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 It's like we can't stop we're enemies. Just like animals.

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MessageSujet: It's like we can't stop we're enemies. Just like animals.   It's like we can't stop we're enemies. Just like animals. EmptyDim 22 Mar - 19:18


Just like animals. Baby, I'm preying on you tonight. Hunt you down eat you alive. Just like animals, animals, like animals-mals. Maybe you think that you can hide. I can smell your scent from miles. Just like animals, animals, like animals-mals. So what you trying to do to me. It's like we can't stop we're enemies. But we get along when I'm inside you. You're like a drug that's killing me. I cut you out entirely. But I get so high when I'm inside you




Je suis chargée d'amener l'un des bénévole qui s'est blessé au dispensaire et de prendre la relève de la garde à ce même endroit. C'est étrange. J'ai l'habitude d'être dans le feu de l'action. Je dois admettre que surveiller un dispensaire ne fait pas partie de mes habitudes. Cependant, je sais que c'est important. Le centre est loin d'être à l'abri des pillages. Pour certains, le dispensaire représente une mine d'or. Que ce soit pour leur soin personnel ou pour la vente. Certains médicaments sont durs à trouver et surtout très coûteux. Alors, je me dirige vers le dispensaire avec ce bénévole qui s'est blessé en cuisine. Trois fois rien. Seulement, il ne faut laisser cela à l'air libre. Le chemin se fait sur un ton légèreté, en discutant. C'est aussi quelque chose qui me change. Ici, les bénévoles le craignent pas les militaires. Pour la plupart, ils nous parlent sans se soucier de l'uniforme. Je dois admettre que ce n'était pas le cas sur le front. En même temps, personne ne parle de prendre le thé en tirant sur un être humain. En tout cas, le chemin n'est pas long. Je laisse Vince -puisque c'est son prénom- aux mains des médecins. J'échange quelques mots avec mon collègue avant de prendre sa place.

C'est le genre de garde qui se passe bien. Il ne se passe rien généralement. Justement parce que tout à chacun sait que les militaire sont là. C'est une présence dissuasive. Et pourtant, en patrouillant, je vois cette porte entrouverte. Je prends mon arme et avance à pas feutré. Cette porte est supposée être fermée à clé. Et au minimum fermée quand quelqu'un est à l'intérieur. Mais pas entrouverte. Ce n'est qu'un détail. Mais en réalité, je crois qu'il n'y a rien de plus important que le détail.

Je pénètre dans la salle, en brandissant mon arme. Je me retrouve alors face à un jeune homme. Au lieu de lui dire de ne plus faire un mouvement, je baisse mon arme. Je me redresse et mon visage se durcit. « Toi... ». Je l'ai croisé ce matin alors que je revenais du village. Je portais une petite robe, des talons. Mes cheveux étaient parfaitement lissés. Et lui, il a cru bon de me draguer. Comme si ses avances de crétin pouvait jouer en sa faveur.Ce n'est pas parce qu'il est vraiment canon qu'il peut tout se permettre. J'imagine que le transformation doit lui faire un choc. Moi, ce qui m'étonne, c'est qu'il soit bénévole ici. Qui aurait cru que les mecs de son genre pense à quelqu'un d'autre qu'eux-même ?  Pour un peu ça serait presque une bonne surprise. « Cette porte doit rester fermé, ce n'est pas sans raison que chaque médecin à sa clé. » Et que normalement, ils ne la prête qu'à quelqu'un de confiance. Je doute qu'il soit quelqu'un de confiance. Mais c'est un autre débat.
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MessageSujet: Re: It's like we can't stop we're enemies. Just like animals.   It's like we can't stop we're enemies. Just like animals. EmptyLun 23 Mar - 11:42

Alejandro avait beau sortir des discours longs, bien ficelés, et ennuyeux à mourir sur GFA à Siobhan, il pensait l'opposé de ce qu'il disait. Il adorait le travail qu'il faisait au quotidien mais ne lui avouera jamais. Ce sentiment qu'il éprouvait lors du bénévolat était tellement sensationnel qu'il avait l'impression qu'il devrait consacrer, chaque seconde de sa vie, aux autres. Lui-même ne manquait de rien. Il se contentait tellement de peu qu'il ne dépensait que peu d'argent; il pouvait sans doute se permettre de vivre cette vie-là durant tout son passage sur terre.
Les bras chargés de médicaments, et de matériel médical, que l'un des médecins lui avait demandé de ranger, le jeune Alejandro se rendit dans la réserve. Elle était toujours fermée à clefs ; vu tout ce qui se trouvait dedans, il valait mieux. Il l'ouvrit et pénétra dedans. Il commençait à tout ranger, lorsqu'il entendit une présence derrière lui. Se retournant brusquement, il vit une arme pointée sur lui. Il ne fut pas pris de panique. Il ne fut pas inquiet. La personne qui tenait l'arme n'était autre qu'un militaire; un mili qui faisait surement sa ronde, mais ce n'était pas n'importe quel militaire. Au son de son « Toi... », il la reconnut directement. Elle. Elle avait bien changé depuis le matin.
Exit la petite robe, les cheveux libres et bien lisses, et les petits talons ! Bonjour la tenue, bien moins sexy pour le coup, de l'armée! Et pourtant, malgré ses traits durs, ce regard qui ne lui aspirait pas de sympathie, le jeune adulte ne put s'empêcher de penser qu'elle était ravissante. Elle avait un truc, un petit truc qui la rendait magnifique à ses yeux. Peut-être était-ce ses cheveux un peu roux, ou ce joli regard, qui le faisaient rêver.

Aussitôt, elle baissa son arme, et prit la parole. « Cette porte doit rester fermé, ce n'est pas sans raison que chaque médecin à sa clé. » En l'entendant, Alejandro eut envie de soupirer. Autant qu'habillée en civile, cette demoiselle était ravissante, magnifique, autant là, habillée de cette façon, représentant l'autorité, elle lui aspirait moins confiance. D'ailleurs, il ne l'aurait jamais cru, ce matin, si elle lui avait dit qu'elle était militaire. Il détestait toute cette autorité qu'elle dégageait. Il n'aimait pas savoir qu'il devait, ici plus qu'ailleurs, faire attention pour sa propre sécurité. Il aimait vivre comme bon lui semblait. Il n'aimait pas l'idée de devoir faire attention. Il détestait montrer ses papiers pour rentrer et sortir du camp de GFA. Il détestait voir les militaires tournés autour d'eux. Tout comme, il n'était pas ravi de se faire surprendre, là, par un militaire. Et encore, ça passait. Parce que c'était elle.
En tout cas, elle ne semblait pas ravie de le revoir, et l'espagnol s'en amusa. Il laissa échapper un petit rire, avant d'ajouter. « Bonjour. C'est un plaisir de te revoir. » Il le pensait vraiment. Même si, honnêtement, il se serait passé de cet uniforme et de tout ce que ça représentait à ses yeux.
Les bras encore chargés de matériel médical, et voulant s'amuser un peu, il détourna le regard vers la porte. «Ah! Comme la porte était ouverte, je pensais qu'on pouvait venir se servir. » fit-il alors, en montrant ses bras chargés.
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MessageSujet: Re: It's like we can't stop we're enemies. Just like animals.   It's like we can't stop we're enemies. Just like animals. EmptyLun 23 Mar - 15:16


Just like animals. Baby, I'm preying on you tonight. Hunt you down eat you alive. Just like animals, animals, like animals-mals. Maybe you think that you can hide. I can smell your scent from miles. Just like animals, animals, like animals-mals. So what you trying to do to me. It's like we can't stop we're enemies. But we get along when I'm inside you. You're like a drug that's killing me. I cut you out entirely. But I get so high when I'm inside you




Je ne suis pas des plus sympathique avec cet homme. Pourtant, je sais que je pourrais l'être. Que je devrais l'être. Et que je l'aurais été avec quelqu'un d'autre. C'est les souvenirs de ce matin même qui revienne. Le revoir a beau être délice pour les yeux, ça s'arrête là. Je n'aime pas me faire draguer. Je n'aime pas avoir la sensation d'être un morceau de steak. Je n'aime pas qu'on me complimente. Enfin, je ne le veux pas plus exactement. Il ne peut pas le savoir. Et au fond, il n'a rien fait de mal. Il a agit comme quelqu'un de normal. Enfin, je crois. Mais, je ne suis pas prête de le reconnaître. Je préfère être en colère contre lui. Et le traiter d'idiot. Autrement, il serait susceptible de me plaire. C'est un risque que je ne permettrais jamais. « Bonjour. C'est un plaisir de te revoir. ». Il m'agace avec sa voix si agréable. Avec cette fausse sympathie qui sonne pourtant si bien. Mon regard se fait plus dur, comme pour lui faire comprendre que le plaisir n'est pas partager. Ce n'est pas vraiment la vérité. Pas vraiment un mensonge, je ne sais pas trop. Je n'ajoute rien.

Il détourne son regard vers la porte alors qu'il a encore les bras chargé. Il a l'air de s'amuser de cette situation. Et son petit sourire pourrait me faire fondre. Mais son comportement m'agace assez pour l'ignorer. Je déteste cette tension dans la pièce. Je déteste être seule avec lui. Je déteste le regarder ainsi. «Ah! Comme la porte était ouverte, je pensais qu'on pouvait venir se servir. ». Il me montre ses bras chargés. Je lève les yeux au ciel, exaspérée. « N'essaie pas de te faire plus stupide que tu ne l'es... tu es déjà négligeant, c'est bien suffisant. ». Je ferme la porte afin de ne pas l'imiter.

Je m'approche de lui et prends un carton des mains. « Allez, active de toi, plus vite on aura fini, plus vite cette pièce sera fermé à clé. ». Je détourne mon regard et commence à ranger. Ce n'est rien de très compliqué. Et surtout, cela m'empêche de penser à cette proximité. Au fait qu'il a des magnifiques yeux bleus. Ses muscles se dessinent sous ses vêtements. Je ne doute pas un seul instant qu'il aime le sport. Son sourire est digne d'une pub qui vend un bonheur imaginaire. Et je ne peux pas penser à un bonheur imaginaire. Pas avec un garçon. Encore moins un garçon dont je ne connais pas le prénom. Je devrais peut-être lui demander ? Non, je ne dois pas. Ce n'est pas une bonne idée. Ça ne nous avancerai à rien. Et puis, il prendrait cela pour de la sympathie. Hors, je n'en ai pas pour lui. Enfin, je ne veux pas. Du moins, je ne veux pas. Je tiens à ce qu'il reste dans la catégorie dragueur lourd. Comme les autres depuis plusieurs années. Alors pourquoi je sens qu'il pourrait me faire rougir si aisément ?
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MessageSujet: Re: It's like we can't stop we're enemies. Just like animals.   It's like we can't stop we're enemies. Just like animals. EmptyLun 23 Mar - 17:10

Cette fille, cette militaire-là, avait quelque chose de spécial en elle. Elle avait cette petite chose qui la rendait magnifique aux yeux d'Alejandro, mais elle avait aussi cette façon d'être qui l'énervait quelque peu. Elle ne souriait pas. Alors même qu'il lui disait bonjour, elle ne répondait pas. Alors même qu'il lui avoua être content de la revoir, elle n'ajoutait rien. Elle était difficile à cerner, et avait visiblement beaucoup de mal à sympathiser avec les gens. Il faut l'avouer quand même; cet uniforme n'aidait pas. Mais le regard qu'elle lui lança après sa tentative de sympathie lui fit bien comprendre qu'elle n'obtiendrait rien de lui. C'est ce qu'on verra, pensa-t-il alors.
Il fit alors tout ce qu'il pouvait pour dédramatiser la situation. Aux yeux de cette femme, ce qu'il avait fait était une grave erreur -elle semblait tellement strict là, beaucoup plus autoritaire que ce matin, où sous cette petite robe, elle était ravissante-, alors qu'à ses yeux d'aventurier, ce n'était rien de bien grave. Il se moqua alors, doucement, prétextant qu'il voulait juste se servir. Elle ne trouva pas ça drôle. Elle se montra encore plus énervée, en levant les yeux au ciel -d'ailleurs, ce petit air lui allait remarquablement bien-. « N'essaie pas de te faire plus stupide que tu ne l'es... tu es déjà négligeant, c'est bien suffisant. ». A ces mots, l'espagnol laissa échapper un petit sourire. Il l'observa se retourner et fermer la porte. Tiens, elle restait avec lui?

Ses yeux rivés vers elle, il la vit s'approcher de lui. Elle attrapa un carton dans ses mains. « Allez, active de toi, plus vite on aura fini, plus vite cette pièce sera fermé à clé. ». Et elle se mit à ranger. Affaire après affaire. Il l'observa une seconde. Elle mettait tout son coeur à l'ouvrage, oubliant complètement sa présence. En fait, elle l'ignorait royalement. Pas Alejandro. Et la suite lui permit de trouver les mots pour lui parler. Il la vit ranger une sonde, au mauvais endroit. « arrête, tu te trompes. » fit-il alors. Il se releva et s'approcha d'elle. Il prit la sonde qu'elle venait de poser et lui expliqua. « Ca, c'est une sonde de Foley. C'est une sonde vésicale, pour drainer la vessie.» Il attrapa alors les autres sondes, déjà rangées, et lui montra. « Ca, c'est une sonde d'intubation, pour réanimer les gens. » Les deux se ressemblaient. Toutes les sondes se ressemblent d'ailleurs. Il faut les regarder de près pour ne pas se planter. Et là, il faut l'avouer, vu l'étiquettage, il y avait de quoi se tromper. « Ca se ressemble, mais ça n'a pas du tout la même utilisation!! Je ne suis pas sûr que les patients apprécient qu'on leur mette une sonde de Foley pour les réanimer.. » Il se mit à rire doucement, en posant son regard dans ses yeux.
Se rappelant alors ce qu'elle lui avait dit tout à l'heure sur lui, il ajouta, ses yeux plongés dans les siens. « Tu vois, je ne suis pas si négligeant que ça.. » Il la laissa alors, et retourna à son propre carton. Au moins, il avait pu lui parler.
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MessageSujet: Re: It's like we can't stop we're enemies. Just like animals.   It's like we can't stop we're enemies. Just like animals. EmptyMar 24 Mar - 12:53


Just like animals. Baby, I'm preying on you tonight. Hunt you down eat you alive. Just like animals, animals, like animals-mals. Maybe you think that you can hide. I can smell your scent from miles. Just like animals, animals, like animals-mals. So what you trying to do to me. It's like we can't stop we're enemies. But we get along when I'm inside you. You're like a drug that's killing me. I cut you out entirely. But I get so high when I'm inside you




Tout semble l'amuser. Tout semble le faire sourire. Et c'est agaçant parce qu'il est vraiment craquant quand il sourit. Il donne l'impression de se moquer de tout. Des règles. De lui. De moi. Comme si rien n'avait d'importance. Et surtout pas cette porte. Et je ne peux pas accepter cela. Les règles ne sont pas là pour rien. Et je ne tiens pas à ce qu'il lui arrive quelque chose. Quand bien même cela serait de son propre fait. Alors je referme cette porte et je me décide à m'approcher. Je prends un carton et je me mets au boulot. Concentrée sur un objectif c'est plus facile d'ignorer son regard. Et pire encore, son sourire. « arrête, tu te trompes. ». Je le regarde surprise. Tant qu'il trouve quelque chose à dire que par ce qu'il me dit. Je me trompe ? J'observe la sonde et l'étage. Je ne comprends pas. Jusqu'à ce qu'il prenne la sonde et qu'il m'explique. « Ça, c'est une sonde de Foley. C'est une sonde vésicale, pour drainer la vessie.». Il attrapa une autre sonde. Une de celle présente sur l'étagère. « Ça, c'est une sonde d'intubation, pour réanimer les gens. ». Oh... forcément ça changeait pas mal de choses. Même si j'imagine qu'un médecin vérifie toujours. Je ne tiens pas à mettre à plat leur rangement. Je n'aimerai pas qu'on le fasse avec mes armes. Je n'aimerai pas qu'on touche à mes armes tout court. « Ça se ressemble, mais ça n'a pas du tout la même utilisation!! Je ne suis pas sûr que les patients apprécient qu'on leur mette une sonde de Foley pour les réanimer.. ». Il se mit à rire doucement. Et son rire à quelque chose de doux, de mélodieux. Rien de moqueur. Rien de méchant. Et malgré moi, j'imagine la scène. Malgré moi, je me mets à rire légèrement.

Son regard est plongé dans le mien. Ça me trouble. D'autant plus que mon sourire est maigre mais il est là. Et je sais combien cela peut adoucir mon visage. Mais je ne tiens pas à être douce. Il ne le faut pas. Tout comme ses magnifiques prunelles ne devraient pas me couper le souffle. Ma peau ne devrait pas frissonner sous mon uniforme. « Tu vois, je ne suis pas si négligeant que ça.. ». Je lève les yeux au ciel, cette fois par amusement. « Peut-être pas tant que ça ». Et je détourne mon regard, tout comme lui. Retournant chacun à nos cartons respectifs.

Le silence avait alors quelque chose de perturbant. C'était comme s'il était pesant. Porteur de quelque chose autre. Il me donnait envie de poser ce carton et d'admirer ce corps si bien dessiné. C'est ridicule. Je n'agis pas ainsi. Je ne m'encombre pas de ce genre de comportement animal. Pourtant, ma main vient effleurer la sienne sur une étrangère. Je la retire vivement. Comme si ce contact était un électrochoc.En fait c'est très agréable. Et mon cœur s'est mit à battre un peu plus vite. Parce qu'il me plaît. Mais je me l'interdis formellement. Alors je me reprend en posant le carton vide. « Il y en a d'autres ? ». Mon ton est neutre. Comme si ce contact en m'avait pas déconcertée. Un petit contact par mégarde. Ce n'était rien de plus et pourtant...
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MessageSujet: Re: It's like we can't stop we're enemies. Just like animals.   It's like we can't stop we're enemies. Just like animals. EmptyDim 29 Mar - 22:51

Il avait réussi à lui décrocher un petit rire. Ce petit bruit-là lui plaisait énormément. Cette militaire n'avait pas l'air de rire de n'importe quoi; elle semblait trop sérieuse pour cela. Mais là, elle venait de le faire. Doucement, certes, mais ce son était sorti de sa bouche. Son regard s'était alors plongé dans le sien, il fallait qu'il lui dise. Il fallait qu'il lui montre, par a+b, que non, il n'était pas si négligent. Il lui avait démontré, avec ces histoires de sondes, et il lui redit alors. Histoire qu'elle comprenne qu'il n'était pas quelqu'un qui n'avait rien à faire de rien. Il se moquait peut-être des règles, des lois et des manières de faire. Mais il ne se moquait pas de la santé des gens. Dès qu'il eut prononcé ces mots, la demoiselle leva les yeux au ciel. « Peut-être pas tant que ça ». Et elle se retourna. Lui aussi. Ils s'abandonnèrent et finirent de ranger respectivement leurs cartons.

Le silence s'installa. Alejandro avait mille et une choses à lui dire, mais rien ne sortait. Parce que là, cette demoiselle représentait tout ce qu'il détestait; l'autorité, et les règles. Habillée en tenue militaire, elle perdait un peu -un tout petit peu- de son charme. Ses yeux se posaient, de temps en temps, sur elle. Elle était belle. Ravissante. Splendide. Il balayait du regard chaque trait de son visage, toujours entre-coupé. De peur d'être vu, il tournait le regard dès qu'elle bougeait sa tête et continuait de ranger du mieux qu'il pouvait, gardant néanmoins toujours un oeil sur ce qu'elle faisait.
Lorsque leurs mains se touchèrent, il retira la sienne, très rapidement. Comme elle. Maintenant qu'elle le traitait de négligeant, il ne désirait pas non plus qu'elle le traite d'autres choses. « Il y en a d'autres ? ». Son regard se reposa sur elle. Elle était vraiment belle. Elle l'était encore plus ce matin, avec sa petite robe, et ses petits talons.
Posant les derniers bistouris en place, Alejandro se releva et posa son regard sur elle. « C'était les derniers cartons à ranger. » Il attrapa les cartons vides, et commença à les déplier. Les posant un peu plus loin, il jeta un coup d'oeil sur la salle et poursuivit : « Par contre, je dois encore dépoussiérer la salle. » La poussière qui s'accumulait l'énervait; à croire que le service santé de GFA n'avait aucune envie de nettoyer cet endroit. Plus par amusement que par autre chose -bien que faire le ménage n'était pas du tout ce qu'il préférait-, alejandro demanda alors, en posant son regard sur elle. « tu m'aides? Je te donne un chiffon? » Sur ces mots, il attrapa un des chiffons qui trainait à côté de lui, et le lui tendit. Il arborait un grand sourire, essayant d'être le plus convaincant possible. Il ne voulait pas qu'elle l'aide, il voulait juste qu'elle reste le plus longtemps possible avec lui, et c'était la seule idée qu'il avait eu. De toute façon, il se faisait confiance; il serait capable d'inventer bien d'autres choses pour ne pas qu'elle s'en aille. Et tant pis si en attendant, il manquait un militaire pour garder le camp.
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MessageSujet: Re: It's like we can't stop we're enemies. Just like animals.   It's like we can't stop we're enemies. Just like animals. EmptyLun 30 Mar - 17:07


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Son regard sur moi semble être tout ce que je désire. Mon cœur qui s'emballe. Il me regarde d'une façon si particulière. Il n'y a rien de malsain. C'est comme si son regard sur moi me rendait belle. Ce qui est ridicule. Je ne vis pas à travers le regard des autres. Encore moins à travers le regard d'un homme. Il peut me trouver belle, cela n'a pas d'importance. Ça ne doit pas en avoir. Et pourtant, mon regard reste planté dans le sien. Je pourrais presque rougir. Il est tellement séduisant. « C'était les derniers cartons à ranger. ». Je hoche la tête, pour acquiescer. Je pourrais partir tout de suite. Et pourtant, j'attends qu'il ait déplié les cartons. Sans trop savoir pourquoi. Après tout, je l'ai aidé. J'ai moi aussi du boulot. Je n'ai aucune raison de m'attarder. Et c'est comme si j'attendais une suite.

Une suite qui vient. Et qui me surprend malgré tout. « Par contre, je dois encore dépoussiérer la salle. ». Je regarde un peu la salle. Il en a encore pour un moment. Cette salle est quelque peu poussiéreuse. En même temps, les étagères métalliques ne sont pas là pour aider. Je n'ajoute rien. Mais lui ne manque pas de le faire. « tu m'aides? Je te donne un chiffon? ». Je le regarde, surprise. Et lui, il me tend un chiffon tout naturellement. Son sourire est magnifique bien que sans doute un peu faux. Il est craquant. Je crois qu'il le sait. Qu'il en joue. Mais ça ne peut pas prendre. C'est un grand garçon, il peut faire cela tout seul. Et moi je ne peux pas me laisser charmer. Pas par un homme aussi séduisant. Pas par un homme qui ira de nouveau courir derrière la première mini-jupe venue. Je ne peux plus laisser mon cœur supporter ça. Et pourquoi j'y pense ? Il n'est question de rien entre nous. Et ne sera simplement jamais question de quoi que ce soit.

Je fais un « non » de la tête. Je laisse le chiffon entre ses doigts. « J'ai du travail aussi, si je reste pour t'aider, personne ne garde le dispensaire... ». Et je ne peux pas risquer d'engager ma responsabilité. De manquer de vigilance. Et surtout pas à cause d'un sourire. C'est une bonne excuse pour partir. Pour prendre la fuite. Pour mettre de l'ordre dans mes pensées. « Veille simplement à ce que la porte reste fermer d'accord ? ». Je lui offre un léger sourire. Je ne sais pas trop pour quelle raison. J'imagine que c'est ma manière de lui dire au revoir. Et de me convaincre de partir. De n pas aider cet inconnu. Parce que c'est ce qu'il est, un inconnu. Je pose ma main sur cette poignée de porte. Je ne connais même pas son prénom. Je vais quitter cette pièce sans rien savoir de lui. Et les choses vont s'arrêter là. Les choses doivent s'arrêter ainsi. Alors pourquoi alors que j'ouvre la porte j'ai malgré tout un sentiment de regret ? Comme si une partie de moi attendait plus ? Voulait plus ?
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MessageSujet: Re: It's like we can't stop we're enemies. Just like animals.   It's like we can't stop we're enemies. Just like animals. EmptyJeu 2 Avr - 21:45

Alejandro la trouvait ravissante. Elle n'avait qu'un seul défaut : cette tenue qu'elle portait qui était, à son goût, moins belle que celle du matin même. Le jeune homme désirait rester le plus longtemps possible avec elle; malheureusement, ce n'était pas possible. Dès qu'ils eurent fini de ranger les cartons, l'assistant ne trouva pas de meilleure solution que de lui demander à l'aider pour le nettoyage. Il détestait le faire. Ce n'était pas inscrit dans ses gênes, et quand bien même il le faisait, c'était toujours mal fait -sa mère lui disait toujours ça. Du coup, plutôt que de s'entendre dire qu'il était nul pour faire le ménage -même si aujourd'hui, six ans plus tard, il aurait été très heureux de l'entendre de la bouche de sa mère-, il avait simplement arrêté de le faire. Sio' le faisait pour eux. Alors, forcément, l'idée de le faire ici, dans un coin du dispensaire ne l'enchantait pas.
Sauf si cette demoiselle ravissante était là.
Son « non » de la tête ne lui disait rien de bon. Elle le laissa, le bras tendu avec le chiffon entre les mains. « J'ai du travail aussi, si je reste pour t'aider, personne ne garde le dispensaire... ». Il jeta un coup d'oeil à cette jeune femme; son regard l'éblouissait. Son travail était plus important que tout; il pouvait le comprendre. Il prit simplement la parole pour répondre. « Je ne crois pas qu'on risque quelque chose.. ». Il ne risquait rien. Il n'en avait strictement rien à faire de mourir. Des gens armés pouvaient venir ici, et le tuer, il s'en moquait. Il avait presque tout perdu; il ne lui restait que Sio.

En tout cas, cette dame au prénom encore inconnue semblait bien décider à s'en aller. « Veille simplement à ce que la porte reste fermer d'accord ? ». Elle souriait quand même. Il haussa juste les épaules. Porte fermée ou ouverte, il s'en moquait. Il était déçu qu'elle ne veuille rester. Ok, lui demander de rester pour faire le ménage n'était pas l'idée du siècle, mais l'idée qu'elle s'en aille ne lui plaisait pas du tout. « Vous êtes vraiment intransigeants les mili ! C'est gentil de t'inquiéter pour moi, mais je n'ai pas besoin de garde du corps. Je suis assez costaud pour repousser des assaillants ». Il lui lança un petit sourire. « On ne risque rien. » rajouta-t-il. Puis il détourna le regard, et la laissa s'en aller.
Il commença à dépoussiérer lorsque d'un coup, il sentit une douleur lancinante dans sa main. « !joder! » lâcha-t-il dans sa langue maternelle.
Il enleva sa main de l'endroit, et se rendit compte qu'elle était ouverte. Du sang coulait d'une plaie d'environ deux centimètres. Visiblement, elle n'était pas profonde. Mais ça faisait mal. Ca lui lançait. Il grimaça de douleur. Machinalement, son regard se porta vers la porte d'entrée. Là où il avait vu la belle demoiselle pour la dernière fois. Là où il espérait la voir, encore présente. Même si la douleur était là, il était quand même content; avec un peu de chance, elle viendrait l'aider, et resterait là, près de lui, encore un peu.
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MessageSujet: Re: It's like we can't stop we're enemies. Just like animals.   It's like we can't stop we're enemies. Just like animals. EmptyVen 3 Avr - 20:52


Just like animals. Baby, I'm preying on you tonight. Hunt you down eat you alive. Just like animals, animals, like animals-mals. Maybe you think that you can hide. I can smell your scent from miles. Just like animals, animals, like animals-mals. So what you trying to do to me. It's like we can't stop we're enemies. But we get along when I'm inside you. You're like a drug that's killing me. I cut you out entirely. But I get so high when I'm inside you




Le laisser a quelque chose de difficile. C'est stupide. Définitivement trop stupide. Heureusement, je me raisonne. J'ai du travail. Je ne peux pas me permettre de faire n'importe quoi. « Je ne crois pas qu'on risque quelque chose.. ». J'ai un maigre sourire qui laisse place à un petit mouvement négatif de la tête. « C'est justement en pensant ainsi que l'on se met en danger... ». Je suis ici par prévention. Considérer que rien de mal ne peut se produire c'est faire naître le danger. Prendre le risque de se mettre en danger. De les mettre tous en danger. Peu importe que ce garçon juge cela futile. Pour moi, c'est plus qu'important. Je ne vis que pour ça. Je ne vis que pour mon métier. Sous toutes ses formes. Ce brunet est séduisant. Mais mon métier est bien plus que cela. Il vaut bien plus que n'importe quel sourire. C'est une partie de moi. Il me définit.

Je lui conseille tout de même de fermer la porte. Il hausse les épaules.Comme si ça n'avait pas d'importance. Ce côté je-m’en-foutiste me plaît beaucoup moins. Je n'aime pas les personnes imprudentes. Je n'aime pas les personnes qui n'estiment pas assez la vie. Pourtant, chez lui ça semble différent. Comme si c'était autre chose. Quelque chose que je ne saurais définir. Mais il m'intrigue. « Vous êtes vraiment intransigeants les mili ! C'est gentil de t'inquiéter pour moi, mais je n'ai pas besoin de garde du corps. Je suis assez costaud pour repousser des assaillants ». Il a ce petit sourire magnifique. Pour un peu, cela effacerait ses propos. Mais ce n'est pas le cas. Pas totalement. « On ne risque rien. ». Je lève les yeux au ciel en ouvrant la porte. « Nous sommes sécuritaire et prudent pour protéger les personnes insouciante, comme toi. Je t'assure qu'avec une arme braquée sur toi, tu ne parviendras pas à te la jouer Chuck Norris ou je ne sais quel acteur américain créer pour gonfler l’ego masculin. ». Mon sourire se fait un peu moqueur. Et je passe le seuil de la porte. Cette fois, il faut vraiment que je me sauve.

Et j'allais vraiment partir. Retourner à mon travail. Jusqu'à ce que j'entende un mot incompréhensible dans une langue latine. Ce que je savais c'est que ça venait de lui. Le beau brun dont j'ignorais le prénom. Je retourne donc dans la salle. « Tout va bien ? ». Mon regard se pose sur sa main. Sur le sang qui coule de sa main. Je rentre dans la pièce et ferme la porte derrière moi. « Parfois, il n'y a même pas besoin d'assaillant pour se blesser. ». Je me moque doucement tout en prenant une compresse de gaz et du désinfectant. « Je le fais ou tu n'as pas besoin d'une infirmière ? ». Oui je me moque. Alors que lui peine à retrouver son charmant sourire. Mais sa blessure n'a pas l'air grave. Cela n'empêche pas la douleur certes mais bientôt tout irait bien.
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MessageSujet: Re: It's like we can't stop we're enemies. Just like animals.   It's like we can't stop we're enemies. Just like animals. EmptyJeu 23 Avr - 20:40

Plus il la regardait, plus il la trouvait mignonne. Et ce, malgré tout cet attirail qu'elle avait sur elle. Si elle n'était pas encore habillée de la sorte, avec cette tenue non séduisante, il aurait sans doute déjà tenté bien plus. Mais là, elle jouait trop son rôle de militaire. « C'est justement en pensant ainsi que l'on se met en danger... ». non. Il était persuadé que sans eux, sans militaires autour du camp, ce serait pareil. Les suds africains ne les voyaient pas comme des ennemis. Ils étaient là pour apporter des soins, pour aider la population. Personne n'était assez fou pour braquer des gens qui venaient aider, non?
Alejandro avait toujours été comme ça. Il voyait le bien partout, persuadé que l'être humain ne pouvait jamais être mauvais. La vie lui avait bien montré que non, mais il restait persuadé que si quelqu'un faisait du mal, c'est qu'il avait eu une vie difficile, des tourments impossibles à calmer. Il était comme ça. Il ne pardonnerait pas pour autant le mal fait. Comme il ne pardonnerait pas à l'assassin d'Anna.
En tout cas, cette demoiselle ne semblait convaincu par son rôle. « Nous sommes sécuritaire et prudent pour protéger les personnes insouciante, comme toi. Je t'assure qu'avec une arme braquée sur toi, tu ne parviendras pas à te la jouer Chuck Norris ou je ne sais quel acteur américain créer pour gonfler l’ego masculin. ». Son sourire était moqueur. Se foutait-elle de lui? Il gonfla alors sa poitrine, histoire de montrer que non, il réussirait à se la jouer à la Chuck Norris.
En réalité, il flipperait surement. Mais il s'en moquerait. Il se foutait de sa vie.

Il retourna à son travail, l'oubliant un instant. Et c'est là qu'il se fit mal. Il jura. Pesta. Pour son plus grand bien, la demoiselle revint rapidement vers lui. « Tout va bien ? ». Elle aperçut sa main, et rentra de nouveau dans la pièce, prenant soin de fermer la porte derrière elle. Toujours par précaution. Il souffrait tellement qu'il ne prit pas le temps de faire une remarque. Mais enfermés dans cette pièce, ensemble, ça lui donnait quelques idées.. «  Parfois, il n'y a même pas besoin d'assaillant pour se blesser. » . Elle se moquait. « ahah... très drôle.. » grommela-t-il alors.
Ses yeux se posèrent alors sur la demoiselle -de toute façon, ils ne l'avaient quasiment pas quitté-. Elle avait pris des compresses et des gaz (c'était l'avantage de se blesser dans un dispensaire). « Je le fais ou tu n'as pas besoin d'une infirmière ? ». Il baissa légèrement la tête, comme si il était blasé par ses propos. Mais au contraire, ça l'amusait. Il essayait juste de le cacher.

Toujours est-il qu'à cet instant, sa main le lançait. La blessure ne semblait pas profonde, mais ça lui faisait quand même mal. « Ca dépend. Je croyais que ton rôle, c'était de blesser les gens, pas de les soigner.. » Son regard était rivé dans ses yeux. Ils étaient magnifiques. Il craquait devant eux. Laissant filer un petit sourire -histoire qu'elle ne prenne pas mal ses propos qui insinuaient doucement que les militaires n'étaient pas si gentils que ça-, Alejandro reprit, tendant sa main blessée. « Je prends quand même le risque. Mais doucement hein? » Il n'avait pas non plus envie qu'elle lui fasse plus mal qu'autre chose.
 
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MessageSujet: Re: It's like we can't stop we're enemies. Just like animals.   It's like we can't stop we're enemies. Just like animals. EmptyDim 26 Avr - 14:37


Just like animals. Baby, I'm preying on you tonight. Hunt you down eat you alive. Just like animals, animals, like animals-mals. Maybe you think that you can hide. I can smell your scent from miles. Just like animals, animals, like animals-mals. So what you trying to do to me. It's like we can't stop we're enemies. But we get along when I'm inside you. You're like a drug that's killing me. I cut you out entirely. But I get so high when I'm inside you




Je me moque un peu de lui. Parce que son juron m'a poussé à faire demi-tour. Mais il n'a rien ou presque. Donc je peux bien prendre le temps pour le chambrer. « ahah... très drôle.. ». Mon sourire s'élargit. Le fait de l'entendre râlé m'amuse encore plus. Je ne saurais dire pourquoi. Peut-être parce qu'il a gonflé le torse quand je lui ai dit qu'il n'était pas Chuck Norris ? Peu importe. Et je lui propose quand même de faire l'infirmière. Je n lui impose pas. Avec la fierté masculine, il faut savoir se méfier. « Ça dépend. Je croyais que ton rôle, c'était de blesser les gens, pas de les soigner.. ». Je ne peux pas m'empêcher de glousser. Laisser un petit rire franchir mes lèvres. Alors c'est ça, sa vision des militaires ? « Je prends quand même le risque. Mais doucement hein? ». Je lui offre un large sourire rassurant. Je ne suis pas une espèce de barbare sadique. Bien au contraire. Et même pour le taquiner, je ne lui ferais pas mal davantage. De toute façon cela n'aurait rien d'amusant. Ça serait simplement mesquin.  « Promis, tout en douceur. ». Et je commence, tout en douceur même si j'imagine que le désinfectant vient chatouiller désagréablement sa blessure.

Je tapote doucement. Je tiens sa main dans la mienne. Mon cœur s’emballe. Je l'ignore au mieux. Et le plus simple reste encore de parler pour cela. « Je suis un peu vexée par ce que tu as dit... ». Je fais la moue sans délaisser sa main. « Je suis une tireuse de précision, je ne blesse pas les gens, je les tue. ». Mon ton est neutre. Comme si cette phrase n'était pas désarmante pour le commun des mortels. Elle ne l'est pas pour moi. Parce que j'ai tué c'est un fait. Et j'ai vu des alliés, des collègues mourir. Et oui, je parviens à me regarder dans un miroir sans problème. « Et puis on détruit aussi mais on construit ou on reconstruit, on essaie d'apporter quelque chose, parfois on y arrive. On protège comme on peut et quand on échoue, on sauve ce qu'on peut et on soigne qui on peut... ». C'était vrai. Beaucoup ne voit que l'aspect armée. Comme si nous n'étions que ça, des machines à tuer. Je me considère comme bien plus. Bien mieux. « Un jour, je surveillai la construction d'une école dans un zone de conflit. On a été attaqué par les airs... je n'ai jamais vu autant d'enfants mourir que ce jour là. Cela dit, avec mes collègues on a réussit à sauver une petite fille des décombres... c'est l'image que je veux garder. ». L'image de l'espoir de savoir que quoi qu'il arrive, on ne fait pas toujours tout en vain.

Je lui rends sa main et lui offre un sourire. Quelque chose de sincère et d'humain. Même si je pense que maintenant il a vraiment envie de me voir dégager. Il a dû rester bloquer sur la première phrase. Sans doute.  
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MessageSujet: Re: It's like we can't stop we're enemies. Just like animals.   It's like we can't stop we're enemies. Just like animals. EmptyLun 27 Avr - 21:05

A peine son accord donné, Alejandro se demanda si c'était une bonne chose. Se faire soigner par un militaire n'était peut-être pas la plus brillante des idées. Un militaire était là pour blesser, pas pour soigner. Il était bien placé pour le savoir -du moins, il pensait être bien placé pour le savoir vu que son oncle était des leurs-. Elle essayait pourtant de le rassurer, avec un large sourire. Magnifique. Splendide. Sublime. Cette fille était vraiment au top. « Promis, tout en douceur. ». Elle prit sa main dans la sienne, et commença à mettre le désinfectant. Ca chatouillait. Mais pas autant que son ventre. Sentir ce contact sur lui le rendait frileux.

Ne pipant mot, le jeune homme se laissa faire, tentant de ne pas montrer qu'il était douillet, et que le désinfectant le piquait un peu trop. Ses yeux étaient rivés sur sa blessure. Il se releva la tête qu'en entendant la demoiselle parler. « Je suis un peu vexée par ce que tu as dit... ». Elle faisait la tête; ça avait presque l'art d'amuser Alejandro.« Je suis une tireuse de précision, je ne blesse pas les gens, je les tue. ». Un coup de fusil. Ces paroles avaient eu cet effet-là. Les papillons que le jeune homme avait ressenti plus tôt, en sentant ce contact délicat avec la jeune femme, s'étaient envolés. Elle ne blessait pas les gens, elle les tuait. Son ton était resté neutre, et c'était peut-être ça l'horreur. Ce ton si froid, si glacial. Alejandro en avait froid dans le dos. Il n'avait même pas pris le temps d'écouter la suite, tellement son cerveau était resté bloqué sur ces mots. Il n'imaginait plus rien d'autres que cette charmante jeune femme appuyer sur la descente et abattre quelqu'un, de sang froid.
Alors, quand la seule chose qu'il entendit ne fut plus que le silence, son regard s'était posé dans le sien, tout comme sa main était encore dans la sienne. « Tu te rends compte.. » lâcha-t-il alors. « Tu te rends compte que les personnes sur lesquelles tu tires sont des êtres humains, comme toi, et moi. » Sa voix était douce malgré tout. Il voulait juste qu'elle comprenne son point de vue. Alejandro était du style « faites l'amour, pas la guerre ». « Tu tues des gens. A cause de toi, des enfants deviennent orphelins. » Ses mots s'arrêtèrent là. Il n'avait pas envie de parler de cette vie d'orphelins, de cette vie sans parents qui te téléphonent, de cette vie sans maman qui te fait de bons petits plats, de cette vie sans papa qui t'amène à ton sport préféré. Et encore, Alejandro avait de la chance dans son malheur; il n'était devenu orphelin -parce que c'est ce qu'officiellement il était- qu'à 19 ans. Des gamins perdent leurs parents bien plus tôt, bien trop tôt.

Machinalement, après avoir dit ces mots, Alejandro retira doucement sa main de celle de la demoiselle. Elle était belle. Elle avait un regard magnifique. Elle avait des cheveux splendides. Elle avait un visage harmonieux. Mais quoiqu'elle puisse en dire, elle avait du sang sur les mains.
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MessageSujet: Re: It's like we can't stop we're enemies. Just like animals.   It's like we can't stop we're enemies. Just like animals. EmptyMar 28 Avr - 13:23


Just like animals. Baby, I'm preying on you tonight. Hunt you down eat you alive. Just like animals, animals, like animals-mals. Maybe you think that you can hide. I can smell your scent from miles. Just like animals, animals, like animals-mals. So what you trying to do to me. It's like we can't stop we're enemies. But we get along when I'm inside you. You're like a drug that's killing me. I cut you out entirely. But I get so high when I'm inside you




Évidemment, il est resté sur le verbe « tuer ». Parce que c'est ce que tout le monde fait. Pourtant tout le monde sait. Personne ne peut croire que l'armée est un monde de pâquerettes. Et pourtant, chacun aime penser que les militaires qu'ils rencontrent n'ont jamais tué. J'ai tué. Et je ne tiens pas à le cacher. Je n'en ai pas besoin d'avoir honte. Les autres ont assez honte pour moi. Son regard me juge. Son regard est glacial. Presque effrayé. A cet instant, je me rappelle pourquoi l'armée est ma famille. Pourquoi tous ces hommes et ces femmes m'aident malgré tout à vivre. Tout simplement parce qu'ils ne jugent pas. Ils sont faits comme moi. « Tu te rends compte.. ». Il semble peiné à trouver ses mots. Et pourtant j'attends. Je me décide à l'écoute. Même si je me doute de la suite. « Tu te rends compte que les personnes sur lesquelles tu tires sont des êtres humains, comme toi, et moi. ». Oh que oui je le sais. Je sais aussi que c'est eux ou moi. Je sais que je préfère que ce soit eux. Je sais que c'est eux ou mes collègues. Je préfère que ce soit eux. Je sais aussi que tout comme moi, ils l'ont choisit. Ils prennent le risque. Ils connaissent les conséquences. Ils s'imposent de jouer avec le feu. Ils savent que le choix de vivre ou mourir ne leur appartient plus vraiment. Tout comme moi. C'est soldat contre soldat. Une vision contre une autre. Ce n'est pas une décision arbitraire et meurtrière. C'est le combat. « Tu tues des gens. A cause de toi, des enfants deviennent orphelins. ». Il retire doucement sa main. A-t-il peur que je le blesse ? Au fond, je sais que soudainement je le dégoûte. Et je ne sais pas pourquoi je suis déçue. Je le sais que mon métier fait fuir. Et peut-être même qu'au fond j'en ai parlé pour cette raison. Et pourtant je ressens un pincement au cœur. Comme si j'avais voulu qu'il m'écoute. Qu'il me comprenne.

Je souffle et passe la main dans mes cheveux, avec un sourire énigmatique. « Tu n'as rien écouté pas vrai ? Tu es resté bloqué sur le fait que j'ai parler de tuer. ». Ce n'est même pas une question, c'est une constatation. « J'ai parfaitement conscience que ce sont des êtres humains en face de moi, ils sont le fils, la fille, la mère, le père, le frère, la sœur de quelqu'un... ils ont une histoire. Seulement, tout comme moi, ils ont choisit cette vie là et je préfère mourir d'une balle dans la tête sur le front et dans l'honneur que de toute autre manière. ». Je sais qu'il ne va pas comprendre. Parce que tout à chacun juge les militaires pour leur vision de l'honneur. Mais peu m'importe. Je n'ai pas peur de qui je suis. Ni de ce en quoi je crois. « J'ai aussi conscience que mes collègues sont eux aussi quelqu'un, et ils ont eux aussi leur histoire et je me dois d'assurer leurs arrières. Je tue pour que d'autres vivent. ». Et qui pouvait nier ça ? Un soldat mort c'était des centaine de balles en moins tirées. Des centaines de balles qui ne risquaient pas de vous toucher. « C'est vrai que j'ai du faire un paquet d'orphelins mais cela a permis que d'autres ne le soient pas. ». Et personne ne me rendrait responsable des atrocités liées à la guerre. Parce que oui c'est triste. Oui, c'est l'horreur. Oui tout le monde pleure. Mais quand on part sur le front, on sait à quoi s'attendre. Et peu importe que les guerres soient jugées comme injustes. Comme servant à assouvir une soif de pouvoir. Peu importe qu'on me considère comme un pantin. Je me bats pour que ceux que j'aime vivent comme ils ont toujours vécu.

Je me rapproche de la porte et pose ma main sur la poignée. « Au moins, ça te fera peut-être passé l'envie de draguer les filles en robe. Qui sait quel monstre sanguinaire elles peuvent être ? ». Parce que même s'il est séduisant. Même si ses yeux bleus sont hypnotisant. Même si son sourire fait chavirer mon cœur. Son esprit lui, est fermé. Et moi, je ne comprends pas pourquoi je me sens blessée. Pourquoi la déception m'envahit. Pourquoi j'ai pensé que lui, plus qu'un autre, allait m'écouter.
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MessageSujet: Re: It's like we can't stop we're enemies. Just like animals.   It's like we can't stop we're enemies. Just like animals. EmptyJeu 30 Avr - 20:50

Elle avait tué. Elle tuait. Et ça ne lui posait aucun problème. Sa conscience ne semblait pas souffrir. Tout comme sa vie ne semblait que peu lui importer. Ca encore, Alejandro pouvait le comprendre. Sa vie ne l'importait que peu. Il pouvait lui arriver n'importe quoi qu'il s'en moquait. La seule chose qui l'ennuyait à l'idée de mourir était la douleur de sa meilleure amie. Elle avait perdu sa soeur. Elle souffrait déjà énormément. L'idée de la faire souffrir encore l'insupportait. Mais si on évinçait Siobhan des statistiques, alors oui, sa vie n'avait aucune importance. Il pouvait crever, la bouche ouverte qu'il s'en moquait royalement. Ils avaient au moins, cette demoiselle et lui, un trait de caractère en commun. Surement le seul.

Ses propos semblaient l'énerver; elle soufflait, passait sa main dans ses cheveux. « Tu n'as rien écouté pas vrai ? Tu es resté bloqué sur le fait que j'ai parler de tuer. ». Il hocha la tête. Au moins, ils étaient d'accord. Oui, son esprit s'était bloqué sur ces mots. Il n'imaginait pas tuer quelqu'un, encore moins quelqu'un qu'il ne connaissait pas. Tuer quelqu'un simplement parce qu'il portait un autre uniforme n'était même pas imaginable. Tuer quelqu'un simplement parce qu'il n'était pas du bon côté l'était encore moins. « J'ai parfaitement conscience que ce sont des êtres humains en face de moi, ils sont le fils, la fille, la mère, le père, le frère, la sœur de quelqu'un... ils ont une histoire. Seulement, tout comme moi, ils ont choisit cette vie là et je préfère mourir d'une balle dans la tête sur le front et dans l'honneur que de toute autre manière. » Ses yeux étaient toujours poser sur la demoiselle. « Mourir d'une balle en pleine tête, couvert de boue, entouré de cadavres, c'est mourir dans l'horreur, pas dans l'honneur. » Cette scène était le cliché même du militaire, mais il savait, par son oncle militaire également, que ce n'était pas si cliché. Là où les scènes de guerre éclataient, il y avait rarement des beaux endroits, bien propres, bien verts, bien entretenus.

« J'ai aussi conscience que mes collègues sont eux aussi quelqu'un, et ils ont eux aussi leur histoire et je me dois d'assurer leurs arrières. Je tue pour que d'autres vivent. ». A ces derniers mots, le jeune espagnol lâcha un rictus. Tuer pour que d'autres vivent. Il aura tout entendu. Tout. Certes, c'était vrai, mais c'était cliché. « C'est vrai que j'ai du faire un paquet d'orphelins mais cela a permis que d'autres ne le soient pas. ». Cette fois, c'était trop. Peut-être était-ce parce qu'elle avait encore dit ce mot orphelins. Peut-être était-ce parce que Alejandro en avait vu trop; notamment à Hawaii. Il ne supportait pas l'idée qu'on puisse tuer des gens et rendre des gamins malheureux pour le reste de leurs vies. Dame Nature était intransigeante; contre elle, on ne pouvait rien faire. Le destin était le destin. Un séisme, un tsunami, une inondation pouvaient bouleverser des millions de vies, sans que quoi que ce soit ne puisse y changer. La guerre, on pouvait l'éviter.
Parce qu'il n'avait rien à redire, il délaissa la demoiselle, et remit quelques médicaments à leurs places.  « Au moins, ça te fera peut-être passé l'envie de draguer les filles en robe. Qui sait quel monstre sanguinaire elles peuvent être ? » Elle avait du répondant, beaucoup de répondant. Ne relevant pas la tête vers elle, et remettant encore quelques affaires en place, le jeune bénévole répondit un simple. « Ca m'apprendra oui. » Parce qu'effectivement, sous ce magnifique corps, il y avait bel et bien un monstre sanguinaire. Il ne voulait pas la contredire. Il n'en avait tout simplement pas l'envie.
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