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 Souvenir, ce qui reste après le geste - Nate&Joos

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Nate H. Colwin
Nate H. Colwin
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MessageSujet: Souvenir, ce qui reste après le geste - Nate&Joos   Souvenir, ce qui reste après le geste - Nate&Joos EmptyJeu 16 Avr - 16:16




souvenir, ce qui reste après le geste

ft. Joos Van Pieters



Nate renversa la moitié de sa bouteille d'eau sur ses cheveux, et secoua la tête comme l'aurait fait le chien de sa tante Asalie. Ainsi rafraîchi, il se laissa tomber contre un mur semblant avoir été posé là pour son simple plaisir, et cligna des yeux avec lenteur. Le soleil était brûlant et il avait oublié ses lunettes de soleil. En fait, il oubliait constamment ses lunettes de soleil.

Avec un soupir, il étendit ses longues jambes devant lui, et frotta la peau nue de son genou. Depuis qu'il était arrivé ici, il avait troqué ses habituels jeans slim par des shorts en jean et ses chemises bariolées - que Colin qualifiait d'immondes - par de confortables t-shirts blanc. Qui finissaient invariablement gris/marron le soir. Mais ce n'était pas lui qui s'en plaindrait, il adorait son travail à la réserve naturelle, il adorait aider, nettoyer les enclos, nourrir les animaux, il adorait sentir la brûlure du soleil sur sa peau à présent couleur caramel, et surtout, il adorait se sentir utile.

Pourtant aujourd'hui, si Nate s'était rendu au refuge, ce n'était pas pour un quelconque bénévolat, mais pour un travail qu'il voulait rendre à son université. " Dans l'oeil des babouins ", c'était l'intitulé de son projet, le premier de sa série d'examens et il voulait le réussir. C'est peut être pour ça qu'il s'était levé à six heures du matin, avait avalé en vitesse un café noir avant de prendre les transports en commun, direction le centre Giving For Africa.

A présent qu'il avait effectué un nombre considérable de cliché, il avait bien le droit de s'octroyer quelques minutes de repos, à fixer la savane qui s'étendait devant lui. Il balança lentement sa tête en arrière, se concentrant sur le chemin que faisait les gouttelettes d'eau entre ses omoplates et lorsque ses cheveux parurent à peu près sec, il finit par tendre la main jusqu'à la pochette de son appareil photo, pour regarder son travail.

Pour une raison que lui même s'expliquait mal, il avait choisi de travailler avec l'appareil de Jade, reléguant au deuxième plan le sien, qu'il avait eu à Noël dernier. Peut être pour se porter chance en vue de l'examen. Peut être. Il souleva la pochette en l'air et ses sourcils se froncèrent. L'objet était étonnamment léger entre ses mains. Bien trop léger. Il glissa la main dans l'ouverture et son sang ne fit qu'un tour. Il n'y a avait pas d'appareil photo, même après avoir fouillé et retourné dix fois la pochette - au cas où l'objet serait devenu minuscule, qui sait -.

Oubliant sa fatigue, il se releva d'un bond et arpenta le périmètre autour duquel il s'était installé, le coeur battant. Le problème n'était pas qu'il allait perdre tout son travail si il ne retrouvait pas l'objet, mais que l'appareil photo de Jade était le dernier souvenir matériel qu'il avait de sa sœur. Sa mère ne l'avait jamais laissé rentrer dans la maison après la mort de celle ci, et il n'avait donc même pas eu le droit à un vieux t-shirt ou quoi que ce soit. Juste l'appareil, qu'elle avait laissé dans son appartement avant d'aller en boîte, parce que l'objet était de toute façon trop encombrant. Nate se souvenait très bien que sa sœur baladait cette antiquité partout où elle allait, et qu'elle l'avait acheté dans une foire avec son amie Lucy.

Et Nate venait de le perdre.

Il sentit les larmes s'accumuler au coin de ses yeux et déglutit péniblement, arrêtant de marcher en vain pour réfléchir. « Putain de merde, mais quel con... » articulait il inlassablement entre ses dents serrées. Il ferma les yeux, se forçant à respirer convenablement et retraça mentalement son trajet dans le centre depuis ce matin. C'était simple, la dernière fois qu'il était certain d'avoir eu l'appareil photo entre ses mains, c'était dans la partie réservé aux babouins, là où il avait fait ses clichés. Ensuite, et bien ensuite, rien. Il était reparti, il avait été mangé des biscuits sous un arbre, avait rencontré un ami au détour d'un chemin, avait parlé un peu, puis était venu s'arroser les cheveux à l'ombre avant de rentrer à l'université. Point.

Il se mit à courir à travers le refuge, se perdant deux fois avant de retrouver le chemin vers la zone des babouins et arriva en sueur devant l'endroit où il s'était posté quelques heures avant. Il y avait quelqu'un, juste devant la bâtiment vétérinaire réservé aux babouins et Nate se précipita vers lui. « Excusez moi, est ce que vous n'auriez pas vu un app- » Il se stoppa net en regardant l'objet entre les mains du jeune homme et se sentit blêmir dangereusement. « C'est... C'est le mien... »


Oui, c'était le sien. Tout cabossé sur le dessus, et la lentille brisée. C'était le sien mais c'était aussi celui de Jade, son seul souvenir, auquel il tenait comme à la prunelle de ses yeux, et cet inconnu l'avait purement et simplement brisé. Tout le stress que Nate avait accumulé en quelques minutes lui retomba dessus, grondant dans ses entrailles avec fureur, et se déversant dans une colère noire. Il poussa durement l'inconnu, et se mit à hurler. « Mais, mais putain mais c'est pas possible espèce de connard, tu, tu as pété mon appareil, mon appareil... c'était le seul truc qui me restait d'elle mais, mais putain pourquoi je l'ai laissé là aussi, putain merde... je te hais espèce de salaud pourquoi t'as fait ça putain ! »


Il tremblait de tout ses membres et finit par fondre en larmes, se recroquevillant sur lui même comme l'aurait fait un enfant, se balançant d'avant en arrière en répétant les mêmes phrases incompréhensibles sans pouvoir s'arrêter. Nate avait l'impression d'être revenu dans la chambre d'hôpital, avec le cadavre blanc de sa sœur, et les cris de sa mère plein les oreilles. Il haletait, cherchant l'air et griffant ses poignets avec une rage que lui même ne se doutait pas de contenir, recréant entre lui et le monde, ce rempart immense qu'il avait réussi depuis quelque mois à démolir.

Il avait brisé le souvenir de Jade.
Son porte bonheur.


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Joos Van Pieters
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LE PETIT SINGE
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MessageSujet: Re: Souvenir, ce qui reste après le geste - Nate&Joos   Souvenir, ce qui reste après le geste - Nate&Joos EmptySam 9 Mai - 12:53

Je tiens Malika par la main et je sors de la clinique vétérinaire. J'ai fini de lui administrer une série de vaccin qui était nécessaire au vu de sa proximité avec les êtres humains. À présent, j'aimerais bien qu'elle aille jouer un peu dehors histoire de se muscler un peu et de gagner en agilité. J'ai du mal à l'empêcher de rester à accrocher à moi toute la journée. Elle a tendance à vouloir m'imiter, à vouloir faire comme moi, mais je ne suis pas vraiment un exemple pour une jeune babouin. C'est même tout le contraire. On ne fait que quelques pas hors du bâtiments quand je remarque un petit objet, posé sur un vieux tronc d'arbre. Malika semble très intriguée et je sens déjà qu'elle va chercher à l'attraper. Du coup, je la devance tout de suite et je saisis ce qui est en fait un appareil photo. Je retourne rapidement l'appareil pour voir s'il y a un nom dessus, mais je constate que ce n'est pas le cas. Du coup, je décide de l'allumer pour voir si les photos qu'il contient peuvent me mettre sur la bonne voie. La caméra met du temps avant de se mettre en marche. J'ai l'impression qu'il s'agit d'un vieil appareil. Je patiente le temps qu'il faut. Malika, elle, semble s'impatienter et être très curieuse. Elle tire sur ma jambe. « Arrête Mali ! » je dis sèchement en afrikaans.

Je parcours la bibliothèque des photos sans trouver quoi que soit d'intéressant. Ce sont des photos d'animaux, de végétation, de paysage. De très belles photos certes, mais qui ne me renseigne pas du tout sur l'identité de son propriétaire.
Tout à coup, sans que je ne m'y attende, Malika bondit sur moi et s'accroche à mon bars. De plus en plus lourde et forte, son poids provoque ma chute. Je lâche l'appareil photo qui tombe et roule un peu plus loin. « Merde, Malika ! » La jeune babouin semble comprendre qu'elle a fait une bêtise. Elle se colle à moi, ayant probablement peur que je la rejette. Décidément, je ne peux vraiment pas être en colère contre elle. Je ramasse l'appareil photo et je constate les dégâts. J'ai bien peur qu'il ne soit complètement hors d'usage... « Excusez moi, est ce que vous n'auriez pas vu un app- » Je me retourne pour faire face au nouveau venu. « C'est... C'est le mien... » déclare le jeune homme en fixant l'objet que j'ai entre les mains. Je sens la culpabilité m'envahir rapidement. Une boule se forme dans mon ventre et la panique me saisit. Visiblement très en colère, le jeune homme me fonce dessus et me pousse viruleusement. « Mais, mais putain mais c'est pas possible espèce de connard, tu, tu as pété mon appareil, mon appareil... c'était le seul truc qui me restait d'elle mais, mais putain pourquoi je l'ai laissé là aussi, putain merde... je te hais espèce de salaud pourquoi t'as fait ça putain ! » Son ton enragé se mêle à des larmes. Il semble complètement effondré. Elle. « C'était le seul truc qui me restait d'elle. » Une phrase qui fait écho dans ma tête. Une phrase qui me renvoie à ce que j'ai moi même vécu. Une phrase qui me revoie à Anna. Je me rappelle de sa montre, ce seul objet que j'avais gardé. Sa montre qui est partie en fumée, que je n'ai pas pu sauver de l'incendie. J'ignore de qui il parle, mais je pense comprendre le désespoir qui l'empare. « Je... Je suis tellement désolé. C'est... C'est Malika qui m'a sauté dessus et... » J'essaye de me justifier en pointant du doigt la jeune babouin qui est toujours accroché à moi, mais je me doute bien que ça ne change en rien ce qui s'est passé. « Je suis vraiment désolé. Je le réparerai. Je ferai tout pour qu'il soit comme neuf. »
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Nate H. Colwin
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MessageSujet: Re: Souvenir, ce qui reste après le geste - Nate&Joos   Souvenir, ce qui reste après le geste - Nate&Joos EmptyMar 30 Juin - 17:12




souvenir, ce qui reste après le geste

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La colère, ça dévore les entrailles, c'est tellement puissant, ça s'infiltre partout, ça fait bouillonner les veines et ça empêche de réfléchir correctement. La colère elle s'échappe de partout, en hurlant. Elle a la couleur du sang. La colère, Nate n'était pas habitué à la gérer, surtout quand elle était pointé vers un autre individu que lui même. Se trouver des torts, se détruire en se traitant d'abruti, finir le nez dans la caniveau pour avoir voulu oublier, ça il connaissait. Mais crier sur un inconnu, c'était nouveau. Et il ne savait pas du tout comment se calmer. La voix du jeune homme était pourtant apaisante au dessus de lui. Peut être aussi un peu maladroite. Nate se força à relever ses yeux embués de larmes, les membres tremblants. Il n'avait plus rien à dire. Juste la gorge sèche, et une envie de pleurer qu'il avait du mal à réfréner.

Et puis son regard se posa sur le babouin accroché à la jambe de celui qui semblait être le vétérinaire. Il le fixa longtemps, le temps qu'il lui fallait pour reprendre son souffle, parce que les grands yeux sombres de l'animal était juste empli de la douceur qu'il lui fallait pour se calmer, et finit par se relever, un peu chancelant. Maintenant il avait honte. Honte de s'être donné en spectacle comme ça, honte d'avoir totalement pété les plombs, honte d'avoir griffé ses poignets au point qu'on aurait pu croire qu'il était tombé dans des rosiers. Et surtout il avait honte d'avoir gueulé comme ça, parce que le pauvre babouin semblait apeuré. Il avala sa salive, essuya rapidement ses yeux d'un mouvement du poignet et soupira. « J'suis désolé... » Son regard fuyait toujours celui du jeune homme. « J'aurais pas du m'énerver comme ça, c'est aussi de ma faute après tout. » Il se mordilla la lèvre, et finit par relever enfin les yeux pour détailler le vétérinaire. Il avait l'air gentil, et vraiment mal à l'aise. Et Nate s'en voulut encore plus de s'être laissé emporté. Surtout que ce pauvre mec avait très bien pu trouver l'appareil comme ça, rien ne lui disait avant qu'il était le responsable de son état. Bon, apparemment c'était son babouin, et Nate ne pouvait pas hurler sur un animal, il n'avait donc plus qu'à faire profil bas. Sauf que le jeune homme lui proposait de le réparer. Il passa maladroitement sa main dans ses cheveux bouclés, et haussa les épaules. « Heu, je voudrais pas... Enfin... Vous savez faire ça ? » Il déglutit, se sentant soudainement rempli d'un espoir aveugle. « Ce serait vraiment sympa, je... J'y tiens beaucoup. Ya mon travail aussi dedans, je suis... Je suis étudiant en photographie. Je m'appelle Nate. » Il lui tendit la main, avec un sourire timide.
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MessageSujet: Re: Souvenir, ce qui reste après le geste - Nate&Joos   Souvenir, ce qui reste après le geste - Nate&Joos EmptyJeu 23 Juil - 12:01

Face à moi, je ne peux que constater la détresse du jeune homme. Elle me bouleverse car elle ne me rappelle que trop bien ma propre détresse, celle qui m'a pourri la vie depuis la disparition d'Anna. Le temps passe, mais les plaies ne semblent pas prêtes à se refermer. Son souvenir me hante chaque jour un peu plus. J'avais peur d'oublier son parfum, le son de sa voix et toutes les petites choses qui faisaient d'elle la femme dont j'étais tombé amoureux. Parfois, j'ai l'impression de l'entendre m'appeler, je me retourne et il n'y a personne. Parfois, mes narines sont empreints d'une odeur qui ressemble à la sienne. Mon coeur bat plus vite, plus fort, mais il n'y a toujours pas d'Anna. Je me raccroche à chaque petite chose qui me fait penser à elle, comme si ça pouvait, un jour, la faire revenir. Cela fait plus d'un an et demi qu'elle est partie et pourtant, l'annonce de son décès me fait encore mal comme si c'était arrivé la veille. Alors je ne peux que comprendre ce que le jeune brun peut ressentir. Cet appareil photo appartenait, de toute évidence, à une femme qu'il avait terriblement aimé. « J'suis désolé... » Le jeune homme semble calmé. Après un long silence, il avait formulé ces quelques mots. Juste ces quelques mots qui ont le pouvoir d'apaiser un peu ma culpabilité. « J'aurais pas du m'énerver comme ça, c'est aussi de ma faute après tout. » Je fais non de la tête. Selon moi, il a tout les droits d'être en colère. « Ne vous en faites pas. Je crois comprendre ce que vous ressentez... » C'est un peu ma manière de dire que je traverse la même chose, que j'ai aussi perdu quelqu'un et que je sais à quel point les objets que cette personne nous a laissé nous sont précieux.

Je propose donc immédiatement de faire en sorte de réparer l'appareil photo. Bien que ce soit de la faute de Malika, elle est sous ma responsabilité et c'est moi qui aurait du empêcher cet accident. Donc je suis responsable. Je suis coupable. « Heu, je voudrais pas... Enfin... Vous savez faire ça ? » dit-il avec une lueur d'espoir qui brille dans ses yeux. « Moi personnellement non, mais j'ai un ami qui s'y connait dans ces choses-là... Et puis, il m'en doit une. » Je sais bien que Brady serait capable de faire quelque chose. Si je le lui demandais, il ne me dirait jamais non. Alors oui, je vais m'en occuper, c'est certain que je vais m'en occuper. « Ce serait vraiment sympa, je... J'y tiens beaucoup. Ya mon travail aussi dedans, je suis... Je suis étudiant en photographie. Je m'appelle Nate. » J'acquiesce et je lui serre la main. « Enchanté Nate, moi c'est Joos Van Pieters. » Je ne précise pas que je suis le fils de Frans, je pense que Nate peut faire la déduction tout seul. « Tu étudies à l'Université de Johannesburg ? Tu permets que je te tutoie ? Ici, on a pas trop l'habitude du vouvoiement... » Même si en général je préfère garder une certaine distance avec les gens, je n'aime pas tellement ces formules de politesse. J'ai l'impression que les échanges en deviennent mécaniques, robotisés et absolument pas naturels. « Et ne t'en fais pas... J'ai perdu certains objets auxquels j'étais très attaché dans un incendie récemment. C'est pas évident de se détacher de certaines choses.. »
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