mets végétariens dont elle nourrissait Hylan depuis qu'elle s'occupait de lui, et qui n'avaient pas manqué de le faire grimacer à chaque fois? A vrai dire, tout cela était une grande première pour lui, qui n'avait jamais eu l'occasion de goûter à ce régime alimentaire bien particulier. Ce dernier ne l'avait d'ailleurs jamais vraiment tenté et pourtant, il s'en contentait depuis quelques jours. "Contenter" n'était d'ailleurs pas e mot exact, puisque malgré ses grimaces et ses taquineries répétées, le militaire se surprenait à apprécier chaque petit plat concocté par Maxyne. Peut-être était-ce justement parce qu'elle les préparait tout spécialement pour lui ? Peut-être était-ce simplement parce qu'il s'agissait d'elle… Mais quoi qu'il en soit, Hylan se régalait de tout ce qu'elle lui cuisinait. Pour autant, le jeune homme secoua légèrement la tête en signe de négation, tout en laissant Maxyne caresser sa joue et sans réprimer le frisson qui parcourut sa peau au contact de ses doigts. « Non ça va, je peux attendre l'heure du repas… » répondit Hylan, attendri et touché par le fait qu'elle soit constamment prête à s'exécuter s'il avait besoin de quelque chose. « Et puis t'as le droit de te reposer toi aussi… Si tu veux je m'occuperai du repas. Enfin… ou alors je t'aiderai… » corrigea le jeune homme en se souvenant brusquement de ses piètres talents de cuisinier, et de ses connaissances proches de zéro en matière de nourriture végétarienne. Et comme s'il anticipait la réaction de Maxyne, qu'il semblait déjà connaître par cœur, Hylan ne tarda pas à ajouter : « Je vais beaucoup mieux, je te rappelle que Leïla a dit que ce n'était plus qu'une affaire de quelques jours… je suis parfaitement capable de me lever pour venir t'aider ! » Un large sourire aux lèvres, Hylan glissa à son tour la main sur le visage de Maxyne, caressant délicatement l'arrête de sa mâchoire puis remontant jusqu'à ses cheveux mouillés qui lui collaient à la peau. Et alors qu'il se lançait pour la énième fois dans l'observation de ce visage un peu comme s'il volait graver chacun de ses traits dans sa mémoire, Maxyne reprit : « Et je t'autoriserai même à boire un peu de café, si tu es sage, bien entendu.» Arquant un sourcil aussi amusé que surpris, le jeune homme laissa échapper un petit éclat de rire en levant les yeux au ciel. Depuis son opération, le café lui avait été interdit et il devait bien avouer que cette boisson qui l'aidait d'ordinaire à se réveiller correctement lui manquait beaucoup. Mais malgré cela, il avait suivi les consignes que Leïla lui avaient données, avec l'aide et le soutien précieux de Maxyne qui veillait jour et nuit sur chacun de ses faits et gestes. « Je suis toujours sage, tu devrais le savoir… » rétorqua le militaire avec une pointe d'ironie, alors que la jeune femme rougissait soudain sans qu'il ne comprenne réellement pourquoi. « Mais attends un peu, on ira plus tard… » souffla Hylan en se perdant de nouveau dans les yeux de l'assistante sociale, sans résister à l'envie de glisser a main derrière sa nuque pour l'attirer lentement vers lui. « Pour le moment… je crois j'ai une meilleure idée. » murmura-t-il alors qu'un sourire étirait déjà le coin de ses lèvres. Lorsque le visage de Maxyne arriva à sa hauteur, le jeune homme lui offrit un baiser langoureux avant de se décaler légèrement sur le lit pour lui laisser la place de le rejoindre en soufflant un :  « Viens… » du bout des lèvres. Innocemment, se laissant porter par cette sorte de fièvre qui l'envahissait à chaque fois qu'il frôlait Maxyne, Hylan laissa glisser sa main libre sur la hanche de la jeune femme. Il profita alors de ce t-shirt bien trop grand pour elle pour insinuer ses doigts sur la peau douce et chaude de l'assistante sociale, provoquant du même coup une sorte de décharge électrique qui le fit frissonner de nouveau. Se délectant de ces sensations si agréables, de ce moment hors du temps qui lui rappelait leur tout premier baiser échangé au cœur du parc désert dans lequel il avait entrainé Maxyne, le militaire plongea son visage dans le cou de la jeune femme pour y déposer une myriades de baisers plus délicats les uns que les autres.

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MessageSujet: Re: You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan   You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan EmptyDim 31 Mai - 6:17

You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down
You open your heart knowing that there’s a chance it may be broken one day and in opening your heart, you experience a love and joy that you never dreamed possible. You find that being vulnerable is the only way to allow your heart to feel true pleasure that’s so real it scares you. You find strength in knowing you have a true friend and possibly a soul mate who will remain loyal to the end. Life seems completely different, exciting and worthwhile. Your only hope and security is in knowing that they are a part of your life.”
Prendre soin d'Hylan avait été sa façon bien à elle d'oublier tout ce qu'elle avait appris dans les dernières semaines. Cela avait été sa manière d'oublier le fait que sa meilleure amie avait été battue par son époux et qu'elle lui avait caché le tout. C'était sa façon de ne pas avoir à songer si elle devait être furieuse contre Cooper ou simplement inquiète pour lui. Pendant qu'elle était veillait sur le militaire, elle n'avait pas à réfléchir à tout cela, elle avait juste besoin de le remettre sur pieds, d'essayant d'oublier l'étouffante sensation d'inquiétude qui la rongeait. Une inquiétude qui se gonflait un peu plus chaque fois que le jeune homme grimaçait de douleur en bougeant ou qu'il serrait la mâchoire quand elle le touchait. Elle aurait aimé se dire que ce qu'elle ressentait pour le militaire n'était rien d'autre qu'une attirance physique, une question d'hormones. Elle savait pourtant que ce n'était pas le cas. Elle pouvait le ressentir au plus profond d'elle-même. Ce n'était pas que physique. C'était beaucoup plus profond, plus complexe qu'elle ne voulait l'avouer. Jamais elle n'avait autant rougi devant les taquineries de Leïla, jamais son muscle cardiaque s'était autant débattu à la simple prononciation d'un prénom. Pis, il y avait la façon dont elle réagissait chaque fois qu'il posait ses doigts sur sa peau, quand il la regardait comme s'il essayait de décrypter chacune de ses mimiques. Elle savait qu'elle ne pouvait pas nier indéfiniment, qu'elle ne pourrait pas éternellement fermer les yeux sur ce qu'elle ressentait pour lui. Elle allait devenir complètement cinglée si elle continuer à se mentir comme elle le faisait. Elle risquait même de le perdre si elle ne lui disait pas, si elle continuait à éviter le sujet encore et encore. Éventuellement, il finirait par croire qu'elle ne finirait que pas s'amuser avec lui, comme elle l'avait fait avec tant d'autres avant lui. Ce n'était pas le cas. Ce qu'elle ressentait pour lui était sincère, si pur qu'elle en avait la tête qui tournait.

Elle l'observait avec une attention toute particulière alors qu'elle s'installait sur le lit avec délicatesse, comme si elle avait peur de lui faire mal, en bougeant le matelas. C'était devenu une habitude avec le temps. Chacun de ses gestes était calculé et lent, comme si elle avait peur de le blesser sans le vouloir. C'était cette crainte qui la maintenait entre le sommeil et l'éveil chaque nuit depuis qui l'avait poussé à dormir près de lui. Maxyne leva les yeux au ciel devant les propos de son ami, secouant légèrement la tête de gauche à droite. «Pour que tu puisses cacher du bacon au milieu des brocolis dans le but de prendre ta revanche? Non merci!» Ce n'était qu'une plaisanterie, pourtant, elle ne put s'empêcher de lui jeter un coup d'oeil suspicieux. Elle savait que son régime alimentaire plaisait rarement, les gens la regardaient souvent comme si elle était folle, comme si elle ne réalisait pas l'absurdité de son mode de vie. Hylan ne l'avait pas regardé comme si elle avait une case en moins en l'apprenant. Il s'était contenté de plisser le nez devant un morceau de tofu et de la regarder avec un air piteux, comme un enfant essayant d'amadouer sa mère pour ne pas manger ses légumes. L'assistante sociale l'avait trouvé adorable, elle avait rigolé avant de le forcer à manger. Ses doigts caressèrent sa joue pendant un moment, dans un geste plus ou moins conscient. C'était étrangement comme elle avait besoin de sentir sa peau contre la sienne. À quel point certains gestes étaient devenus automatiques en quelques jours seulement! Elle avait l'impression d'étouffer lorsqu'elle était trop loin de lui, d'être engourdie lorsque leurs peaux ne se touchaient plus. Et honnêtement, elle trouvait tout cela ridicule. «Elle a dit que tu pourrais recommencer à te lever du lit, à bouger un peu, elle n'a jamais parlé de t'inscrire à Masterchefs ou encore à aller courir un marathon.» corrigea-t-elle à la façon d'une mère trop protectrice, un air sérieux sur son visage aux mimiques si enfantines en temps normal. Max savait qu'elle était trop protectrice, mais l'idée de le voir souffrir la rendait malade. «Et puis c'est toi qui a besoin de repos, pas moi.» De sa joue, les doigts de la brunette remontèrent vers ses bouclettes blondes avec un sourire tendre.

Ce fut au tour d'Hylan de lever la main pour la déposer sur sa joue et elle ne put s'empêcher de frissonner en sentant sa chaleur contre sa peau. Elle résista à l'envie de fermer les yeux pour mieux apprécier la caresse, se contentant de se mordre l'intérieure de la joue tout en plantant son regard dans le sien. Sa propre main vint se poser sur celle du jeune homme, la pressant davantage contre elle. «Tu t'es pris une balle en pleine poitrine, je n'appelle pas ça être sage! » C'était plutôt la façon la plus rapide de lui faire faire une crise cardiaque, mais cela, elle se gardait bien de lui dire. Son but premier n'était pas de le faire culpabiliser. Elle lui avait suffisamment hurlé dessus lorsqu'elle l'avait vu dans son lit d'hôpital avec ces mille et une machines reliées à lui. Si cela avait fait rire Leïla jusqu'aux larmes, elle s'était tout de même sentie mal à l'aise vis-à-vis le militaire par la suite. La jeune femme le laissa l'attirer à lui sans protester, jusqu'à ce que les lèvres du soldat ne prennent possession des siennes avec une passion qui la faisait défaillir. C'était ainsi chaque fois qu'il l'embrassait, chaque fois qu'il se permettait de capturer ses lèvres. Son cerveau cessait de fonctionnait, elle oubliait comment respirer, comment réfléchir. Par instinct ou par habitude, ses mains glissèrent sur les épaules d'Hylan avant de glisser sur sa nuque, prolongea le baiser. Ce fut à contrecœur qu'elle laissait s'éloigner d'elle. Maxyne haussa un sourcil devant la proposition de son patient, mais s'exécuta tout de même, prenant garde à ne pas frôler le bandage qui barrait la poitrine du militaire. Un bandage qui suffisait à la rendre mal à l'aise. Chaque fois que ses prunelles tombaient dessus, son estomac se retournait et elle sentait ses genoux devenir mous. Changer ce bandage était l'une des rares choses qu'elle ne faisait par pour lui, enfin, elle l'aidait, tant et aussi longtemps qu'elle ne voyait pas la plaie. Chaque fois, ses mains tremblaient, sa bouche devenait sèche, son teint perdait toute sa couleur. Hylan n'avait pas poussé, comprenant visiblement son malaise. Bien que c’était plus une peur qu'un malaise.

À peine fut-elle allongée près du jeune homme que celui-ci reprit possession de ses lèvres, ou alors était-ce elle qui l'avait fait? Qu'importait. Tout ce qui importait était cette sensation de chaleur dans sa poitrine alors que les lèvres d'Hylan jouaient avec les siennes, alors qu'elle lui demandait l'accès à sa langue en lui mordillant légèrement la lèvre inférieure. C'était une sensation grisante qui envahissait chacune de ses terminaisons nerveuses. Ses propres mains glissèrent sur la peau du soldat, cherchant un peu plus sa proximité alors que celui-ci découvrait la peau de sa hanche, déclenchant de nouveaux frissons le long de son épiderme. Ils étaient loin des baisers chastes qu'ils avaient pu échanger ses derniers jours, loin de la timidité qu'elle avait pu ressentir quand il l'entourait de ses bras au milieu de la nuit pour calmer son sommeil tourmenté. Il n'y avait plus de gêne, plus de timidité dans ce baiser langoureux. Max avait conscience que son cœur battait trop fort contre sa cage thoracique, elle était plus que consciente du fait qu'elle était plaquée contre lui. Ses doigts se perdirent dans ses cheveux blonds alors qu'il quitta ses lèvres pour la peau de son cou, comme il l'avait fait dans le parc lors de cette fameuse soirée. Et comme dans ce même parc, un râle de plaisir lui échappa alors qu'elle levait le menton pour lui faciliter la tâche. C'est alors qu'elle se perdait dans les bras d'Hylan que la voix de Leïla résonna à ses oreilles, moqueuse, bien que sérieuse. «Hylan...» souffla-t-elle doucement tout en l'obligeant à relever la tête vers elle. «On ne devrait pas...» Sa voix s'éteignit alors qu'elle cherchait le mot exact pour qualifier ce qu'ils étaient en train de faire. Elle se noya dans ses yeux couleur océan pendant un long moment avant de rire nerveusement. «Tu es blessée. Tu devrais te reposer, pas.... enfin, tu sais.» Son pouce traça la mâchoire du soldat avec douceur, alors qu'elle se disait qu'elle avait sans doute besoin d'une seconde douche. Glacée, cette fois-ci.
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MessageSujet: Re: You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan   You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan EmptyLun 1 Juin - 17:26

Malgré toute la bonne volonté du jeune homme, Maxyne refusait toujours de lui laisser faire quoi que ce soit dans la maison, prétextant qu'il n'était encore tout à fait sur pieds et qu'il avait besoin de repos. Mais Hylan était têtu, et surtout las de rester dans sa chambre jour et nuit sans pouvoir bouger. Elle l'avait d'ailleurs retrouvé à plusieurs reprises hors de son lit, en train de déambuler dans la maison… exercice qui lui avait à chaque fois valu un regard assassin de la part de la jeune femme, qui ne pouvait visiblement pas s'empêcher de le couver comme un enfant malade. Une fois de plus, et après l'avoir soupçonné de vouloir glisser un peu de viande dans son assiette, Maxyne tenta de convaincre le militaire qu'il devait rester tranquille. Selon elle, il était le seul dans cette maison à avoir besoin de repos, même si les traits de son visages traduisaient précisément le contraire. L'assistante sociale avait l'air épuisée par les nuits agitées qu'elle passait auprès d'Hylan qui se sentait de plus en plus coupable de lui infliger tout ça. Il avait beau la prendre dans ses bras lorsqu'il la sentait s'agiter au milieu de la nuit, Hylan savait qu'elle ne dormait quasiment pas. Et en plus de son manque de sommeil, la jeune femme devait affronter ses journées de travail qui étaient prolongées par tous ces moments où elle s'occupait du militaire et de sa maison. Certes, il avait cru comprendre après ces quelques jours que Maxyne était un brin hyperactive mais il y avait tout de même des limites, et son souhait le plus cher était qu'elle accepte enfin de lever le pied pour se reposer un peu. « J'en ai marre de me reposer ! » grogna-t-il alors que la main de Maxyne glissait dans ses cheveux. « Et avec tout ce que tu fais pour moi, je suis sûr que tu as besoin de repos toi aussi… » ajouta le militaire d'une voix beaucoup plus douce, alors que sa propre main prenait déjà la direction du visage de sa belle.

Alors que la jeune femme renchérissait sur le fait que militaire ne soit pas particulièrement "sage", ce dernier leva les yeux au ciel en soupirant. Le pire dans tout ça, était qu'il ne pouvait même pas lui donner tort puisqu'il se considérait comme coupable de cet accident stupide qui le clouait au lit depuis plusieurs jours et qui aurait pu se terminer d'une manière beaucoup plus dramatique. Au lieu de surveiller les alentours comme il convenait de faire dans ces cas-là, Hylan avait ce jour-là décidé de faire découvrir les lieux à une nouvelle recrue, Nalani. Sa direction lui avait demandé de s'occuper d'elle durant les premiers jours de son intégration, et il avait donc jugé bon de la laisser assister à cette mission de routine. Un groupe de braconniers avaient été signalés dans un endroit non loin de la réserve, et l'unité d'Hylan était partie comme d'habitude, dans le but d'intervenir avant que le petit groupe ne commette le moindre méfait. Mais l'unité avait été prise par surprise à un endroit où personne ne s'y attendait. Les braconniers s'étaient avérés plus lourdement armés que prévu et alors qu'il était en pleine discussion avec la nouvelle recrue, Hylan n'avait su dégainer son arme à temps. Sans savoir si les assaillants l'avaient directement visé ou s'il s'agissait d'une balle perdue, le militaire s'était retrouvé à terre et n'avait pas tardé à perdre connaissance. Depuis l'accident, le jeune homme avait passé et repassé cette scène dans son esprit, en se maudissant à chaque fois pour ce manque de professionnalisme dont il avait fait preuve, qui avait failli lui coûter la vie et qui lui avait surtout coûté une soirée auprès de Maxyne et le risque qu'elle le prenne pour un garçon comme les autres, qui ne lui portait aucun intérêt. Mais fort heureusement pour lui, la jeune femme était venue le chercher au dispensaire et à force de discussion, il était parvenu  à la convaincre de sa bonne foi. Du moins, il l'espérait.

Grisé par les caresses de Maxyne et par le contact de sa propre main sur sa peau, Hylan ne tarda pas à attirer la jeune femme vers lui et esquissa un sourire en constatant qu'elle ne lui opposait finalement pas une grande résistance. Allongé à ses côtés, le militaire ne pouvait s'empêcher de l'embrasser encore et toujours, avec un peu plus de profondeur à chaque fois, s'autorisant même à glisser l'une de ses mains sous son t-shirt. Il sentit alors la jeune femme frissonner, ce qui éveilla en lui une nouvelle vague de tendresse et de désir. Mais alors qu'il laissait ses baisers glisser jusqu'à con cou, Maxyne mit doucement un terme à tout cela en soufflant son prénom. Cette simple évocation fit d'ailleurs s'emballer le cœur du militaire qui résista quelques instants, déposant plusieurs baisers supplémentaires sur la peau chaude de la jeune femme qui parvint finalement à le faire lâcher prise en murmurant : «On ne devrait pas...» Relevant lentement ses yeux vers ceux de Maxyne, Hylan fronça les sourcils sans comprendre où elle voulait en venir. N'avait-elle pas les mêmes envies que lui à cet instant précis ? Etait-ce sa petite tenue qui l'avait rendu fou, et lui avait laissé espérer quelque chose qui n'arriverait pas ? Ce fut finalement une lueur d'inquiétude qui prit place dans les yeux du blond, qui observa la jeune femme sans même prendre la peine de retirer la main qu'il tenait toujours en bonne place sur sa hanche. Soudain, Maxyne lâcha un éclat de rire nerveux avant de poursuivre : «Tu es blessée. Tu devrais te reposer, pas.... enfin, tu sais.» tout en caressant la mâchoire d'un Hylan qui se détendit aussitôt et afficha un sourire en coin. « Max… » murmura-t-il sans la lâcher des yeux une seule seconde. « Tout va bien, je te le promet. » Là encore, le militaire tentait d'être le plus rassurant possible, sans même se douter qu'il allait clairement plus vite que la musique. Et sans attendre l'approbation de la jeune femme, il alla de nouveau nicher son visage au creux de son cou en soufflant : « T'inquiètes pas. » Quelques instants plus tard, Hylan se redressait pour venir se placer juste au-dessus de Maxyne, comme il l'avait fait lors de leur soirée au parc. Là, une vague douleur se fit sentir dans sa poitrine mais le jeune homme décida de ne pas en tenir compte, trop occupé qu'il était à fondre de nouveau sur l'assistante sociale pour la couvrir de baisers tous plus doux les uns que les autres. Lentement, il s'arrangea même pour la débarrasser de son t-shirt trop grand et partir à la conquête du moindre centimètre carré de peau qui s'offrait alors à son regard, en se laissant littéralement emporter par ce désir qu'il réprimait depuis si longtemps et qu'il ne semblait plus pouvoir contenir.

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MessageSujet: Re: You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan   You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan EmptyMar 9 Juin - 18:18

You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down
You open your heart knowing that there’s a chance it may be broken one day and in opening your heart, you experience a love and joy that you never dreamed possible. You find that being vulnerable is the only way to allow your heart to feel true pleasure that’s so real it scares you. You find strength in knowing you have a true friend and possibly a soul mate who will remain loyal to the end. Life seems completely different, exciting and worthwhile. Your only hope and security is in knowing that they are a part of your life.”
En quelques jours, sa routine avait complètement changé. Elle avait su jongler entre son travail au centre et ses longues nuits au chevet du militaire. Même si cela voulait dire qu'elle devait finir sa paperasse près du lit de ce dernier, somnolant plus qu'autre chose. Maxyne savait que ce n'était pas l'idéal, que son travail en souffrait et que par la même occasion, le centre en souffrait. Il y avait des familles qui avaient besoin d'elle, des enfants qui comptaient sur elle pour sortir de situations désagréables, voire souffrantes. Elle le savait. Elle en était plus que consciente, mais elle n'arrivait pas à se raisonner, à se convaincre qu'Hylan ne disparaîtrait pas si jamais elle le lâchait du regard plus d'une heure. Comme elle savait qui devait être las de la voir le surveiller comme s'il était un enfant malade et incapable de prendre soin de lui-même. Le jeune homme était un adulte, un homme qui savait faire face aux situations les plus difficiles sans paniquer, il était bien capable de suivre les instructions du médecin par lui-même, n'est-ce pas? Alors pourquoi continuait-elle à jouer aux infirmières? L'assistante sociale savait que c'était plus sa propre peur que la condition physique du soldat qui l'empêchait de dormir. Jamais elle n'avait eu aussi peur de perdre quelqu'un de sa vie. L'idée de devoir vivre loin d'Hylan, dans un monde sans lui, l'empêchait de respirer. Elle étouffait chaque fois qu'elle faisait l'un de ces cauchemars où Leïla lui annonçait de cette voix sucrée et douce que le soldat avait succombé à ses blessures. Qu'il ne reviendrait pas! Et chaque fois, dans ces rêves monstrueux, elle restait plantée là pendant des heures à observer ce corps sans vie et sanglotant en le suppliant de revenir. Pour elle. Alors non, elle n'avait pas l'intention de lever le pied. Elle n'avait pas envie de revenir du boulot et de le retrouver sans vie dans la cuisine. La brunette secoua son joli minois de gauche à droite devant les propos de son ami – petit ami?-sans se départir d'un air grave. «Tu te fais du souci pour rien. Puis, je n'ai pas moins de sommeil que d'habitude. » Elle tentait de le convaincre. Ce n'était qu'un mensonge pourtant. Maxyne dormait généralement en poing fermé, comme un vrai bébé. Ce qui n'était pas le cas dans le lit du militaire.

La brunette ignorait toujours exactement ce qui s'était passé ce fameux jour où elle l'avait attendu sagement à leur point de rencontre pendant des heures sans que le jeune homme ne pointe le bout de son nez. Elle aurait aimé poser les questions qui lui trottaient dans la tête, mais elle n'en avait pas le courage. Elle ne voulait pas savoir ce qu'il devait affronter tous les jours, sachant qu'elle n'arriverait plus à se concentrer sur son propre travail sans se demander si le jeune homme était encore en vivant, s'il allait survivre à sa chasse aux braconniers. Pendant longtemps, l'assistante sociale avait vécu dans sa petite bulle, enfermée dans son monde hermétique, de peur que les paroles ou les actes des autres ne la blessent davantage, elle, l'enfant déjà abîmée par les agissements des autres. Elle n'avait jamais voulu laisser entrer Hylan dans cette bulle. Jamais elle n'aurait cru qu'il aurait pu la toucher à ce point, l'ébranler au point d'éveiller des cauchemars horrifiants qui la faisait émergée de ce sommeil tant convoité, toute tremblante et haletante. Pour une raison obscure, elle lui en voulait un peu pour cela. Elle lui en voulait pour avoir empoisonné sa tête avec son rire et ses sourires si doux, pour l'avoir rendu accro à ses baisers et à la sensation de sa peau contre la sienne. Même à ce moment précis, elle n'arrivait pas à résister à l'envie de se glisser dans le lit près de lui. Elle se laissa envahir par son odeur, fermant les yeux pour savourer la caresse qui lui offrait, sans ce doutait que ce qu'il avait en tête était bien moins chaste qu'un simple baiser ou que la laisser se reposer quelques minutes, le temps que son corps récupère un peu d'énergie.

Les baisers d'Hylan étaient de plus en plus passionnés, un combat de langues sans gagnant. Ses propres doigts se perdirent dans les cheveux du soldat, alors que les mains de ce dernier s'aventuraient sous son t-shirt, déclenchant des frissons sur son épiderme. Maxyne fut la première à le repousser, réalisant que ce qu'ils faisaient n'était pas censé. Que cela n'aiderait en rien la guérison de son ami et que si Leïla l'apprenait, elle allait sûrement lui arracher la tête. Plantant son regard dans le sien, elle essaya de lui faire entendre raison, de lui dire que ce n'était pas une bonne idée. Non qu'elle n'en avait pas envie. C'était loin d'être le cas. Chaque caresse qui lui offrait était une douce torture qui lui faisait perdre la tête, mais elle n'avait pas envie d'être la raison pour laquelle il souffrirait un peu plus. La petite brune n'eut même pas le temps de répondre à Hylan que déjà ce dernier replongeait dans son cou pour déposer une myriade de baiser le long de sa carotide. Elle aurait aimé lui dire qu'elle n'avait pas d'autre choix que de s'inquiéter pour lui, qu'elle ne choisissait pas de le faire, que c'était quelque chose qu'elle ne pouvait pas s'expliquer. Cependant, les baisers qu'il lui offrait empêcher son cerveau de formuler des paroles censées. Avant qu'elle ne puisse faire un mouvement pour l'en empêcher, il la surplombait, la clouant sur le matelas pour mieux la débarrasser de son t-shirt. Le rouge s'installa de nouveau sur la joue de la jeune femme alors que les prunelles bleues la balayaient du regard. Désirant se soustraire à ce regard gourmand, elle l'attira de nouveau à lui, se blottissant contre son torse dans le but d'échapper à son examen visuel.
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MessageSujet: Re: You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan   You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan EmptyJeu 11 Juin - 18:58

Même si elle prétendait le contraire, Hylan n'avait aucun mal à reconnaître la fatigue sur les traits tirés de celle qui prenait soin de lui depuis plusieurs jours déjà. Parfois, le militaire avait l'impression que Maxyne avait mis sa propre vie entre parenthèses et ce dans le seul et unique but de veiller sur lui, de s'assurer qu'il se remettait correctement de son opération à cœur ouvert. Bien sûr, le jeune homme lui était extrêmement reconnaissant pour tout ça mais quelque part, il craignait d'un peu trop s'immiscer dans son quotidien. En effet, elle avait un emploi et bon nombre de responsabilités qui en découlaient, et Hylan savait que tout un tas de familles comptait sur elle pour s'en sortir. Il ne doutait pas une seule seconde de ses capacités ni même du fait qu'elle soit une parfaite assistante sociale, mais il redoutait un peu d'être le boulet qui venait entraver le bon déroulement de ses dossiers. Il n'avait qu'à la voir étudier ces montagnes de papier chaque jour à côté de lui pour comprendre qu'elle avait certainement beaucoup de retard à rattraper, par sa faute. A défaut de pouvoir la convaincre qu'il serait bientôt sur pieds et qu'elle pouvait rentrer chez elle pour se reposer ou travailler, Hylan aurait voulu l'aider. Mais malheureusement pour lui, il ne maîtrisait absolument pas son domaine et se savait incapable de faire face à tout ce qu'elle-même devait affronter quotidiennement. Alors, tout ce qu'il pouvait lui apporter, c'était un peu de réconfort, un peu de tendresse pour lui montrer à sa manière qu'il était sorti d'affaire, et qu'il était là pour la soutenir tout comme elle l'avait été.

Tout avait commencé par une simple caresse sur sa joue, ou alors un sourire… ou un regard ? Ou simplement sa présence. Car quoi que puisse faire Maxyne, force était de constater que le simple fait de la voir apparaître dans son champ de vision suffisait à faire s'accélérer les battements du cœur d'Hylan. A chaque fois qu'il la voyait, le jeune homme ressentait l'envie étrange de l'enlacer et de passer le reste de la journée dans ses bras juste pour pouvoir l'admirer, la toucher encore et encore. En un temps record, Maxyne avait su l'apprivoiser et lui faire oublier toutes les filles qu'il avait connues avant elle. Sans qu'il ne s'en rende vraiment compte elle lui avait fait revoir toutes ses certitudes sur les relations amoureuses, si bien qu'il se surprenait aujourd'hui à vouloir passer le plus clair de son temps à ses côtés, alors qu'il cherchait d'habitude à fuir après une nuit passée au bras de ses conquêtes. Auprès de l'assistante sociale, l'américain semblait se redécouvrir. Un nouvel Hylan, bien plus tendre, attentionné, radicalement opposé à ce coureur de jupons qu'il avait été depuis l'adolescence. Pour la toute première fois, le fait d'attirer une fille entre ses draps ne relevait pas d'un jeu, ni même d'un concours quelconque ou d'un défi qu'il aurait gagné. S'il était là aujourd'hui, en train de laisser courir ses doigts sur la peau de Maxyne, c'était simplement parce qu'elle l'avait envoûté. Même s'il avait essayé d'ignorer cette attirance qu'il avait pour elle au début, Hylan avait à présent totalement abandonné l'idée de lutter, et cette sensation était tout bonnement délicieuse. En cet instant, le militaire allait même jusqu'à ignorer la douleur qui allait et venait dans sa poitrine, juste au niveau de la large cicatrice que son opération lui avait laissée en souvenir et qui était encore camouflée sous les bandages que Leïla venait contrôler régulièrement. Hylan savait qu'il n'était pas censé faire le moindre exercice, quel qu'il soit, mais alors qu'il débarrassait Maxyne de son t-shirt il eut la certitude de ne plus pouvoir reculer. Ce moment, il n'avait pu s'empêcher d'y songer à plusieurs reprises sans jamais oser l'initier et à présent, il était sur le point de franchir le pas. Toujours aussi ensorcelé par les yeux azurs de la jeune femme, attiré vers elle comme un aimant, Hylan avait juste envie d'oublier cette raison qui lui criait de ne pas céder et de respecter les instructions que les médecins lui avaient données à sa sortie du dispensaire. Il était de toute manière trop tard pour cela, le militaire était allé bien trop loin et cette idée lui fit d'ailleurs esquisser un sourire discret. Sans pouvoir s'en empêcher, le jeune homme laissa glisser son regard sur le corps à présent dénudé de sa belle, mais ne se fit pas prier pour autant lorsque cette dernière l'attira de nouveau vers elle pour se blottir tout contre lui. Profitant de cette proximité retrouvée, Hylan remarqua la teinte rosée qu'avaient prit les joues de Maxyne et esquissa immédiatement un nouveau sourire avant d'y déposer ses lèvres pour lui offrir un énième baiser. Même s'il se sentait submergé par une vague de désir quasi-incontrôlable le jeune homme tenta de calmer ses ardeurs, soucieux de prendre le temps qu'il faudrait pour profiter au mieux de ce moment dont il avait tant rêvé. En aucun cas il ne voulait brusquer ou même décevoir Maxyne, et s'efforça par conséquent de tempérer les choses alors même que le boxer qu'il portait s'avérait d'ores et déjà beaucoup trop étroit. Délicatement, Hylan retrouva le chemin des lèvres de la jeune femme et après l'avoir embrassé, s'appuya sur ses coudes pour se redresser légèrement et plonger son regard dans celui de Maxyne. Le souffle court et tout en laissant courir ses doigts sur son front, juste à la limite de ses cheveux, il murmura un : « T'es belle... » à peine audible. Mais, n'y tenant plus, le militaire ne tarda pas à fondre de nouveau sur elle, comme prisonnier de cette envie qui semblait une fois de plus lui faire perdre tous ses moyens.

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MessageSujet: Re: You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan   You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan EmptyLun 22 Juin - 6:04

You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down
You open your heart knowing that there’s a chance it may be broken one day and in opening your heart, you experience a love and joy that you never dreamed possible. You find that being vulnerable is the only way to allow your heart to feel true pleasure that’s so real it scares you. You find strength in knowing you have a true friend and possibly a soul mate who will remain loyal to the end. Life seems completely different, exciting and worthwhile. Your only hope and security is in knowing that they are a part of your life.”
Personne n'avait jamais compté autant à ses yeux autant que lui. C'était quelque chose qu'elle réalisait maintenant qu'elle voyait comment elle avait mis sa propre vie entre parenthèses pour lui. Depuis qu'elle s'était ruée dans cette chambre miteuse la peur au ventre. Maxyne n'avait jamais laissé les gens la marquer comme il avait su le faire sans qu'elle sache comment il avait su s'y prendre. Son côté naïf lui disait qu'il s'agissait sans doute d'un coup du destin. Ils étaient simplement dus pour marquer au fer rouge la vie de l'autre. Cette explication idiote lui suffisait, pour le moment, bien qu'elle savait qu'elle changerait d'avis lorsqu'elle serait loin de lui, retournant dans sa tête les événements des derniers jours afin d'y trouver une explication logique et scientifique. Quelque chose digne de la Nasa. Bien que cela n'arriverait pas. Il n'y avait rien de logique dans l'amour que pouvait éprouver deux êtres humains. Malgré tout ce qu'elle pouvait se faire croire. Il ne s'agissait pas seulement d'une question d'hormones, de quelques choses créer dans le cerveau. Si c'était le cas, alors pourquoi était-elle incapable de réfléchir correctement lorsqu'il était près d'elle, lorsqu'il effleurait sa peau? C'était d'ailleurs ce sentiment d'avoir les neurones en bouillis chaque fois qu'il lui adressait la parole qui lui faisait si peur, qui la faisait hésiter. Elle n'avait nullement envie de devenir comme ces idiotes que l'on pouvait voir dans les séries télé dont les adolescents raffolaient, tout en sachant que ce n'était pas quelque chose que l'on pouvait contrôler, quelque chose qui était prévisible. Si elle avait su que cette nuit au parc signifierait bien plus qu'une balade sous les étoiles, elle se serait sans doute désistée. Bien qu'en y repensant, cela avait sans doute été l'une des plus belles soirées de sa vie. Certes, elle essayait encore d'assimiler les répercussions qu'avait eues cette soirée sur sa vie, mais en somme ça en valait la peine. Du moins, quand elle plongeait les yeux dans ceux du militaire, c'était tout ce qui pouvait lui venir en tête. À quel point elle avait de la chance qu'il l'a choisi, elle!

Néanmoins, la jeune femme se doutait que les choses n'iraient pas toujours aussi bien et qu'éventuellement, il apprendrait qu'elle n'était pas seulement cette petite boule d'énergie et de lumière qu'il aimait tant. Éventuellement, il apprendrait qu'elle avait aussi sa partir d'ombre, cette zone sombre et sinistre qui animait son âme tout entière et qui menaçait de la dévorer à chaque moment. Un jour ou l'autre, il réaliserait que ses cauchemars n'avaient pas de lien avec son accident, mais que c'était le jeu sadique de sa mémoire qui lui faisait revivre cette nuit horrible, son imagination implantant des images morbides dans son esprit. Un jour ou l'autre, il finirait par lui poser des questions sur sa vie, sur son enfance, sur sa famille. Et que lui dirait-elle? Maxyne se voyait mal lui mentir, lui dire que sa famille était parfaite, de celles qui vivent le rêve américain sans aucun souci. Elle n'avait pas envie de lui dire que ses parents vivaient un mariage heureux et que rien de traumatisant n'avait marqué sa vie. Et que dirait-il lorsqu'il apprendra les drames qui la suivent depuis son enfance? Comment la regardera-t-il en sachant que son père avait assassiné tant de jeunes filles sans jamais ressentir la moindre culpabilité, la moindre trace de compassion? Parce qu'au final, ces jeunes filles le méritaient sans doute dans ses yeux à lui. Ce qui n'était que sottise. Sottise qu'il avait longtemps essayé de lui faire avaler, alors qu'il plaidait innocent devant les tribunaux. Lively avait semblé y croire. Elle qui était pourtant beaucoup plus vieille à l'époque, qui savait délimiter le bien du mal sans trop de soucis. Elle l'avait cru. Aujourd'hui encore, chaque fois que le sujet revenait sur l'homme en question, cela finissait en dispute. L'une ne voulant rien entendre et l'autre désirant prouver l'innocence d'un homme qui était tout sauf innocent. Posant son regard acier sur le visage d'Hylan, Maxyne ne pouvait s'empêcher de croire qu'il prendrait ses jambes en son cou le jour ou il découvrira la vérité. Cette simple pensée lui brisait le cœur, au point où elle avait l'impression que l'oxygène ne pouvait plus se rendre dans ses poumons.

La petite brune tentant tant bien que mal de chasser ces idées sombre de son esprit et ce fut le militaire qui les fit disparaître d'un simple toucher. Jamais Max' n'avait été prude ou complexé. Certes, comme tout le monde, il y avait certains défauts de son physique qu'elle n'appréciait pas, mais elle avait appris à s'accepter. Pourtant, sous le regard du jeune homme, elle ne pouvait s'empêcher de rougir comme une adolescente possédant encore des doutes sur son image. Elle ne se permettait pas de douter, d'y songer, préférant l'attirer de nouveau à elle pour se soustraire à son étude approfondie. Ses doigts allaient et venaient le long de la colonne vertébrale du jeune homme,se familiarisant avec la texture de sa peau, notant chaque petit défaut que pouvait avoir son épiderme avec un malin plaisir. Étrangement, elle avait ce désir de se rappeler de chaque détail insignifiant, de chaque seconde passée, alors qu'en général, ce n'était que futilité. Elle n'avait jamais pris son temps, elle n'avait jamais appris à connaître un amant ou un petit ami. Cela lui était égal, puisqu'elle avait toujours su que ces hommes qui avaient défilé dans sa vie n'étaient pas ceux qu'elle avait envie d'épouser. Encore une fois, avec Hylan, c'était différent. Elle pouvait s'imaginer avec un poupon aux jours roses à ses côtés, s'imaginer vieille et usée près de lui lorsque la jeunesse ne sera qu'un vieux souvenir nostalgique. Et tout ça, ça lui prouvait qu'elle n'avait probablement pas barricadé son cœur suffisamment. Encore une fois, ces pensées et ses peurs s'évaporèrent avec les doigts du soldat sur sa peau et elle ne put s'empêcher de sourire en sentant sa raideur sur son bas ventre. «Et toi, tu semble impatient. »souffla-t-elle en guise de réponse, un sourire tendrement amusée sur ses lèvres alors qu'elle glissait son pouce sur les lèvres de celui qu'elle pourrait qualifier d'amant plutôt qu'elle ne l'aurait cru.  
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Hylan T. Clarke
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MessageSujet: Re: You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan   You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan EmptyLun 29 Juin - 17:40

Hylan n'avait jamais réellement accordé d'importance à ses relations amoureuses. D'ailleurs, il n'avait jamais pu les considérer en tant que telles puisqu'il n'était jamais tombé amoureux. Ou plutôt, il n'en avait jamais eu l'impression. Pour lui, toutes ses aventures n'avaient été que passagères, un peu comme une manière de passer le temps et d'occuper ses nuits bien trop longues. D'autant plus depuis la disparition de sa sœur, Hylan n'avait cherché dans les bras des femmes qu'une forme de distraction, comme s'il s'agissait d'un simple jeu voué à occuper son esprit trop sombre et trop embrouillé par les embuches que le destin avait mis sur sa route. Tout ce qu'il lui arrivait, et tout ce qu'il ressentait depuis qu'il avait croisé les beaux yeux de Maxyne était donc totalement inédit pour le militaire et il s'inquiétait parfois de constater la manière dont elle l'avait changé. D'un simple regard, la jeune femme avait semblé avoir transformé Hylan au plus profond de lui-même, faisant de lui un agneau alors qu'il n'avait toujours connu que le rôle du loup. D'ailleurs, la réaction que son ami Noah avait eu le soir où le soldat lui avait avoué en pincer pour Maxyne était bel et bien là pour témoigner de ce revirement de situation, et du caractère exceptionnel de cette attitude qu'Hylan adoptait désormais. Depuis qu'il avait croisé Maxyne, et d'autant plus depuis qu'ils avaient échangé leur tout premier baiser dans son parc favori, plus aucune fille ne semblait compter aux yeux du jeune homme. Il était devenu aveugle, presque hermétique à toutes les formes de séduction que la gente féminine pouvait mettre en œuvre autour de lui. Mais même s'il se sentait un peu honteux et presque effrayé par cette facilité avec laquelle Maxyne l'avait apprivoisé, il ne pouvait s'empêcher de savourer chaque moment passé auprès d'elle. En un temps record, l'assistante sociale était devenue son oxygène, et celle sans qui il ne s'imaginait plus passer la moindre journée.

Alors, lorsqu'il avait eu Maxyne sortir de sa salle de bain en petite tenue, lorsqu'elle s'était approchée de lui, Hylan n'avait pas pu s'empêcher bien longtemps de lui montrer à quel point il tenait à elle, à quel point elle l'attirait peut-être même sans le savoir. Et très vite, au contact de sa peau brûlante, le jeune homme s'était laissé emporté par une énième vague de désir qui l'avait poussé à accélérer considérablement les choses. Et alors qu'il tentait de tempérer ses ardeurs, son anatomie sembla le trahir et arracha un sourire amusé à Maxyne qui répliqua : «Et toi, tu semble impatient. » Sous les doigts de la jeune femme qui caressait ses lèvres, un sourire se dessina et perdura quelques instants avant que le militaire ne daigne se défendre en soufflant : « C'est de ta faute. Tu n'as qu'à pas être aussi… » L'espace de quelques secondes, Hylan se perdit de nouveau dans la contemplation du regard azur de sa belle avant de reprendre tout sourire : « … aussi toi. » Car c'était bien d'elle qu'il s'agissait. Elle toute entière, de son regard hypnotique à sa façon d'être, sa voix, ses petites mimiques adorables et son caractère bien trempé… Absolument rien de ce qu'il connaissait d'elle n'avait un jour rebuté le soldat, bien au contraire. Même ce qui pouvait paraître comme de petits travers ne faisaient que la rendre encore plus belle, et plus irremplaçable aux yeux d'Hylan. Frissonnant sous les gestes de l'assistante sociale, le jeune homme déposa un énième baiser sur sa peau avant de reprendre d'un air légèrement amusé, alors que son regard brûlant de désir ne faisait que le trahir un peu plus à chaque seconde : « Tu sors de ma salle de bain en tenue légère, comme ça… avec tes cheveux mouillés… comment je suis censé résister moi, hm ? » questionna-t-il sans vraiment attendre la moindre réponse puisqu'il n'avait de toute manière pas eu la force de résister. Et alors qu'il repartait tendrement à l'assaut des lèvres de la jeune femme, Hylan laissa l'une de ses mains glisser le long de son omoplate. Lentement, cette dernière s'insinua au creux du cou de Maxyne avant de reprendre sa route vers sa poitrine qu'Hylan effleura à peine. Même si son désir personnel lui criait d'en venir aux faits, le jeune homme avait pour une fois à cœur de ne pas penser qu'à lui et d'offrir à Maxyne le plus de douceur et de plaisir possible. Jamais il ne s'était connu si précautionné et attentionné mais aussi étrange que cela puisse paraître, ses petits gestes tendres rendaient l'instant encore plus agréable. Hylan guettait chacune des réactions de la jeune femme, chacun des frissons que provoquaient ses caresses, chaque soupir qu'elle laissait échapper et se nourrissait de toute cela pour aller plus loin. Après avoir séjourné quelques instants sur la hanche de Maxyne, la main du militaire poursuivit sa course et vint s'échouer sur le dernier sous-vêtement qu'elle portait encore avant de s'insinuer délicatement sous le tissu, alors que les baisers qu'ils échangeaient redoublaient soudain d'intensité.

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MessageSujet: Re: You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan   You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan EmptyLun 6 Juil - 5:38

You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down
You open your heart knowing that there’s a chance it may be broken one day and in opening your heart, you experience a love and joy that you never dreamed possible. You find that being vulnerable is the only way to allow your heart to feel true pleasure that’s so real it scares you. You find strength in knowing you have a true friend and possibly a soul mate who will remain loyal to the end. Life seems completely different, exciting and worthwhile. Your only hope and security is in knowing that they are a part of your life.”
Dans les films romantiques, les choses se passent toujours de façon parfaite. Il n'y a jamais de fous rires, jamais de malaise. On vend du rêve. Ou plutôt un mensonge. Maxyne avait rapidement compris qu'il n'y avait aucune chance pour qu'une relation amoureuse soit aussi parfaite, aussi lisse. Et même si c'était possible, cela serait particulièrement ennuyeux. Depuis longtemps, elle regardait ces films dont raffolait Leïla d'un regard moqueur, essayant de faire comprendre à son amie que ce n'était que des sottises, que c'était impossible d'avoir une telle relation. Pourtant, avec les années, la petite brune avait vu sa meilleure amie vivre le parfait amour, ceux avec un grand A. celui qui simple si parfait. Quelque part, elle l'avait envié, de l'autre, elle avait voulu courir le plus loin possible de ce genre de choses. Après tout, ses parents n'avaient-ils pas eu cette même relation avant que tout ne bascule? Avant que le paradis ne se révèle être un enfer déguisé? Cela avait également été le cas pour la chirurgienne. Leïla s'était retrouvée dans une relation violente et abusive après le décès de son fils unique, ce que personne ne méritait et que personne ne désirait. Néanmoins, alors qu'elle se laissait retomber contre le matelas, les joues rosies et le souffle court, laissant filer ce sentiment de plénitude qui l'avait envahie quelques secondes plutôt, Max se disait que ces films d'amour ridicule étaient peut-être pas si ridicules que cela, en fait. En réalité, pour la première fois de sa vie, elle pouvait voir un futur qu'elle n'avait jamais imaginé. Une relation amoureuse saine et réelle, pour une fois, bien différente des mensonges qu'elle se faisait croire depuis l'adolescence. Dès qu'elle avait croisé le regard azur du militaire, elle avait su qu'il était différent des autres, de ceux pour qui elle avait prétendu des sentiments inexistants. Elle ignorait encore toute l'ampleur de la chose, mais elle savait qu'elle ne pourrait pas simplement lui tourner le dos comme elle l'avait si souvent fait.

L'assistante sociale se blottit contre le corps nu du jeune homme, posant sa tête contre son épaule. Le cœur d'Hylan battait encore la chamade dans sa poitrine, essayant de reprendre un rythme normal après l'effort physique. Le son était rassurant et dans les derniers jours, il était devenu le son qu'elle préférait entre tous, après son rire. Il lui prouvait qu'il était vivant, que malgré ce qui s'était passé avec les braconniers, il était encore en vie, il était encore avec elle. Même si dans ses cauchemars les plus terrifiants, c'était devant un corps froid et rigide qu'elle se trouvait dans cette petite pièce du dispensaire. Chaque fois, lorsqu'elle immergeait de ces rêves horribles, retrouver ce bruit si caractéristique l'aidait à se calmer. À l'heure actuelle, il lui rappelait plutôt leurs ébats ardents. Elle pouvait encore sentir ses doigts courir sur sa peau, sentir son souffle dans son cou. Chaque seconde avait été empreinte d'une magie en laquelle elle n'avait jamais cru jusque là. Pour la première fois de sa vie, ça avait voulu dire quelque chose. Quelque chose qui, malgré tout ce qu'elle avait fait pour lui dans les derniers jours, malgré la scène qu'elle lui avait faite au dispensaire, était encore flou pour elle. Abstrait. Tout en étant de plus en plus claire. Maxyne aurait aimé lui dire ce qu'elle ressentait pour lui, sans avoir à prononcer ces paroles qui la tétanisaient chaque fois qu'elles frôlaient ses lèvres boudeuses. «Peut-être que je devrais porter tes vieux t-shirts plus souvent. » marmonna-t-elle contre sa peau, un rire dans la voix? Elle ignorait si c'était sa tenu qui avait provoqué le tout ou autre chose et honnêtement, elle s'en fichait un peu. Elle n'avait pas à se plaindre. Réellement pas.

Ce fut une sensation d'humidité désagréable sur le bout de ses doigts qui la tira de sa rêverie. Ouvrant les yeux, elle se redressa un peu pour observer ses propres doigts. Un liquide écarlate et poisseux les recouvrait. Un liquide qui avait teinté de rouge le bandage que le jeune homme portait à la poitrine. Avant même que son cerveau n'enregistre la chose, Maxyne fut envahie par cette sensation désagréable qu'elle connaissait si bien. «Hy-Hylan? » Sa voix lui semblait lointaine, sa bouche sèche. Elle se redressa, maintenant parfaitement éveillée. Depuis toute petite, elle avait une peur bleue du sang. Chaque fois qu'elle voyait ce liquide vital, elle avait l'impression qu'elle allait être malade. Enfin, quand elle ne finissait pas par tomber dans les pommes. Elle aurait aimé se dire que c'était une conséquence à un traumatisme de jeunesse ou quelque chose comme cela, cependant, ce n'était pas le cas. C'était simplement une phobie irrationnelle. Ce n'était pas dû à une vision d'horreur d'un corps mutilé ou à un accident de la route. Ce n'était qu'une histoire stupide. Une petite fille tombante de sa bicyclette et qui avait tourné de l'oeil en voyant le sang sur son genou. Son paternel l'avait toujours trouvé faible à cause de cela. Maxyne s'en était jamais fait à ce sujet. Elle faisait de son mieux pour éviter les banques de sang ou autres trucs du genre et c'était parfait comme ça. Elle déglutit, ses prunelles claires allant de ses mains à la plaie de son amant, le visage drainé de toute couleur, les mains moites. L'assistante sociale essaya d'ouvrir la bouche pour lui faire remarquer le sang qui s'échappait de la plaie béante qu'avait taillée Leïla au scalpel, mais sa voix resta coincée dans sa gorge. Elle dut refermer les yeux en notant que sa vision s'obscurcissait petit à petit, ce qui n'annonçait rien de bon. Et derrière ses paupières closes, tout ce qu'elle voyait était ce rouge écarlate qui lui soulevait le cœur.  
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MessageSujet: Re: You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan   You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan EmptyLun 20 Juil - 23:32

Qu'elle soit en tenue légère ou non, les cheveux mouillés ou non, Maxyne était constamment irrésistible aux yeux d'Hylan. D'ailleurs, il se demandait parfois par quel miracle il avait pu résister jusque-là, lui qui d'ordinaire ne perdait pas une seconde pour mettre les filles qui lui plaisaient dans son lit. Mais cette fois, tout avait été différent. Pour la première fois de son existence il avait eu peur d'aller trop vite, peur de tout gâcher et de faire fuir celle qui attisait tant son désir. En peu de temps, l'assistance sociale était devenue si précieuse pour lui, si essentielle et irremplaçable qu'il ne pouvait absolument pas se permettre de lui faire peur. L'envie ne lui avait pourtant pas manqué d'accélérer les choses dans ces moments où ils dormaient dans le même lit, lovés l'un contre l'autre. Mais jusqu'à présent le militaire avait su garder la tête sur les épaules, laissant la raison l'emporter sur ses propres envies. Seulement voilà, il savait qu'il ne pourrait pas lui résister éternellement et cette apparition d'une Maxyne en petite tenue dans sa chambre, au moment même où sa blessure commençait à se résorber, fut pour lui un véritable coup de grâce. Et alors que la jeune femme répondait sans ciller à ses caresses et ses baisers, Hylan se laissa finalement aller à ses désirs les plus inavouables.

Le souffle court mais le sourire aux lèvres, le jeune homme se laissa retomber lourdement aux côtés de sa belle en prenant soin de l'entourer de ses bras alors qu'elle soufflait : «Peut-être que je devrais porter tes vieux t-shirts plus souvent. » Laissant échapper un petit éclat de rire, Hylan ne put s'empêcher de hocher la tête en marmonnant à son tour : « Clairement ! » Et alors qu'il pivotait légèrement pour tenter de croiser le regard de Maxyne, le militaire opta finalement pour un doux baiser déposé sur le haut de son crâne avant de laisser retomber sa tête sur l'oreiller. « Il faudra que je pense à en laisser trainer quelques uns… de temps en temps…  » ajouta le jeune homme d'un ton rieur, un éclair de malice au coin de l'œil. Mais bien vite, ce fut une atmosphère beaucoup plus douce qui s'installa, laissant les deux tourtereaux se remettre de leur effort. Lentement, Hylan laissait aller ses doigts le long du bras de Maxyne, caressant cette peau brûlante dont il s'était délecté quelques instants plus tôt. Il appréciait ce moment, presque autant que le précédent, et même la douleur qui pulsait au niveau de sa blessure ne semblait pas suffisante pour le faire descendre de son petit nuage. En réalité, ce fut la voix de Maxyne qui le ramena sur terre au moment où elle prononça son prénom non sans quelques difficultés. Sa voix paraissait étouffée, et le ton qu'elle avait employé tranchait littéralement avec ce sentiment de bonheur qui avait prit le dessus jusqu'ici. Soudain, une sorte d'inquiétude s'empara d'Hylan qui ouvrit brusquement les yeux pour les braquer sur la jeune femme en étant persuadé qu'elle avait un problème. Et la première chose qui interpella le militaire fut effectivement le teint blême de Maxyne qui avait fermé les yeux en semblant incapable de prononcer un seul mot de plus. Hylan fronça les sourcils sans comprendre et alors qu'il s'apprêtait à se redresser tout comme l'avait fait la jeune femme, son regard tomba sur ses doigts teintés de rouge. Instinctivement, l'attention du jeune homme se porta sur le bandage qu'il portait encore autour du torse et qu'il trouva avec stupéfaction teinté de ce même rouge. Ce ne fut qu'à ce moment-là qu'il sembla finalement ressentir cette douleur qui le fit grimacer alors qu'il laissait échapper un « Merde… » presque inaudible. Comme s'il cherchait à vérifier qu'il ne s'agissait pas d'un mauvais rêve, Hylan ne put s'empêcher de passer à son tour ses doigts sur le bandage et constata avec un certain effroi qu'il était effectivement imbibé de son propre sang. Pourtant, en tout premier lieu, le jeune homme s'inquiéta pour Maxyne dont le teint blanc lui signifiait qu'elle ne tarderait certainement pas à tomber dans les pommes s'il n'agissait pas très vite. « Max… c'est rien, ça va. » balbutia-t-il, en remontant le drap sur lui pour dissimuler son pansement ensanglanté et ainsi le soustraire au regard de la jeune femme. « Regarde-moi, je suis sûr que ce n'est pas grand-chose. » poursuivit Hylan en attrapant sa main pour la rassurer, alors que lui-même n'avait aucune idée de ce qui était en train de lui arriver. Lui qui se trouvait au paradis quelques secondes plus tôt se retrouvait brusquement précipité dans une chute sans fin, un peu comme s'il s'agissait d'une punition. Comme s'il n'avait pas le droit de pouvoir partager ce moment avec Max, et ce même s'il l'avait attendu depuis des lustres. Certes, le militaire n'avait pas vraiment respecté les directives que Leïla lui avait données, et avait laissé parler son cœur plutôt que sa raison. Mais jamais il n'avait imaginé qu'une telle situation puisse se produire, et vienne entacher le tout premier moment intime qu'il partageait avec Max. Peut-être payait-il son manque d'obéissance pour le coup… mais en aucun cas Hylan n'avait envie de revivre ces longues journées passées sur son lit à rester immobile, et à laisser Maxyne s'occuper de lui comme s'il était redevenu un enfant en bas-âge. Le militaire avait eu l'impression d'être un fardeau, un poids de plus dans la vie déjà bien chargée de l'assistante sociale et au moment où les choses commençaient à s'arranger, le sort avait visiblement décidé de s'acharner. Tout en gardant son regard rivé sur la jeune femme en s'inquiétant de son teint de plus en plus pâle, Hylan réfléchissait à toute vitesse sur la marche à suivre pour se tirer de là. Il avait beau être intimement convaincu qu'il n'y avait rien de grave, il ne pourrait en aucun cas remplacer l'avis d'un médecin. Et pour cela, qui de mieux que la personne qui l'avait opéré, et qui se trouvait par chance être la meilleure amie de Max ? Sans lâcher les doigts de la jeune femme, il reprit alors doucement : « Ecoute, il vaut peut-être mieux appeler Leïla… elle saura quoi faire. »

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MessageSujet: Re: You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan   You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan EmptyVen 31 Juil - 18:59

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You open your heart knowing that there’s a chance it may be broken one day and in opening your heart, you experience a love and joy that you never dreamed possible. You find that being vulnerable is the only way to allow your heart to feel true pleasure that’s so real it scares you. You find strength in knowing you have a true friend and possibly a soul mate who will remain loyal to the end. Life seems completely different, exciting and worthwhile. Your only hope and security is in knowing that they are a part of your life.”
C'est drôle comment la vie est faite, parfois. Comment le moment le plus heureux de votre vie peut rapidement devenir une catastrophe. Comment un cœur battant la chamade par amour pouvait simplement s'emballer devant une panique sans nom. C'était ce à quoi pensait la jeune femme alors qu'elle observait ses doigts tachés de rouge. Un rouge si caractéristique qu'il n'avait pas besoin de nom, d'adjectif. Il était simplement là, liquide poisseux qui recouvrait son épiderme et qui emplissait l'air d'une odeur métallique. La bulle de bonheur sur laquelle elle avait flotté ses dernières minutes venaient d'éclater, emportant avec elle toute l'allégresse qu'elle avait pu ressentir. Ce n'était maintenant qu'un souvenir vague, celui de sa peau du jeune homme contre la sienne, de sa respiration heurtant sa joue alors que leurs corps ne faisaient qu'un. Tout ce qui lui restait, c'était ce sentiment épouvantable, celui qui rendait sa respiration anarchique et sa bouche pâteuse. Malgré tous ses efforts pour détourner le regard du sang qui rougissait ses doigts, elle n'y arrivait pas. Attiré vers lui comme un cerf par les farés d'une voiture. Elle savait qu'elle aurait dû fermer les yeux, elle aurait dû fixer un point imaginaire sur le mur devant elle, mais elle n'y arrivait pas. Comme si la panique avait pris le contrôle de chaque parcelle de sa peau, détruisant chaque pensée logique de son esprit, empêchant ses muscles de bouger. Tout ça était de sa faute. C'était elle qui aurait dû repousser Hylan lorsqu'il avait fait courir ses doigts sur sa peau nue. C'était elle qui avait le rôle de l'infirmière. Elle aurait dû savoir. Leïla le lui avait dit. Les efforts physiques étaient prohibés. Les relations intimes aussi. Pourquoi avait-elle laissé ses stupides envies la contrôler de la sorte? Pourquoi n'avait-elle pas eu la force de le repousser, comme elle l'avait fait ces dernières semaines? La réponse était évidente, aussi évidente que le sang qui tachait le bandage du militaire. Elle en avait eu envie. Elle voulait être sienne, juste pour une fois, sans avoir besoin de refouler ses émotions, sans avoir à cacher son amour pour lui derrière des plaisanteries enfantines.

Maxyne essayait, fortement, de retrouver ce sentiment enivrant qu'elle avait ressenti plutôt dans les bras de son amant, alors que celui-ci lui plaisantait avec elle sur le fait de laisser traîner ses vieux t-shirts un peu plus souvent. Elle essayait de se souvenir de la chaleur de sa peau sous sa joue, du son velouté de sa voix, mais rien n'y faisait. Son esprit revenait toujours à ce liquide vital qui s'échappait du pansement du jeune homme et qui allait la rendre malade. Elle se trouvait là, assise sur le lit, enroulé dans les couvertures de coton blanc, les yeux clos, essayant de reprendre le contrôle sur les battements de son cœur. C'était pitoyable. Elle n'y pouvait rien. Elle se souvenait de la gamine qui avait poussé un hurlement de mort dans son bureau des années plutôt. Un hurlement strident qui avait fait croire à Max que quelqu'un venait de tomber sur un cadavre. Mais non. Ce n'avait été qu'une minuscule araignée grimpant le long de la jambe de l'adolescente. Elle en aurait ri tellement la situation était ridicule, mais elle savait que les phobies n'avaient rien de logique ou de contrôlable. Elles étaient simplement là, attendant le bon moment pour vous pourrir la vie. Le sang était la sienne, depuis son plus jeune âge. Elle n'avait jamais été capable de regarder le liquide rouge sans se sentir malade, même à la télévision. Chaque fois qu'elle écoutait un film d'horreur, elle frissonnait de dégoût devant le liquide qui tachait le sol après le meurtre d'une des victimes. Elle fuyait même les hôpitaux pour cette même raison. L'assistante sociale avait essayé de donner du sang, une fois, dans le but de sauver des vies à sa façon. Ça avait été désastre. Au point qu'elle n'y avait jamais remis les pieds. Elle sauverait des vies autrement, c'était tout. Elle avait décidé de donner de l'argent à des œuvres de charité pour les sans abrite ou faire du bénévolat, c'était mieux ainsi. Pour le moment, cependant, elle ne pouvait pas juste tourner le dos à Hylan et lui dire qu'elle avait des familles adoptives à trouver. Et s'il était mourant? Et s'il avait perdu trop de sang? Une toute petite voix dans sa tête lui disait que ce n'était pas le cas, qu'elle agissait de façon idiote, mais quand même.

Docile, la jeune femme ouvrit les yeux sous l'ordre d'Hylan, plantant son regard paniqué dans le sien, bien conscient que le teint de sa peau devait s'approcher de celui des draps qui camouflaient ses courbes. Contrairement à elle, le militaire semblait bien se porter, il n'y avait aucune trace de panique sur ses traits, juste une lueur de douleur dans ses yeux, se mélangeant avec une douceur sans nom. Il essayait de la calmer, il la faisait passer avant lui, alors que c'était sa poitrine qui était ouverte. Il devait ressentir une douleur agonisante et pourtant, il prenait soin d'elle, alors que ça devrait être l'inverse. Elle s'en voulait davantage. Se sentant un chouia plus coupable qu'elle aurait dû. Maxyne entrouvrit les lèvres, dans le but de lui répondre, ma sa propre voix resta coincé dans sa gorge. Des points noirs dansaient maintenant devant ses yeux et elle savait que si son esprit continua à revenir au sang, elle finirait par s'effondrer sur le matelas, complètement inconsciente. Elle aurait vraiment préféré avoir peur des araignées. Personne ne tombait dans les pommes pour une petite araignée, si? La voix du militaire parvint à elle comme à travers d'un épais brouillard, flou et lointaine alors qu'il se trouvait tout près d'elle. Leïla. Leïla qui était médecin, qui saurait quoi faire. Leïla qui était quelque part dans ce centre, pas très loin d'où ils se trouvaient. Son amie allait être furieuse d'apprendre qu'ils n'avaient pas écouté ses directives. Elle allait se moquer d'eux, les disputer comme des enfants désobéissants, mais tant pis. Leïla était médecin, les chirurgiens n'avaient pas peur du sang, eux. Enfin, théoriquement. L'assistante sociale dut se faire violence pour bouger, pour que son cerveau se remette en marche, chassant ce sentiment d'impuissance qui la tétanisait. Maxyne enfila le t-shirt qui lui avait servi de vêtement plus tôt, le t-shirt qu'Hylan lui avait retiré dans sa hâte. Ça lui semblait si loin maintenant. Puis, sortant du lit, elle se dirigea vers la table de la cuisine pour attraper son téléphone, qu'elle avait laissé là, à travers les dossiers qui s'empilaient. Ses doigts se resserrèrent autour de l'objet, avec une telle force qu'elle entendit le plastique protesté et le porta à son oreille, faisant délibérément dos au blessé toujours dans le lit. Sa meilleure amie ne répondit qu'à la sixième sonnerie. «Leï... c'est Max. Tu... tu pourrais venir s'il te plaît? Hy....Ton patient a un souci avec sa plaie.» Sa propre voix était méconnaissable, trop blanche, trop tremblotante. Elle s'étonnait que ce soit cohérent. Déposant l'appareil sur la surface lisse de la table, la brune se retourna vers son amant, observant un point entre eux, n'osant pas croiser la tache sur son torse. «Tu devrais peut-être enfilé quelque chose. » marmonnait-elle, ses doigts crispés sur la chaise près d'elle, dans le but de garder contacte avec la réalité.   
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MessageSujet: Re: You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan   You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan EmptyMer 5 Aoû - 11:45

You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down
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Les journées étaient longues et chaleureuses, dispersée dans des pensées lointaines, elle observait le vas-et-viens incessant des bénévoles, des patients sans apercevoir la silhouette désirable de l’Africain qu’elle n’arrivait plus à cerner depuis sa douloureuse confession. Leïla repoussa une longue mèche sombre tandis qu’elle se dirigeait lentement jusqu’au lit de la petite fille qu’elle avait opéré la veille. La communication avec l’enfant était complexe, la chirurgienne ne connaissait que très peu de mots dans la langue de l’enfant, néanmoins, elle savait que l’enfant avait bonne mine et qu’elle pourrait bientôt sortir. Lorsqu’elle était confrontée à pareille situation, elle songeait souvent à son fils, à ses sourires, à ce qu’il pourrait être aujourd’hui si la vie ne le lui avait pas arraché. Son enfant était son fardeau, sa perte était sa cicatrice et dans ces rares moments de nostalgie, elle songeait aussi à Cooper, à l’endroit où il pourrait être et aussi surprenant que cela pouvait l’être, elle s’inquiétait pour lui. Consciente qu’elle avait déjà tout donné pour soulager sa douleur et que chaque fois, il s’agissait d’un effort inutile qui lui revenait au visage tel un boomerang. Elle chassa ces vilaines pensées d’un geste de la tête, enlaçant la fiche d’information de la petite fille contre sa poitrine couverte d’une longue blouse blanche. Elle tira le petit rideau, observant l’enfant qui semblait dormir paisiblement.

De bout des doigts la doctoresse replaça les longues mèches crépues et sombres de l’enfant. Puis, recouvrant son sang-froid de chirurgienne, elle gribouilla quelques informations basiques sur l’état de la petite fille âgée d’à peine une dizaine d’année.  Elle fit demi-tour, saluant ses collègues discrètement, songeant au repas qu’elle allait préparer ce soir  pour Cameron, bien qu’angoissée à l’idée de devoir affronter les grands yeux océans du chirurgien. Elle n’avait pas entendue le téléphone portable qui vibrer à l’intérieur de sa poche et lorsqu’elle comprit que ce dernier semblait s’exciter elle déposa la feuille d’information sur la table d’accueil. Le prénom de sa meilleure amie s’affichait sur l’écran, derrière celui-ci, le visage souriant de son fils et un pincement au cœur. La chinoise décrocha, soufflant un simple : « Oui, Max ? » Et en guise de réponse, ce ne fut qu’une voix rigide, méconnaissable qui résonnait aux oreilles de la douce chinoise. «Leï... c'est Max. Tu... tu pourrais venir s'il te plaît? Hy....Ton patient a un souci avec sa plaie.»  Le regard de la chirurgienne s’était assombri,  elle ne connaissait d’Hylan que ce que le jeune soldat avait bien voulu lui dire. Mais, elle doutait fortement que ce dernier n’ait pu reprendre le travail, ainsi elle se demandait bien quels étaient les raisons de cette soudaine urgence médicale. « J’arrive tout de suite. » Murmurait-elle avec douceur avant de raccrocher, reposant le portable à l’intérieur de sa poche.

D’un pas décidé, elle se dirigea jusqu’aux vestiaires, dans lesquels, elle déposait sa trousse de soin d’urgence. Elle espérait seulement que le jeune homme n’avait rien de grave, une seconde opération aurait pu lui être fatale. Elle noua ses cheveux dans un fébrile et maladroit chignon avant de courir jusqu’aux logements des bénévoles. Espérant que le dit patient était bien chez lui et non pas chez sa meilleure amie, une perte de temps n’était pas permise dans de telles situations. Avec un calme olympien, elle arriva jusqu’à la porte du logement du jeune soldat et frappa tout en redressant la sangle de son sac d’urgence. Il ne fallait pas plus de cinq minutes avant qu’elle n’aperçoive le visage pâle et le regard paniqué de sa meilleure amie. Leïla connaissait Maxyne mieux qu’elle se connaissait elle-même et elle savait que la jeune assistante sociale avait une peur bleu du sang, elle déposa une main chaleureuse sur l’épaule de sa meilleure amie. « ça va aller Max’, allons-y. » Murmurait-elle, tout en observant la tenue et la chevelure désorganisée de la jolie brune, un fébrile sourire s’afficha sur le visage de la chirurgienne à l’idée de la désobéissance du jeune couple, tout en longeant les couloirs de la petite maison du jeune soldat. « Vous allez m’entendre » Murmurait-elle, plus pour elle-même que pour les deux tourtereaux avant d’apercevoir le jeune soldat du coin de l’œil.
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Hylan T. Clarke
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MessageSujet: Re: You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan   You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan EmptyMar 11 Aoû - 15:59

Hylan avait beau se demander ce qui était en train d'arriver, pourquoi cette foutue blessure se mettait de nouveau à saigner, ce qui l'inquiétait le plus à cet instant précis restait Maxyne. A en croire son teint pâle, la jeune femme pouvait tomber dans les pommes d'une minute à l'autre et dans son état, le militaire craignait de ne pas pouvoir faire grand-chose pour elle. Aussi, il tenta de la rassurer du mieux qu'il put, en dissimulant sa blessure sous les draps et en lui ordonnant de se concentrer sur son regard. Max s'exécuta mais tout dans son attitude prouvait que malgré les efforts d'Hylan, rien n'allait vraiment mieux. Elle tenta même de lui répondre lorsqu'il évoqua la possibilité d'appeler Leïla mais les mots semblèrent rester coincés dans sa gorge. Visiblement, rien ne pouvait l'aider à se rassurer, ni la voix du militaire ni cette pression qu'il exerçait toujours sur sa main. Alors, Maxyne décida de se lever et fila en vitesse vers la cuisine pour s'emparer de son téléphone et appeler Leïla, le tout en tournant consciencieusement le dos au blessé qui ne put s'empêcher de l'observer longuement pour s'assurer qu'elle tenait bel et bien sur ses deux jambes et qu'elle n'allait pas s'effondrer au milieu de la cuisine. Lorsqu'elle en eut terminé avec sa communication, la jeune femme fit finalement volte-face, sans pour autant oser regarder Hylan directement mais en lui susurrant tout de même : «Tu devrais peut-être enfilé quelque chose. » Un sourire à peine perceptible se dessina sur le visage du militaire, qui hocha la tête en étendant son bras vers l'extérieur du lit pour attraper son boxer, abandonné sans ménagement sur le sol quelques minutes plus tôt. Tout en se mordant l'intérieur de la joue pour ne pas grimacer et ainsi inquiéter Max plus qu'elle ne l'était déjà, le jeune homme enfila sons sous-vêtement. Ce faisant, il jeta un œil à son pansement ensanglanté alors qu'une brève lueur d'inquiétude traversait son regard. Inquiétude qu'il s'efforça de ravaler en relevant les yeux vers Maxyne, toujours postée loin de lui et toujours aussi pâle. « Ca va ? » questionna-t-il en l'observant, avant d'ajouter : « Tu devrais t'asseoir Max… t'es toute pâle, et je ne suis pas certain de pouvoir voler à ton secours si tu tombes… » Il savait pertinemment que ce n'était pas le moment, mais Hylan ne put s'empêcher de plaisanter légèrement histoire de détendre la jeune femme, et de dédramatiser cette situation pour le moins singulière.

S'il y avait quelques inconvénients à vivre au sein même du centre, l'un des avantages était certainement de pouvoir passer d'un bâtiment à l'autre en un temps record. Par conséquent, il ne fallut que quelques minutes à Leïla pour rallier la maison d'Hylan et frapper à la porte. Sans que le jeune homme n'ait le temps de faire ou de dire quoi que ce soit, Maxyne fila lui ouvrir. Hylan entendit la voix de la chirurgienne sans pour autant réussir à déchiffrer ce qu'elle disait, mais fut tout de même soulagé de la voir arriver dans la chambre armée de son sac. « Hey… » se contenta-t-il de dire, soudain un peu honteux de se retrouver de nouveau face à Leïla, et surtout dans une telle situation. « Je... suis presque sûr que ce n'est pas grand-chose, mais j'ai préféré que tu viennes… » poursuivit-il un peu maladroitement, sans pour autant s'étaler sur les circonstances qui lui avaient valu cette déconvenue. Cependant, il ne put s'empêcher de lancer un regard plus ou moins discret en direction de Max, et de lui adresser un petit sourire à la fois amusé et rassurant. Mais alors qu'il cherchait à se redresser dans son lit, la douleur le rappela vite à l'ordre et il laissa échapper un gémissement en se rallongeant finalement comme il l'était  à l'arrivée de la chirurgienne. « J'espère que je ne te dérange pas… tu dois avoir un million de trucs à faire au dispensaire… » reprit le militaire en affichant une grimace, songeant aux enfants qui avaient besoin d'elle là-bas alors qu'il était en train de la monopoliser pour des bêtises. Du moins, c'était ce qu'il espérait… que ce ne soit qu'une bêtise, un détail. Car Hylan avait déjà trouvé le temps tellement long depuis son accident qu'il n'avait clairement aucune envie de retourner au dispensaire et de tout recommencer depuis le début. Il avait eu beaucoup de mal à rester tranquille durant sa convalescence, et il avait fallu toute la force de persuasion de Maxyne pour qu'il reste cloué au lit comme Leïla le lui avait demandé. Seulement voilà, sa force de persuasion à lui avait visiblement été la plus forte et jusque là, le jeune homme ne s'en était pas plaint. Mais alors qu'il abaissait le drap qui dissimulait en partie son pansement, le militaire se prit à imaginer le pire. Et si son état nécessitait de nouveau une opération ? Et si sa convalescence devait être prolongée, en même temps que son arrêt de travail ? Trop occupé à rassurer Maxyne, il n'avait jusque-là pas prit le temps de songer à tout cela mais désormais, une pointe de crainte pouvait se lire dans son regard. Regard qu'il reporta rapidement sur Leïla pour tenter d'interpréter ses premières réactions alors qu'elle s'apprêtait à défaire son pansement.

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MessageSujet: Re: You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan   You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan EmptyVen 21 Aoû - 6:33

You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down
You open your heart knowing that there’s a chance it may be broken one day and in opening your heart, you experience a love and joy that you never dreamed possible. You find that being vulnerable is the only way to allow your heart to feel true pleasure that’s so real it scares you. You find strength in knowing you have a true friend and possibly a soul mate who will remain loyal to the end. Life seems completely different, exciting and worthwhile. Your only hope and security is in knowing that they are a part of your life.”
Il allait bien. Hylan allait bien. N'est-ce pas? Ce n'était qu'une petite coupure, rien de grave. Comme lorsqu'on se coupe en tranchant des carottes. C'était juste ça. Juste une coupure, minuscule. Alors pourquoi y avait-il autant de sang? Les draps en étaient tachés par endroit, comme ses doigts qu'elle n'avait pas pensé ont lavé. En réalité, la seule chose à laquelle elle pensait était à ne pas tomber dans les pommes. Hylan avait raison. Si elle tombait, il ne pourrait pas la rattraper, comment aurait-il pu? Il était à l'autre bout de la pièce, dans la petite chambre à coucher alors qu'elle se trouvait encore dans la zone tampon entre la cuisine et ladite pièce. Et puis, il était blessé et n'avait pas la vitesse de Superman. Si elle tombait, elle se fracasserait la tête au sol sans ménagement, comme elle l'avait fait si souvent par le passé. Machinalement, la jeune femme se traîna jusqu'au lit pour s'y laisser tomber mollement, luttant pour ne pas poser les yeux sur la plaie rougeoyante qui marquait le torse de son amant. C'était drôle de penser à lui de cette façon. Elle avait encore du mal à s'y faire. Pendant des semaines, Hylan avait été plus qu'un ami – il avait toujours été plus –, mais jamais il n'avait eu de titre défini. Il était simplement Hylan à ses yeux. L'homme qui la faisait se sentir toute bizarre à l'intérieur. Celui qui la rendait à la fois nerveuse et confortable. Elle n'avait pas vraiment osé en parler avec Leïla, pas en profondeur du moins. Non qu'elle avait peur que son amie la juge ou s'amuse à ses dépens, c'était plus complexe que cela. C'était une question de s'avouer ce qu'elle ne voulait pas s'avouer. Elle n'était pas encore prête, c'était tout. Et le moment parfait qu'elle s'était imaginé, celui digne des scénarios les plus romantiques avait été interrompu par une plaie pas tout à faire cicatriser qui s'était rouverte. Ils auraient dû écouter les conseils de la chirurgienne, ils auraient dû être patients, être responsables. Mais voilà, il était un peu trop tard pour regretter.

Elle aurait aimé pouvoir le rassurer, lui dire que c'était probablement rien, elle ne pouvait pas. Sa voix restait obstinément bloquée dans sa gorge, sa bouche était tellement pâteuse qu'elle avait l'impression d'avoir pris une cuillérée de farine. Elle se contenta donc de rester silencieuse, de ne pas répondre à la question qu'il venait de lui poser ou à sa plaisanterie qui n'en était pas une. Elle espérait qu'une chose ; que Leila pointe le bout de son nez le plus rapidement possible avec son savoir-faire et sa magie de médecin. Ce qui ne se fit pas attendre. C'était un avantage du vivre dans le Centre. Tout le monde était près les uns des autres. Au début, elle avait trouvé ce détail agaçant. Elle avait l'impression d'être épiée dans sa propre demeure, sans doute parce que le bungalow le plus près des siens n'était même pas à vingt mètres. Elle s'y était faite cependant. Ça ne l'a dérangeait plus autant. Ce soir-là, elle était particulièrement heureuse que tout le monde soit collé les uns sur les autres. Jamais, elle ne fut si heureuse de voir quelqu'un de sa vie. Ce fut une vague de soulagement qui l'envahit lorsqu'elle ouvrit la porte à la Chinoise. D'ailleurs, elle ne se souvenait pas vraiment de la façon dont elle s'était rendue à la porte, ce qui était un peu troublant. Avait-elle jeté un coup d'oeil au militaire pour lui signifier qu'elle reviendrait rapidement? Elle n'en avait pas la moindre idée. Elle fonctionnait sur le pilote automatique, sur la pile de sauvegarde. Un mécanisme qui l'empêchait de tomber inconsciente et d'être soudainement la chose la plus inutile du monde. C'était rassurant de ne pas avoir à parler, à s'expliquer. Sa meilleure amie la connaissait mieux que personne, elle savait tous ses petits vices, ses secrets les mieux gardés. Elle n'avait pas à subir le regard moqueur d'un inconnu devant son air lamentable, devant son teint pouvant faire compétition au lait tant il était blanc.

Maxyne aurait voulu lui dire qu'elle attendrait dans la pièce adjacente, mais la pression de la main de son amie sur son bras la fit taire. De toute façon, elle avait l'impression qu'elle avait oublié comment on faisait pour parler. «Tu m'étonne. » souffla-t-elle d'une voix rauque en entendant le marmonnement de son amie. Bien entendu que celle-ci n'était pas particulièrement heureuse de savoir qu'ils ne l'avaient pas écouté, que l'appel de la chair était plus forte que celle de la raison. Et puis, pouvait-elle vraiment les blâmer? Elle aurait sans doute fait pareil dans un cas comme celui-ci. L'assistante sociale s'arrêta à la porte de la chambre, s'appuyant sur le chambranle, n'osant pas faire un pas de plus. Elle répondit maladroitement au sourire d'Hylan, écoutant distraitement les paroles qu'il échangeait avec Leïla. Rapidement, elle détourna le regard pour se mettre à compter les tuiles qui ornaient le sol.   
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MessageSujet: Re: You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan   You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan EmptyMar 25 Aoû - 12:38

You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down
You open your heart knowing that there’s a chance it may be broken one day and in opening your heart, you experience a love and joy that you never dreamed possible. You find that being vulnerable is the only way to allow your heart to feel true pleasure that’s so real it scares you. You find strength in knowing you have a true friend and possibly a soul mate who will remain loyal to the end. Life seems completely different, exciting and worthwhile. Your only hope and security is in knowing that they are a part of your life.”

Elle suivait cette meilleure amie qu’elle connaissait si bien, sachant pertinemment qu’ajouter une couche à ce problème en parlant de l’idiote désobéissance des deux jeunes tourtereaux n’arrangerait rien. Après tout, Leïla n’était pas femme qui prenait plaisir à rabâcher les tords des autres, elle n’aimait pas faire mal pour faire mal, dans le simple but d’avoir raison. Encore moins, lorsqu’il s’agissait de Maxyne et de ses nombreuses frasques de casse-cous, alors elle resta silencieuse, promettant cependant de passer un certain savon aux deux jeunes tourtereaux. Le lieu de vie du jeune soldat semblait ordonné, du coin de l’œil la métisse apercevait quelques photographies de familles, discrètement entreposées. Ce qui la fit sourire en coin, car depuis son arrivée en Afrique du Sud, elle-même s’accrochait à des bouts de papiers, à des contacts via internet avec sa famille adoptive. Dans cet étaux de solitude, ces infimes contactes très furtifs lui offraient un sentiment des plus rassurant.

Alors, qu’elle se trouvait face au jeune militaire, au visage pâle, aux traits tirés de douleurs, elle ne put s’empêcher d’hausser les sourcils face à cette vision ridicule. Elle se sentait comme la mère poule qu’elle avait été avec son fils. « Hey… » Leïla le gratifia d’un hochement de tête en guise de réponse, tandis qu’elle s’approcha du lit de son patient, déposant sa petite mallette sur le bord du lit de ce dernier. « Je... suis presque sûr que ce n'est pas grand-chose, mais j'ai préféré que tu viennes… » Ses iris émeraudes s’étaient ancrés dans celles du militaire, tandis que d’une main vive elle noua sa longue chevelure dans une boule asymétrique sur le haut de son crâne. Observant la plaie ouverte, elle secoua son visage. « Tu es militaire. Pas docteur. Donc laisses-moi te dire que tu n’es, ne sera jamais certain de rien. » Lui répondit-elle, sévèrement, avant d’enfiler des gants stérilisés au bout de ses doigts. Elle le poussa délicatement à s’allonger, observant au passage Maxyne qui semblait s’être réfugiée dans une bulle qui la tenait loin du sang. « J'espère que je ne te dérange pas… tu dois avoir un million de trucs à faire au dispensaire… » Leïla secoua son visage, sortant le matériel dont elle aurait besoin pour recoudre le jeune homme. « Non. Ça va, ne t’inquiètes pas. » Tranchait-elle, en songeant à la façon dont sa vie professionnelle, personnelle était chaotique. « Je vais te recoudre, vous avez fait sauter les points en vous chevauchant. » Ironisait-elle, tandis qu’elle se pencha légèrement, enfonçant l’aiguille à l’intérieur de la chaire du soldat, répétant les mêmes mouvements précis qu’elle avait produit lors de l’opération d’Hylan. « Il n’a rien Max’ tu peux te dérider. » Murmurait-elle.

Et de longues minutes sous silence s’écoulèrent, avant que le travail du docteur fût terminé. Elle ôta ses gants, prenant soin de ranger tous ce dont elle avait besoin de reprendre. « Je passerais te donner des anti-douleurs et des anti-inflammatoire, d’ici-là, interdiction de bouger. » Elle déposa la paume de sa main sur l’épaule du jeune militaire avant de lui tourner le dos. Sa mallette coincée dans l’une de ses mains, elle posa l’autre sur sa hanche, toisant sa meilleure amie. « Quant à toi, Misse Jacobs ! La prochaine fois que tu zapperas mon autorité médicale, je te jure que je t’enfermerais à vie dans ma cave. » Sa voix aigüe résonna à l’intérieur de la petite chambre, tendrement, elle enlaça la brune aux yeux azurs avant de s’éloigner du jeune couple. « Pas la peine de me raccompagner je connais le chemin. » Hurlait-elle, tout en ouvrant la porte de la demeure du militaire, s’enfonçant sous le soleil sans se rendre compte qu’elle venait de briser quelque chose qu’il serait difficile de réparer à l’avenir.
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MessageSujet: Re: You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan   You make my heart feel like it’s summer when the rain is pouring down ~ Maxlan EmptyJeu 27 Aoû - 16:23

Bien qu'une certaine forme d'inquiétude commençait peu à peu à l'envahir, Hylan préférait se persuader que tout irait bien. Il ne pouvait en être autrement après tout, Leïla lui avait sauvé la vie une première fois, et même si elle l'avait sommé de rester tranquille il ne pouvait se résoudre à penser que ce sang qui s'échappait de sa blessure signifiait quelque chose de grave. Certes, la douleur qui s'était calmée au cours de ces derniers jours étaient revenue, mais celle-ci devait être passagère, rien de plus. Inconsciemment, le militaire refusait de gâcher ce moment magique qu'il venait de partager avec Maxyne, sans tenir compte du fait que cette magie s'était évaporée il  a déjà bien longtemps. Dès l'instant où la jeune femme avait découvert cette tâche rouge qui ornait son pansement, en fait. Mais quoi qu'il en soit, et quoi que cela lui coûte, Hylan tenait à la rassurer sur son état. D'ailleurs, il fit preuve d'une once de zèle que Leïla s'empressa de contrer en arrivant, le remettant à sa place de militaire en lui signalant qu'il ne pouvait être sûr de rien concernant la gravité de sa blessure. Surpris par le ton sec qu'elle avait employé, Hylan lança un regard en direction de Max puis esquissa une petite grimace sans rien dire, se contentant de ne pas renchérir pour ne pas être reprit une nouvelle fois. Au lieu de ça, il s'excusa auprès de la chirurgienne qui enchaina bien vite sur une réflexion qui faillit bien faire s'étouffer le jeune homme. « Je vais te recoudre, vous avez fait sauter les points en vous chevauchant. » lâcha-t-elle sans plus de cérémonie. Mais avant même qu'Hylan n'ait eu le temps d'accrocher le regard de Maxyne, l'aiguille que la chirurgienne plantait déjà dans sa peau le fit frémir. Serrant une nouvelle fois les dents pour ne rien laisser paraître, le militaire se laissa faire sans broncher, accueillant tout de même avec un certain soulagement les indications de Leïla, qui lui promettait de lui faire parvenir des antidouleurs au plus vite.

Mais alors que la jeune femme terminait de ranger son matériel, une phrase de son discours interpella l'américain. Une phrase, ou plutôt un mot, un nom. Ce nom qui résonna dans sa tête, l'empêchant même d'entendre clairement la suite de sa tirade et de réaliser qu'elle quittait déjà les lieux. Comme s'il venait de se prendre un énorme coup sur la tête, le jeune homme semblait assommé, abasourdi, si bien qu'il ne remercia même pas la chirurgienne pour son déplacement. Au lieu de ça, il resta figé sur son lit, les sourcils froncés et la mine grave. Jacobs. Pourquoi l'avait-elle appelé Miss Jacobs ? N'importe qu'elle autre appellation l'aurait laissé totalement indifférent mais cette fois, il s'agissait d'un nom de famille qu'il ne connaissait que trop bien, et pour cause. Jacobs, c'était le nom du psychopathe qui avait assassiné sa sœur et dont il cherchait à se venger depuis des années. Et en réalisant cela, le monde d'Hylan sembla s'écrouler tout entier. Etait-il possible que Max fasse partie de cette famille qu'il rêvait de faire souffrir autant que ce que la sienne avait souffert ? Tout à coup, le militaire se trouva totalement stupide de ne pas avoir appris le nom de la jeune femme plus tôt. Mais jusqu'ici, il n'avait pas considéré cela comme une chose importante, préférant de loin passer du temps à ses côtés en toute simplicité, et se fichant pas mal du patronyme qu'elle pouvait porter. Et à cet instant précis, Hylan fut prit d'un sentiment de peur quasi-incontrôlable. Peur que ce cauchemar qu'il était en train d'imaginer ne tourne à la réalité. Peur de découvrir qu'en réalité, il ignorait absolument tout de Max. Peur de la perdre. Autant de considérations qui lui donnaient presque le tournis et assaillaient son esprit déjà confus. Alors qu'il se trouvait sur un petit nuage quelques instants plus tôt, le jeune homme avait l'impression de s'être lancé dans une descente aux enfers, une chute qui n'en finissait plus et qui l'attirait irrémédiablement vers une réalité à laquelle il refusait de croire. Au fond, Hylan savait qu'il avait la réponse à ses questions là, quelque part. Son désir de vengeance l'avait poussé à emmener avec lui de vieilles coupures de journaux qui traitaient de l'assassinat de Keera, mais aussi du profil du meurtrier et de son procès. Peut-être trouverait-il la vérité dans ces journaux, ou au moins quelques indices qui lui permettraient de calmer toutes ses inquiétudes ou au contraire, de les confirmer. Mais ce fut finalement la présence de Maxyne qui le tira de ses songes et après lui avoir lancé un regard dur sans même le vouloir, le jeune homme s'efforça d'afficher un nouveau sourire, histoire de masquer comme il savait si bien le faire ses sentiments et chacune des pensées qui l'envahissaient.

CREDIT TO KAIJI
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