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 it always seems impossible until it's done (nelson)

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Nelson S. Mangena
Nelson S. Mangena
L'IDEALISTE
L'IDEALISTE


♣ messages : 518
♣ âge : 34
♣ métier/études : doctorant en droit, spécialisé dans les droits de l'homme, c'est l'homme qu'il veut défendre et non le pouvoir ou l'argent


MessageSujet: it always seems impossible until it's done (nelson)   it always seems impossible until it's done (nelson) EmptyVen 17 Avr - 22:36


NELSON SOL MANGENA

it always seems impossible until it's done


nom : mangena, nom assez connu pour toutes les vieilles générations de l'afrique du sud. Auparavant porté par Alfred Mangena le premier avocat noir du pays et l'un des membres fondateurs de l'ANC. Dur héritage qu'il se doit de porter depuis son enfance. Un héritage qu'il considère parfois comme une malchance, parfois comme une chance. Tout dépend qui il rencontre et de quelle manière il est perçu.. ♣ prénom : nelson que ses parents lui ont donné en référence à Nelson Mandela. En effet, il est né seulement un mois jour pour jour après la libération du futur président de l'Afrique du Sud, son prénom est un hommage. Depuis sa naissance, il est comme prédestiné à faire du droit. Son deuxième prénom est Sol qu'il tient de ses ancêtres. ♣ date de naissance : il est né le onze mars mille neuf cent quatre-vingt-dix dans un petit hôpital de Johannesburg en pleine nuit. ♣ âge : vingt-cinq ans déjà mais il vit assez bien le fait de vieillir. ♣ nationalité : il est né en afrique du sud et il y a toujours vécu depuis sa naissance. Ce pays ce n'est pas seulement son lieu de vie, c'est sa nation, sa patrie. Il n'a même jamais vécu ailleurs qu'à Johannesburg. Il a plusieurs fois déménagé au cours de sa vie passant de son quartier pauvre à un quartier aisé avant de retrouver les modestes résidences étudiantes de l'université. ♣ orientation sexuelle : il ne se pose pas vraiment la question. A vrai dire l'amour ne fait pas réellement partie de ses préoccupations principales depuis quelques années. Mais s'il devait se définir peut-être dirait-il doucement qu'il se considère comme bisexuel, même si seulement quelques personnes sont au courant. Il n'en a pas honte mais il n'aime pas étaler sa vie privée de cette manière alors il garde le secret sur ses préférences sexuelles, supposant que son héritage culturel est déjà bien assez dur à porter. ♣ statut : célibataire autant par choix que par obligation. Pour le moment il se satisfait de sa situation et il ne ressent pas le besoin ou l'envie de la changer. Un jour peut-être qu'il voudra trouver la personne pouvant faire battre son coeur mais il n'y songe pas encore. ♣ métier/études : étudiant en droit à l'université de Johannesburg. Actuellement en doctorat, il est spécialisé dans les droits de l'homme, il n'a pas envie de devenir l'un de ces avocats qui s'enrichit sur le dos des autres. L'important pour lui c'est l'être humain tout simplement. Cet être humain d'Afrique du Sud qu'il aimerait sortir des tranchées de la misère et qu'il aimerait faire retrouver la lumière. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il n'a jamais songé à quitter Johannesburg alors qu'il avait été accepté dans les plus grandes universités britanniques et américaines. ♣ groupe : civilian ♣ avatar : alfred enoch ♣ crédit : tumblr + moi-même



« ME, MYSELF AND I »
♣️ Parles nous un peu de toi ? Nelson c'est ce doux utopiste qui ne voit que le blanc et jamais le noir. Qui dans l'obscurité ne cesse de percevoir cette lumière éclatante pouvant conduire les autres vers l'espoir. De l'espoir il en a. Il n'a jamais cessé d'en avoir même à travers l'adversité et les difficultés, l'espoir a demeuré. A travers le temps et les années, ses rêves ne se sont jamais éloignés. Pourtant, ils auraient pu prendre la fuite, être aspirés par les ténèbres, ces ténèbres si envoûtants qui parfois ont menacé d'attirer Nelson vers les profondeurs mais jamais ce ne fut le cas. Avec sa détermination, il a toujours cru en le bon plutôt qu'en le mauvais. Peut-être avait-il besoin de vivre dans ses rêveries, peut-être était-ce sa manière à lui d'oublier que le mal pouvait régner et tout emporter sur son passage. Peut-être tient-il simplement cet acharnement passionné de son prénom. Nelson, cela n'aurait pu être qu'un prénom parmi tant d'autres, mais pour lui il représente tellement plus. Nelson, cette icône qu'un pays a idolâtré, cet homme qui lui a prouvé que le bon pouvait conquérir sans verser de sang. Que même dans les moments les plus douloureux de l'existence, quelque chose de bon pouvait surgir. Malgré l'horreur et la violence, il a foi en l'être humain et ses imperfections. Il croit en sa capacité à évoluer, à révéler le meilleur de lui-même dans les pires moments de l'humanité. Peut-être est-il simplement un croyant qui finira par découvrir les aspects les plus noirs de l'homme et par s'écrouler au sol en réalisant à quel point il a pu avoir tort mais cela ne lui ressemble pas. La naïveté n'a jamais fait partie de lui-même. Il sait que quelque part le diable peut s'abattre et tout détruire sur son passage, il l'a compris dès son enfance. Dès lors qu'il a vu le corps de sa mère étendu sur le bitume gelé. Tout ce sang versé inutilement, tous ces êtres sans vie, morts sans aucune raison, c'est tout ce qu'il a toujours regretté. C'est tout ce qui a le pouvoir de le révulser. Il aime croire que les mots ont plus de pouvoir que les armes mais il réalise à quel point il est difficile d'en convaincre les autres. Il aimerait que les choses changent, que l'avenir soit meilleur que le passé. Que son pays renaisse de ses cendres. Jour après jour, il se bat pour y parvenir. Pour faire régner l'égalité dans cette nation bercée par l'inégalité. Pour ramener le calme dans la ville aux meurtres. Pour rétablir l'équilibre dans cette instabilité permanente. Doux rêves.

Ni les défaites ni les envieux ne peuvent le détourner des objectifs qu’il s’est fixé. Il sait que le temps finira par faire son oeuvre mais son impatience le rend incapable d'attendre. Il a besoin que quelque part l'univers se remette à tourner correctement sans plus jamais dévier de son centre de gravité. Lorsque l'injustice surgit, c'est un fauve enragé qui se trouve devant vous. Repoussant son calme olympien, c'est un autre homme qu'il devient. Celui capable de combattre durant des semaines pour une cause qu'il juge noble. Son acharnement peut être à la fois sa plus grande qualité et son pire défaut. Ce défaut l'empêchant de réaliser quand il dépasse les limites de la raison. Ce défaut qui le rend explosif et incontrôlable. Au naturel, Nelson est foncièrement gentil, son visage avenant fait de lui une personne de confiance. Quelqu'un sur qui on aime se reposer et s'appuyer en cas de nécessité. Il est un allié fidèle qui sait écouter sans émettre le moindre jugement mais dès lors qu'il s'agit de parler de lui-même, il se mue dans un mutisme acerbe qui l'empêche de dévoiler ses secrets. Introverti en privé, il ne l'est plus une fois qu'il doit prendre la parole. Bon orateur, il a une certaine aisance en public, une facilité à se faire entendre par les autres, parfois même par les plus dissipés. Même s'il n'en donne pas toujours l'impression, Nelson est un tendre, un affectif qui a du mal à le montrer et qui se complaît alors dans la solitude. Une solitude qui lui permet de cultiver encore plus son intelligence pour la faire fructifier. C'est ce qu'il fait au quotidien à travers des recherches et des livres. L'histoire de son pays n'a plus de secrets pour lui. Sa curiosité le pousse à toujours en savoir plus. A toujours faire marcher son esprit pour qu'il ne soit pas endormi. L'inactivité peut rapidement le faire succomber dans une forme légère de folie. C'est l'action qui le fait vivre. Nelson a un fort tempérament mais c'est sa loyauté et son optimisme sans faille que l'on reconnaît au premier abord.  Ne connaissant pas les demi-mesures, il est un être entier dans ses défauts et dans ses qualités.

Pourtant, il n'est pas parfait. Derrière ces beaux sourires, cet aura solaire, il y a cet aspect plus sombre. Moins étincelant, plus secret qu'il préfère cacher. Qu'il n'aime pas dévoiler aux autres. Celui qu'il a du mal à assumer. Adolescent, il était loin d'être si parfait. Il a toujours regretté la façon dont il a pu se faire influencer si facilement. Peut-être était-il tout simplement trop innocent et pas encore assez âgé pour comprendre. Peut-être ne voulait-il pas comprendre que celui supposé le protéger n'était pas un sauveur, n'avait rien d'un bon samaritain derrière son allure d'homme ayant réussi. Un jour, il a fini par ouvrir les yeux et c'est de cette façon qu'il a évolué. Qu'il a commencé à se battre pour les opprimés. Ceux dont on avait cessé de parler depuis la fin de l'apartheid. Il ne veut que la justice. La paix. L'égalité. Il demande bien peu mais tellement à la fois. Mais jamais il ne cessera de demander. Car jamais il abandonnera.

 ♣️ Pourquoi avoir posé tes valises en Afrique du Sud ? L'Afrique du Sud ce n'est pas seulement le pays de sa naissance aux yeux de Nelson, c'est bien plus. Tellement plus important. C'est sa nation, ses racines et jamais il n'a réussi à quitter la terre de ses ancêtres. Un ancêtre en particulier: Alfred Mangena, celui à qui il doit ce nom de famille connu par les vieilles familles africaines. Un homme parmi tant d'autres, qui a fait bien plus que tellement d'autres. Pour les plus jeunes ce nom n'a plus une grande signification alors qu'il a bien de l'importance. Premier avocat noir d'Afrique du Sud, il fait partie des fondateurs de l'ANC, le parti qui verra parmi ses rangs l'illustre Nelson Mandela. C'est pour des esprits si aiguisés, pour ces humanistes que Nelson est fier de sa nationalité. De ses origines. Dans son sang coule l'âme d'un idéaliste, cette envie de faire briller la nation multicolore. Toutes ces ethnies qui se côtoient et qu'il aimerait défendre. Malgré toutes les imperfections que le pays peut avoir, jamais il n'a réussi à le quitter. L'absurdité, qu'il a connu dans les rues de la grande métropole, n'a pas suffi à le faire partir. Il est prêt à se battre jusqu'à la fin pour défendre les causes qui lui sont importantes. Des causes qui étaient déjà chères à son ancêtre. En restant ici, c'est les pas de Nelson Mandela qu'il aimerait suivre. Celui à qui il doit son prénom. Un hommage qu'il aimerait ne pas gâcher alors chaque jour il s'acharne pour rendre honneur à celui qu'il considère comme un héros. L'apartheid a beau être loin, il sait que bien des choses restent à changer et qu'il est possible de faire bien mieux. C'est ce qui l'a poussé à faire des études de droit et à ne pas partir dans un autre pays. Souhaitant rester connecté à l'essence même de sa terre natale, c'est à l'université du Witwatersrand, qu'il étudie, cette université qui fut la première à ne plus faire subir de ségrégation à la fin de l'apartheid. Un exemple à suivre. Les bancs sur lesquels Nelson Mandela s'était assis des décennies auparavant. Tout dans les choix du jeune homme prouve l'amour qu'il peut porter pour son pays. Pour ses racines qu'il défendra pour l'éternité. Car même dans la noirceur, l'Afrique du Sud restera à jamais le territoire de ses aïeuls.




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♣️ pseudo : everything encore et toujours siffle ♣️ âge : je ne veux plus compter Rolling Eyes ♣️ ton personnage est : un inventé issu de mon cerveau et de recherches sur internet  ♣️ comment es-tu venu ici ? : alors c'est ma double personnalité dans ma tête qui m'a dit "tiens et si tu faisais un dc après Noah" siffle ♣️ tes impressions : il est toujours aussi beau vu que c'est notre forum avec les pines-co angel

P.S : je triche je le fais deux jours en avance pour avoir une bonne connexion internet - je mérite le bagne - siffle





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Dernière édition par Nelson S. Mangena le Dim 26 Avr - 18:11, édité 2 fois
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Nelson S. Mangena
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L'IDEALISTE
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MessageSujet: Re: it always seems impossible until it's done (nelson)   it always seems impossible until it's done (nelson) EmptyVen 17 Avr - 22:37

Only in the darkness can you see the stars

"if you can't fly then run, if you can't run then walk, if you can't walk then crawl, but whatever you do you have to keep moving forward."






No one is born hating another person because of the color of his skin, or his background, or his religion. People must learn to hate, and if they can learn to hate, they can be taught to love, for love comes more naturally to the human heart than its opposite.

“No one really knows why they are alive until they know what they'd die for.”
11 mars 1998

La petite rue de Johannesburg était déserte. Le soleil était tombé depuis un long moment déjà. Il n'y avait plus que l'éclairage des lampadaires pour illuminer le bitume. Les pas du petit garçon se faisaient lents, tentant maladroitement de suivre sa mère marchant plus rapidement que lui. Tenant fermement sa main, ils avançaient tous les deux joyeusement pour retourner à leur habitation. La soirée avait été des plus agréables pour l'enfant qui avait eu le privilège d'aller voir un dessin animé au cinéma. Le mot privilège était à la hauteur de ce qu'il avait ressenti.  Malgré le peu de moyens que la famille pouvait avoir, la mère de famille avait tenu à offrir ce cadeau à son fils pour son anniversaire. Aujourd'hui, son petit garçon prenait huit ans. Huit ans que le jeune Nelson était arrivé dans son existence. Huit années durant lesquelles il avait été un ange. L'ange illuminant sa vie, l'ange rendant la pauvreté moins difficile, plus acceptable. L'ange qui lui donnait l'envie de combattre cette misère dans laquelle ils étaient forcés de vivre. Chaque jour, la jeune femme usait son corps et son âme pour ramener cet argent si précieux pour survivre. Les choses n'étaient pas faciles mais dès lors qu'elle posait les yeux sur l'enfant à la peau d'ébène près d'elle, tous les soucis s'envolaient dans l'air. Les jours étaient réglés avec minutie et elle ne s'autorisait que très rarement à sortir du chemin tracé. C'était le sourire de Nelson qui lui donnait l'envie de se battre. De continuer à avancer malgré les difficultés et les obstacles s'entassant sur le sol. Dans ce scénario, il n'y avait nulle place pour la spontanéité ou pour des folies dépensières. Dans cette histoire ne ressemblant en rien au paradis, le père avait été le premier à prendre la fuite. A partir dès lors que la première épreuve était apparue. A présent, il n'y avait plus qu'elle et lui. Ce petit être trop fragile pour comprendre, trop innocent pour perdre sa pureté.   Trop jeune pour réaliser à quel point l'existence pouvait être injuste. Il n'y avait que ses jouets qui étaient importants à ses yeux. Ses jouets et l'amour dont sa mère pouvait faire preuve à son égard. Rien d'autre ne comptait. Son regard se posa sur celui de sa maman et il se mit à tirer sur le pan de sa manche. « Maman, j'ai mal aux pieds... C'est loin encore la maison ?  » demanda-t-il tout doucement, implorant presque la jeune femme de ses iris angéliques. La tête de la femme se tourna de gauche à droite, comme pour observer les alentours. Il n'y avait rien de plus inquiétant que se retrouver si tardivement dans les rues de Johannesburg. « On est bientôt arrivés mais tu dois avancer encore un peu mon chéri, d'accord ? » répondit-elle en se baissant à la hauteur de son enfant. Souriant légèrement, ses mains caressèrent doucement le visage de son fils. « D'accord oui », déclara-t-il en hochant la tête de haut en bas. Doucement, ils se remirent en marche mais lorsqu'ils arrivèrent à l'intersection d'une rue, ils furent instantanément arrêtés par trois hommes.

Ce qui suivit devint flou pour le jeune enfant. Il boucha ses oreilles pour ne plus entendre le bruit et il alla se cacher dans un coin pour ne pas être aperçu. Ses paupières se fermèrent, il voulait rejoindre sa mère mais elle lui avait interdit en faisant les gros yeux. Les gros yeux qu'elle avait l'habitude de faire lorsqu'elle le grondait. Il entendit des voix qui vinrent briser ses tympans si sensibles et puis il y eut des cris. Plusieurs cris violents, presque étouffants, un "boom" résonna dans l'air et puis ce fut le silence. N'entendant plus rien, Nelson se releva et il se mit à regarder de gauche à droite. « Maman je peux sortir de ma cachette maintenant ? » demanda-t-il faiblement. N'ayant aucune réponse, il s'avança à petits pas, son petit coeur tapant avec frénésie dans sa poitrine. Il n'avait pas envie de se faire disputer. Mais ses iris finirent par se poser sur un corps étendu sur le goudron. Il s'approcha et il toucha le visage paraissant si paisible. « Maman tu dors ? Je veux rentrer, j'ai froid. » s'exclama-t-il en essayant de relever la femme. Une odeur inconnue happa ses narines, il eut un mouvement de recul, tout d'un coup cela sentait si mauvais que le poisson, qu'il détestait par dessus tout. Il posa sa main sur un bobo que sa mère avait à la tête. Le liquide rouge coulait en abondance et paraissait ne pas vouloir s'arrêter. Il avait peur mais surtout il ne comprenait pas. Il était bien trop jeune pour comprendre ce qui venait de se produire. Pourtant, il ressentait bien ce poignard planté dans son muscle cardiaque et ce vide dans son esprit. Quand enfin il réalisa, un cri aigu puissant sortit de sa gorge et vint retentir dans la rue. A présent, il avait compris.


Les anniversaires avaient toujours été un douloureux moment pour Nelson. Depuis la mort de sa mère, il n'arrivait pas à le fêter dignement. C'était à la fois la fête de sa naissance mais aussi un jour bien plus funeste. Six années déjà étaient passées. Six longues années durant lesquelles tout avait changé. Après l'enterrement modeste, l'enfant avait passé quelques jours dans un foyer avant d'être confié à son père. Son père, pouvait-il réellement appeler de cette façon cet homme qu'il n'avait que très peu vu ? Certainement pas. Il n'avait fallu que quelques temps avant que son paternel ne se désintéresse de ce petit être abattu par la perte de sa mère. Le deuil avait été violent chez l'enfant. Souvent le soir, il fermait les yeux, imaginant qu'elle se tenait près de lui à ses côtés en train de lui lire une histoire. En train de le regarder faire ses coloriages. Il n'était pas rare qu'il se réveille en pleine nuit, complètement terrorisé entendant encore le bruit lourd qui avait interrompu les battements cardiaques de sa mère. Jamais l'homme n'était venu le réconforter ou le rassurer pour faire disparaître les angoisses du garçon. Il se retrouvait alors seul avec sa peine enfantine, son coeur si minuscule déjà brisé. Les sanglots l'emportant fréquemment dans les vagues de la tristesse. Une tristesse que le temps n'avait pas apaisé. Finalement à neuf ans, son père, trop occupé par les bouteilles d'alcool à vider, l'envoya vivre chez l'un de ses frères, homme fortuné ayant la chance de vivre dans le centre ville. Son oncle était quelqu'un de mystérieux, imposant, ayant fier à l'allure et demandant le respect. La première fois, qu'il avait vu, le jeune Nelson fut même effrayé à l'idée d'habiter chez lui. Il ne le connaissait pas, ne se souvenant guère l'avoir déjà rencontré. Il se sentait perdu dans cet appartement où tout était plus grand. Au fil des mois, il finit par s'habituer à cette nouvelle vie, plus stricte mais sans misère, ni pauvreté. L'école était devenue primordiale dans l'existence du sud-africain, capable de passer des heures plongé dans les livres d'histoire. A dix ans seulement, il était déjà capable de réciter les yeux fermés les faits importants de l'Afrique du Sud. L'histoire de son pays était sa passion. Une passion développée grâce à tous les récits narrés par son protecteur, comme il l'appelait. C'était ce qu'il représentait à ses yeux malgré sa sévérité. Grâce à lui, il avait la chance de connaître une vie plus calme, même si personne n'était en mesure de remplacer sa mère.

Après cinq ans, l'homme restait un mystère à ses yeux. Paraissant marqué par des blessures profondes, le visage arborant quelques cicatrices ainsi que ses bras et ses jambes, le frère de son père avait connu l'horreur et la violence. Plusieurs fois, l'enfant avait désiré lui demander comment tout ceci était arrivé mais il n'en avait pas trouvé le courage. Alors il avait préféré s'inventer des histoires dans ses songes, dans lesquels il l'imaginait être un super héros combattant le mal, sauvant la planète des démons.  Pourtant, ce soir-là alors qu'il était assis sur le fauteuil près de celui de son oncle, en train de lire la biographie de Nelson Mandela, il désirait en savoir plus. Il était en âge de connaître les réponses à ses questions. Inspirant longuement, réfléchissant à ce qu'il pourrait bien dire, son esprit se mit à fulminer. Un soupir s'échappa de sa bouche ce qui suffit à ce que l'homme tourne la tête vers lui. « Nelson qu'est ce que tu as ? », demanda son oncle simplement, avec cette voix ferme, paraissant presque froide. L'adolescent de quatorze ans, intimidé, baissa immédiatement le regard, n'osant guère le fixer dans les yeux. « Je voulais te demander quelque chose », répondit-il timidement, presque comme s'il venait d'être surpris en train de faire une bêtise. « Demande alors,  tu m'énerves à soupirer comme ça », rétorqua son umalume  qui lâcha le livre qu'il tenait dans ses mains. Il ne pouvait plus faire demi-tour, c'était le moment de se jeter à l'eau. « Je voulais savoir comment tu as eu toutes ces cicatrices.... », dit-il en hésitant sur chacun des mots prononcés. La question avait enfin été posée, il ne pouvait plus reculer ou revenir en arrière. « Ce n'est que ça ? ». Nelson hocha la tête de haut en bas comme pour marquer l'affirmation. « J'étais jeune quand c'est arrivé. J'avais un peu plus de vingt ans, c'était durant l'apartheid. Le 16 Juin 1976, des écoliers avaient commencé à manifester pour montrer leur mécontentement contre l'instauration de l'afrikaans à l'école. Immédiatement, la police avait répliqué et plusieurs dizaines d'enfants avaient été tués. Alors avec mes amis et bien d'autres, on est descendus dans la rue à Soweto pour apporter nos soutiens aux écoliers, sauf que les forces de police étaient plus armées que nous. C'était le chaos dans la ville, tout le monde protestait. J'ai simplement eu la malchance de me retrouver dans un bain de foule en colère, j'étais au sol quand les policiers ont chargé et je me suis fait lapider . Je me suis pris de violents coups à la tête, sur les jambes et au visage. On m'a recousu sommairement mais j'ai encore des traces. Ma seule faute a été de faire partie des manifestants des émeutes de Soweto et de défendre mes convictions. », narra-t-il presque paisiblement, comme s'il n'était pas touché par les mots qu'il pouvait prononcer. Des frissons traversèrent son neveu, estomaqué qui ne savait guère quoi dire ou comment réagir face à cette histoire horrifiante. Tout ce qu'il avait pu lire dans les livres avait malheureusement bien eu lieu. Les cicatrices de son oncle en étaient la preuve.



“Returning violence for violence multiplies violence, adding deeper darkness to a night already devoid of stars... Hate cannot drive out hate: only love can do that.”
2007



Après ce soir si particulier, tout avait changé pour Nelson. Son oncle était devenu une sorte de modèle à ses yeux, un modèle qu'il respectait et qu'il était bien décidé à suivre. Sa passion pour l'histoire s'était amplifiée, il s'était mis à faire de nombreuses recherches, à poser encore plus de questions à son tuteur, cherchant toujours à en savoir plus. A tout connaître.  Puis, il s'était mis à faire de la généalogie, découvrant ainsi l'origine de son nom de famille. Mangena. Un homme qui avait défendu la liberté des autres. Le premier avocat noir du pays. Un sentiment de fierté l'envahissait à chaque fois qu'il y songeait. Il était heureux d'être l'un de ses héritiers. Dans ses veines coulait le sang de la liberté. La volonté de changer les choses. Au fur et à mesure du temps, il avait fini par se mêler aux conversations entre son protecteur et ses amis, tous issus du monde politique. Son intérêt pour ce domaine était né à force d'écouter tout ce qui avait pu se produire durant l'apartheid. Evidemment, cette période de l'Afrique du Sud, lui avait été enseignée à l'école mais jamais avec tant de détails. Il avait à peine effleuré la surface, alors qu'ici c'était les profondeurs qu'on lui narrait. Les profondeurs les plus obscures et les plus terrifiantes, celles jamais édulcorées et si réelles. A chaque fois, il restait là, silencieux, admiratif de tous ces hommes et de ces avancées qu'ils avaient pu accomplir pour le pays.

Aujourd'hui le groupe s'était rendu dans un lieu prisé de Johannesburg pour regarder la finale de la coupe du monde de rugby. Sport finalement démocratisé grâce à Nelson Mandela. Sur le retour, les discussions étaient bruyantes, chacun y allant de sa bonne parole ou d'une anecdote drôle à raconter. La bonne humeur était bien présente dans toutes les têtes. Pourtant au détour d'une ruelle sombre, ils aperçurent deux jeunes blancs, en train de s'en prendre à un adolescent, noir. Même à quelques mètres, le bruit des coups sur le corps du jeune homme était perceptible et venait briser les tympans de Nelson. Alerté par les cris, les compères s'approchèrent rapidement, attrapant par les épaules les deux assaillants, qui se débattaient avec fureur, pour les repousser en arrière. La victime prit la fuite en courant, trop effrayée pour émettre le moindre son ou pour prononcer le moindre remerciement. Un air étrange, presque agressif, apparut sur le visage de son oncle. En retrait, Nelson n'avait qu'une simple envie: partir, mais cela ne semblait pas être dans les projets des faux-justiciers. Déjà l'un d'entre eux s'était saisi d'une longue tige en fer et s'apprêtait à frapper l'un des deux agresseurs. Un cri de stupeur s'échappa de la bouche du sud-africain. Il ne comprenait pas ce qui était en train de se produire. Ce n'était pas ce genre de valeurs qu'il voulait défendre. « Qu'est ce que vous faites ?! » demanda-t-il étonné, presque stupéfait par ce qui se déroulait sous ses yeux. « On ne peut pas faire ça ! » s'exclama-t-il à bout de souffle. Les coups se multipliaient, le sang commençant à couler des visages bouffis des deux blancs. Il tenta de stopper celui qui tenait l'objet de torture mais il fut violemment repoussé. « Ils ont ce qu'ils méritent Nelson ! Durant toutes ces années, c'est nous qui avons subi leur violence, c'est nous qui avons été frappés injustement, alors c'est à eux de payer à présent ! On défend notre peuple contre des gens comme eux. Contre ceux qui nous ont persécuté durant tout ce temps. » rétorqua son oncle férocement. Il y avait cette lueur de rage perceptible ses yeux. Une lueur inquiétante, qui suffit à glacer le sang de son neveu. Il ne savait pas quoi répondre à cette déclaration. « Mais...  » se contenta-t-il de souffler. Il avait envie d'en dire plus mais il n'y parvenait pas. Les mots restaient bloqués au fond de sa gorge.  « Tu ne veux pas te venger pour la mort de ta mère, gamin ?  » l'interrogea une voix rauque qu'il connaissait bien. Le poignard se planta au plus profond de son muscle cardiaque. Même après tout ce temps, la douleur restait présente en lieu, endormie mais elle demeurait en lui, prête à surgir pour le clouer au sol. La tristesse s'empara de son être, accompagnée d'une colère qu'il ne se connaissait pas. Une colère qui jusque-là ne faisait pas partie de lui. Elle le gagnait, l'entraînant en enfer. Les flammes commençaient déjà à calciner son être. Le souvenir de la peur éprouvée devant le corps sans vie de sa mère le frappa en plein visage. Ne se contrôlant plus, il attrapa l'objet tendu par l'un des hommes et de toutes ces forces il se mit à frapper. Frapper jusqu'à ce que ce cri enfantin dans sa tête cesse de le blesser. Cesse de le torturer. Il désirait simplement le faire taire. Les ténèbres venaient de le happer.


"If you want to make peace with your enemy, you have to work with your enemy. Then he becomes your partner. "
2008



Cette violence déferlante avait été l'électrochoc pour Nelson. L'électrochoc lui permettant de réaliser que la voie des ténèbres n'était pas celle qu'il désirait suivre. La lumière était sa destinée, la seule vers laquelle il devait se diriger. Pourtant, les bruits des coups sur le corps blessé de l'homme continuaient de venir endolorir ses oreilles. Chaque infime seconde de son acte abominable était ancré au plus profond de son âme. Les supplications presque inaudibles de la victime, demandant le pardon de son bourreau. La culpabilité l'avait rogné jusque dans les artères de sa chair et il avait été incapable de se pardonner. La police avait fini par arriver, lui passant les menottes, objet le privant de sa liberté. Mais il n'avait pas fallu longtemps avant qu'il soit relâché, écopant d'heures de travaux d'intérêt généraux. Punition bien faible pour les blessures qu'il avait prodigué. Il avait été le tortionnaire décidant de l'avenir d'un être. Durant quelques minutes, il s'était pris pour le seigneur, ressentant cette puissance si agréable, lui faisant presque pousser des ailes. Les ailes de l'enfer.  Il avait pu lire cette lueur d'inquiétude dans le regard devant lequel il s'était retrouvé. Il paraissait ne pas comprendre ce qui avait pu se produire pour ce jeune homme sans histoire. Il avait tout simplement été poussé par des bandits, par ceux se sentant plus fort que l'humanité.  Après cela, il avait cessé de passer du temps en compagnie de son oncle et de ses amis. De ces faux justiciers combattant la violence par la violence, rendant la société plus absurde encore. Ce n'était pas les valeurs qu'il souhaitait défendre. Alors rapidement, honteux, il s'était éloigné pour retrouver la lumière des étoiles. Celles que sa mère avait pour habitude de lui montrer dans l'obscurité de la nuit. Une année exactement s'était écoulée. Une année durant laquelle il s'était plongé à corps perdu dans les études. Dans la quête du bien dans ce mal si angoissant. C'était sa nouvelle mission pour expier ses péchés. Dans cette foule remplie de personnalités importantes, il avait l'impression désagréable de ne pas être à sa place. D'être la brebis perdue au milieu d'un troupeau de loups. On ne lui avait guère laissé le choix, son tuteur lui avait imposé de l'accompagner à l'une de ces réceptions politiques et il n'avait pas trouvé la force de refuser. C'était sa manière de s'ouvrir à de nouveaux horizons, de ne pas laisser les préjugés de son oncle lui obscurcir la vision. Se frayant un chemin, il se dirigea vers la table pour attraper quelques mini-fours. Il remarqua au loin, que l'homme l'accueillant chez lui, l'observait au loin. Comme pour le surveiller. Il soupira légèrement ce qui manqua pas d'attirer l'attention d'un individu à ses côtés. « C'est toujours assez soporifique ce genre d'évènements » lança joyeusement l'inconnu. Nelson tourna la tête vers lui, laissant apparaître un léger sourire. Il n'y avait rien de plus véridique. Il avait envie de prendre la fuite, de marcher loin de cette mascarade, d'avouer aux yeux du monde la véritable personnalité de son oncle. Mais c'était impossible. La conversation s'installa entre le sud africain et son interlocuteur. Les minutes passèrent, des rires furent émis et il y avait cette décontraction entre les deux. Le brun charmant, habillé de son costume sur mesure, devait seulement avoir vingt-cinq ans mais il incarnait la réussite. Issu d'une bonne famille et tout juste diplômé d'une université prestigieuse, il avait déjà intégré le cabinet d'avocats le plus réputé du pays. La fierté était perceptible dans sa voix et Nelson ne pouvait que le comprendre. « Je compte faire du droit aussi l'année prochaine  » déclara Nelson, instinctivement presque comme s'il venait juste d'annoncer le temps des prochains jours. C'était une idée qui avait mûrement germé dans son esprit et qui avait fini par devenir une évidence. Il voulait combattre contre les inégalités, réparer les erreurs commises par l'homme. Ses propres erreurs passées. « Très bon choix, je ne peux qu'approuver. Tu sais déjà où tu vas aller ? » demanda le prénommé Brent. Le choix de l'université avait été une formalité. Avec son dossier parfait, ses notes excellentes, toutes les portes lui étaient ouvertes mais il n'y en avait qu'une qu'il désirait rejoindre. Il souhaitait rester au coeur des choses. Il hocha la tête,  fier de sa décision. « L'université de  Witwatersrand, j'avais postulé aux Etats-Unis et en Angleterre, mais je préfère rester en Afrique du Sud. Je sais déjà que je veux me spécialiser dans la défense des droits de l'homme et les universités anglaises ne pourront pas me l'enseigner. ». Il déglutit avec difficulté. C'était la première fois qu'il disait ceci à voix haute. Même son oncle n'était pas encore au courant de ses projets. C'était le secret qu'il gardait pour lui. Son rêve le plus fou. Un grand sourire apparut sur les lèvres de son nouvel ami. « Tu as bien raison, il faut être fier de ses origines. Ce ne sera sûrement pas facile mais si tu t'en donnes les moyens, tu réussiras j'en suis certain. Tu es comme prédestiné par ton prénom de toute façon  ». Les deux se mirent à rire joyeusement. Il y avait un soupçon de vérité dans cette phrase. Avec le temps, Nelson Mandela était devenu son modèle. Celui inculquant des valeurs justes et nobles, combattant la haine par l'amour, la violence par la paix. C'était ce qu'il aimait.

En compagnie de son nouvel ami, la soirée passa beaucoup plus rapidement. Les deux jeunes hommes discutèrent de choses et d'autres, abordant des sujets futiles aussi facilement que des sujets plus profonds. Il avait beau ne pas le connaître, il aimait converser avec lui. Il ne lisait ni arrogance, ni mépris dans son regard. Simplement un respect mutuel et cela malgré la position sociale de Brent. La mention de l'apartheid ne fut malheureusement pas évitée. Cependant, Nelson aima ce qu'il entendit. Les valeurs que son partenaire défendait. « L'égalité entre tous, l'unité dans la diversité ». Des propos qu'il approuvait. Tous les deux si différents, l'un ancien persécuteur, l'autre ancien persécuté par cette politique violente. L'un blanc, l'autre noir. Malgré tout, ils étaient animés par le même feu, ce désir de rétablir l'équilibre. Ils étaient deux alliés contre l'adversité. Lorsque les dernières bouteilles de champagne furent vidées, lorsque les premiers convives commencèrent à partir, Brent s'approcha une dernière fois de Nelson, une carte à la main. « Si tu as besoin de quoi que ce soit, de conseils ou de recommandations pendant tes études ou autre, n'hésite pas et appelle moi. Je te répondrai avec plaisir. » s'exclama-t-il sincèrement. Surpris, le sud africain attrapa le bout de papier, ses yeux lisant en boucle les hiéroglyphes inscrits à l'encre. Il voyait bien qu'il n'y avait pas de mensonge dans sa proposition et il en était touché. Quelque part dans ce monde, quelqu'un était prêt à l'aider sans rien attendre en retour. Il n'y avait rien de plus plaisant. On venait de lui tendre la main et il comptait bien la saisir.



“ I learned that courage was not the absence of fear, but the triumph over it. The brave man is not he who does not feel afraid, but he who conquers that fear. ”
2010


Une rencontre avait été suffisante pour que tout change. Pour que Nelson ne soit plus réellement le même. La relation entre Brent et lui avait d'abord été amical avant que les choses changent plusieurs mois après. Il y avait eu des regards, des insinuations avant que l'aspect platonique disparaisse et ne cède sa place à une intimité physique. Tout était étrange pour Nelson. Si nouveau, il naviguait vers l'inconnu, vers ce monde jusque-là inexploré. Mais il appréciait ce qu'il avait découvert. A ses côtés, il se sentait en confiance. La honte, qu'il éprouvait, n'était plus qu'un murmure presque inaudible dans son esprit. La culpabilité était toujours là mais moins forte. Moins puissante. Avec le temps, il avait fini par pouvoir se regarder dans le miroir sans ressentir une once de dégoût. C'était le plus important. Il sortit de la bibliothèque universitaire, les bras remplis de livres et il prit la direction de la maison de son oncle. Elle était là la seule ombre au tableau. Il n'avait toujours pas trouvé la force de partir. De prendre sa liberté. Pourtant, si souvent, il en avait eu l'envie en entendant les propos désagréables de son tuteur mais il n'était pas encore parvenu à lui tenir la tête. La volonté ne manquait pas, c'était le courage qui venait à disparaître dès lors qu'il tentait d'ouvrir la bouche. Un jour, il y parviendrait, c'était la promesse qu'il avait faite. Franchissant le seuil de sa porte, il referma à clé derrière lui, s'apprêtant à monter dans sa chambre. Cependant son oncle apparut devant lui, le visage crispé, les traits tirés comme souvent ces derniers mois. La relation était devenue tendue entre eux, les désaccords ne cessant guère, il n'était pas rare que des éclats de voix viennent briser le silence. « Un ami est passé pour toi... L'avocat » se contenta de maugréer l'homme. Voyant d'un mauvais oeil l'amitié supposée entre son neveu et le blanc, c'était comme ça qu'il avait pris l'habitude de l'appeler, ce n'était pas faute de lui avoir rappelé son nom, mais il n'avait jamais pris la peine de le retenir. Ou de tenter de l'assimiler. Nelson avait fini par s'y habituer, par ne plus s'en offusquer. La vision qu'il avait de son umalume avait bien évolué avec les années, elle s'était obscurcie et cela faisait bien longtemps qu'il ne représentait plus un modèle pour le jeune homme. « Très bien » répondit-il simplement en posant son sac sur le sol. Il savait que le débat était inutile, qu'il n'y avait rien d'autre à dire. « Tu devrais faire attention et passer moins de temps avec lui. Il va finir par te retourner le cerveau. Tu ne peux pas lui faire confiance ». Il haussa les sourcils, guère surpris par les mots qu'il venait d'entendre. C'était constamment les mêmes paroles. La même rancoeur encore et toujours et jamais l'envie d'avancer sans ressasser ce passé douloureux. « Tu devrais arrêter de tous les mettre dans le même panier. Il y a des gens biens et des gens mauvais partout. ». Son interlocuteur et ses amis en étaient la preuve. Ils incarnaient cette gangrène à combattre, luttant pour leurs libertés en bafouant celles des autres. Il n'y avait nulle envie d'égalité chez ces hommes, simplement ce désir de vengeance pour toutes les horreurs subies durant l'apartheid. L'oncle s'avança vers lui, le regardant fixement, presque estomaqué de recevoir pareils conseils. « Je sais de quoi je parle jeune homme. Tu oublies l'histoire de tes ancêtres, tu vois la bonté partout, tu es prêt à accorder le pardon à tous ces gens, mais un jour ils te feront payer ta naïveté crois-moi. ». C'était faux. Malgré son envie de voir le bon chez les êtres de cette planète, il n'était pas aveugle. Il en avait vu des âmes torturées, brisées, des hommes ravagés ayant plongé vers le mal. Il ne voulait simplement pas résoudre les problèmes par la violence. A force, il en avait cessé de toujours devoir s'expliquer. « Je ne pense pas. Avec tes amis, vous ne valez pas mieux que ceux qui vous ont persécuté durant l'apartheid. Vous vous dites meilleurs car vous défendez les noirs, notre peuple, mais vous le faites de la pire des manières. Vous employez les mêmes méthodes que les blancs. La violence n'a jamais rien résolu, au contraire elle empire les choses ». Sa voix s'était durcie, devenant moins calme qu'à l'accoutumé. Les mots étaient sortis de sa gorge, sans même qu'il ne puisse les contrôler. C'était comme si enfin des ailes avaient poussé dans son dos et lui avaient permis de voler. C'était tout ce qu'il avait souhaité dire, qui venait d'être dévoilé. « Je ne te permets pas de me parler sur ce ton jeune homme. C'est grâce à moi que tu as un toit sur la tête, que tu as pu faire des études et vivre décemment alors je te conseille de te calmer ! Du haut de tes vingt-ans, tu ne sais rien. Tu n'as absolument rien connu de tout ça. ». Nelson savait parfaitement qu'il lui devait beaucoup mais cela n'était plus suffisant pour le faire rester. Il ne pouvait plus cautionner ce comportement. « Si tu le dis » ajouta-t-il avec sa voix monocorde avant de monter à l'étage. Une fois dans sa chambre, son coeur se mit à battre à tout rompre, prêt à quitter son emplacement dans sa poitrine. Poussé par une force extérieure, il empaqueta toutes ses affaires dans de grands sacs. Une fois tout le monde endormi, il quitta la maison définitivement, sans faire un seul bruit. Il prenait sa liberté.


“i am the master of my fate and the captain of my destiny”
2015


Les années suivantes furent différentes. L'oncle de Nelson avait eu raison sur un seul point, la relation entre Brent et lui finit par prendre fin. L'avocat finir par obtenir une promotion en Angleterre. Il n'y avait eu ni pleurs, ni cris, ni colère entre les deux compagnons. L'un comme l'autre, ils savaient que c'était la bonne chose à faire. Qu'ils n'étaient pas destinés à finir ensemble. Ils s'appréciaient mais il n'y avait pas de véritable amour entre eux. Pas de sentiments profonds ou de papillons dans le ventre. Ils étaient les deux faces d'une même pièce, mais leurs âmes ne vibraient pas sur la même fréquence. Avec le temps, ils s'étaient attachés l'un à l'autre mais la rupture se fit en douceur. Malgré la distance, qui s'installa entre eux, ils restèrent en contact. Brent restait la rencontre la plus importante dans l'existence de Nelson. Peut-être même son meilleur ami. Le seul sur lequel il avait pu compter durant tout ce temps. Son pilier qui l'avait guidé, qui l'avait conduit dans la bonne direction. Evidemment, il leur arrivait de ne pas être d'accord sur tous les points, mais un compromis était rapidement trouvé. Chacun acceptant sans difficulté l'opinion de l'autre.  Le sud africain ne lui en avait jamais voulu de partir. De penser à son avenir. Il était même heureux pour celui qui avait partagé son existence. Car c'était grâce à lui qu'il était devenu ainsi. Après lui, il y eut quelques histoires, quelques relations passagères mais toujours sans cette passion dévorante. L'amour n'était pas sa priorité. Aujourd'hui, il était cet étudiant engagé, franchissant les barrières sans difficulté. Cet étudiant défait de ses chaînes, assumant son histoire, son passé mais aussi sa personne. Bénévole dans plusieurs associations, il était toujours le premier prêt à partir au combat. Un combat pacifique gagné par l'intelligence et la parole.  Les armes les plus redoutables de l'humanité. Des armes qu'il arborait avec fierté, sans jamais hésiter, luttant avec acharnement et engagement. Il avait fini par être fier de la personne qu'il était devenu. De ce jeune homme prêt  à donner sa vie pour défendre ses valeurs. Il était un idéaliste, vivant dans ses utopies d'un monde parfait. Un humaniste digne descendant de ses ancêtres. Il y avait des jours plus difficiles que d'autres, des cas moins faciles que d'autres mais il n'était pas prêt à abandonner. Car il était Nelson Mangena, l'incarnation de deux symboles historiques.









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Reed J. Trevelyan
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MessageSujet: Re: it always seems impossible until it's done (nelson)   it always seems impossible until it's done (nelson) EmptyVen 17 Avr - 22:42

NEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEELSON EST DANS LA PLACE crap crap
Tu sais déjà tout ce que je pense de ce perso siffle mais si tu pouvais genre te dépêcher d'écrire/poster l'histoire ce serait kewl parce que j'ai un peu trop hâte de lire la suite siffle secret

Mais j'ai surtout encore plus hâte pour notre lien, c'est trop de la bombe omg keur
En même temps:
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ou
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siffle siffle

Rebienvenue chez toi, avec le trop choupi Alfred ooh cutie
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Hylan T. Clarke
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MessageSujet: Re: it always seems impossible until it's done (nelson)   it always seems impossible until it's done (nelson) EmptyVen 17 Avr - 22:48

Reeeeeeeeeeeebienvenue ! cute
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MessageSujet: Re: it always seems impossible until it's done (nelson)   it always seems impossible until it's done (nelson) EmptyVen 17 Avr - 22:55

Re Bienvenue chez toi XD
Hâte d'en apprendre plus sur Nelson ^^
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Felicity Sparrow
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MessageSujet: Re: it always seems impossible until it's done (nelson)   it always seems impossible until it's done (nelson) EmptyVen 17 Avr - 23:07

OH YEAH LE PETIT NELSON TROP PARFAIT QUI EN PLUS EST TROP BEAU ET BREF JE MEURS bave omg
Je te dirais pas la bienvenue parce que bon, tu es un peu chez toi siffle
J'aime trop ce personnage et j'ai hâte de tout lire, parce que voilà, donc tu as intérêt à te dépêcher angel

Plein de bisous kiss
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Reed J. Trevelyan
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MessageSujet: Re: it always seems impossible until it's done (nelson)   it always seems impossible until it's done (nelson) EmptyVen 17 Avr - 23:12

Felicity Sparrow a écrit:
j'ai hâte de tout lire, parce que voilà, donc tu as intérêt à te dépêcher angel
On est d'accord angel ALLER GO GO GO ! fire (et je réalise que y'a pas de smiley qui fouette, ça serait utile à l'instant présent siffle )

siffle
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Joos Van Pieters
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MessageSujet: Re: it always seems impossible until it's done (nelson)   it always seems impossible until it's done (nelson) EmptyVen 17 Avr - 23:31

JE TE JALOUSE TELLEMENT omg Alfred c'est le choix de la vie quoi bave Je te bénis de faire naître ce personnage, en plus tes références sont trop trop bien. Je valide tout tout tout, mais bon tu le sais déjà angel J'ai hâte de lire l'histoire et bientôt y a une petite cocotte qui va venir te rejoindre dans les rangs des schizo siffle

Sinon, mention spéciale pour cette citation : “ I learned that courage was not the absence of fear, but the triumph over it. The brave man is not he who does not feel afraid, but he who conquers that fear. ” omg
Rebienvenue chez toi mon petit chou coeur
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A. Declan Wolf
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MessageSujet: Re: it always seems impossible until it's done (nelson)   it always seems impossible until it's done (nelson) EmptySam 18 Avr - 0:46

Nelson le parfait.
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MessageSujet: Re: it always seems impossible until it's done (nelson)   it always seems impossible until it's done (nelson) EmptySam 18 Avr - 3:32

C'est qui celui-là? Jamais entendu parler Arrow
En tout cas, rebienvenue, choupinette et il est trop cool ton Nelsounet! cute
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MessageSujet: Re: it always seems impossible until it's done (nelson)   it always seems impossible until it's done (nelson) EmptySam 18 Avr - 12:18

Nelson ? Connait pas moi...
Bref tu sais déjà ce que je pense de ce personnage, re mon chou et good luck pour la rédaction de ta fiche ♥
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MessageSujet: Re: it always seems impossible until it's done (nelson)   it always seems impossible until it's done (nelson) EmptySam 18 Avr - 18:28

Re bienvenue Smile
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Noah L. Mansfield
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MessageSujet: Re: it always seems impossible until it's done (nelson)   it always seems impossible until it's done (nelson) EmptySam 18 Avr - 19:40

Merci à tous vous êtes des mignons omg

Reed, Nelson is here attend il va tout gérer le mignon omg. Je sais que tu l'aimes mais moi aussi je l'aime ce petit chou keur. Le Reed/Nelson ça va être trop la classe, j'ai trop hâte cutie. Et promis je me dépèche de finir ma fiche, promis promis keur. Comme ça on pourra jouer les mignons ensemble secret.
Felicity, Alfred le mignon angel. Je suis contente qu'il vous plaise et oui promis je me dépèche c'est mal de me mettre la pression comme ça tu vois snif. Je ne veux pas écrire un truc nul en plus tu comprends Arrow
Joos, c'est mal de me jalouser il ne faut pas keur. Je suis contente qu'on aime mes références trouvées après des multiples recherches longues Arrow. Mandela le big boss des citations pour celle que tu cites omg
Declan, Nelson le parfait est dans la place ! keur
Maxyne, je comprends pas pourquoi tu le connais pas, c'est bizarre quand même secret
Logan, tu connais quand même un peu siffle.
Lily, Hylan, Noa merci beaucoup keur.
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MessageSujet: Re: it always seems impossible until it's done (nelson)   it always seems impossible until it's done (nelson) EmptySam 18 Avr - 21:33

    HIHIHIIHIHIHIHHI.
    Tu sais pas à quel point j'aime ce choix pour un DC ! Very Happy Re-bienvenue et éclate-toi bien !
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MessageSujet: Re: it always seems impossible until it's done (nelson)   it always seems impossible until it's done (nelson) EmptyDim 19 Avr - 17:24

secs lick
Ceci est un message d'amour parce que tu es parfaite siffle
Bon maintenant comme ils disent tous, mes voisins du dessus, il faut te dépêcher parce que je suis super super curieuse et que là franchement je n'ai pas grand chose à lire et je ne suis pas contente du tout fire Ce n'est pas bien d'éveiller mon attention et de ne rien me donner à lire en échange, je devrais te priver de rp pour la peine boude
En tout cas, il y a intérêt à ce qu'on trouve des liens cools, sinon je te boude et je demande le divorce voilà Rolling Eyes
Je suis contente quand même de te revoir, j'aime bien quand tu te dédouble, ça te fait péter des câbles siffle lick
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MessageSujet: Re: it always seems impossible until it's done (nelson)   it always seems impossible until it's done (nelson) EmptyDim 19 Avr - 17:47

Cet avatar si parfait youhou cute
Re-bienvenue cutie2
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Nelson S. Mangena
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MessageSujet: Re: it always seems impossible until it's done (nelson)   it always seems impossible until it's done (nelson) EmptyDim 19 Avr - 20:42

Sid, Alfred le parfait j'étais obligée keur
Maddy, j'aime bien les messages d'amour qu'on peut me faire siffle. Je vais me dépêcher mais c'est mal de me mettre autant la pression, je vais avoir trop peur de pas être à la hauteur maintenant c'est nul quoi snif. Promis je fais vite omg. Il n'y a pas rien à lire, il y a le caractère déjà boude.
Promis on trouvera des trucs I love you.
Je vais sûrement péter des câbles en effet angel
Hestia, merci beaucoup keur.

Vous êtes tous trop choux omg
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Felicity Sparrow
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MessageSujet: Re: it always seems impossible until it's done (nelson)   it always seems impossible until it's done (nelson) EmptyDim 26 Avr - 18:32

J'ai jamais rien lu d'aussi nul secret
C'est avec plaisir que je ne te valide pas du coup Rolling Eyes



bienvenue sur

Giving for Africa



Bravo ! Tu as rejoint l'aventure Giving for Africa ! Maintenant que tu fais parti de l'équipe, peu importe ton groupe, voici quelques conseils pour commencer ton intégration :

♣️ Parce que c'est toujours mieux à plusieurs, commence par te créer une fiche de liens et de rps, n'hésite pas à poster dans celles des membres déjà présents pour trouver des idées.

♣️ N'oublie pas de recenser le métier de ton personnage, c'est à faire .

♣️ Tu peux également inventer tes propres scénarios (ici) ou bien proposer des liens avec des personnages pré-définis (ici).

♣️ Pour te lancer dans le rpg et commencer dès maintenant à faire vivre ton personnage, tu peux aller poster dans la boîte à rps. Nous ferons au mieux pour te trouver un partenaire et une situation folle-dingue pour vos personnages. Ou tu peux directement faire une demande plus simple, ici.

♣️ Et pour finir, tu peux flooder car c'est toujours amusant, et surtout voter pour Giving for Africa : ici, tes votes sont très importants car ils permettront à de nouvelles personnes de nous rejoindre.

Tu es désormais prêt pour rejoindre le reste de l'équipe et découvrir les merveilles de la savane ! En espérant que tu t'y amuseras bien  




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Nelson S. Mangena
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MessageSujet: Re: it always seems impossible until it's done (nelson)   it always seems impossible until it's done (nelson) EmptyDim 26 Avr - 18:36

Merci pour ta méchanceté, ça me va droit au coeur tant de non-compliments secret
ahah
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MessageSujet: Re: it always seems impossible until it's done (nelson)   it always seems impossible until it's done (nelson) Empty

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