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 konstanze ϟ imagination rules the world

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Anonymous
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MessageSujet: konstanze ϟ imagination rules the world   konstanze ϟ imagination rules the world EmptyLun 20 Avr - 20:54


KONSTANZE MICHAELA VON HADLER

rien de grand ne se fait sans imagination


nom : Von Hadler.  ♣ prénom : Konstanze (Konnie pour les intimes), Michaela. ♣ date de naissance : Un 31 janvier. ♣ âge : 19 ans. ♣ nationalité : Allemande, elle est née à Nuremberg en Bavière ; sud-africaine par sa mère et officiellement depuis l'an dernier. ♣ orientation sexuelle : Hétéro ♣ statut : Célibataire ♣ métier/études : Etudiante en journalisme, squatteuse professionnelle de McDos, comédienne et bénévole au centre Giving for Africa ♣ groupe : Civilians ♣ avatar : Ebba Zingmark la belle ♣ crédit : Tumblr



« ME, MYSELF AND I »
♣️ Parles nous un peu de toi ? La constance, quelle belle qualité n'est ce pas ? Ne rêvez pas, je n'en ai pas une once. Autant dire que je porte mal mon prénom. C'est la première chose à savoir sur moi. La seconde, eh bien... Vous connaissez ces rejetons de familles huppées qui se tiennent à table droits comme des manches à balai en utilisant huit couteaux et autant de fourchettes, les cheveux lissés et la raie sur le côté, dont les pieds chaussés de ballerines bien cirées arpentent les couloirs de la fac de droit ? C'aurait pu être moi. Mais voilà, la fée de la sagesse ne s'est pas penchée sur mon berceau, donc ce n'est pas moi. Ma soeur oui, mon frère plus ou moins, mais pas moi. Moi, je suis la teigne, la rebelle, l'artiste, celle qui bombardait son aînée de purée de chou (reconnaissez au moins que c'est infect !) et crachait à tout-va des insultes dont elle ne connaissait même pas le sens. Moi, je suis la virulente, la colérique, l'énervée de service qui ouvre très grand sa gueule, et souvent pour ne rien dire. La passionnée, aussi, ce que je le fais je le fais par passion, ou je ne le fais pas. Celle qui invente, celle qui crée, celle qui innove. Celle qui râle, celle qui jure, celle qui dérange. Celle qui écrit, qui lit, celle qui joue, celle qui peint, qui sculpte, qui rit trop fort et trop longtemps. Celle qui peut brailler et rêvasser en silence dans la même minute. La lunatique, l'impulsive, l'entêtée. La bruyante. Bref, je ne suis pas un cadeau pour mes proches, mais comme j'aime bien emmerder le monde, ça ne me gêne pas franchement ! ♣️ Pourquoi avoir posé tes valises en Afrique du Sud ? Parce-que vous croyez que j'ai eu le choix ? J'aurais bien aimé rester en Allemagne, c'est moi qui vous le dit ! Bon, certes, j'aime l'Afrique du Sud. Vraiment : comment ne pas aimer un si beau pays, si riche et varié en paysages ou animaux, avec une culture et une histoire aussi foisonnante ? Mais les circonstances sont ce qu'elles sont, et celles à cause desquelles j'ai quitté mon Allemagne natale sont bien tristes... Donc pour faire simple, j'aurais préféré rester en Allemagne et ne jamais avoir à vivre ce que j'ai vécu. Voilà bien le genre de regrets parfaitement stupides, n'est-ce pas ? Puisque de toute façon, c'est comme ça et pas autrement... Mais j'aurais pu avoir pire : Johannesburg est une ville extraordinaire, l'Afrique du Sud un pays superbe. Et je ne suis pas seule : j'ai ma mère et ma grand-mère, ma soeur aussi, même si on se dispute tout le temps et qu'on est jamais d'accord sur rien, c'est une présence. Quand j'aurais réussi à me faire aux milices armées qui se promènes dans les rues, aux murs blindés et aux quartiers ultra-sécurisés, aux armes en libre circulation ou presque - les deux M-16 de feu mon grand-père me font flipper chaque fois que je passe dans le couloir - et à la violence omniprésente, ça ira mieux. Sauf que quand on vient d'Allemagne, c'est un peu difficile. ♣️



« LET'S SPEAK ABOUT THE WRITER »


♣️ pseudo : River Run ♣️ âge : 19 ans ♣️ ton personnage est : inventé  ♣️ comment es-tu venu ici ? : via... PRD ? Bazzart ? Me souviens plus... ^^' ♣️ tes impressions : C'EST TROP MAGNIFIQUE !! ET ORIGINAL !! ET GÉNIAL !! JE VOUS AIME !! clap





Code:
[b]ebba zingmark[/b] ♣️ konstanze von hafer









Dernière édition par Konstanze von Hafer le Mar 21 Avr - 21:38, édité 10 fois
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Anonymous
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MessageSujet: Re: konstanze ϟ imagination rules the world   konstanze ϟ imagination rules the world EmptyLun 20 Avr - 20:55

let's create

"la liberté commence là où s'achève l'ignorance"





"Eeh, Von Hadler, il faisait quoi, ton grand-père, pendant la guerre ?"
Je referme mon sac avec un mouvement sec, lève les yeux au ciel, me tourne - le tout dans les mêmes secondes, trop forte - et balance à mes camarades un "vos gueules !" bien sonné. Ma voix résonne dans tout l'amphi, je vois même quelques têtes se tourner vers moi. C'est quand même incroyable que même en Afrique du Sud, on arrive encore à me casser les pieds avec la Seconde Guerre Mondiale ! Le lot commun de tous les Allemands du monde, sans doute... Et le fait que bon nombre de mes camarades étaient d'origine européenne n'aidait pas franchement. D'ailleurs, voilà que ma collègue Jeanne - parents français - s'installe sur la chaise juste à côté de moi. "Alors, comment ça va aujourd'hui, ma Schleu préférée ?" Haussement du sourcil droit de ma part. "Quoi, tu préfères Boche ?" Je ricane : "t'as oublié Fritz, Frigolin et Vert-de-Gris. Recycle-toi, ma grande, l'écologie est assez tendance en ce moment." C'est pas comme si je les connaissais par coeur, les petits surnoms donnés aux Allemands pendant la guerre. En même temps, c'était sans doute le prix à payer pour avoir cassé les pieds de toute l'Europe pendant des années. Evidemment, lorsque j'avais eu la bonne idée - quelle blague - de leur dire que les hommes Von Hadler étaient hauts gradés de l'armée Allemande depuis le XIXème siècle - merci la passion de mon père pour la généalogie - les blagues avaient fusé plus encore que d'habitude. Je n'aurais pas cru que même à Johannesburg, on irait plaisanter avec ça. En Allemagne, ce genre de vannes étaient réservées aux étudiants étrangers les plus téméraires. Entre nous, nous les évitions, sans doute parce-que nous n'avions pas encore digéré ce qui s'était passé. Je savais bien que mes camarades cherchaient surtout un bon sujet de plaisanterie, et que leurs remarques n'avaient rien de méchant, et j'aimais bien leur répondre sur le même ton. D'une manière générale, répliquer était ma spécialité. Malgré tout, j'étais fière de l'Allemagne, mon pays natal, et je me plaisais à répondre du tac au tac à quiconque s'amuserait à me chercher des noises. Notre histoire ne se résumait quand même pas à 39-45, si ?
Bref, j'étais là entre une troupe d'étudiants en journalisme comme moi, parmi lesquels j'avais plus ou moins réussi à faire ma place, déterminée sans doute à m'intégrer au mieux en Afrique. Pays occidentalisé par bien des côtés, mais étrange pour quiconque avait, comme moi, grandi en Occident. Ou du moins dans un pays où la violence n'était pas un élément du quotidien comme ici. Oh, nous avons notre lot de crimes, cambriolages et autres, en Allemagne, mais rien de comparable à ici. Ma mère m'avait souvent parlé de l'Afrique du Sud, mais davantage des éléphants et des girafes que des guerres de gangs et des bidonvilles. "N'empêche," reprit un camarade d'origine brésilienne, "tes aïeuls n'avaient pas besoin qu'un militaire les ramène chez eux quand ils étaient perdus ! Ils déboulaient dans leurs panzers et ne demandaient la route à personne !" Éclats de rire de tout le groupe, moi compris. Mes mésaventures des premières semaines passées à Johannesburg étaient en passe de devenir des légendes, comme cette fameuse fois où, sortie d'un cours qui finissait tard, je m'étais perdue dans cette ville réputée pour compter parmi les plus dangereuses au monde. Dans mon malheur, j'avais eu la chance d'être raccompagnée chez moi par un des militaires qui sillonnent les lieux de nuit... Le lendemain, ma petite virée avait fait le tour de tout notre cercle. Sans doute en entendrais-je encore parler pendant les dix prochaines années. Dans le rôle de la petite nouvelle complètement quiche, j'aurais sûrement un oscar. "Ouais, ben vous au Brésil, vous auriez bien eu besoin de quelqu'un pour ramener votre équipe de foot sur le terrain à la dernière coupe du monde, parce-que vu comme l'Allemagne vous a explosé, le panzer n'aurait pas été de trop !" Nos piques n'étaient pas des plus raffinées, c'était certain. En fait, elles étaient tellement faciles qu'elles en devenaient absurdes. Mais au moins, il m'épargnerait les blagues sur la Wehrmacht pendant deux semaines bien sonnées. Dans ta quiche !

ϟ Allemagne, 2003 ϟ

"Joyeux anniversaire, ma chérie !" Sur ce, l'homme retira la main qui couvrait les yeux de la fillette. Celle-ci battit un instant des paupières, le temps de s'habituer à la luminosité et de comprendre où son père avait pu la conduire. Cela ne lui prit que quelques secondes pour reconnaître le vaste parc qui ceinturait la demeure de ses grands-parents, nichée au creux de la Bavière, et quelques secondes supplémentaires pour comprendre quel cadeau son père lui avait offert pour ses sept ans... Avant qu'un hurlement de joie ne franchisse le seuil de ses lèvres. Face à elle se tenait un splendide cheval de couleur noire et de race frison, qui mâchait tranquillement une poignée d'herbes folles déposées dans une mangeoire. "C'est le mien ? Vraiment le mien ?" L'homme eut un éclat de rire : "vraiment le tien, oui. Il est déjà presque dressé, tu veux monter ?" Le "OUIIIII" éclatant de la petite se répercuta sur tout le terrain, et son père l'attrapa par les épaules pour la placer sur le cheval déjà sellé. "Tiens bien les rênes surtout, et ne t'éloigne pas trop," lui-dit il pendant qu'elle s'installait. Puis il asséna un petit coup à l'arrière de l'animal, qui partit au trot. Un coup de talons de la fillette, et le cheval fila au galop. Bien vite, on ne distingua plus grand-chose de l'enfant, sinon les cheveux roux en bataille et le grand rire, porté par le vent de janvier. Une femme, habillée avec élégance et dotée d'une chevelure semblable à celle de l'enfant - à ceci près que la sienne était soigneusement lissée et rassemblée en chignon - s'approcha de l'homme avec un sourire discret et un regard mi-accusateur, mi-inquiet. "Un cheval, Clemens ? Elle a sept ans !" Son mari pivota vers elle. "C'est une excellente cavalière, tu le sais. Elle ne craint rien, nous ne sommes pas loin." Les prunelles de la jeune mère ne quittaient pas des yeux la silhouette lointaine de sa fille. "C'est un cadeau extrêmement coûteux, tu le sais ?" Soupir. "Evidemment, je l'ai acheté." Nouveau regard accusateur. "J'en ai les moyens !" Se défendit Clemens von Hadler, "ça nous fait plaisir, à elle et à moi ! Elle en réclamait un depuis des années, déjà !" Son épouse leva les yeux au ciel : "et parce-qu'elle le réclame, tu lui offre ? Quand donc cesseras-tu de céder à tous ses caprices ?" L'homme se détourna. Au fond, il savait que son épouse avait raison. Elle reprit : "je sais que tu es très proche de Konstanze, plus que des deux autres, je sais aussi qu'elle est celle qui te ressemble le plus." Il haussa les sourcils avec un sourire moqueur, auquel répondit sa femme avant de continuer : "pas physiquement, mais moralement. C'est ton portrait craché. Fais attention, Clemens, Margarete a douze ans maintenant, et se rends bien compte qu'elle n'a pas les mêmes faveurs que sa soeur. Et Immanuel s'en rendra compte bientôt." Clemens reporta son attention sur la silhouette de sa deuxième née. Certes, sa femme était dans le vrai. Il aimait ses enfants, Margarete, Konstanze et Immanuel étaient ses trois plus belles réussites, ses trois bonheurs, ses trois espoirs aussi. Chacun avait son caractère, sa personnalité, et il les aimait autant pour leurs qualités que pour leurs différences. Mais lui, le militaire de carrière, l'officier supérieur, l'homme droit, honorable, sévère et froid, se reconnaissait avant tout en sa seconde née, sa fille rebelle, bruyante, tapageuse et colérique. "Tu as raison," finit-il par dire, "je ferais attention." Mais alors que Konstanze revenait vers lui au petit trop, un large sourire étalé sur ses lèvres pleines, cheveux ébouriffés et joues rosies, il se demanda bien comment il s'y prendrait.

ϟ

"Si j'étais votre mère, je cognerais vos têtes l'une contre l'autre jusqu'à ce que vous vous rappeliez que vous êtes frères !"
Mouché, Stannis, Catelyn Stark est dans la place ! J'exultais devant mon épisode de Game of Thrones, jusqu'à ce que me parvienne la voix de ma mère : "je devrais faire pareil pour ta soeur et toi !" Erf, j'aurais dû brancher les écouteurs. "Non merci," répondis-je, "ça me ferait chier de perdre des neurones à cause d'elle." Si les regards pouvaient tuer, celui que me lança ma génitrice m'aurait tranchée en deux. "Pas de vulgarités sous mon toit, jeune fille !" J'eus un haussement d'épaules : "oui, m'man..." Parfois, ma mère avait vraiment un côté Catelyn Stark. Sans doute était-ce les cheveux auburn. Quant à ma soeur et moi, nous étions un peu Sansa et Arya, aussi différentes que le soleil et la lune. Incapables de rester dans la même pièce cinq minutes sans se disputer, à croire qu'on le faisait exprès... Bon, souvent, c'était le cas. Surtout pour moi, j'adorais lui chercher des embrouilles. C'était tellement facile ! D'ailleurs, en parlant du loup - filons la métaphore de la maison Stark jusqu'au bout, n'est-ce pas - voilà que ladite soeur referma derrière elle la porte d'entrée et retira son manteau pour mieux se placer face au miroir et se recoiffer. J'eus un rire moqueur : "abandonne le cabinet d'avocats et pars en formation de coiffeuse, Maggie, tu loupes ta vocation." Elle eut une grimace agacée, alors que je reprenais avec un sourire en coin : "la seule personne du monde qui se recoiffe en rentrant chez elle. Fais gaffe, tu as oublié un cheveu sur la nuque." Nouvelle grimace agacée. "T'es pas drôle, Konnie. Bonne journée, Maman ?" Et alors que ma soeur Margarete et ma mère Saartje entamaient la discussion, je me levai de mon siège et me dirigeai vers le frigo pour l'ouvrir et m'emparer du pot de glace, sous les yeux effarés de mon aînée. "Tu sais que ton alimentation est particulièrement malsaine ?" Me dit-elle, ses yeux bleus oscillant de mon visage au pot de Ben&Jerry's au cookie. "J'm'en fous," répondis-je, envoyant un regard d'excuse à ma mère - c'est exactement le genre de réponse auquel elle ne s'est toujours pas habituée depuis dix-neuf ans. "Je prends du poids uniquement en te regardant faire." J'éclate de rire. "Ouais en effet, au niveau des paupières, tu commences à grossir !" Non mais sans rire, elle est mince comme une mannequin, et elle me casse les pieds avec son poids ? C'est bien du Margarete, ça !
Cela peut sembler étrange que deux personnes de la même famille, physiquement aussi proches, soient en réalité aux antipodes l'une de l'autre. Margarete, aussi rousse et pâle que je le suis, et dotée des mêmes yeux bleus, aussi semblable à ma mère que je le suis, est tout mon contraire. Posée, soignée, maniaque, souriante. Jamais un mot plus haut que l'autre, jamais une plainte, jamais un pli de travers. Étudiante en droit, évidemment. Travailleuse, aussi, bien déterminée à ouvrir son propre cabinet d'avocate. Sensible tout comme moi, mais là ou elle arrive à garder son calme, je m'énerve et agite les bras en beuglant pendant plusieurs minutes. Mais moi, je suis une impulsive doublée d'une lunatique, je m'énerve vite et me calme tout aussi vite ; Margarete, elle, s'énerve lentement mais garde de tenaces rancunes. En somme, chacune a les défauts de ses qualités, mais ne reconnait en l'autre que ses défauts, et ferme les yeux aux qualités. C'est beau les fratries ! "Tu comptes aller au centre, demain ?" Le centre. La seule "chose" qui nous lie depuis que nos avons quitté l'Allemagne pour l'Afrique du Sud. "Oui, et toi ?" Elle répond par l'affirmative. Même si nous n'oeuvrons pas dans les mêmes domaines - elle est plutôt côté éducation et paperasse, moi chez les animaux - il y a au moins cela pour nous lier. Autrement, nos centres d'intérêt divergent, nous études divergent, tout diverge chez nous. Même nos goûts ; la preuve : elle est l'heureuse "mère" d'un chat ragdoll - vous savez, ces chats blancs aux yeux bleus qui pioncent toute la journée ? - , moi de deux chiens rhodesian ridgeback - ceux que les premiers colons européens utilisaient pour la chasse aux lions - offerts par mon père deux ans plus tôt, et d'un reptile que tout le monde sauf moi trouvait affreux. Même le sport ne nous rapproche pas : elle fait de la danse classique, moi de l'équitation. Trop timide pour monter sur scène alors que je fais du théâtre depuis mes six ans. Elle dessine et joue du piano, je sculpte et fais des reprises de Rammstein à la guitare électrique. Elle est végétarienne, je m'amuse à manger des côtes de boeuf sous son nez. Heureusement qu'on se ressemble, sinon personne n'aurait su que nous étions soeurs. "J'espère qu'au centre, vous vous tenez mieux qu'à la maison", lance une voix aiguë derrière nous, "sinon vous risquez d'être renvoyées à la frontière d'ici une semaine !" Dans la famille Alderwerelt - von Hadler, je demande la grand-mère. Zulma, mère de ma mère Saartje, chez qui nous vivons depuis notre arrivée à Johannesburg. Quatre femmes sous le même toit, je sens que la Troisième Guerre Mondiale approche à grands pas... J'ai un large sourire volontairement provocateur. "Tiens, c'est une idée mirifique ! Je pourrais rentrer à Berlin, alors ?" Ma soeur m'expédie une claque à l'arrière du crâne. Ben quoi, qu'est-ce que j'ai dit qu'il ne fallait pas ?

ϟ Allemagne, 2014 ϟ

Le monde aurait pu s'écrouler qu'elle n'aurait pas bougé le petit doigt. Si quelqu'un avait déclenché une guerre à dix centimètres de sa silhouette recourbée, elle ne s'en serait même pas rendue compte. Assise en tailleur dans l'herbe fraîche, toute de noir vêtue, elle jouait distraitement avec la chaîne argentée de la place militaire enroulée autour de ses doigts. Elle ne bougeait pas, respirait tellement silencieusement que sans les yeux rougis et les joues baignées de larmes, on l'aurait prise pour une statue. Seuls ses yeux vivaient encore, le reste était mort. Elle regardait la terre fraîchement retournée et la place de marbre sombre qui s'étalait devant elle, sans ne rien voir. "Pourquoi," s'étrangla-t-elle soudainement, "pourquoi êtes-vous partis ? Pourquoi ?" Mais personne ne lui répondrait jamais. "Vous n'aviez pas le droit de partir." Combien de larmes n'avait-elle pas versées sur la tombe depuis une semaine qu'elle avait été refermée ? Combien de soupirs, de regrets aussi ? Une main se posa sur son épaule, elle ne se retourna pas. "Tu ne devrais pas rester ici. Tu devrais aller ailleurs." Non, elle ne devrait pas rester. Mais où irait-elle ? "Rentre à la maison, Konnie." La maison ? Non, pas la maison. Elle ne voulait pas voir la maison. Elle ne voulait pas faire face à tous les souvenirs qui restaient gravés dans les pierres, comme autant de vieux fantômes. "Ils me manquent aussi, tu sais." Elle garda le silence de longues secondes, avant de répondre : "ils manquent à tout le monde, Maggie." Nouveau silence, plus long que le précédent. "Maman s'inquiète pour toi, tu devrais vraiment rentrer chez Oma et Opa." Konstanze secoua la tête. "Maman est trop triste pour s'inquiéter." Margarete soupira. "Tu sais qu'on va partir ?" Konstanze réagit pour la première fois, tourna son visage blême vers celui, non moins blême, de sa soeur. "Partir où ?" Margarete tenta vainement un sourire : "en Afrique du Sud. Chez grand-mère Zulma." Le silence qui suivit fut le plus long de tous, rendu pesant pas le regard de Konstanze, rivé sur son aînée. "Je n'irais pas," finit-elle par déclarer, se tournant à nouveau vers la tombe de Clemens et Immanuel von Hadler. Margarete s'assit en silence à côté de sa cadette. Cinq ans et un monde les séparaient, et pour la première fois de leurs vies, elles étaient assises à moins de trente centimètres et ne cherchaient pas querelle. "Ils étaient les seuls à croire que nous arriverions à nous entendre." Konstanze sourit : "Manu seulement," corrigea-t-elle, "Papa n'y croyait plus depuis longtemps." Le visage de Margarete se teinta de peine calme, presque apaisante. "Crois-tu que pour eux, on arriverait à trouver un terrain d'accord ? Un moyen de ne plus être constamment en butte l'une contre l'autre ?" La plus jeune des Hadler réfléchit un court moment. "Non," finit-elle par répondre. "Non, on ne pourra pas. Même pour eux." Un rayon de soleil traversa la fine couche grise de nuages, et dans le même temps le vent se mit à souffler, aussi léger qu'une plume, aussi glacé que la dalle de marbre. Le ciel bavarois se dégageait peu à peu, laissant transparaître son bleu pur. Soudain, et en dépit du soleil, il se mit à faire très froid.

ϟ

"J'veux rentrer en Allemagne."
La phrase que j'avais prononcé le plus souvent depuis que l'avion s'était posé à Johannesburg. C'était devenu un vrai rituel, à tel point que j'allais me coucher le soir en répétant cette phrase sans même prendre garde à son sens. Voulais-je vraiment revoir l'Allemagne ? Ces lieux tant aimés - tant chargés, aussi ? J'y retournerais pour les vacances d'été, c'était certain, mais qui savait ce que j'y trouverais ? La Bavière serait-elle toujours aussi belle sans le pas de mon père pour arpenter ses chemins, sans le rire de mon frère pour combler le silence ? Maudite voiture. En pyjama sur mon lit, la fenêtre grande ouverte, je laissais la lumière du soir pénétrer doucement ma chambre. Grommelant quelque chose sans trop savoir quoi - oui, j'aimais râler sans savoir pourquoi et parler sans savoir ce que je racontais, et même les deux en même temps - je me roulais sur mon matelas et laissais mes yeux errer sur le décor devenu familier. Le lit double en fer forgé, les rideaux aux fenêtres, la lanterne asiatique au plafond. Le bureau de verre qui croulait sous les papiers, les disques, les feuilles de cours, les bouquins, surmonté d'un vase plein de fleurs blanches, d'une petite chaîne hi-fi et de mon mac book, tous posés en équilibre et formant une bien précaire pyramide. "C'est un bordel organisé !" avais-je déclaré à ma mère lorsqu'elle avait pesté pour la énième fois après mon légendaire sens du rangement - haha ! - puisque contrairement à ma soeur, j'étais plutôt bordélique. Entre la chaise de bureau et l'armoire grande ouverte, les vêtements s'entassaient pêle-mêle, au milieu des photographies, des sculptures, des livres. Même la bibliothèque était sans dessus-dessous, et croulait sous les ouvrages. Les bibelots, les souvenirs de vacances, tout y était. "Cette chambre est une vraie brocante," soupirais-je. D'autres photographies étaient fixées aux murs, entre les cartes postales et les posters de Game of Thrones et du Seigneur des Anneaux. J'avais même des vieilles vieilles gravures de mode, allant du XIXème siècle aux années 60. Des images de Paris, Londres, Prague, Vienne et Budapest, les capitales que j'avais eu l'occasion de visiter. Et au dessus de mon lit, une carte de l'Allemagne. "Vive l'Europe," fis-je - oui, parler était une de mes activités favorites, dussé-je parler toute seule - songeant que jamais je n'arriverais à être autre chose qu'européenne. Même ma mère, qui était née et avait grandi à Johannesburg, élevée par des sud-africains enfants et petits-enfants de sud-africains, avait grandi dans un milieu très européanisé, très néerlandais aussi. Sans doute était-ce quelque chose auxquelles les communautés afrikaner étaient attachées. Mon père avait fait de nombreuses recherches généalogiques, tant sur les Von Hadler que sur les Alderwerelt, et avait découvert que ces derniers faisaient partie des premiers colons hollandais installés au sud du continent africain. J'eus un énième soupir. Me redressai. Face à moi, sur le mur percé de la porte donnant sur le couloir, j'avais punaisé tous ses travaux. Ma mère avait voulu s'en débarrasser, je n'avais pu m'y résoudre. De mon père, j'avais tout gardé, même les relevés d'imposition. Tout ce sur quoi était inscrit son nom était précieux à mes yeux. Pareil pour mon frère : les bulletins scolaires, les Picsou Magasine, les autorisations de sorties scolaires, tout. Fétichiste, moi ? A peine. Le fusil de chasse de mon père était là, aussi, son style Premier Empire français contrastant avec les deux M-16 de mon grand-père, décédé avant ma naissance, qui restaient à portée de main dans le couloir. Et les armes automatiques que ma mère, ma grand-mère, ma soeur et moi avions dans nos chambres, trimbalions partout. "Pays de fous." L'Allemagne me manquait. La Bavière, bien sûr, j'y étais née et y avais passé mes vacances, mais aussi les autres villes, celle où nous avions eu l'occasion d'habiter. En soi, déménager à Johannesburg n'avait pas été un choc pour moi, ce n'était qu'un déménagement de plus dans ma petite vie. Comme tout haut-gradé de l'armée, mon père avait été amené à bouger dans tout le pays, et nous avec. Trois ans ici, deux ans là, j'avais connu Nuremberg et Stuttgart, Francfort et Potsdam, Hambourg et Liepzig. J'avais visité Berlin en touriste. Et je me demandais bien à quoi ressemblerait ma vie maintenant qu'elle se concentrait sur Johannesburg.
Mon regard croise celui du pogona vitticeps - charmant reptile également appelé dragon barbu et nommé par mes soins Thorin, parce-que Bilbo le Hobbit, c'est la vie - qui me toise depuis son vivarium. Le générique de Game of Thrones déchire le silence. Qui est l'abruti qui ose me téléphoner à cette heure ? Je m'empare de mon iphone... Jeanne ? Je décroche : "oh Jeanette, tu as perdu ton réveil ? T'as vu l'heure ?" Sa voix me parvient, grésillante, presque mécanique : "ça va, il n'est que 22 heures, et les jours sont longs ici, t'es plus en Allemagne." Non, c'est vrai ? "Qu'est ce qui t'arrive ?" Raclement de gorge : "tu es au courant que le cours de théâtre a été déplacé ? Demain, 17 heures ?" Je fait un bond dans mon lit. "Non ! Les bâtards, pourquoi ils ne nous ont rien dit ?" La réponse ne tarde pas : "ils ont posté ça sur facebook il y a deux minutes, je t'appelais pour te le dire." Je maugrée : "z'auraient pu prévenir avant, quand même. Du coup, on emmène le bouquin ?" Je manque de bousculer mon chien en slalomant à travers les piles de... Choses, disposées ici et là sur le sol, pour atteindre ma bibliothèque, à la recherche de la pièce en question. "Ouaip. Si tu ne l'as pas, je l'ai, moi... Mais en français." J'ai un rire. "Je ne parle pas français, ma grande." Fouinant entre les Dune, les poèmes de William Blake, les Harry Potter, les Contes de Canterbury, les biographies historiques, les oeuvres de Stefan Zweig - mon écrivain favori - et les novélisations de Star Wars, je mets finalement la main sur la pièce recherchée. "J'AI !" Je m'écrie, victorieuse, époussetant la couverture - un peu abîmée par le déménagement - de mon édition allemande de l'Antigone d'Anouilh. "Je crois que même ta mémé est au courant..." me fait Jeanne après une pause. "T'en fais pas, elle est sourde comme un pot !" Le coup porté contre le mur, suivi d'un "j'ai tout entendu !" me prouve le contraire. Tant pis. "Tu seras là, alors ?" Moi, manquer le théâtre ? "Et plutôt deux fois qu'une ! Je risque d'arriver en retard par contre, je suis au centre la journée, donc le temps de sauter dans le bus..." Déjà, je réfléchis aux horaires. "Il serait peut-être intéressant que tu passes le permis, ça t'éviterait ce genre de problèmes." Je retombe sur mon lit comme une masse. "Pas question. Je hais les voitures. Je flippe en voiture. Mon père et mon frère sont morts en voiture, pas question que je monte dans l'une d'elles." Un court silence. "Je comprends. Tu veux que je passe te chercher au centre ?" Elle habite de l'autre côté de la ville. "Non, tu feras du déplacement pour rien, je prendrais le bus." Quelques dernières paroles, et je raccroche. J'étais arrivée à Johannesburg en septembre 2014, pour ma rentrée à la fac. Depuis, mon temps se comptait entre l'université, le centre, la maison quand même, les cours de théâtre. L'équitation, j'avais abandonné à la mort de mon père, survenue en février dernier. Je me contentais de monter Silver, mon frison noir qui séjournait chez mes grands-parents bavarois et commençait à se faire vieux, depuis mes sept ans. Je dessinais, photographiais, sculptais, je travaillais chez McDo et faisait du bénévolat à Giving for Africa. Je bossais mes cours, j'écrivais beaucoup, je lisais plus encore. Je m'occupais de mes chiens. Du dragon barbu, Thorin "roi sous la Montagne" qui séjournait dans le grand vivarium posé au milieu de ma chambre. Je cassais les pieds de ma soeur. Qui a dit que les ados de dix-neuf ans étaient mous et indolents ?






Dernière édition par Konstanze von Hadler le Mar 21 Avr - 22:38, édité 14 fois
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MessageSujet: Re: konstanze ϟ imagination rules the world   konstanze ϟ imagination rules the world EmptyLun 20 Avr - 21:18

Je connais pas cette petite demoiselle mais elle est trop cute cutie et puis ton gif de Rebelle omg

Bienvenue Smile
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MessageSujet: Re: konstanze ϟ imagination rules the world   konstanze ϟ imagination rules the world EmptyLun 20 Avr - 21:28

merciii panda
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MessageSujet: Re: konstanze ϟ imagination rules the world   konstanze ϟ imagination rules the world EmptyLun 20 Avr - 23:24

Bienvenue par ici ! cute
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Joos Van Pieters
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MessageSujet: Re: konstanze ϟ imagination rules the world   konstanze ϟ imagination rules the world EmptyLun 20 Avr - 23:57

Ce personnage promet déjà par tout ce que je peux voir coeur C'est cool d'avoir une étudiante + bénévole smile j'ai hâte d'en découvrir plus en tout cas I love you
Bienvenue sur GFA, si tu as des questions n'hésite pas vivi
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MessageSujet: Re: konstanze ϟ imagination rules the world   konstanze ϟ imagination rules the world EmptyMar 21 Avr - 10:15

Tes cheveux *_* Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche Very Happy
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Felicity Sparrow
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LA VEUVE EPLOREE
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MessageSujet: Re: konstanze ϟ imagination rules the world   konstanze ϟ imagination rules the world EmptyMar 21 Avr - 11:43

Ebba, la joooooolie omg C'est toujours un plaisir de voir sa bouille sur un rpg ! Et je plussoie Lip sur le gif de Merida, j'adore, ça lui va bien ahah
Il me tarde de lire ta fiche, donc bon courage pour la suite ooh
Bienvenue sur GFA, j'espère que tu t'y plairas keur
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MessageSujet: Re: konstanze ϟ imagination rules the world   konstanze ϟ imagination rules the world EmptyMar 21 Avr - 11:47

Je connais pas la jolie, mais elle est très belle, en tout cas bienvenue ♥
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MessageSujet: Re: konstanze ϟ imagination rules the world   konstanze ϟ imagination rules the world EmptyMar 21 Avr - 11:58

merci beaucoup à tous panda eh ouais, Ebba est juste... bave ravie qu'elle vous plaise aussi hawai

sans rire, vos smileys animaux sont à tomber monkey XD
je ne m'en lasse pas oiseau
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Riley Steyn
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LE SUPER PAPA


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MessageSujet: Re: konstanze ϟ imagination rules the world   konstanze ϟ imagination rules the world EmptyMar 21 Avr - 13:22

Bienvenue Mlle "de l'avoine" !! Cette demoiselle est bien jolie ! cute

Bon courage pour ta fiche !!
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Noah L. Mansfield
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MessageSujet: Re: konstanze ϟ imagination rules the world   konstanze ϟ imagination rules the world EmptyMar 21 Avr - 14:20

Ebba est juste sublime avec sa crinière cutie. En plus une étudiante qui est aussi bénévole c'est trop trop cool j'adore l'idée youhou keur. J'ai hâte d'en lire plus sur la jolie Konstanze, ton pseudo déchire siffle
Bienvenue sur GFA keur
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MessageSujet: Re: konstanze ϟ imagination rules the world   konstanze ϟ imagination rules the world EmptyMar 21 Avr - 17:25

merci bien petitchat
héhé Riley, il est cool mon nom de famille, pas vrai ? vivi
EDIT : bon je l'ai quand même changé, l'avoine, ça la faisait moyen... What a Face
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MessageSujet: Re: konstanze ϟ imagination rules the world   konstanze ϟ imagination rules the world EmptyMar 21 Avr - 22:12

Bienvenue ! Smile
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MessageSujet: Re: konstanze ϟ imagination rules the world   konstanze ϟ imagination rules the world EmptyMar 21 Avr - 22:39

merciii lion rr
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Noah L. Mansfield
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MessageSujet: Re: konstanze ϟ imagination rules the world   konstanze ϟ imagination rules the world EmptyMar 21 Avr - 22:51

C'est trop triste la mort des parents, c'est mal le sadisme (je dis ça alors que j'ai fait pareil Arrow) snif sad. Et l'histoire du nom de famille me fait penser aux remarques qu'on me fait sur mon nom de famille ahah.

Je te valide avec plaisir keur




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Bravo ! Tu as rejoint l'aventure Giving for Africa ! Maintenant que tu fais parti de l'équipe, peu importe ton groupe, voici quelques conseils pour commencer ton intégration :

♣️ Parce que c'est toujours mieux à plusieurs, commence par te créer une fiche de liens et de rps, n'hésite pas à poster dans celles des membres déjà présents pour trouver des idées.

♣️ N'oublie pas de recenser le métier de ton personnage, c'est à faire .

♣️ Tu peux également inventer tes propres scénarios (ici) ou bien proposer des liens avec des personnages pré-définis (ici).

♣️ Pour te lancer dans le rpg et commencer dès maintenant à faire vivre ton personnage, tu peux aller poster dans la boîte à rps. Nous ferons au mieux pour te trouver un partenaire et une situation folle-dingue pour vos personnages. Ou tu peux directement faire une demande plus simple, ici.

♣️ Et pour finir, tu peux flooder car c'est toujours amusant, et surtout voter pour Giving for Africa : ici, tes votes sont très importants car ils permettront à de nouvelles personnes de nous rejoindre.

Tu es désormais prêt pour rejoindre le reste de l'équipe et découvrir les merveilles de la savane ! En espérant que tu t'y amuseras bien  




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MessageSujet: Re: konstanze ϟ imagination rules the world   konstanze ϟ imagination rules the world EmptyMer 22 Avr - 9:30

Bienvenue jolie miss.
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MessageSujet: Re: konstanze ϟ imagination rules the world   konstanze ϟ imagination rules the world EmptyMer 22 Avr - 11:11

merci beaucoup à vous deux panda
tiens, Noah, je te rassure (ou pas...) j'ai droit aux mêmes blagues que Konnie ahah je te soutiens ahah
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konstanze ϟ imagination rules the world

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