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 ••• Good friends are hard to find, harder to leave and impossible to forget • [MAREED]

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MessageSujet: ••• Good friends are hard to find, harder to leave and impossible to forget • [MAREED]   ••• Good friends are hard to find, harder to leave and impossible to forget • [MAREED] EmptyDim 19 Avr - 12:18



Reed & Magdaléna

« I came across a fallen tree, I felt the branches of it looking at me. Is this the place we used to love ? Is this the place that I've been dreaming of ? And if you have a minute why don't we go, talk about it somewhere only we know? This could be the end of everything, o why don't we go somewhere only we know? »


D’un geste méthodique, la jeune femme chassa un pli inexistant sur sa robe, avec l’impression d’être parfaitement ridicule. Elle n’avait pas la moindre idée de la raison pour laquelle elle était si nerveuse. C’était absolument idiot et elle en avait parfaitement conscience. Ce n’était pas comme si elle avait un rencard avec un homme qu’elle ne connaissait pas, qu’elle devait chercher à impressionner pour s’attirer ses bonnes grâces. Non, il s’agissait de Reed. Elle n’avait aucune raison d’être nerveuse. Il ne la trouverait pas ridicule. Et quand bien même elle faisait quelque chose de ridicule, depuis qu’ils se connaissaient, ils avaient tous les deux appris que le ridicule ne tuait pas. Après tout, elle n’avait pas oublié le souvenir de la première fois où elle l’avait rencontré. En retard pour son cours de danse, elle avait pressé le pas avec l’espoir que ses élèves ne soient pas déjà parties. Lorsqu’elle était entrée dans sa salle, entendant la musique de l’extérieur, le spectacle qu’elle avait découvert l’avait laissée plusieurs secondes immobiles, la bouche grande ouverte. Ce n’était pas tous les jours que l’on surprenait un illustre inconnu en train de remuer son popotin en rythme sur une chanson de Beyonce. La jeune femme n’avait pas pu s’empêcher d’éclater de rire et depuis ce jour, ils étaient amis. Il était même son plus proche ami. Aussi, elle ne comprenait pas pourquoi elle était si nerveuse à l’idée de le retrouver. Peut-être était-ce simplement parce que cela faisait déjà un petit moment qu’ils ne s’étaient pas vus. Elle était toujours nerveuse, quand il s’agissait de retrouvailles. Elle avait bien plus l’habitude de dire au revoir que de retrouver des gens auxquels elle tenait. A part son frère, elle n’avait que très rarement l’occasion d’organiser des retrouvailles.

Inspirant profondément, la jeune femme jeta un coup d’œil à sa montre et jugea qu’il était temps de partir, si elle ne voulait pas être en retard. Elle détestait être en retard et à vrai dire, cela ne lui arrivait que très rarement. Elle était le genre de personne suffisamment névrosé pour mettre trois réveils le matin, pour être certaine de ne pas se lever en retard et donc de ne pas faire attendre ses élèves, à l’école. Elle préférait largement être en avance, que d’être en retard, le stress s’emparant toujours d’elle, quand tel était le cas. Sam se moquait toujours d’elle, à ce sujet. A la pensée de son ex petit-ami, le cœur de la jolie blonde se serra dans sa poitrine. Elle aurait voulu tourner la page plus rapidement. Elle aurait voulu pouvoir le chasser de ses pensées instantanément. Mais on n’oubliait pas aussi rapidement une histoire qui avait duré de si nombreuses années. Elle avait été prête à se marier avec cet idiot, elle avait été prête à fonder une famille avec lui. Elle avait eu l’espoir d’avoir un avenir à ses côtés, de pouvoir admirer son visage endormi tous les matins, de voir ses jolis yeux bleus à son réveil et ses cheveux bruns ébouriffés à la sortie du lit. Elle avait pensé qu’elle avait encore de longues années à pouvoir admirer sa musculature parfaite, son corps humide à la sortie de la douche. Elle avait même cru qu’ils vieilliraient ensemble et elle avait cru qu’un jour, ils s’installeraient sur la terrasse en compagnie de leurs enfants et de leurs petits-enfants. Tout ceci n’était pourtant que foutaises. Il avait mentis, depuis le début. Mais même s’il l’avait trompé, ce n’était pas si facile, de tourner la page. Cela s’avérait même bien plus compliqué qu’elle ne l’avait cru.

A cette pensée, la jeune femme attrapa ses affaires et claqua la porte de son appartement derrière elle, animée par une lueur nouvelle. S’il avait eu le droit de la tromper, elle avait le droit de tourner la page et de profiter de la vie, aujourd’hui. Elle n’avait absolument aucune raison de se priver. Il n’était plus rien pour elle, elle était désormais libre comme l’air et elle comptait bien en profiter. La soirée lui appartenait, elle avait bien l’intention de s’amuser et elle savait qu’elle pouvait compter sur Reed pour cela. Un sourire se dessinant sur ses lèvres rouges, elle parcourut à pied la distance entre son appartement du centre-ville et le bar où ils s’étaient donné rendez-vous. Lorsqu’elle poussa la porte de l’établissement cependant, elle regretta de ne pas avoir attendu Reed à l’extérieur. Et d’ailleurs, elle regrettait également d’avoir mis cette robe dont le rouge lui semblait soudain trop voyant, la longueur trop courte et le décolleté trop plongeant. Les regards qui l’accueillirent la mirent mal à l’aise et instinctivement, comme pour se protéger, elle marcha vers le bar d’un pas décidé, bien déterminée à éviter de tomber sur un gros lourd qui ne la lâcherait pas de la soirée. « Un mojito, s’il vous plait », demanda-t-elle gentiment au barman, en lui adressant un sourire poli et sincère. Elle savait l’effet dévastateur qu’avait le rhum sur elle, mais dans le cas présent, il lui fallait bien ça. En attendant que son ami n’arrive pour la sauver et pour qu’elle se sente en sécurité, elle avait bien besoin d’un petit remontant. Ou de se décoincer d’ailleurs, tout dépendait de l’angle sous lequel on regardait la situation. « Je peux t’offrir un verre », susurra alors un homme, par-dessus son épaule. Haussant un sourcil, la jeune femme ne répondit pas tout de suite, faisant mine de ne pas l’avoir remarqué. Il la contourna cependant pour se planter face à elle et elle ne put s’empêcher de pousser un soupir exaspéré. Si elle voulait éviter les boulets, visiblement elle n’avait pas choisi la bonne tactique. « Non merci. J’attends quelqu’un. Mon petit ami », répondit-elle, la voix hésitante cependant. A son regard, elle voyait bien qu’il ne la croyait pas. A son grand désespoir, il ne bougea pas d’un pouce. Elle sentit cependant une présence à ses côtés et en relevant les yeux, elle reconnut le visage de son ami. Le soulagement se lut sur son visage et elle se leva instantanément. « Mon amour, enfin tu es là ! », sursurra-t-elle avant de planter ses lèvres sur celles du nouvel arrivant. Elle aurait voulu pouvoir lui expliquer, pour éviter la surprise, mais vu la situation, elle n’avait qu’à espérer qu’il comprenne de lui-même. Un bruit de chaise qu’on tire se fit entendre derrière elle et elle relâcha le jeune homme pour jeter un coup d’œil derrière elle. L’homme était parti. Reportant son attention sur Reed, elle lui jeta un regard plein d’excuses. « Je suis désolée, mais j’ai vraiment cru qu’il ne me lâcherait plus de toute la soirée », s’excusa-t-elle en passant son pouce sur ses lèvres pour effacer la trace de rouge à lèvres qu’elle y avait laissé. Un sourire témoigna de son malaise mais elle se détendit instantanément. Il était là maintenant et curieusement, elle était bien contente, sachant parfaitement que cela signifiait qu’ils allaient s’amuser et qu’elle n’allait pas être emmerdée par tous les gros lourds de Johannesburg. « Dites-moi, monsieur Trevelyan, vous êtes sacrément canon ce soir. C’est pour moi tout ça ou bien vous avez l’intention de briser des cœurs ce soir ? », lança-t-elle, le ton et le regard chargés de malice.
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Reed J. Trevelyan
Reed J. Trevelyan
LE PROVOCATEUR


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♣ where are you : Johannesburg dans le centre ville, mais passe bien plus de temps au centre Giving for Africa que dans son appartement.
♣ âge : 35
♣ métier/études : Infirmier. Bénévole il aide cependant du mieux qu'il peut dans d'autres domaines si besoins est. Notamment dans le domaine juridique.


MessageSujet: Re: ••• Good friends are hard to find, harder to leave and impossible to forget • [MAREED]   ••• Good friends are hard to find, harder to leave and impossible to forget • [MAREED] EmptySam 2 Mai - 18:47


MAGDALENA & REED

Oh simple thing, where have you gone? I'm getting old and I need someone to rely on. So tell me when you're gonna let me in, I'm getting tired and I need somewhere to begin



L’impatience le  rongeait de l’intérieur, ce qui l’avait rendu assez intenable durant toute la journée. Heureux et surexcité par la perspective que lui réservait cette soirée, Reed avait même surement dû être insupportable aux yeux des autres bénévoles de Giving for Africa qui ignoraient l’importance de ce rendez-vous. Une véritable pile électrique qui avait enchaîné les soins auprès des plus nécessiteux, avec le sourire aux lèvres, une bonne humeur à la limite de l’agacement. Mais l’infirmier se moquait ouvertement de ce qu’on pouvait penser de lui, parce qu’à ce stade une seule chose comptait à ses yeux. Une seule chose hantait son esprit, une seule personne à l’origine de cette joie qui faisait gonfler son cœur. On aurait pu croire que l’américain s’impatientait pour un rancard avec un homme – au physique de rêve car clairement, Reed avait plus que très bon goût – et s’extasiait déjà d’une folle nuit dans ses bras. Mais ce n’était absolument pas le cas. Ce soir-là, Reed sera certainement le plus sage de tous les hommes, parce que c’était au bras d’une déesse de la beauté qu’il allait se pavaner dans les bars de Johannesburg. Une jeune femme douce au cœur débordant d’amour, une tête blonde amusante et pleine de vie. L’infirmier ne connaissait finalement que très peu de choses d’elle puisque leur amitié était plutôt ressente mais cette aura qu’elle dégageait, et tous les petits moments qu’ils avaient déjà partagé ensemble étaient suffisants pour que Reed lui face une place tout près de son cœur. En réalité, le jeune homme avait eu un véritable coup de foudre pour elle et ce malgré ses moqueries incessantes concernant ses pas de danse – il niera toujours le fait d’être un piètre danseur parce que ce serait comme un rêve qui se brise de ne plus pouvoir se déhancher sur du Beyonce sous  prétexte qu’il n’a pas le rythme dans la peau, INJUSTICE. La toute première chose qu’il avait pu entendre sortir de ses lèvres rosées, c’était ce rire généreux, enfantin et communicatif – avec un léger reniflement à la fin mais un gentleman ne relève pas ce genre de chose, même si il trouve ça tellement mignon – et Reed en était tombé amoureux. Et ce rire lui manquait beaucoup. C’était une des raisons de son impatience. Si l’américain avait le contact facile, il devait s’avouer que depuis son arrivé en Afrique du Sud ses connaissances pouvaient se compter sur les doigts d’une seule main, et même si il appréciait ces quelques personnes, il n’était pourtant pas en mesure de les considérer comme de véritables amis dignes de confiance. Ceux sur qui on peut toujours compter quoi qu’il arrive, qui répondent à tes appels même si il est quatre heures du matin ou qui aident  à enterrer le gars qui s’est approché un peu trop de ton crush du moment (oui bon d’accord, des amis comme ça, doit pas y’en avoir beaucoup). Mais au fond de lui il savait que Magdalena était certainement ce genre d’amie, sur qui il pourrait toujours se reposer quand toute son existence semblera s’effondrer ou pour partager les moments les plus heureux de sa vie. Maddie était une évidence à ses yeux. Et Reed s’impatientait de pouvoir retrouver cette perle rare et découvrir davantage encore de ce qu’elle avait à offrir au monde.

La plupart du temps, Reed n’était jamais en retard, même pas d’une seule seconde. Mais l’abondance de travail au centre avait finalement eu raison de ses principes et de cette manie de mettre un point d’honneur à arriver le premier. Non, clairement, il détestait être en retard et toute autre personne qui pouvait l’être. En soit ce n’était pas bien grave, d’autant que ce soir-là il n’avait seulement que trois minutes et vingt-deux secondes de retard, mais c’était une chose qui avait le don de le mettre sur les nerfs et de le rendre nerveux. Et cette sensation de nervosité n’était pas du tout une émotion avec laquelle il appréciait se familiariser. Si bien que lorsque l’américain entra dans le bar dans lequel les deux amis s’étaient donné rendez-vous, un grognement de frustration lui échappa en l’apercevant au bar. Il avait eu une petite chance que son retard passe inaperçu mais il semblerait que la jeune femme était également quelqu’un de très ponctuelle. Une chose qu’ils avaient tous deux en commun, et qui malgré l’agacement fit sourire l’infirmier alors qu’il se rapprocha du comptoir pour la rejoindre. Mais il eut presque un mouvement d’arrêt soudain lorsque ses yeux se posèrent sur un homme qui clairement paraissait trop entreprenant de par sa posture mais surtout car il ne respectait pas du tout son cercle d’intimité relationnelle. Fronçant les sourcils, Reed ne perdit pas plus de temps à observer la scène et s’avança rapidement pour rejoindre son amie et la sortir des griffes de ce gros lourd, et certainement pervers. A hauteur de la blonde, l’infirmier se racla la gorge pour signaler sa présence à l’intrus, son regard sévère appuyé dans le sien. Reed n’était pas ce qu’on appelle un homme baraqué, et même si il était plutôt bien bâti pour quelqu’un qui évitait soigneusement les salles de sport, il ne pouvait certainement pas jouer de ses muscles pour effrayer l’individu. Il n’était pas non plus le genre d’homme à jouer de ses poings – pour être honnête il serait plutôt médiocre à ce jeu – mais si il devait en arriver là pour essayer de protéger son amie, Reed n’hésiterait pas à mettre du cœur à l’ouvrage. Il n’eut cependant pas le temps de dire que que ce soir que Magdalena s’était empressé de se lever et de se rapprocher de lui plantant alors un baiser sur les lèvres de l’infirmier. Légèrement surpris par ce contact, il comprit cependant très rapidement le manège de la jeune femme si bien qu’il baissa ses yeux noisettes pour les plonger dans les siens en passant une main derrière sa nuque « Tu me présentes ton nouvel ami mon cœur ? » demanda-t-il d’une voix à la fois douce et froide. Comme glacial. Le dit ami en question s’était alors empressé de quitter le tabouret de bar pour vite s’éloigner, ce qui fit légèrement rire le jeune homme. Il reporta rapidement son attention sur son amie alors que son pouce effaçait les traces de ce baiser voler « T’en fais pas pour ça. Et puis je sais que tu rêvais de pouvoir m’embrasser un jour, c’était l’occasion rêvée n’est-ce pas ? » Répondit-il en la taquinant, et ponctuant sa phrase d’un clin d’œil. Prenant la main de Magdalena, il l’invita à se rassoir avant de suivre le mouvement et s’installer sur le tabouret libre à présent. Reed se mit à rire doucement au propos de la blonde alors que d’un signe de la main au barman il réclama la même chose que celle-ci. Ce soir, l’ivresse allait tous les deux les emporter. « Peut-être les deux qui sait ? Peut-être que c’est ton cœur que je veux briser ? » Répondit-il avec un sourire amusé en observant un peu plus son amie, de ses escarpins jusqu’aux boucles d’oreilles qui ornaient son doux visage. « Tu es magnifique. Je m’étonne qu’il n’y ait pas eu tout un troupeau de mâles autour de toi » ajouta-t-il en riant avant de se retourner légèrement pour observer l’homme qui l’avait ennuyé, assis à une table auprès de ce qui semblait être des amis. « Bon je te l’accorde, y’a mieux. Il vaut clairement un trois sur dix, et encore c’est son joli postérieur musclé qui  fait remonter la note » dit-il avec un sourire taquin en reposant ses yeux sur son amie. Lorsque le barman posa son verre sur le comptoir, Reed le saisit en levant son verre vers Maddie «  A nos retrouvailles » finit-il par dire en trinquant avec elle avec un clin d’œil.





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MessageSujet: Re: ••• Good friends are hard to find, harder to leave and impossible to forget • [MAREED]   ••• Good friends are hard to find, harder to leave and impossible to forget • [MAREED] EmptyDim 3 Mai - 17:23



Reed & Magdaléna

« I came across a fallen tree, I felt the branches of it looking at me. Is this the place we used to love ? Is this the place that I've been dreaming of ? And if you have a minute why don't we go, talk about it somewhere only we know? This could be the end of everything, o why don't we go somewhere only we know? »


Magdaléna n’avait jamais été le genre de femme qui aimait se faire draguer, encore moins quand le type en question semblait plus être un gros lourd qu’autre chose. Elle faisait partie de cette espèce qui appréciait les fleurs et les chocolats, les mots doux et les invitations au restaurant. Malheureusement les gentlemen se faisaient rares de nos jours et elle devait bien souvent se contenter de gros lourds qui ne cachaient rien de leurs véritables intentions : le sexe. Rien que d’y penser, elle en avait la chair de poule. Elle n’aimait l’idée d’être un jouet pour ces hommes qui venaient la draguer et venir dans un bar sans personne avec elle la rendait bien souvent nerveuse. Elle n’était pas stupide, elle savait qu’elle avait le genre de physique avantageux qui plaisait aux hommes, en raison de sa silhouette fine et élancée et de ses allures de Barbie à la plastique parfaite. Mais contrairement à beaucoup de femmes, elle n’aimait pas s’en vanter et elle faisait souvent tout ce qu’elle pouvait pour se faire aussi discrète que possible. Peut-être était-ce sa robe rouge trop voyante qui ne l’avait pas aidé, mais les cinq minutes qu’elle eut à passer à attendre Reed furent les plus longues de sa vie. Le cœur battant, elle n’espérait qu’une chose : qu’il arrive ou qu’elle puisse se débarrasser de cet homme dérangeant avant qu’elle ne finisse dans les pages des journaux, comme elle le lisait tous les matins. La chance cependant semblait être de son côté et son ami apparu à ses côtés. La jeune femme en profita pour se jeter dans ses bras, s’emparant de ses lèvres dans le but de faire comprendre à l’homme un peu trop lourd qu’elle n’était pas disponible. Ses mains encerclaient la taille de Reed qui, s’il était surpris, le cachait très bien. Il rentrait dans son jeu et elle le remercierait pour cela. Ils ne se connaissaient pas depuis bien longtemps, mais ils se comprenaient déjà autant que cela était possible après si peu de temps. Reed était pour Magdaléna une totale évidence. Il avait ce petit quelque chose de particulier, ce petit quelque chose qui lui prouvait qu’elle pouvait avoir confiance en lui. Depuis le premier jour où elle l’avait rencontré, elle avait su qu’ils étaient faits pour être amis. Et à cet instant, alors qu’il faisait semblant d’être l’élu de son cœur pour la sauver d’un homme qui l’embêtait, il ne faisait que confirmer qu’elle avait raison de lui faire une confiance aveugle. Tandis qu’il passait ses doigts contre sa nuque, elle ronronnait dans ses bras, dans le but unique d’énerver l’homme dont elle ne connaissait pas même le nom. Lorsqu’il demanda à être présenté à son nouvel ami, elle ne put retenir un gloussement et enfoui son visage dans son cou pour contrôler son fou-rire. Sa crise de rire passée, elle planta son regard dans le sien, légèrement amusée. « Je t’en dois une pour ce que tu viens de faire. Tu vas pouvoir me demander tout ce que tu veux », déclara-t-elle avec un sourire charmeur, sachant pertinemment qu’il n’interpréterait pas sa proposition de manière déplacée. Elle aimait se jouer de lui de la sorte, elle aimait le taquiner, pour la simple et bonne raison que c’était uniquement pour plaisanter, en tout bien tout honneur. Lui adressant un sourire entendu, elle s’efforça de faire disparaître la trace de rouge à lèvres qu’elle avait laissé sur ses lèvres et lui adressa un sourire affectueux. Face à sa remarque, elle ne put s’empêcher d’éclater de rire. Il fallait dire que depuis qu’elle le connaissait, elle ne cessait de lui faire du rentre-dedans, simplement pour le taquiner. Elle savait bien que tout ceci n’était qu’une plaisanterie et c’était bien pour cette raison qu’elle se jouait de lui de la sorte. « Tu m’as démasquée, la seule raison pour laquelle je te fréquente c’est parce que je ne rêve que de t’embrasser. Et je dois avouer être plutôt satisfaite, tu embrasses très bien, on te l’a déjà dit ? », répondit-elle du tac au tac, en lui adressant un clin d’œil. En règle générale, elle n’aurait jamais osé être aussi familière. Elle aurait probablement rougi, mortifiée. Mais avec Reed, elle se sentait à l’aise, elle se sentait bien et elle arrivait parfaitement à être elle-même. La main dans la sienne, la jolie Maddy se laisse entrainer vers les tabourets et s’installa à côté de Reed. Fasse à sa remarque à et son sourire, elle ne put s’empêcher de sourire également, profondément amusée. « J’ai du mal à penser que tu pourrais me briser le cœur, tu es bien trop mignon, mais je suis vraiment touchée que tu te sois fait beau pour moi, vraiment. Je vais pouvoir frimer puisque je suis avec le mec le plus canon de ce bar ce soir », répondit-elle avec un sourire amusé. De l’extérieur, elle savait parfaitement de quoi tout ceci pouvait avoir l’air. D’un jeu de séduction. Mais Reed et elle savaient parfaitement de quoi il était réellement question et elle s’en amusait beaucoup. Evidemment, elle était forcée d’avouer que si Reed était un homme qui aimait les femmes, elle aurait pu être intéressée par lui. Mais si elle aimait tant passer du temps en sa compagnie, c’était pour sa personnalité. Sa gentillesse n’avait d’égal que son humour. Elle aimait cette façon qu’il avait de la couvrir de compliments, de lui faire prendre confiance en elle. Il était ce jeune homme en qui elle plaçait toute sa confiance. C’était le cas depuis qu’elle l’avait rencontré, depuis qu’elle l’avait trouvé en train de se déhancher dans sa salle de classe et qu’elle n’avait pu que s’en amuser. Reed était ce brin de folie, ce rayon de soleil qui illuminait sa vie quand elle se retrouvait en sa compagnie. Il était particulier. Il était spécial. Amicalement, il était fait pour elle, tout simplement. « Oh ça, c’est parce que tu es le seul mâle que je veux dans mon entourage », répliqua-t-elle en tentant de garder son sérieux. La vérité, c’est que si elle n’était pas venue ici avec Reed, elle ne serait pas venue tout court. Elle ne voulait pas attirer l’attention. Suivant son regard vers l’homme qui l’avait importuné, elle ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel, faussement exaspérée. « Un trois ? Tu es gentil ! C’est vrai qu’il a des belles fesses et surement de très beaux abdos que j’aurais adoré tâter, mais je te jure que son comportement, son attitude et son haleine whisky ne valait pas plus qu’un deux et encore, dans un jour de grande bonté », répliqua-t-elle, sarcastique. Mais elle n’avait pas l’intention de laisser ce sale type gâcher sa soirée, dans la mesure où elle n’avait pas vu Reed depuis ce qui lui semblait être une éternité. Elle était si heureuse de le retrouver. S’emparant de son verre, elle le cogna délicatement contre le sien et lui adressa un sourire heureux et conquis. « A nos retrouvailles », s’exclama avec enthousiasme. Avalant une gorgée du breuvage alcoolisé, elle finit par le reposer sur comptoir et par faire claquer ses ongles sur le bois froid. « Alors, raconte-moi tout. Qu’ai-je loupé dans les aventures de Reed Trevelyan ? Je veux tout savoir, n’omets aucun détail je veux absolument tout savoir », le pressa-t-elle pour qu’il lui raconte tout ce qu’il avait fait depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vu. Elle avait un côté commère qu’elle ne cachait pas et il devait bien le savoir maintenant. Un jeune homme dans la salle attira cependant son regard et elle se pencha vers son ami pour murmurer à son oreille. « Beau petit cul à deux heures », souffla-t-elle à son attention, avant de lui adresser un clin d’œil.
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Reed J. Trevelyan
Reed J. Trevelyan
LE PROVOCATEUR


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MessageSujet: Re: ••• Good friends are hard to find, harder to leave and impossible to forget • [MAREED]   ••• Good friends are hard to find, harder to leave and impossible to forget • [MAREED] EmptyLun 15 Juin - 20:28


MAGDALENA & REED

Oh simple thing, where have you gone? I'm getting old and I need someone to rely on. So tell me when you're gonna let me in, I'm getting tired and I need somewhere to begin



Reed avait toujours eu un lien particulier avec les femmes, et cela s’expliquait sans doute par son homosexualité. Il n’y avait jamais eu d’ambiguïté avec aucune de ses amies puisque rien de physique ou de sentimental n’aurait pu se produire. L’américain, depuis qu’il avait été en âge de s’intéresser aux relations intimes et amoureuses, avait toujours su que ses préférences n’étaient que purement masculines. Jamais il n’avait cherché à refouler cette partie de lui quand bien même il devait se cacher aux yeux de sa famille. Il aimait les hommes et cela il l’assumait complètement. En ce qui concerne ses véritables amis Reed avait toujours été plus qu’honnête au sujet de sa sexualité, sans jamais se dissimuler derrière des mensonges comme il le faisait auprès de sa famille et dans le milieu des riches héritiers dans lequel il avait grandi. A cette époque, c’était comme si l’infirmier menait une double vie. D’un côté sa vie personnelle et professionnelle, là où il s’épanouissait pleinement sans faux semblants, là où il était lui-même sans avoir à se soucier du jugement des autres, à vivre entièrement sa sexualité (sans doute un peu trop). Et de l’autre sa vie familiale où il ne s’était jamais sentie à sa place, où chaque valeurs de ses parents ne lui correspondaient absolument pas et pire encore qu’il exécrait. Cette existence où il déambulait comme un fantôme dans les soirées mondaines où toutes personnes se vantaient de ses prouesses, de son compte en banque qui débordait d’argent, où les hypocrites ne se tarissaient pas d’éloges sans en penser un seul mot. Un milieu dans lequel Reed n’avait jamais pu se dévoiler tel qu’il était, sa personnalité n’en changeait guère seulement il devait s’adapter mais surtout être à la hauteur des Trevelyan. Son nom de famille lui apportait trop de pression, trop de responsabilité. C’était un poids trop lourd sur ses épaules. Mais aujourd’hui l’infirmier était libéré de cette famille qui l’oppressait, de ce monde dans lequel il ne se sentait pas à sa place. A présent, l’américain se sentait presque parfaitement épanoui ici en Afrique du Sud, là où il reprenait sa vie en main sans avoir à se soucier de quoi que ce soit si ce n’est être lui-même. Et Magdaléna, sa première et véritable rencontre à Johannesburg, lui avait grandement facilité la tâche. Avec elle, tout coulait de source restant d’un naturel à toute épreuve. Il n’y avait aucun mensonge dans leur amitié, aucune ambiguïté si bien que chaque compliment fait à l’un comme à l’autre n’engendrait pas une gêne quelconque, et ne mettait aucunement leur relation en péril. Reed aimait les femmes mais platoniquement, et il aimait Maddie. Profondément. Sincèrement. En si peu de temps la demoiselle avait pris une place importante dans sa vie, comme dans son cœur. Elle était son amie, sa meilleure amie. Il ne pensait pas qu’un jour quelqu’un puisse prendre une aussi grande place dans son cœur, aussi rapidement. Et pourtant, c’était le cas.

S’il y avait une chose que Reed aimait par-dessus tout chez ce bout de femme, c’était son rire. A vrai dire, c’était la tout première chose qu’il avait entendu lors de leur rencontre alors qu’elle se moquait ouvertement de lui. Il était tombé amoureux de ce rire mélodieux, ne souhaitant que l’entendre encore et encore. Et être responsable de ce son adorable ne le rendait que plus fière. Il ne souhait que le bonheur et la joie pour son amie, et pouvoir lui apporter lui gonflait le cœur. « Je saurais te le rappeler » répondit-il avec un clin d’œil en une moue amusée, jouant le jeu de la séduction à son tour comme ils le faisaient si souvent et qui les amusaient particulièrement. Les deux compères se lançaient souvent des fleurs, se taquinaient avec quelques mots doux et des avances qui n’allaient évidement jamais plus loin, parce qu’encore une fois chacun savait à quoi s’en tenir. C’était simplement un jeu entre eux, auquel il jouait à la perfection d’ailleurs. « Je sais, je sais. On me le dit à chaque fois » dit-il d’un air faussement prétentieux. « J’ai beaucoup de pratique au compteur » ajouta-t-il en riant. De la fausse vantardise même si pourtant ses propos reflétaient parfaitement la réalité. Reed ne comptait plus le nombre d’homme à son tableau de chasse, et encore moins le nombre de baisers donnés. Pour sa santé mentale, il valait mieux pour lui qu’il ne s’amuse pas à énumérer ses conquêtes. Le résultat serait sans doute assez effrayant. Disons que l’infirmier avait su parfaitement profiter de sa vie, de sa vie sexuelle surtout. « Mais je peux te retourner le compliment joli cœur » ajouta-t-il avec un sourire sincère avant de se lécher volontairement les lèvres, comme s’il recherchait à goûter les dernières traces de son baiser, une fois de plus pour la taquiner.
A ses côtés l’américain se sentait bien, il se sentait libéré du poids de son métier et des atrocités auxquelles il devait parfois faire face. Mettant tout de côté dans un coin de sa tête pour ne pas avoir à y repenser, du moins pas durant les prochaines heures. Assis au bar, Reed ne quittait pas la main de son amie, jouant avec ses doigts machinalement. « En effet, je serais incapable de te faire le moindre mal. Mais je ne suis pas un mec si adorable que ça, comme tu l’imagines » répondit-il en une moue légèrement boudeuse. Parce que s’il disait vrai  avec cette promesse non formulée, il savait également qu’il était le genre de personne à faire du mal, à briser des cœurs. Stan refaisant alors surface dans son esprit durant quelques instants. Bien vite il chassa l’homme de ses pensées avant que le poids des remords ne vienne gâcher leur soirée. Ne se concentrant alors que sur Maddie. Ce soit, il n’y avait qu’elle, il ne devait avoir d’yeux que pour elle. « En même temps c’est pas difficile de faire mieux quand on voit la marchandise qu’il y a ce soir » dit-il en riant de nouveau, après avoir fait le tour des têtes en un bref coup d’œil. Non vraiment, les beaux mâles ne se bousculaient pas au portillon ce soir. « Personne pour nous faire de l’ombre. Et puis dans cette robe tu es absolument sublime, c’est plutôt moi qui vais me pavaner la tête haute à tes côtés. Ils vont tous crever de jalousie » ajouta-t-il avec un sourire espiègle bien qu’il pensait tout à fait chacune de ses paroles. Magdaléna était plus qu’une belle femme, elle était dotée de mensurations parfaites qui faisait tourner les têtes des hommes. Et même s’il ne ressentait aucune attirance à son encontre, Reed ne pouvait qu’admettre que la blondinette était magnifique. Même s’il n’était pas de ce bord-là, il savait reconnaître la beauté des femmes. Mais ce qui la rendait d’autant plus séduisante, à ces yeux tout du moins, c’est qu’elle n’en jouait pas volontairement semblant même être gênée par tous ses regards qui pouvaient se poser sur elle. Ce qui lui donnait un côté encore plus attachant.
Mais cet homme qui l’avait abordé ne voyait pas Maddie comme lui pouvait la voir, s’il avait été un minimum observateur et s’il n’avait pas été un de ces sales pervers qui se jette sur tout ce qui bouge avec un corps de rêve, il n’aurait certainement pas autant manqué de respect à la jeune femme. Et en apparence Reed semblait s’en amuser en se moquant de cet homme, une boule de rage s’était pourtant formée dans ses entrailles en pensant à son comportement incorrect et déplacé. Il avait cependant préféré occulté sa colère afin de ne pas ternir cette soirée si prometteuse entre eux deux. « Va pour un deux, même s’il mériterait une bonne correction pour avoir été un vrai goujat avec toi » répondit-il, avec une légère grimace déformant son visage, pour clore le sujet. Nul besoins d’accorder plus d’intérêt à cet homme qui n’en valait clairement pas la peine. Et pour continuer sur une note plus joyeuse, les deux compères trinquèrent ensemble avec une certaine excitation dans les pupilles de chacun. Reed était plus qu’heureux de pouvoir partager cette soirée avec Magdaléna, une joie qui était semble-t-il partagée vu le sourire éclatant et les iris pétillantes de malices de son amie.
A la question de cette dernière, l’infirmier ne put s’empêcher de lâcher un petit rire avant de s’éteindre en un léger soupire. Son doigt caressant le rebord de son verre en un geste machinal. « Hmm, navrée de te décevoir mais la vie de Reed n’a rien de palpitant en ce moment. Je passe mon temps au centre, et les rares moments de répit que je m’autorise je les passe à dormir et essayer de rattraper le manque de sommeil cumulé. Mais je ne m’en plein pas vraiment, j’adore ce que je fais » dit-il avec ce sourire légèrement attendrit, presque rêveur, qu’il arborait chaque fois que son travail était le sujet de conversation. Et ce même si parfois son métier n’avait rien de rose. Parce que des horreurs, il en voyait beaucoup trop, et il n’était pas rare que ses images viennent le hanter de son sommeil, où quand son esprit n’était pas occupé à autre chose. C’est ainsi qu’il accueillit avec soulagement les messes basses de la blondinette, alors que ses pensées n’avaient que trop dévié une fois de plus. Suivant le regard de son amie, Reed se pencha légèrement en arrière et sans aucune discrétion, pour mieux voir et ainsi juger à son tour. « Pas mal, pas mal. On croquerait bien dedans, je l’admets » répondit-il en se mordillant la lèvre sans vraiment en avoir conscience, prenant encore quelques secondes pour apprécier le paysage avant de se redresser vivement alors qu’un souvenir plus qu’agréable lui revenait à l’esprit. « Oh si ! Il y a bien une chose qui s’est passé dans ma vie il y a quelques jours. J’ai rencontré le plus joli petit cul qu’il m’ait été donné de voir, et tu sais quoi ? Je n’ai pas seulement fais que mâter » souffla-t-il comme un secret, un sourire satisfait et coquin plaqué sur le visage. Juste une pensée pour cet inconnu avec lequel il avait partagé un moment charnel  lui donnait chaud. Cette délicieuse sensation de chaleur l’envahissant alors que des images refaisaient surface dans sa tête, mais il chassa aussi rapidement que possible ces pensées incongrues en rougissant légèrement, comme si Maddie avait pu le prendre sur le fait. « Et toi alors ? » Demanda-t-il aussitôt innocemment, n’ajoutant rien de sa rencontre avec son inconnu diablement sexy volontairement pour la faire mariner, parce qu’il savait pertinemment que Maddie allait bouillonner de curiosité, et l’assommer de questions. Et la frustrer était quelque chose d’assez amusant. Avalant alors quelques gorgées de sa boisson alcoolisée, il balaya une fois de plus le bar du regard avant de lâcher un soupire. « C’est un peu mort ici, et la fréquentation n’est pas géniale. Tu sais quoi ? On devrait faire la tournée des bars, boire jusqu’à plus soif, jusqu’à ce que mes jambes me lâchent pour que tu puisses me porter sur tes épaules » dit-il avec un grand sourire, la taquinant avec léger coup de coude dans les côtes.




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Frans Van Pieters
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MessageSujet: Re: ••• Good friends are hard to find, harder to leave and impossible to forget • [MAREED]   ••• Good friends are hard to find, harder to leave and impossible to forget • [MAREED] EmptyMer 17 Juin - 19:47

❝ le défi des mots ❞
you have a mission




Agent Trevelyan,
Votre mission si vous l'acceptez est de placer les mots suivants dans votre prochaine réponse:
♣ mariage
♣ anticonstitutionnellement
♣ chat
♣ démon
♣ basilic
Si vous y parvenez, un cadeau vous sera remis. Si vous échouez, vous n'aurez plus le droit de danser sur du Britney Spears
Bonne chance à vous.


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MessageSujet: Re: ••• Good friends are hard to find, harder to leave and impossible to forget • [MAREED]   ••• Good friends are hard to find, harder to leave and impossible to forget • [MAREED] EmptyDim 28 Juin - 16:36



Reed & Magdaléna

« I came across a fallen tree, I felt the branches of it looking at me. Is this the place we used to love ? Is this the place that I've been dreaming of ? And if you have a minute why don't we go, talk about it somewhere only we know? This could be the end of everything, o why don't we go somewhere only we know? »


Magdaléna devait bien l’avouer, elle ne comprenait pas totalement la relation qu’elle entretenait avec Reed Trevelyan. C’était tellement différent de sa façon d’être habituelle. Elle ne pouvait parvenir à comprendre comment en si peu de temps, cet homme avait pu devenir si important dans sa vie. Il avait réussi un exploit que personne n’avait réussi avant lui : obtenir la confiance de la jolie blonde sans qu’elle ne soit jamais sur ses gardes. Dès le début, dès leur rencontre, elle lui avait voué une confiance aveugle, sans qu’elle ne parvienne réellement à comprendre pourquoi elle se sentait si bien en sa présence. Reed dégageait ce petit quelque chose qui lui permettait d’être naturelle en sa compagnie. Elle ne portait pas ce masque derrière elle se cachait si souvent, elle n’était plus cette fille manquant cruellement de confiance en elle. Quand elle était en sa compagnie, elle se sentait bien, elle se sentait importante. C’était de l’importance qu’elle voyait dans son regard, de ce regard qui réchauffait son cœur aussi sûrement que si un soleil s’était mis à briller dans sa poitrine. Reed était une évidence pour la jeune femme. D’une certaine façon, il était son âme sœur. Ils étaient tous les deux complémentaires et leur rencontre tenait tant du miracle qu’elle ne pouvait s’empêcher de se dire que c’était l’œuvre du destin. Il n’y avait jamais eu la moindre ambiguïté entre eux, ce qui rendait le tout bien plus puissant encore. Ils étaient tout simplement faits pour que leurs chemins se croisent, elle en était persuadée. Si bien qu’elle ne parvenait plus à se passer de la présence du jeune homme dans son existence. Reed avait désormais une place de choix dans sa vie. Il était son ami le plus proche, celui qu’elle pouvait qualifier de meilleur ami, le plus précieux.

Il avait également sa place à ses côtés lorsqu’il s’agissait de passer une soirée dans un bar. Elle n’avait jamais été dévergondée pour un sous, mais lorsque le jeune homme l’entrainait dans des soirées comme celle-ci, elle ne mettait jamais bien longtemps avant de se mettre dans l’ambiance et de le suivre dans les excès. Et elle avait comme l’impression que cette soirée n’échapperait pas à la règle. Elle avait déjà commencé de la manière la plus étrange qui puisse être. Mais désormais, elle était en bonne compagnie et elle pouvait rire de ses malheurs. L’homme étrange qui l’avait accosté n’était plus qu’un lointain souvenir, bien qu’elle fût certaine que son ami finirait par le faire ressurgir dans la conversation tôt ou tard, simplement pour le plaisir de la taquiner. Pour l’heure, elle en était à lui promettre tout ce qu’il voudrait, pour l’avoir sauvée de cette situation inconfortable, sans pouvoir s’empêcher de se dire que peut-être, elle aurait dû se méfier avant de tenir de tels propos. « Je te préviens, ni tes clins d’œil, ni tes sourires sexys ne me feront faire des choses illégales », plaisanta-t-elle, parfaitement certaine qu’elle n’avait rien à craindre de ce côté-là. Reed était très protecteur à son égard, elle le voyait plutôt mal la mettre dans une position inconfortable simplement pour s’amuser. Mais comme cela était devenu une habitude entre eux, elle se plaisait à le taquiner, à l’embêter gentiment, simplement parce que c’était leur façon d’être à tous les deux. Une façon d’être si naturelle qui s’était installée avec facilité. Ils se connaissaient finalement si peu, depuis si peu de temps, mais ils n’avaient pas besoin de se parler pour se comprendre. Ils étaient pareilles, ils avaient la même façon de percevoir les choses, d’appréhender le monde. Ils étaient complémentaires. « Dis donc, monsieur Trevelyan, je vous trouve un brin prétentieux dites-moi. Méfiez-vous, je risque de demander à avoir des preuves de ce que vous avancez pour être certaine que vous ne me menez pas en bateau », répliqua-t-elle, taquine. En vérité, elle n’avait aucun mal à le croire. Elle était persuadée que beau et charmant comme il l’était, Reed avait dû briser des cœurs. Ce qu’elle espérait pour lui cependant, c’était qu’il trouve quelqu’un qui le comprendrait, qui saurait se rendre compte à quel point il était merveilleux et qui saurait le combler de bonheur. C’était tout ce qu’il méritait, c’était dont il avait réellement besoin. Cesser les relations sans lendemain pour connaître les joies d’un amour partagé. Elle savait combien cela pouvait être brutal quand cela s’achevait. Mais elle savait aussi le bonheur que cela pouvait procurer, quand cela fonctionnait. « J’ai eu un bon professeur », murmura-t-elle avec une pointe de nostalgie. Si elle était furieuse contre Maël, elle devait bien avouer qu’elle avait passé de très bons moments en sa compagnie. Il avait été important pour elle, pendant de longues années, il lui avait tout apprit, c’était à son contact qu’elle était devenue une véritable femme. Aujourd’hui cependant, elle devait bien avouer que ces souvenirs étaient tâchés d’une pointe d’amertume. Mais elle ne pouvait pas les effacer. Elle ne voulait pas les effacer non plus. D’une certaine façon, ils faisaient ce qu’elle était, ils l’avaient construite et elle ne voulait pas en oublier ne serait-ce qu’un seul. Adressant un sourire franc au jeune homme, elle s’efforça de chasser ces pensées de son esprit. Elle était là pour passer une bonne soirée avec son meilleur ami, certainement pas pour se torturer l’esprit avec un homme qui n’en valait certainement pas la peine. Le dévisageant, la jeune femme tenta cependant de voir si Reed était sérieux ou si une fois encore, il se jouait d’elle, comme il en avait l’habitude. Concluant que cette fois, la première option était la bonne, elle se mordilla la lèvre avant de lui répondre. « Je suis certaine que tu n’es pas aussi gentil avec tout le monde, mais j’ai du mal à te voir en vrai vilain. Je suis sûre que tu es plus gentil que ce que tu veux bien dire, au fond », répondit-elle simplement, avec toute la naïveté qui la caractérisait. Elle n’était pas capable de voir le mal chez les gens qu’elle aimait. Elle avait déjà du mal à voir le mal chez les gens qu’elle n’aimait pas. Elle avait toujours été ainsi : trop gentille, trop généreuse, le genre pourtant que l’on manipule et qu’on finit par briser entre ses doigts. Elle n’était pas faible pourtant, mais elle voulait voir ce qu’il y avait de mieux chez tout le monde, au risque d’être, bien souvent, très déçue. Faisant une moue boudeuse, la jeune femme finit par éclater de rire, lorsqu’il fut question des hommes présents lors de cette soirée. Car il était vrai que de séduisants jeunes hommes les entouraient tous les soirs. « Avec un peu de chance, aucun de nous deux ne rentrera seul ce soir », plaisanta-t-elle. Elle savait pourtant qu’après tout ce temps qu’elle avait patienté pour le voir à nouveau, elle allait profiter de sa présence, qu’elle allait profiter de lui et qu’elle n’allait pas perdre son temps à se laisser draguer par un gros lourd avec lequel elle ne rentrerait de toute façon pas. Elle était bien trop timide et bien trop méfiante pour se laisser séduire pour une seule nuit. Face aux compliments de son ami, la jeune femme se sentit cependant rougir de plaisir. « Arrête de me flatter, je vais finir par te prendre au sérieux si tu continues », répondit-elle en baissant les yeux, gênée, tandis que ses joues se tintaient d’un rouge de plus en plus violent, presque assorti à sa robe. Elle n’avait jamais été de ces filles qui se savent belles et qui en profitent. Au contraire, elle était tellement timide qu’elle était réellement gênée par les regards que l’on pouvait porter sur elle. Elle n’aimait pas qu’on la voit comme une jolie fille. Elle détestait les remarques à ce sujet qu’elle trouvait désobligeantes. C’était exactement ce qui l’avait gênée dans la façon dont elle avait été abordée par l’homme s’étant tenu à ses côtés quelques minutes plus tard. Elle n’avait pas du tout apprécié ce regard insistant qu’il avait lancé à certaines parties de son corps qu’il n’aurait pas dû observer pour avoir une petite chance avec elle. « Par chance, tu es venu à mon secours, tel un prince sur son cheval blanc. Non c’est vrai, sans toi je ne sais pas ce que je serais devenue. Je me serais sûrement saoulée jusqu’à ne plus l’entendre parler et je l’aurais payé très cher demain matin », répondit-elle en retrouvant son sourire ironique. La vérité était que sans Reed, elle aurait probablement prit ses jambes à son cou et elle se serait enfuie en courant, pour ne pas avoir à passer une seule minute en compagnie de cet homme. Pour étouffer son rire à l’idée d’imaginer Reed déguisé en prince sur un cheval blanc, elle porta son verre à ses lèvres et en avala le reste du contenu. L’alcool lui brûla la gorge et lui permit de retrouver son sérieux, pour deux petites minutes en tout cas. « En effet, je constate que tu as l’air fatigué. Mais tu as également l’air très épanoui. Je suis tellement heureuse pour toi », souffla-t-elle avec un sourire sincère, en posant sa main sur son bras avec gentillesse. Lorsqu’elle voyait ses amis heureux, elle ne pouvait s’empêcher d’être heureuse aussi. Les savoir bien, les savoir épanoui, lui réchauffait le cœur plus qu’elle n’aurait pu l’expliquer. Elle avait besoin de savoir son entourage heureux pour être elle aussi heureuse. Et lorsqu’il lui fit part de sa rencontre avec un charmant jeune homme la semaine précédente, son sourire s’agrandit. « Oh Reed, c’est une bien bonne nouvelle. Et vu ton regard, je dirais que c’était un peu plus qu’un coup d’un soir, je me trompe ? Vous allez vous revoir ? Vous allez sortir ensemble ? », questionna-t-elle en s’emballant. Le souci avec Magdaléna, c’est que si Reed lui parlait d’un homme avec un peu trop d’entrain, elle était bien prête à organiser le mariage sur le champ. Elle savait bien qu’elle s’emballait un peu trop, mais elle souhaitait tellement voir Reed casé et heureux qu’elle était bien capable de ne pas le lâcher. « Oh moi tu sais, rien de bien intéressant. J’aime beaucoup mon travail, mais à part les bêtises des enfants, on ne peut pas vraiment dire qu’il se passe grand-chose de marquant dans mes journées. Quant à ma vie sentimentale, elle est au point mort et j’envisage très sincèrement d’acheter un chat et de commencer un tricot », répondit-elle avec un sourire amusé, bien que sincère. Sa vie était d’un calme plat ces derniers temps, mais elle ne s’en plaisait pas. De toute façon, elle n’était pas du genre à enchainer les hommes et son cœur avait besoin de guérir avant qu’elle ne puisse ne serait-ce qu’envisager de se lancer dans la moindre relation. « J’approuve cette idée. Je serais ravie de te porter sur mes épaules en plus », répondit-elle avant d’éclater de rire. Se levant d’un geste décidé, elle attrapa la main de Reed pour l’obliger à passer son bras sur son épaule. L’attrapant pour sa part par la taille, elle se dirigea vers la sortie, pour se retrouver sur le trottoir en sa compagnie. « Bon alors, où tu veux aller pour commencer ? », demanda-t-elle gentiment en lui adressant un sourire à la fois amusé et chargé d’excitation. Elle allait s’amuser comme une petite folle en si bonne compagnie, elle en était certaine.
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