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 ••• Excuse me, why are you so sexy ? • [LEON]

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Anonymous
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MessageSujet: ••• Excuse me, why are you so sexy ? • [LEON]   ••• Excuse me, why are you so sexy ? • [LEON] EmptyJeu 10 Sep - 19:36



Mary-Margaret & Leon

« We've been here too long tryin' to get along, pretendin' that you're oh, so shy, I'm a natural ma'am doin' all I can, my temperature is runnin' high. Cry at night no one in sight an' we got so much to share, talking's fine if you got the time, but I ain't got the time to spare, yeah. »


La paranoïa. Pour la jeune femme, c’était un tout nouveau sentiment. Elle qui part le passé avait toujours été une jeune femme excentrique et pleine de joie de vivre, jamais elle n’avait connu de sentiment aussi étrange que la paranoïa. Pourtant, chaque jour lorsqu’elle se levait, elle était presque soulagée de constater qu’elle était toujours en vie. Car elle avait fui l’Angleterre, officiellement pour rejoindre son frère en Afrique du Sud, mais surtout pour fuir ses problèmes et fuir les menaces qui lui avaient été faites. Elle avait beau réfléchir, elle ne savait pas qui pouvait être à la fois impliqué dans l’affaire qu’elle avait voulu défendre et dans la soirée de la mort de sa meilleure amie, Hazel. Car elle était certaine qu’il s’agissait d’une personne présente ce soir-là, personne d’autre ne pourrait être au courant. Cette pensée la maintenait éveiller la nuit et c’était tard dans la nuit qu’elle finissait par s’endormir, à bout de forces. Elle avait beau avoir rejoint son frère, elle ne se sentait pas plus en sécurité. D’autant plus qu’elle ne pouvait pas lui dire pour qu’elle raison elle se comportait de façon si étrange ces derniers temps. Elle ne pouvait pas lui avouer quelle erreur elle avait commise, bien des années plus tôt. Elle lui mentait depuis bien trop longtemps et elle n’avait pas la moindre envie de voir de la déception dans son regard. Son frère avait toujours la chose la plus précieuse dans le cœur de la jeune femme. Il avait toujours été cette bouffée d’air frais, ce pilier sur lequel elle pouvait se reposer. Elle ne pouvait supporter l’idée de le décevoir alors elle continuait à garder le silence. Pourtant, il commençait à devenir évident qu’elle cachait quelque chose. Cela se traduisait par les verres d’alcool qu’elle ingurgitait pour tenter de s’endormir, par ces regards qu’elle jetait par-dessus son épaule depuis quelques temps déjà, comme si elle s’attendait à trouver un homme dans son dos, armé d’un couteau et portant un masque à la scream. C’était une sensation désagréable, de ne plus pouvoir profiter de la vie comme avant, de ne plus songer qu’à s’amuser, de ne plus être cette boule d’énergie courant partout et rendant ses parents fous à force de faire des bêtises. Parfois, elle rêvait de retourner à cet âge où elle n’était qu’une petite fille turbulente. A cet âge-là, elle écoutait encore ses parents. Et si elle avait écouté ses parents des années plus tôt, elle ne serait certainement pas dans cette situation aujourd’hui. Tout ceci ne résultait que d’une mauvaise décision qui avait fini par tourner au cauchemar. Un cauchemar qui ne cessait pas quand elle ouvrait enfin les yeux, quand la lumière venait inonder la chambre dans laquelle elle se recroquevillait. Elle avait peur. A chaque instant de chaque journée, elle avait peur. Elle s’était enlisée dans un mensonge duquel elle ne pouvait plus se dégager. Elle était perdue, à tout jamais.

Il y avait cependant une chose qui n’avait pas changé dans la vie de Mary-Margaret Livingston et c’était sa tendance abusive à la fête et à la séduction. Il n’y avait pour elle pas de meilleur moyen pour s’intégrer dans son nouvel environnement que de sortir s’amuser, rencontrer de nouvelles personnes, boire à outrance pour ne plus avoir besoin de penser. La présence de son frère à ses côtés ne parvenait pas à la détendre et elle devait bien avouer qu’elle était perdue dans ce nouveau pays. C’était un mode de vie totalement différent pour la petite bourgeoise qui n’avait jamais quitté son Angleterre natale et elle devait bien avouer qu’elle était totalement perturbée par toute cette verdure et tous ces sourires. Elle devait bien avouer qu’elle avait un peu le mal du pays, quand bien même elle ne se sentait plus en sécurité chez elle. Mais elle ne se sentait en sécurité nulle part et la meilleure façon qu’elle connaissait de faire passer ce sentiment, c’était bel et bien la tequila et les jeunes hommes séduisants, pour lui changer les idées, le temps d’une soirée. Et ce soir encore, elle avait pris la peine de se pomponner, enfilant une robe qui la mettait à son avantage. Si elle avait toujours fait partie de ces femmes qui préféraient le naturel et qui n’aimaient pas en faire trop, elle aimait tout de même se faire jolie. Ce n’était pas pour rien que depuis sa plus tendre enfance, son frère la surnommait Narcisse. Petite, elle se considérait comme la petite fille la plus mignonne que le monde n’ait jamais connu. Si son estime de soi avait fini par redescendre avec le temps, elle n’en avait pas moins gardé le goût de s’apprêter, simplement pour attirer l’œil d’un bel homme, parce qu’il n’y avait rien de plus flatteur. Elle ne débordait pas de confiance en elle, cela dit elle n’était pas non plus du genre à prétendre qu’elle ne se trouvait pas séduisante. Elle avait conscience d’agacer, mais elle s’en fichait pas mal. Se dirigeant vers un bar du centre-ville de Johannesburg, la jeune femme ne tarda pas à se frayer un chemin parmi la foule pour rejoindre le bar. L’alcool d’abord, les hommes après, telle était sa devise. Et tandis qu’elle commandait son verre à la jolie barmaid, elle ne tarda pas à remarquer la présence d’un beau jeune homme, assis quelques tabourets plus loin. Un petit coup d’œil lui permit de constater qu’il n’était visiblement pas accompagné et qu’aucun anneau ne brillait à son annulaire gauche. Remerciant la barmaid, elle ne tarda pas à le rejoindre. Son allure décontractée mettait en valeur les muscles qu’elle pouvait voir à travers son pull moulant et ses cheveux sombres encadraient son visage, lui donnant un air particulièrement séduisant. « J’ai vraiment beaucoup de mal à croire qu’un homme aussi séduisant que vous puisse passer sa soirée tout seul. Est-ce que ça vous dérange si je me joins à vous ? », demanda-t-elle avec un sourire charmeur, sans tourner autour du pot. Elle avait parfaitement conscience que c’était le genre de remarque habituellement fait par les hommes, mais elle avait toujours été ainsi. Elle savait ce qu’elle voulait et elle n’hésitait pas à aller le chercher pour l’obtenir, sans se soucier des obstacles pouvant se dresser sur sa route. Et en cette soirée chaude de fin d’été, ce qu’elle voulait absolument, c’était rentrer au bras de ce charmant jeune homme dont elle ne connaissait absolument rien, mais qui par son regard déjà l’attirait. Sans attendre sa réponse, elle s’installa à ses côtés, lui adressant son plus beau et charmant sourire, ne cachant absolument rien de ses intentions.
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Leon De Blieck
Leon De Blieck
LE PETIT LION


♣ messages : 871
♣ where are you : un petit appartement dans le sud, il habite seul avec son chien Simba
♣ âge : 38
♣ métier/études : guide-safari sur la réserve


MessageSujet: Re: ••• Excuse me, why are you so sexy ? • [LEON]   ••• Excuse me, why are you so sexy ? • [LEON] EmptySam 3 Oct - 4:06

though you're in a crowd doesn't mean you're not alone


Leon ne savait plus depuis combien de temps il était assis sur ce tabouret. Il ne savait pas non plus combien de verres identiques à celui qu'il tenait dans sa main droite, un gin tonic, avaient été avalés son arrivée dans cet endroit trop familier. Aux yeux de n'importe quel étranger, il devait avoir l'air tristement seul, avachi au comptoir, les yeux embrumés par l'alcool. Mais, étrangement, il était bien dans cet endroit. Il s'y sentait presque comme chez lui. Ou, du moins, il s'y sentait moins seul que dans son logis, qu'il fuyait le plus souvent possible. Depuis qu'elle était partie, celle avec qui il s'y était d'abord installé, quelques années auparavant, il avait tout fait pour ne plus s'y sentir chez lui. Parce que sans elle, ce ne l'était plus vraiment. Tout dans cet appartement lui rappelait cette vie qui lui semblait dorénavant si lointaine, malgré les efforts déployé afin de rendre les lieux complètement étrangers. Il avait peint les murs en blanc, parce qu'elle avait toujours dit que ça lui donnait le cafard. Il avait acheté un gros chien, parce qu'elle avait toujours refusé qu'ils en aient un. Mais il y avait toujours quelque chose pour lui rappeler l'ancienne vie qu'avaient connu ces quatres murs. Alors il les fuyait le plus souvent possible. Son endroit de prédilection pour prendre la fuite, c'était la réserve. Dans cette grande étendue d'air frais, il arrivait presque à oublier ses tracas. Mais une fois la nuit tombée, son havre de paix devenait trop dangereux et il avait du se résoudre à trouver d'autres refuges. Plusieurs soirs par semaine, c'était dans ce bar qu'il finissait par s'échouer. Pour se garder à la surface, il s'accrochait aux seules bouées qu'il avait trouvées. Au gin, ingurgité en quantité assez grande pour lui faire oublier les raisons de sa présence dans cet endroit impersonnel. Et, parfois, à une femme rencontrée par hasard, lorsque son esprit trop embrumé réclamait de l'affection et qu'il avait envie de se prouver que son charme fonctionnait toujours. Mais ces histoires duraient rarement plus que le temps qu'il fallait pour que ses deux protagonistes dégrisent. Parce que lorsque le soleil se levait, généralement le charme de Leon se dissipait aux yeux de ses proies de la veille. Comme si le jour levait le voile sur sa véritable nature. Le personnage charismatique et charmant que le gin réveillait s'évanouissait et le guide-safari taciturne revenait en scène.

C'est en terminant d'une traite son verre que les yeux du guide se posèrent sur une nouvelle venue dans le bar. Il ne pensait pas l'avoir déjà vue, mais il pouvait se tromper, après tout l'endroit était trop fréquenté pour que quiconque, même un client régulier comme Leon, puisse prétendre être à l'affût de chaque personne qui y mettait le pied. Mais le guide était plutôt certain de ne l'avoir jamais vue parce qu'elle n'était pas le genre de fille que l'on oublie. La preuve, si tôt entrée dans l'établissement, elle se démarquait à travers la foule présente. Bien perché sur son tabouret, Leon l'observa se frayer un chemin jusqu'au bar et commander. Mais il fut forcé de cesser sa contemplation, dérangé par un barman venu lui demander s'il voulait autre chose à boire. Et lorsqu'il put enfin poser de nouveau les yeux en sa direction, après avoir commandé un nouveau gin tonic, elle avait disparu dans la foule. Il prit une longue gorgée du breuvage qui venait d'apparaître devant lui, remerciant d'un hochement de tête l'homme qui l'avait fait, même s'il lui en voulait un peu pour la disparition de la jolie inconnue.

Une voix féminine retentit à son oreille et il eut une agréable surprise en tournant le visage vers son émétrice. L'étrangère s'était matérialisée à ses côtés, tout sourire, et elle l'avait abordé avec une phrase qui étonna agréablement Leon. « C'est que quand on est aussi séduisant, peu de gens sont dignes d'être en notre compagnie » répondit-il finalement, sur un ton qui s'efforçait de laisser paraître le moins possible qu'elle avait réussi à le surprendre. Il tira le tabouret le plus près de lui afin de lui indiquer qu'elle avait effectivement ce qu'il fallait pour prendre place à ses côtés. Son sourire ravageur et sa robe moulante faisait en sorte qu'elle dépassait largement les attentes et lui donnait à coup sur le droit de s'asseoir à ses côtés, mais, dans le cas contraire, son audace lui aurait certainement valu le même privilège. Sa franchise lui plaisait déjà. Alors qu'elle prenait place à ses côtés, Leon fit un signe de la main à l'homme derrière le bar, qui s'empressa de leur préparer deux nouveaux verres. Retournant son attention en direction de la jolie créature à ses côtés, le sud-africain se présenta: « Au fait, je m'appelle Leon. Et vous ? ». Attendant la réponse, il en profita pour détailler la jeune femme d'avantage, l'observant avec insistance, sans aucune gêne apparente. Un léger sourire s'étira sur les lèvres du guide.
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