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 A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart?

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A. Declan Wolf
A. Declan Wolf
l'aventurier


♣ messages : 710
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♣ métier/études : Chasseur de braconniers


MessageSujet: A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart?   A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart? EmptyJeu 19 Mar - 11:10


ABRAHAM (DECLAN) WOLF

sometimes quiet is violent.


nom : Wolf ♣ prénom : Abraham, Declan. Il a toujours abhorré le premier et se fait appeler Declan en toutes circonstances. ♣ date de naissance : le 21 décembre 1980 ♣ âge : 34 ans ♣ nationalité : sud africaine ♣ orientation sexuelle : bisexuel, qu'importe que ce soit une femme ou un homme du moment qu'il y trouve son compte ♣ statut : éternel célibataire, les relations amoureuses ne sont qu'une perte de temps et de toute façon, une énorme hypocrisie. ♣ métier/études : affilié à l'armée, il participe à la lutte contre le braconnage ♣ groupe : military ♣ avatar : leo dicaprio ♣ crédit : tumblr



« ME, MYSELF AND I »
♣️ Parles nous un peu de toi ?
Il fait parti de ces personnes qui fascinent mais effraient à la fois. Declan est un survolté doublé d’un fataliste, curieux paradoxe le définissant plutôt bien. Il ne croit en rien, mais lutte constamment, s’accrochant à un idéal qu’il sait vain, mais indispensable pour échapper à l’absurdité et le nonsense de son existence. Il ne fait confiance à personne, se méfie de tout le monde. Les animaux sont presque les seuls à avoir sa réelle affection car ce sont eux, les vrais innocents. Le cœur des hommes est pourri, et le sien ne fait pas exception à la règle. Les hommes sont bas, sans principes, hypocrites, et si impitoyables les uns envers les autres. On n’est jamais mieux servi que par soi-même est un adage qu’il a adopté il y a longtemps, depuis son enfance où il a toujours fallu qu’il se débrouille seul. C’est un individualiste, un opportuniste.  Sauve ta propre vie avant de t’intéresser à celle des autres. Declan est solitaire, renfermé, hargneux, cynique, peu avenant (sauf quand il flirte pour pouvoir passer du bon temps).
Malgré cela, une colère sourde est constamment présente dans ses tripes et il suffit de souffler sur les braises pour la raviver. Elle est impétueuse, et ne le laisse jamais en paix. Declan n’est jamais apaisé. C’est quelqu’un de torturé, d’instable, d’impulsif. N’ayant plus rien à perdre, il est sanguin, téméraire, inconscient. Il ne perd pas des heures à prendre une décision, et marche à l’instinct.  Il aime jouer avec le feu, et provoquer les mauvaises personnes. Et quand ça lui retombe dessus, il n’admettra pas avoir fait une erreur. Enfin, si vous lui faîtes un coup bas, il ne vous le pardonnera pas.  Il n’a que peu de qualités : elles peuvent être résumées par son courage, sa ténacité, et sa capacité d’adaptation. Et nul doute que si vous passez la nuit avec lui, vous en ressortirez satisfait(e) car il met un point d’honneur à combler chacun et chacune de ses amant(e)s. (Mais c’est, au final, plus de l’orgueil mal placé qu’autre chose).
♣️ Pourquoi avoir posé tes valises en Afrique du Sud ?
Declan est né à Johannesburg et y a passé presque toute sa vie, excepté lorsqu’il était en mission dans d’autres endroits du pays ou dans d’autres Etats avec l’armée. Johannesburg, aussi imparfaite est-elle, est sa maison et l’a toujours été. Il la chérit autant qu’il la déteste, et s’il lui arrive de vouloir s’enfuir de ce satané lieu, il ne l’a jamais fait. Pour quoi faire? Pour aller où?  



« LET'S SPEAK ABOUT THE WRITER »


♣️ pseudo : blackout ♣️ âge : 22 ans ♣️ ton personnage est : dicaprio? awesome?  ♣️ comment es-tu venu ici ? : suivez mon regard Razz ♣️ tes impressions :  pompom What a Face





Code:
[b]leonardo dicaprio[/b] ♣️ A. Declan Wolf









Dernière édition par A. Declan Wolf le Sam 28 Mar - 19:43, édité 8 fois
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A. Declan Wolf
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MessageSujet: Re: A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart?   A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart? EmptyJeu 19 Mar - 11:15

Tomorrow I’ll keep a beat,
And repeat yesterday’s dance.

"Yo, you, bulletproof in black like a funeral,
The world around us is burning but we’re so cold,
It’s the few, the proud, and the emotional."






PART I - CHILDHOOD
L’homme entra dans la pièce aux murs blancs immaculés. Le teint émacié, et le visage d’une neutralité à toute épreuve, l’individu fit quelques pas, dépassant quelques berceaux avant de s’arrêter devant l’un d’eux. Son regard se posa sur le nourrisson profondément endormi, le bonnet vert posé sur son petit crâne fragile. Sur le petit carton accroché juste au dessus du lit minuscule était écrit le prénom de l’enfant : Abraham. Un instant, une lueur de tendresse parût traverser les prunelles de l’homme, mais aussitôt, elle fut chassée par une détresse terrible, accompagnée d’une colère sourde tendant ses muscles. Comment quelque chose d’aussi petit et apparemment inoffensif pouvait causer tant de mal ?
*
Les toutes premières années de sa vie, Abraham les passa dans une maison qui n’était pas la sienne. Son paternel, de toute façon dévasté par la mort de sa femme, était incapable de prendre soin d’un enfant, encore moins d’un enfant de quelques jours, et le confia donc aux bons soins de la mère de sa défunte épouse. La santé de celle-ci s’aggrava quelques années plus tard, de peine sans doute, et si elle n’était pas en danger physique réel, elle n’était plus en état de s’occuper d’un enfant. Abraham avait alors un peu plus de deux ans, et n’avait pas vu son père plus de cinq fois depuis sa naissance. Mais monsieur Wolf fut alors dans l’obligation d’embaucher une baby-sitter et femme de ménage (noire, car il pouvait ainsi la payer beaucoup moins et il ne pouvait pas se permettre trop de dépenses) pour pouvoir subvenir aux besoins de l’enfant. Terrassé par le chagrin et penchant dangereusement vers l’alcool, M. Wolf n’était pas capable de s’occuper de son fils, et n’en avait de toute façon pas l’envie.
*
Felicia obtint l’autorisation de M. Wolf d’emmener son fils Sandro dans la maison lorsqu’elle s’occupait d’Abraham. Les deux enfants, ayant à peu près le même âge, s’entendirent très rapidement. Il faut dire que Sandro était le premier autre enfant qu’Abraham côtoyait. Plusieurs fois, Abraham demanda pourquoi il ne pouvait pas aller dans la même école que Sandro. Il n’eut jamais de réponses satisfaisantes. Felicia lui disait simplement que ce n’était pas possible, et qu’il comprendrait plus tard. Et lorsqu’il comprit que c’était parce que Sandro et lui n’avaient pas la même couleur de peau, la tristesse dans les yeux de sa nounou le persuada de ne plus jamais poser une telle question.  



PART II - THE MURDER
Abraham entrouvrit la porte de sa chambre avec appréhension de quelques centimètres. Il portait son t-shirt préféré, celui avec une tête de singe imprimé dessus, qui lui arrivait au niveau des genoux. Le sol était froid sous ses pieds nus. Il semblait si vulnérable. Du couloir, on ne pouvait qu’apercevoir une partie de son corps, la porte n’était pas assez ouverte pour voir l’enfant dans sa totalité. Mais l’effroi hantant l’une de ses pupilles suffisait largement pour comprendre la terreur qui l’habitait.
Un peu plus loin dans le couloir, Felicia repoussait les avances de M. Wolf. Si Abraham ne comprenait pas exactement ce que cela impliquait, il savait au plus profond de lui que c’était quelque chose de mal. Souvent, ces derniers temps, sa nounou semblait épuisée. Et craignait plus encore qu’avant la présence de M. Wolf.  Plusieurs fois, Abraham avait entendu son père menacer Felicia. Il n’utilisait pas la même voix que lorsqu’il le grondait, le giflait ou l’enfermait à double tour dans sa chambre pendant plusieurs heures. Il ne hurlait pas avec elle. Mais il faisait peur. Il y avait de la douceur dans sa voix, mais dans ses yeux il y avait quelque chose de terrible. Abraham ne comprenait jamais réellement leurs conversations. Il savait que Felicia voulait partir, mais que M. Wolf trouvait toujours le moyen de la faire rester. Il parlait souvent de son fils Sandro, et parfois de son frère Denis. Abraham ne l’avait vu que deux fois, et il n’avait pas été très gentil avec lui, mais il était quand même plus gentil que son père.
Felicia retenait toujours ses pleurs lorsque M. Wolf partait et qu’elle se retrouvait seul avec lui. Elle essayait de lui cacher, mais Abraham devinait que son père était tout aussi violent avec elle qu’avec lui, mais d’une autre façon.

Soudain, Felicia se mit à crier, et repoussa violemment M. Wolf. Elle pleurait, et secoua la tête en lui disant que c’était fini, qu’elle ne le ferait plus, qu’elle n’en pouvait plus. La main d’Abraham se crispa davantage sur la poignée de la porte de sa chambre. Son père avait une bouteille à la main, et Abraham savait pertinemment que lorsqu’il avait une bouteille à la main, il ne fallait surtout pas le mettre en colère. Il ne fallait même pas essayer de lui parler. Mais Felicia semblait devenue folle, et lui criait des insultes, cherchant à le frapper alors que M. Wolf cherchait à se rapprocher d’elle de nouveau. La colère aveugla M. Wolf, qui la gifla brutalement. Elle chercha à riposter, mais M. Wolf la repoussa si violemment qu’elle perdit l’équilibre et s’écroula dans les escaliers, les dégringolant jusqu’à s’effondrer sur le sol du rez-de-chaussée dans un bruit mat.

Pendant quelques secondes, un silence lourd s’imposa dans la maison. Abraham avait les yeux rivés sur le corps de Felicia allongé à terre, en bas. Et surtout, sur le sang qui s’écoulait de sa tête sur le sol. M. Wolf commençait à paniquer maintenant, et dévala les escaliers, s’agenouillant aux côtés de sa nounou en prononçant des paroles inintelligibles, et une litanie de gros mots. Abraham le vit secouer la tête et passer ses mains sur son visage, et piétiner, comme s’il ne savait pas quoi faire. L’enfant lâcha subitement la poignée de la porte, attirant l’attention sur lui. M. Wolf venait de lever les yeux et de croiser le regard terrifié de son fils.

M. Wolf remonta les escaliers quatre à quatre pour arriver au chevet de son fils, s’agenouillant face à lui. Abraham se tendit brusquement, comme s’il s’attendait à recevoir une gifle, mais son père prit son visage entre ses mains. « Hey… Hey mon grand, tout va bien d’accord ? » M. Wolf déposa un baiser sur son front. « Regarde moi » Abraham s’exécuta, craignant des remontrances. « Tout va bien d’accord ? C’était un accident » L’enfant le regardait, interdit. Des relents d’alcool montaient à ses narines, et lui donnaient la nausée. Il restait immobile, à regarder son père, encore choqué par ce qui venait de se passer, et troublé de la soudaine tendresse de son paternel. Mr Wolf le prit contre lui, frottant sa main dans son dos vigoureusement comme pour le consoler. « Tout va bien, ce n’était qu’un accident, d’accord ? » Abraham restait silencieux, ne sachant quoi dire. Son père rompit l’étreinte, posant de nouveau ses mains sur ses joues, et son regard attrapa le sien. « Ce n’était qu’un accident, tu comprends ? » Un silence. « Tu comprends, Abraham ? On va surement te poser des questions. Felicia est tombé dans les escaliers, mais ce n’était qu’un accident, d’accord ? » Abraham déglutit, et finit par hocher la tête, incertain. Un sourire soulagé se dessina sur les lèvres de son paternel qui l’embrassa sur la joue. « Brave garçon. Tu vas être fort d’accord ? » Abraham hocha de nouveau la tête. « Je suis fier de toi. »


PART III - THE TRIAL

« J’appelle maintenant le témoin Abraham Declan Wolf à la barre. »

Un silence s’installa. Abraham déglutit, et se leva de son siège. La cravate que l’avocat de son père l’avait forcé à mettre l’étouffait, et il ne se sentait pas du tout à l’aise dans ce costume, ni dans ces belles chaussures brillantes. Prenant une grande inspiration, relevant les épaules comme il s’était entrainé à le faire devant le miroir de sa chambre, il franchit la distance qui le séparait de la barre, avant de faire face à toute l’audience. Au loin, son père lui fit un sourire rassurant. Mais au dessus d’eux, au premier étage, parmi la population noire, se trouvait Denis. Et Sandro, qui le regardait avec de grands yeux suppliants. Abraham cligna des yeux, et posa ses mains moites sur le rebord en bois devant lui. On lui demanda de confirmer de nouveau qu’il avait vu Felicia tomber dans les escaliers, et son père appeler les secours quand bien même il était trop tard. Il le fit sans broncher, n’osant pas lever les yeux pour croiser le regard de Sandro. Il avait honte, quelque part, sans savoir trop pourquoi. Il avait l’impression de faire quelque chose de mal. Mais son père était plutôt gentil avec lui ces derniers temps, et surtout lui avait affirmé que c’était un accident. Cela devait être vrai. Il ne comprenait pas l’intérêt de la moitié des questions. On lui demanda s’il était ami avec Sandro, s’il était proche de Felicia, si cela faisait bien en effet plus de six ans qu’elle s’occupait de lui : il répondit affirmativement à ces trois interrogations. Puis ce fut l’autre avocat qui se mit à l’interroger. Il était plutôt gentil.

« Bonjour Abraham. »
« Bonjour… » répondit-il timidement, impressionné par tous ces yeux braqués sur lui.
« Tu comprends qu’il est très important que tu dises la vérité ici n’est ce pas ? »
L’enfant hocha la tête.
« Arrivait-il que Felicia Nkomo et ton père se disputent ? »
Le regard de l’enfant se posa sur son père, et tout le monde put le remarquer. M. Wolf restait impassible, un semblant de sourire sur ses lèvres. Abraham déglutit, craignant de dire quelque chose qu’il ne fallait pas.
« Abraham ? C’est important que tu répondes. »
« Parfois. »
« Ils se disputaient parfois ? Plusieurs fois par semaine ? »
L’enfant hocha la tête de nouveau, n’osant lever les yeux vers son père.
« Et le soir de l’accident, est ce qu’ils se sont disputés ? »
L’avocat de M. Wolf protesta vivement, mais le juge intima le silence, et demanda à l’enfant de répondre. Abraham avait la tête baissée.
« Abraham… ? » Le ton était doux, presque rassurant. Il releva la tête et croisa le regard subitement froid de son père. Mais lorsqu’il leva encore un peu plus les yeux, il vit Sandro, à l’étage réservé à la population noire, prostré à genoux sur le sol. Les deux mains agrippant avec force deux montants de la balustrade, les larmes coulaient sur ses joues alors qu’il regardait son ami avec désespoir. Et Abraham sentit ses yeux s’humidifier rapidement. Il finit par baisser les yeux. « Oui. » répondit-il dans un murmure.
« Et que s’est-il passé après ? »
« C’était un accident. » répéta-t-il consciencieusement comme on lui avait demandé de le faire, alors que la pression commençait à se faire trop forte et que les larmes coulaient librement sur ses joues. Il se mit à renifler.
« Felicia est tombé des escaliers… Ou est ce que ton père l’a poussé parce qu'il était en colère? »
Des cris de protestations et d’objections se firent entendre du côté des accusés, puis du tribunal tout entier, et tout ce capharnaüm bourdonna dans les oreilles du garçon dont les pleurs redoublèrent, la tête résolument tournée vers le sol, secouant frénétiquement la tête comme pour se sortir de cette situation insupportable. Et Felicia n’était plus là pour le garder contre lui, passer sa main dans ses cheveux et lui chanter des chansons dans une langue qu’il ne comprenait pas. Felicia n’était plus là pour le consoler. Et il ne savait plus quoi faire.

Finalement, la voix tonitruante du juge réclama de nouveau le silence avant de, plein de mauvaise volonté et d’un racisme latent évident, déclarer qu’il y avait spéculation, que l’enfant était en état de choc et qu’on profitait ainsi de sa faiblesse, et que son interrogatoire devait cesser immédiatement.

M. Wolf fut déclaré sans surprise non coupable par le jury, blanc dans sa globalité ;  mais la prestation du jeune Abraham ne passa pas inaperçue, et une clameur réclamant justice résonnait dans le tribunal, et au dehors. Et l’avocat de la famille Nkomo, militant et activiste convaincu, décida de faire appel de la décision prise par la cour.






PART IV - TRIAL II.
Quelques mois seulement après le premier procès, ce fut la fin du régime de l’apartheid en Afrique du Sud et la transition entre deux régimes était difficile. Ces évènements, couplés à la lenteur de la machine administrative et bureaucratique ainsi qu’à la mauvaise volonté certaine de nombreux membres du corps de la justice, retardèrent considérablement le deuxième procès, passé en appel, qui n’eut lieu pas moins de deux ans après la fin du premier.

Ces deux ans, Abraham les vécut très mal. Entrant alors dans une phase de préadolescence, plus il grandissait plus il comprenait davantage le drame qui s’était déroulé dans sa demeure. Le drame de la mort, ou plutôt du meurtre, de Felicia d’une part mais également le drame qui avait eu lieu entre ces murs de nombreuses fois avant qu’elle ne soit accidentellement tuée par M.Wolf. Ce terme d’accident, Abraham ne parvenait pas à se l’ôter de la tête, quand bien même il avait fini par comprendre que la haine viscéral que son père avait envers Felicia et envers la population noire en général n’y était pas étrangère.

Jamais plus son père n’avait montré de la tendresse à son égard. Plus depuis qu’ils avaient quitté ce tribunal ce fameux jour où M. Wolf avait été reconnu innocent par les autorités, mais qu’une grande partie de la population avait crié à l’injustice dans la rue, dans cette rue qui commençait à bouillir après tant d’année de ségrégation et de discriminations.

Ils étaient rentrés dans leur maison. Avec une escorte policière. M. Wolf s’était enfermé dans sa chambre, sans doute pour boire. Puis il était revenu vers Abraham qui était resté prostré dans un coin de sa chambre, et lui avait clairement fait comprendre que sa prestation n’avait pas été assez convaincante, qu’il était déçu de lui, et qu’il n’était qu’un bon à rien. Il sentait mauvais, et il était terrifiant. Il le gifla une fois, deux fois. Abraham s’était mis à pleurer. Et lorsque M. Wolf lui avait hurlé d’arrêter de pleurnicher comme un bébé, Abraham avait fermé les yeux, très fort, et retenu ses sanglots aussi bien qu’il le pouvait, avant de s’excuser comme M. Wolf le lui demandait expressément. Il fut ensuite envoyé au lit sans manger.

Les jours avaient passé, les semaines aussi, et Abraham qui était désormais désespérément seul – M. Wolf décrétant que, du haut de ses onze ans, il était capable de se débrouiller seul – et s’endurcit de lui-même, conséquence logique et de toute façon nécessaire pour survivre dans cette maison. Il obéissait son père au pied de la lettre, et s’enfermait dans sa chambre la plupart de son temps. Et les soirs où son père rentrait trop ivre, il se faisait le plus petit et le plus silencieux possible pour que M. Wolf n’ait pas l’idée de venir le voir.

Approchant de ses treize ans, les semaines les rapprochant du procès diminuaient considérablement. Et la sévérité de M. Wolf avec. Tous les jours, ce n’était que remontrances, et une litanie sans fin, son père répétant sans cesse la même chose, à savoir ce qu’Abraham allait devoir dire au tribunal.
Ce jour-là ne fit pas exception. Le regard résolument fixé sur son reflet dans le miroir de la salle de bain, Abraham se lavait les dents, M. Wolf à ses côtés, déclamant pour la énième fois ses ordres. S’en tenir à ce que son avocat lui avait expliqué. Expliquer que Felicia était tombé d’elle-même dans les escaliers, que cela n’avait été qu’un malencontreux accident, que M. Wolf avait de suite appelé les secours. Et si on lui demandait pourquoi à l’époque il s’était mis à pleurer et semblait peu sûr de lui, il devait déclarer qu’il était alors traumatisé par le décès de sa nounou et qu’il s’était retrouvé trop confus de tant de questions et de pression de part les avocats ainsi et surtout que par la foule présente. Que si Felicia et M. Wolf se disputaient souvent, c’est que Felicia faisait mal son travail. Parfois, Abraham se surprenait à croire à ce que son père lui assénait quotidiennement. Et puis, dans l’obscurité et le silence de la nuit profonde, l’évidence s’imposait à lui, de plus en plus, au fil du temps, que tout ceci n’était qu’une pure mascarade. Qu’il se souvenait. Qu’il avait vu ce qui s’était réellement passé. Et que ce n’était pas ça. Du tout.

Ce jour là, il prit soin de cracher son dentifrice et de se laver la bouche avant de se redresser, fixant le reflet de son père dans la miroir. Et, d’une voix blanche, un peu incertain, il déclara : « Mais… tu l’as poussé, père. Tu l’as poussé, et elle est tombée. Jusqu’en bas. »

Pendant quelques instants, un lourd silence s’abattit dans la pièce. Puis le coup partit, brutalement, subitement. Abraham manqua de perdre l’équilibre et de chuter sous la violence du choc. Il n’eut aucunement le temps de reprendre ses esprits qu’aussi vite, son père l’avait attrapé par le col. L’adolescent chercha à se défendre, hurlant comme un fou, voulant se débarrasser de l’emprise de cet homme qui le terrorisait. La voix tonitruante de M. Wolf tonnait dans la salle de bain. « REGARDE TOI. »  Il le pressait contre le lavabo, face au miroir. « REGARDE TOI, SALE GOSSE. » Abraham faisait des pieds et des mains mais la poigne de son père était trop puissante. « C’EST COMME CA QUE TU ME REMERCIES, APRES TOUT CE QUE J’AI FAIT POUR TOI ? TU ES HABILLE, NOURRI, LOGE, TU PEUX ALLER A LECOLE. TU VEUX QUE JAILLE EN PRISON, ET QUE TU FINISSES A LA RUE SANS SAVOIR OU DORMIR ? NI MANGER ? HEIN ? CEST CA QUE TU VEUX ? REPONDS ! »

Abraham finit par cesser de se débattre, et, sachant à quel point son père détestait lorsqu’il pleurait, chercha à tout prix à retenir ses larmes qui menaçaient de couler. Secouant frénétiquement la tête, il ferma les yeux lorsque son père finit par le lâcher, le gifler, avant de le prendre par la nuque et de le pencher légèrement en avant. « Regarde moi. » Le ton était froid, et sans appel. Abraham s’exécuta sans broncher, croisant le regard de son père à travers le miroir. « Ecoute moi bien attentivement. Tu vas faire ce que je te dis, tu m’entends ? » Abraham hocha la tête, ne voulant qu’une seule chose : qu’il le lâche et qu’il puisse s’enfermer dans sa chambre. Mais M. Wolf ne l’entendait pas de cette façon. « Je n’ai rien entendu, tu as compris ? » Abraham se racla la gorge. « Oui. » « Oui quoi ? » « Oui je ferai comme tu as dis. » La main sur sa nuque serra un peu plus fort. « J’espère bien Abraham. J’espère bien parce que si ce n’est pas le cas… Je risque d’être très, très, très en colère, tu entends ? Et tu regretteras d’avoir été un si mauvais garçon. »  La voix était lourde de menaces. Abraham hocha la tête sans un mot. Son père le regarda avec un profond dégoût au fond des yeux. « Ta mère serait tellement scandalisée par ton comportement. Elle n’est pas morte pour que son fils devienne un tel échec. » Il marqua une pause, avant de relâcher finalement l’enfant et le pousser hors de la pièce. « File dans ta chambre maintenant. Je ne veux plus te voir. »

Abraham ne se le fit pas dire deux fois. Quelques secondes plus tard, il s’était enfermé dans sa chambre, allongé dans son lit et s’était mis à étouffer ses hurlements de frustration dans son oreiller.  

Quelques jours plus tard, lors du procès, le témoignage de Abraham sembla être réglé comme du papier à musique. Le regard dans le vague, refusant de regarder dans les yeux quiconque lui posait des questions, Abraham répétait la même chose inlassablement. Ce n’était qu’un accident. Elle a glissé. Elle faisait mal son travail. Plus tard, tellement honteux de cet épisode, Abraham en oublia volontairement le reste : les discours des avocats, les protestations, le jury délivrant son verdict encore une fois favorable à M. Wolf – l’apartheid était peut être tombé, mais les discriminations étaient encore très prégnantes.  Ce n’était pas seulement son courage et sa dignité qu’il avait perdues ce jour là. C’était surtout l’amitié de Sandro, dont le regard assassin et plein de détresse ne fit que hanter Abraham les années suivantes.


PART V - TEENAGE YEARS
Les années suivantes ne furent ni mieux, ni pires. Son absentéisme et niveau scolaire étaient catastrophiques même s’il n’était aucunement plus bête qu’un autre. Sa relation avec son père ne s’améliora pas non plus. Parfois, elle était pire encore. Au mieux, M. Wolf ignorait complètement son fils, ce que préférait Abraham puisqu’ainsi il était libre d’agir comme bon l’entendait. Mais au pire, lorsque M. Wolf traversait une mauvaise passe, il devenait violent : lorsque cela arrivait, Abraham disparaissait pour quelques jours, histoire que cela se calme et qu’il évite les coups autant qu’il le pouvait. Il ne se plaignait pas, jamais. Il fit des connaissances dans la rue, parfois très peu fréquentables, et d’autres qui lui évitèrent de se retrouver justement dans une situation plus mauvaise que celle dans laquelle il était déjà. Miraculeusement, il échappa aux drogues dures qui étaient monnaie courante dans les rues des quartiers pauvres de Johannesburg, et s’il toucha à quelques substances illicites, la situation ne devint jamais catastrophique. En revanche, il se mit à fumer, beaucoup, et à ingurgiter de l’alcool – tel père tel fils n’est ce pas ? Il était mal dans sa peau, et faisait des crises d’angoisse régulières. Il n’aimait pas ce qu’il était, ce qu’il avait fait, et sa vie n’avait aucun but : Qu’est ce qu’il faisait là ? Y avait-il un sens à toute sa pathétique et misérable existence ? Fort heureusement, deux évènements l’aidèrent à traverser ces années incertaines et douloureuses. La première fut sa rencontre avec un chiot jappant dans une ruelle obscure de la capitale. Sale, avec la peau sur les os, l’animal était craintif et agressif, et Abraham eut toutes les peines du monde à l’approcher, avec douceur. Il se débrouilla pour lui trouver à manger, et à force de patience, le chiot, qui avait sans doute été maltraité et/ou abandonné, finit par lui faire confiance. Il fallut plusieurs semaines, mais finalement le petit chien reprit du poil de la bête, et finit par suivre son nouveau maître partout où il allait, finissant par le laisser le laver ; et Abraham, qui pour la première fois avait le sentiment d’avoir un but à atteindre, ne s’était jamais senti aussi serein. Il nomma le chien Wookie, parce qu’avec son pelage hirsute il lui faisait un peu penser à Chewbacca (l’un des rares films qu’il avait pu voir – et parce qu’il avait toujours voulu être un héros comme Han Solo). Très vite, ils devinrent les meilleurs amis du monde.

Presque au même moment, Abraham, qui maintenant déclarait à qui voulait l’entendre qu’il s’appelait Declan, comme pour mettre totalement son passé derrière lui, eut vent du centre humanitaire giving for africa. Il s’y déplaça, et déclara là-bas qu’il voulait devenir volontaire. N’ayant aucune qualifications ni compétences spécifiques mais en revanche un bon feeling avec les animaux, il assista les bénévoles s’occupant de nourrir les animaux, et trouva un lieu de paix dans la réserve des chimpanzés et des éléphants, dans laquelle il passa le plus de temps possible, s’attachant tout particulièrement à ces deux espèces d’animaux.  Il trouva également des adultes qui ne le jugeaient pas et en qui il avait une confiance relative.


PART VI - THE ARMY
La nuit de ses dix-huit ans,  Declan quitta sa maison sans un regard un arrière, un sac en bandoulière pour seul bagage, Wookie à ses côtés. Il ne prit même pas la peine de prévenir son père : de toute façon, voilà bien longtemps qu’il ne venait plus chez lui qu’occasionnellement. Peut-être son père n’allait-il même pas remarquer qu’il était parti pour de bon. Voila presque deux ans que, même si ses insultes étaient constantes, il n’osait plus trop le frapper depuis qu’un jour Declan était parvenu à le repousser et à rendre les coups. Cependant Declan craignait qu’un jour son père devienne fou et trouve un moyen plus dangereux encore de le brutaliser, aussi restait-il intérieurement terrorisé par cet homme.

S’engageant dans l’armée de terre Sud-Africaine, il fut dans l’obligation de laisser Wookie au bon soin d’un foyer pour chiens pour six mois, s’assurant qu’on s’occupe bien de lui, le temps de sa formation où il devait dormir sur la base militaire et ne pouvait pas ramener un chien : les adieux furent terribles, et Wookie hurla pendant des jours après le départ de son maître. Declan, lui, se plongeait à corps perdu dans l’effort et le travail pour que cette séparation soit productive. Dans l’armée, il retrouva cette sensation d’avoir un but qui l’anima, et une camaraderie qui lui fut importante – qu’importe d’où ils venaient et qu’importe leur passé, tous les soldats ne faisaient qu’un collectif ; et si Declan avait quelques problèmes avec l’autorité, il apprit à prendre sur lui et, plus tard, put reconnaître que s’engager dans l’armée était sans doute la meilleure décision de sa vie (le sarcasme cependant jamais loin : qu’aurait-il pu faire d’autres, de toute façon ? il n’avait aucune perspective d’avenir avec les études chaotiques qu’il avait suivi).

Six mois plus tard, officiellement combattant cynotechnique avec donc la responsabilité d’un nouvel ami à quatre pattes, Captain, Declan fut autorisé d’avoir un logement hors de la base militaire, et put enfin récupérer Wookie – et les retrouvailles furent aussi intenses émotionnellement que les adieux.



PART VII - EVERYDAY LIFE IN THE ARMY
Six mois plus tard, officiellement combattant cynotechnique avec donc la responsabilité d’un nouvel ami à quatre pattes, Captain, Declan fut autorisé d’avoir un logement hors de la base militaire, et put enfin récupérer Wookie – et les retrouvailles furent aussi intenses émotionnellement que les adieux.

Declan est connu principalement pour deux choses : Tout d’abord, sa réputation de tombeur de ses dames (et de ses messieurs !) Il n’est pas vraiment « out » au sens strict du terme mais il ne se cache pas non plus – disons qu’il ne cherche pas à démentir ou à confirmer ce qu’on dit à son sujet  - il n’en a strictement rien à faire. Le flirt semble être une seconde nature chez lui, et il n’a jamais été capable d’avoir eu une relation sérieuse : ce n’est pas non plus comme s’il avait déjà essayé. Pour lui les relations amoureuses ne sont qu’une hypocrisie, et il est beaucoup trop instable psychologiquement, malgré ce qu’il veut bien montrer au monde, pour avoir une relation saine. Il n’a de toute façon jamais donné sa confiance absolue en qui que ce soit, si ce n’est Wookie. Et Cap’, son chien coéquipier militaire (parce qu’ils forment une équipe). Les gens qui le connaissent un peu et qui sont assez observateurs peuvent remarquer qu’il est beaucoup plus à l’aise avec les animaux en général qu’avec les hommes et qu’il ne vaut mieux pas maltraiter ou insulter ses deux meilleurs amis à quatre pattes si on tient à sa vie.

La deuxième chose pour laquelle il est connu, c’est son côté taciturne. Sauf lorsqu’il est dans un bar, ou une soirée, et qu’il a dans l’idée de finir sa nuit avec quelqu’un, Declan est plutôt silencieux et acariâtre, et ne parle pas beaucoup.  Les actes ont toujours beaucoup plus compté dans sa vie que les mots, et depuis le drame du procès, il ne fait plus confiance en les beaux discours.

Les autres soldats se sont habitués au comportement étrange de leur coéquipier, et rares sont ceux qui ne le respectent pas ou du moins, ne le craignent pas. Car lorsque Declan s’énerve, cela finit rarement joliment, et tout le monde a en tête certaines fameuses bagarres entre lui et d’autres soldats. Une colère sourde et inapaisée étouffe Declan, et tout le monde le sait. Même ses supérieurs, qui le rappellent souvent à l’ordre : le problème est que Declan est sacrément  bon dans son travail, réussissant avec succès toutes ses missions ; et qu’il est difficile de lui dire quoique ce soit. C’est un électron libre.



PART VIII - AND NOW?
Il y a quelques mois, Wookie est mort de vieillesse, et quelques mois après, ce fut le tour de Cap qui était à la retraite depuis plusieurs années, et c’est un véritable coup dur pour Declan : ce n’est pas ‘juste’ ses chiens qui sont morts, ce sont ses deux meilleurs amis, celui qui a donné un sens à sa vie lorsqu’il était complètement perdu et qu’il ne savait plus quoi faire, et un autre l’ayant accompagné dans une nouvelle vie rangée. Et si leurs morts sont naturelles, cela n’en reste pas moins plus difficile. Après la mise à la retraite de Cap’, Declan avait refusé avoir un nouveau chien et était parti du service de combat cynotechnique, ses années d’engagement s’étant de toute façon terminées. Pendant quelques années, il avait intégré le service d’infanterie plus traditionnel et tout se déroulait plutôt bien jusqu’à ce que ses chiens décèdent et que les supérieurs de Declan, qui le connaissaient bien remarquèrent qu’il n’était plus dans son élément, et qu’il n’avait plus le même entrain ni la même niaque. C’est pour cette raison qu’ils lui proposèrent, sachant pertinemment qu’il serait un élément efficace et essentiel malgré son côté sanguin, d’intégrer la lutte contre le braconnage sévissant durement en Afrique du Sud, ce que Declan accepta sans hésiter une seule seconde. Affilié à la protection des territoires non loin de Johannesburg et notamment des réserves du centre Giving For Africa qu’il connaissait bien, il a pour but de s’infiltrer dans les réseaux de braconnage afin de transmettre des informations aux autorités compétentes et ainsi de participer à l’arrestation non seulement des braconniers en tant que tel, mais aussi des acheteurs faisant appel à ces meurtriers.  








Dernière édition par A. Declan Wolf le Sam 28 Mar - 20:10, édité 26 fois
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Noah L. Mansfield
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MessageSujet: Re: A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart?   A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart? EmptyJeu 19 Mar - 11:21

Ah Leonardo, le beau Leonardo omg. Celui qui met d'accord le monde entier (à part l'académie des Oscars Arrow). Il est tellement parfait omg. Et puis le métier choisi c'est trop la vie je l'imagine parfaitement dans ce rôle omg. J'ai trop hâte de savoir le background mais il va être coool je pense keur. Bienvenue avec nouuuus cutie hug.
Je sens que Joos et Declan s'aimeront bien Arrow
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MessageSujet: Re: A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart?   A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart? EmptyJeu 19 Mar - 11:56

Je suis tellement contente de voir le beau Leo ici pompom Je suis sûre que tu vas en faire un personnage super intéressant, super parfait et super badass ouiii Donc j'ai trop hâte de lire ta fiche.
Bienvenue sur GFA sinon, et pourquoi ai-je l'impression que ton regard se pose un peu sur moi ? siffle
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Joos Van Pieters
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MessageSujet: Re: A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart?   A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart? EmptyJeu 19 Mar - 12:45

OH MY GOD LEO QUOI omg il est trop trop canon, sommes nous d'accord ? sax
Et pourquoi Declan et Joos devraient bien s'entendre ? siffle Je veux savoir, je veux savoir oooh
En tout cas, bienvenue parmi nous keur on aime que tu sois là dance2
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Noah L. Mansfield
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MessageSujet: Re: A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart?   A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart? EmptyJeu 19 Mar - 12:46

PARCE QU'ILS AIMENT TOUS LES DEUX LES ANIMAUX youhou.
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MessageSujet: Re: A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart?   A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart? EmptyJeu 19 Mar - 12:52

Qui n'aime pas les animaux ? siffle haha, j'plaisante omg
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A. Declan Wolf
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MessageSujet: Re: A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart?   A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart? EmptyJeu 19 Mar - 13:51

Merci les enfants vous êtes choupichous youhou dance2
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MessageSujet: Re: A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart?   A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart? EmptyJeu 19 Mar - 14:09

Ohhhh, Leoooooonardooooooooo <3.


Bienvenue iciiiii Very Happy!
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Siobhan A. Villanueva
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MessageSujet: Re: A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart?   A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart? EmptyJeu 19 Mar - 14:58

LEOOOOOOOOOO, je peux te sauter dessus et te faire plein de bébés ? (et t'offrir un oscar si tu veux) cute crap cutie hero secs secs secs sax sax sax omg omg youhou siffle
Bienvenue à toi cutie2
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MessageSujet: Re: A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart?   A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart? EmptyVen 20 Mar - 12:44

Un militaire, et Di Caprio hero youhou oooh
J'exige un lien quand tu seras validé ! En tout cas bienvenue !
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A. Declan Wolf
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MessageSujet: Re: A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart?   A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart? EmptyVen 20 Mar - 23:47

Alejandro : Merciii (je valide tellement les paroles du Boss sur ta sign ♥️)

Siobhan : la magnifique & parfaite Emma Watson ♥️♥️ Mercii (& Oui on va lui offrir nous même son oscar è_é)

Quentyn : Of course, old sport. Arrow (merci ♥️)
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MessageSujet: Re: A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart?   A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart? EmptyDim 22 Mar - 21:45

Leo est un choix super original, j'aime beaucoup beaucoup cutie Et ton pseudo est absolument parfait cutie
Bon courage pour ta fiche en tout cas et bienvenue parmi nous cutie
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MessageSujet: Re: A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart?   A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart? EmptyDim 22 Mar - 22:27

Je crois que c'est la première fois que je vois Leo sur un forum, c'est un choix super sympa I love you
Bienvenue & bon courage pour ta fiche coeur
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Reed J. Trevelyan
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MessageSujet: Re: A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart?   A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart? EmptySam 28 Mar - 15:22

Tu sais déjà tout ce que je pense de ce personnage omg oh no et que je te déteste un peu beaucoup pour tout ce que tu lui fais vivre snif Trop de cruautés, j'ai tellement envie de serrer bébé Declan dans mes bras oh no sad
J'ai quand même hâte de lire la suite oooh omg secs
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A. Declan Wolf
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MessageSujet: Re: A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart?   A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart? EmptySam 28 Mar - 20:11

Merci Madga chou c'est adorable ♥️♥️♥️

Hestia : merciiiii ça fait une éternité que je veux le jouer et je crois que cette fois c'est la bonne!

Reed : string

Je crois.... QUE JAI FINI YOUHOUUUU.
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Frans Van Pieters
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MessageSujet: Re: A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart?   A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart? EmptySam 28 Mar - 20:22

POURQUOI TU ES SI SADIQUE ?! snif sad. La mort de la servante et ensuite le père là c'est trop trop trop horrible quoi snif. Et puis en plus tu as tué le chien aussi quoi snif. T'étais pas forcée de faire ça boude. En tout cas Declan est génial je trouve omg.

Pour la peine je te valide même avec le big-boss keur





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♣️ Parce que c'est toujours mieux à plusieurs, commence par te créer une fiche de liens et de rps, n'hésite pas à poster dans celles des membres déjà présents pour trouver des idées.

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♣️ Tu peux également inventer tes propres scénarios (ici) ou bien proposer des liens avec des personnages pré-définis (ici).

♣️ Pour te lancer dans le rpg et commencer dès maintenant à faire vivre ton personnage, tu peux aller poster dans la boîte à rps. Nous ferons au mieux pour te trouver un partenaire et une situation folle-dingue pour vos personnages. Ou tu peux directement faire une demande plus simple, ici.

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Tu es désormais prêt pour rejoindre le reste de l'équipe et découvrir les merveilles de la savane ! En espérant que tu t'y amuseras bien  




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MessageSujet: Re: A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart?   A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart? EmptySam 28 Mar - 20:27

Merci choupie ♥️ Et je voulais garder les chiens vivants mais j'ai calculé au niveau des années c'était pas possible ils auraient été trop vieux :'(

En tout cas contente que ça te plaise!

hug
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Noah L. Mansfield
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MessageSujet: Re: A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart?   A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart? EmptySam 28 Mar - 20:29

Fallait que tu les fasses immortels snif. Ca doit pas mourir les chiens c'est tout boude.
Mais oui c'est parfait omg keur
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MessageSujet: Re: A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart?   A. Declan Wolf - When was the last time the world wasn’t falling apart? Empty

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