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 (drew) sometimes you have to leave the things you love for love

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Andrew J. Livingston
Andrew J. Livingston
the little giant
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♣ messages : 1377
♣ where are you : en afrique du sud
♣ métier/études : détenteur depuis quelques mois d'une thèse sur les programmes de protection et de sauvegarde des rhinocéros noirs.


MessageSujet: (drew) sometimes you have to leave the things you love for love   (drew) sometimes you have to leave the things you love for love EmptyLun 8 Juin - 18:16


ANDREW JAMES LIVINGSTON

Cause I know a land called the land of the living. It's the world beyond those curtains where we learned to play


nom : livingston, un nom de famille typiquement britannique qu'il tient de son père et qu'il arbore avec une très grande fierté. Rien ne pourrait l'inciter à en changer. Il est fier d'être le fils de James Livingston mais aussi d'Elisabeth je-sais-plus-le-nom-de-famille. ♣ prénom : andrew, « illustre parmi les hommes », prénom biblique qui lui vient de l'apôtre André, de nombreux saints, mais il n'est pas vraiment sûr de mériter d'être considéré comme un saint. Il ne se sent pas comme tel et il n'a jamais pensé l'être. Il tient son deuxième prénom de son père, James, un symbole. Un héritage, qu'il chérit plus que tout. Il n'est pas rare que ses amis l'appellent Drew.   ♣ date de naissance : il est né le matin du vingt octobre mille-neuf cent quatre-vingt huit dans une clinique de Londres  ♣ âge :  il a déjà plus de vingt-six ans, mais avec son visage enfantin, il n'est pas rare qu'on imagine qu'il a une ou deux années de moins. Sa petite soeur Maggie est née deux années après lui mais pourtant on pourrait presque les prendre pour des jumeaux. ♣ nationalité : c'est un britannique, dans son sang coule celui de la reine Elisabeth mais aussi des terres galloises par sa mère. Il est né en angleterre et jusqu'à ses dix-huit ans, il a vécu à Londres dans une maison blanche à Notting Hill. Il a pourtant fini par partir en Irlande pour y faire ses études. ♣ orientation sexuelle : depuis son adolescence, il aime les femmes. Les femmes et leurs regards envoûtants. Les femmes et leurs chevelures flamboyantes. Les femmes et leurs parfums si attirants. Il n'y a toujours eu que les femmes à ses yeux. ♣ statut : célibataire depuis peu de temps. Avant il y avait quelqu'un, mais l'orage a fini par briser des années de relation. Maintenant il n'y a plus personne même si ce n'est pas vraiment le cas. Il y a bien une personne qui commence à envahir son esprit. Une qu'il ne s'autorise même pas à regarder. Alors il n'y a que du vide et un coeur difficilement guéri par tout ce qu'il a pu vivre.  ♣ métier/études : il a fait des études universitaires de biologie en Irlande, plus précisément au Trinity College de Dublin, où il a passé des heures à lire de nombreux ouvrages. A les dévorer sans jamais se lasser. Il en a aussi profité pour étudier les langues étrangères comme le français qu'il maîtrise presque à la perfection maintenant. Il a fait un master de Biodiversité et de Conservation à la même université avant d'enchaîner sur une thèse en partenariat avec le Trinity Centre for Biodiversity Research mais aussi en partenariat avec les parcs nationaux sud-africains. Il a obtenu un doctorat sur les programmes de sauvegarde et de protection des rhinocéros noirs en Afrique du Sud il y a plus d'un an à présent. Au centre, il n'est pas vraiment bénévole. La mort du rhinocéros a fait se soulever de nombreuses questions et en tant que spécialiste sur les rhinocéros au sein de l'IUCN mais aussi faisant partie de programmes internationaux de protection des rhinocéros avec Save The Rhino et International Rhino Foundation, il a décidé d'y aller. Il aide à la gestion des autres individus présents à la réserve et il aime s'occuper des programmes de conservation des espèces menacées. A côté de cela, il donne de son temps auprès des enfants, avec de l'enseignement scientifique. Il aime sensibiliser les populations par de la vulgarisation scientifique. ♣ groupe : traveler ♣ avatar : le seul et l'unique, Roo Panes ♣ crédit : tumblr & everything.



« ME, MYSELF AND I »
♣️ Parles nous un peu de toi ? Andrew on dit souvent de lui qu'il a tout pour plaire. Avec son visage angélique, ses traits doux on se sent capable de lui confier notre vie sans la moindre hésitation. Sans se poser la moindre question. Lorsqu'on le regarde pour la première fois, on ne distingue qu'une seule chose: cette aura de gentillesse qui émane de sa personne. Les apparences ne sont guère trompeuses. La gentillesse est certainement sa plus grande qualité, mais il n'a rien de naïf pour autant. Cet aspect de lui-même n'a jamais été un défaut, bien au contraire. Derrière les ailes naissant dans son dos, on peut apercevoir un véritable caractère, de minuscules cornes de diable sont capables de grandir sur sa tête si on le pousse dans les rosiers remplis d'épines. Si on vient à l'attaquer, il sait se défendre et c'est alors qu'une autre facette de lui-même apparaît, un homme plus fort qu'il n'y paraît, capable d'enlever son masque de chaleur pour se montrer plus dur. Plus glacial. Il ne perd que rarement son calme, mais lorsqu'il se met en colère, les démons arrivent, l'assaillent et il est prêt à se déchainer. Surtout quand on en vient à s'en prendre aux personnes chères à son coeur. Il est méchant que lorsque cela s'avère nécessaire, sinon on le décrit comme quelqu'un d'adorable. Comme quelqu'un sur qui l'on peut compter de jour comme de nuit. Par amour, il est souvent prêt à tout, peut-être même à trop, il n'est pas rare qu'il en vienne à oublier ses propres besoins pour satisfaire ceux de ses proches.  Parce qu'Andrew il est comme ça, il ne veut que le bon pour son entourage alors il est capable de gravir des montagnes pour leur offrir le bonheur et la joie. Peut-être devrait-il songer à se montrer plus égoïste, à penser à lui avant tout le reste mais il en est incapable. L'égoïsme le dégoûte, le rebute au plus haut point. Elevé dans une famille tournée vers les autres, il a appris à voir toutes les petites choses, tous les détails en dehors de sa propre bulle.  Pour ses amis, il est ce roc sur lequel ils peuvent s'appuyer sans qu'il ne s'effondre. Quand il aime, il est présent à tous les instants, dans les rires et dans les larmes. Il sera toujours le premier à tendre la main sans rien réclamer en retour. Sa générosité n'a guère d'égale à part peut-être sa bonté. Durant des heures, il peut vous écouter parler sans jamais émettre le moindre jugement, sans jamais faire la moindre remarque. Si vous êtes en difficulté, il sera le premier à ouvrir la porte de sa maison pour vous accueillir. Derrière ses sourires sincères et sa voix douce respirant l'Angleterre, Andrew est un homme parmi tant d'autre. Par son attitude, par ses gestes, il est l'image du gentleman britannique, il en a toute la grâce et toute l'élégance. Il en a fait chavirer des coeurs, mais il ne le remarquait pas. Trop timide durant son adolescence, il ne voyait jamais les attentions qu'on pouvait lui prêter. Heureusement, avec le temps il s'est ouvert aux autres et à l'université il a même fini par s'en amuser. Par en rire. Derrière son sérieux, il n'est pas le dernier prêt à faire des blagues. Son humour reste souvent incompris mais il aime  dire des âneries. De nature passionné et persévérant, il fait toujours son possible pour obtenir ce qu'il désire même s'il doit passer des journées semaines sur un simple projet. De la persévérance il lui en a fallu pour mener à bien ses études. Il en a entendu des discours négatifs lui conseillant de changer de voie mais il n'a jamais baissé les bras. Il a suivi le chemin de sa destinée et il ne le regrette pas.  Pourtant, il n'est pas rare qu'il doute, qu'il se laisse bercer par des interrogations inondant son esprit. Il aimerait pouvoir dire qu'il a confiance en lui, qu'il a confiance en les autres mais c'est faux. Constamment, il est en proie à des doutes, à cette peur aveuglante d'être abandonné. Pourtant, dans sa vie il a toujours été aimé. Choyé par ses parents, vénéré par sa petite soeur. Ce n'est pas suffisant pour qu'il se sente rassuré. Pour qu'il se sente indispensable dans l'existence d'autrui. Il ne s'est jamais vu comme il est réellement, imaginant toujours qu'il est moins bon que les personnes peuvent lui dire. Evidemment il sait qu'il n'est pas mauvais, mais il ne se verra jamais comme quelqu'un de parfait. Car parfait, il ne l'est absolument pas. Derrière cette apparence de perfection se cache de nombreux défauts.  Trop discret sur ses propres sentiments, il déteste parler de lui-même. Dès lors qu'on lui demande de dévoiler ses émotions, il se réfugie dans un mutisme, comme une tortue se camouflant dans sa carapace. Il n'est pas doué pour les confessions, cela relève presque de la torture à ses yeux. Encore plus lorsqu'il s'agit d'amour. Pourtant, si vous saviez comme il a pu l'aimer Eileen, comme elle est venue s'ancrer dans son esprit, chacun des moments qu'ils ont passé ensemble est gravé au fer rouge dans sa mémoire. Il l'a aimé à tous les instants. Du début jusqu'à la fin, il  l'a aimé autant qu'il le pouvait. C'est peut-être même par amour qu'il a décidé de la quitter car enfin il a réalisé qu'aucun avenir lumineux ne s'offrait à eux. Alors pour la première fois depuis des années, il a cessé de penser aux autres, il a pensé à sa propre personne et c'est une page qui s'est tournée. Un tournant qu'il a franchi. Il a mis fin à une relation stable et c'est la souffrance qui s'est infiltrée dans les pores de sa peau. Il a tiré un trait sur toutes ses envies. Sur tous les espoirs qu'il pouvait fonder. C'était avec elle qu'il s'imaginait passer le restant de ses jours et tout a explosé telle une bombe au milieu d'une ville bondée. Mais il n'en parle pas. Il a appris à dissimuler sa tristesse, à ne pas la montrer. Il ne voulait pas s'écrouler devant les autres alors il a fait semblant de ne pas être peiné. De ne pas être triste tandis que c'était son muscle cardiaque qui avait été piétiné. Puis sans qu'il ne le réalise, il n'a fallu que d'un moment éphémère, un baiser pour que des sentiments étranges naissent dans son esprit. Des sentiments qu'il n'aurait jamais imaginé mais qui sont bien présents dans sa chair. Qui se déchainent tel un océan en proie à une tempête. Perdu dans ces vagues émotionnelles, il se sent incapable de lui dire, de lui avouer tout ce qu'il peut éprouver à son encontre alors il garde le silence pour ne pas tout gâcher. Pour ne pas la perdre. Il est inconcevable pour lui de la perdre. Aujourd'hui il ne sait plus réellement qui il est, il se sent déconnecté de son propre corps alors il a décidé de tout changer, de repartir sur de bonnes bases au plus près de la nature. Cette nature, qu'il vénère depuis son enfance, qu'il a toujours aimé observé. D'abord avec des yeux enfantins, puis avec des yeux d'adulte cherchant à la protéger, à la conserver. Peu matérialiste, il est capable de passer des jours dans la campagne sans technologie, juste à communiquer avec les éléments l'entourant. Ce n'est guère sans raison qu'il a voulu en faire son métier et qu'il s'est tourné vers l'Afrique. Peut-être qu'il était là son destin, il ne sait pas s'il y croit mais on ne sait jamais. S'il croit bien en une chose, c'est en sa faculté à s'améliorer, à devenir meilleur.

♣️ Pourquoi avoir posé tes valises en Afrique du Sud ? Il connaît l'Afrique depuis son premier voyage là-bas il y a plusieurs années à présent mais jamais il n'aurait imaginé y rester un long moment. Chaque séjour, qu'il a fait, dans ce continent a été pour lui une résurrection, une cure de jouvence. Il aime les grandes étendues de paysage, ce calme reposant dès lors qu'on vient à quitter la ville, cette multitude d'animaux que l'on peut retrouver partout. Les couleurs du ciel ensoleillé. Ce soleil offrant des reflets à chaque feuille de chaque arbre. Cet horizon majestueux sur lequel son regard peut se poser durant des heures, les yeux émerveillés, remplis de cette lueur éclatante. Cette nature époustouflante. Cette chaleur réchauffant son épiderme. Dès les premières minutes, il est tombé amoureux de l'Afrique, les semaines qu'il a été amené à passer dans les parcs nationaux sud-africains et dans les pays environnant n'ont fait que renforcer son affection. Il s'est pris de passion pour les habitants, pour les coutumes, pour toutes ces choses qui lui ont donné la sensation d'avoir trouvé une nouvelle maison, loin de là. A plusieurs reprises il a renouvelé l'expérience, ses études le poussant à parcourir des milliers de kilomètres pour des instants passagers. Pourtant, il n'aurait jamais imaginé y venir plus longtemps. Confortablement installé à Dublin, son retour n'était pas écrit, c'est une lubie, une idée qui lui est passé dans la tête lorsque sa meilleure amie lui a annoncé son départ en terres africaines. Il ne pensait pas qu'elle le ferait mais quand il l'a su, il a découvert que ce voyage pouvait être une bonne retraite spirituelle pour son âme perdue dans les eaux troubles. Après tous les événements, qui sont intervenus dans son existence, il avait besoin de prendre le large, de s'en aller loin des tourments et de redécouvrir les fondamentaux de sa vie. Durant de longs mois, il s'est senti perdu dans son propre corps, tel un fantôme cherchant le chemin du paradis.  Peut-être que son paradis se trouve ici en Afrique du Sud. Peut-être qu'en revenant au plus près de la nature, il parviendra à se reconnecter avec lui-même. Il aimerait se dire que l'unique raison de son départ est celle-ci mais au fond de lui-même, il sait qu'elle est en partie responsable de sa venue. Beaucoup plus qu'il ne consent à se l'avouer.

 ♣️ Pourquoi avoir choisi Giving For Africa pour faire ton bénévolat ? Cela fait de longues années qu'il connaît Giving for Africa à présent. La première fois qu'il en a entendu parler remonte à plus de quatre ans quand le frère de sa meilleure amie a décidé de partir là-bas pour faire son bénévolat. Ensuite, il a eu l'occasion de ré-entendre ce nom, lorsqu'il participait à un projet sur les rhinocéros noirs dans l'aire de conservation de la province de Limpopo en Afrique du Sud. C'est ainsi qu'il en a appris plus sur la société. C'est là-bas qu'il a rencontré le fils de Frans, Joos, et qu'ils se sont tous les deux liés d'amitié. Effectivement, les deux jeunes hommes se sont rencontrés lors de ce programme qui avait pour but de réintroduire des rhinocéros noirs dans la nature. Sur place et durant ces quelques semaines, il s'est lié d'amitié avec le fils de Frans Van Pieters. Malgré la distance, ils n'ont jamais perdu contact et à chaque voyage d'Andrew en Afrique, il veillait à venir retrouver son ami. Lorsqu'il a appris pour la mort du rhinocéros dans la réserve, c'est comme si on avait retiré quelques parcelles de son âme. Comme si on avait détruit toutes ses espérances. Fortement engagé dans la protection de ces animaux qu'il étudie depuis longtemps à présent, il ne peut guère imaginer les voir disparaître. Les rhinocéros ne sont pas seulement son objet d'étude, ils ont toujours été sa passion et il est prêt à tout pour veiller à leur conservation. Il aime ces grands herbivores, passer des heures à faire des recherches sur eux, à observer leur comportement, à les sauvegarder. Après quelques coups de téléphone et quelques discussions avec ses contacts il a décidé de se rendre à Giving for Africa pour s'assurer que tous les protocoles de sécurité sont bel et bien en place. En tant que spécialiste et membre de l'IUCN - African Rhino Specialist Group créée par Save The Rhino, il fait l'intermédiaire entre Giving for Africa et les différentes ONG. Le fait qu'elle soit ici n'a fait que renforcer son choix de destination.

♣️ Quelles ont été tes premières impressions en arrivant sur place ? Lorsque ses yeux se sont posés sur l'endroit, il y a d'abord eu la surprise de découvrir une structure si grande puis son coeur s'est galvanisé grâce à toute cette énergie positive. Jamais il n'aurait pensé que tant de personnes étaient prêtes à donner de leur temps et de leur vie pour s'occuper des autres. Puis ses pas l'ont guidé vers la réserve et instantanément des étoiles sont venues naître dans ses prunelles. Ce n'était pas la première fois qu'il découvrait des espaces si grands mais à chaque fois il est fasciné par tant de beauté. Une beauté si éclatante qu'il peut observer sans jamais se lasser. Un long moment il est resté là sans bouger à contempler les animaux évoluant devant lui sans se soucier de sa présence. Il n'était qu'un animal parmi bien d'autres animaux. Sa tête passant des zèbres en train de trottiner jusqu'aux rhinocéros en train de brouter. Dire qu'il a aimé n'est pas suffisant, c'était bien plus puissant encore. Comme une sensation revivifiante envahissant ses tripes, comme une nouvelle énergie gagnant tout son être. Il s'est senti si proche du paradis si vous saviez. Quand la nuit a fini par arriver, que le soleil s'est couché, les couleurs éblouissantes de la lune sur le ciel orangé ont fini de le charmer.

♣️ Comptes-tu prolonger ton séjour parmi nous ? Peut-être il ne le sait pas trop pour le moment. Il a simplement décidé de se laisser porter par le courant, sans chercher à résister à la puissance de l'eau. Il ne sait pas de quoi demain sera fait, où il se trouvera dans quelques semaines car il n'a rien de prévu. Absolument rien de prévu. Peut-être qu'il restera ou bien qu'il décidera de partir, il aimerait le savoir et avoir quelques certitudes mais tout n'est plus que doute et confusion. Mais il est certain d'une chose, si elle venait à partir, il la suivrait. Si elle venait à à prolonger son séjour, sûrement en ferait-il de même. Il se sent faible rien qu'en songeant à la faiblesse de son coeur. Peut-être que quand le temps aura fait son travail, que ses blessures auront été pansés, il cessera d'être dans le flou.   



« LET'S SPEAK ABOUT THE WRITER »


♣️ pseudo : Everything encore et toujours  bonjour  ♣️ âge : vingt-deux automnes. ♣️ ton personnage est : le plus chou de la planète keur  ♣️ comment es-tu venu ici ? : on m'a obligé à le créer avec les copines . ♣️ tes impressions : j'aime vraiment pas c'est nul Arrow





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[b]roo panes[/b] ♣️ andrew j. livingston







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Andrew J. Livingston
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MessageSujet: Re: (drew) sometimes you have to leave the things you love for love   (drew) sometimes you have to leave the things you love for love EmptyLun 8 Juin - 18:17

start small, grow tall.

"I will hold you as you held me, you gave me shelter, you gave me safety."






Sometimes being a brother is even better than being a superhero.
Juillet 1996

Assis sur le lit dans sa chambre, la petite tête brune avait les yeux rivés sur son livre d'aventure préféré. Depuis qu'il avait appris à lire, il passait de nombreuses heures à dévorer de nouvelles histoires, à laisser son esprit vagabonder dans des univers imaginaires. Du haut de ses huit ans, Andrew était un rêveur, souvent la tête dans la lune, rêvant de partir à l'aventure dans des contrées lointaines. Voulant devenir un explorateur.  Tout était silencieux dans la maison londonienne, il n'y avait pas un bruit ce qui était plutôt rare. Quelques minutes auparavant, la mère de famille avait décidé de punir ses deux enfants qui jouaient au chat et à la souris dans le salon comme les deux âmes innocentes qu'ils étaient. Au début, elle avait trouvé le jeu amusant, mais lorsqu'Andrew avait fini par se faufiler sous l'immense piano trônant dans la pièce, elle avait jugé bon de hausser le ton. Lorsque Mary-Margaret et Andrew étaient ensembles, ils n'arrêtaient jamais de faire des bêtises, leurs deux esprits s'unissant pour trouver les idées les plus insolites d'occupation. Leurs parents les regardaient souvent avec affection, heureux d'avoir une petite fille et un petit garçon si proches. Si complices. Il était impossible d'envisager de séparer la soeur et le frère. Dès lors qu'Andrew avait été en âge de  s'occuper d'elle,  il était devenu ce grand frère bienveillant, toujours prêt à protéger sa cadette des dangers qu'elle pouvait rencontrer. Il n'y avait pas plus uni qu'Andrew et Mary-Margaret. Pourtant, ils étaient bien différents, la petite brune avait un goût développé pour l'exagération. Toujours surexcitée, elle était une pile électrique que rien ni personne ne pouvait essayer d'arrêter alors que le petit garçon était d'un naturel plus calme, plus posé. Il n'y avait que lorsqu'ils se retrouvaient ensemble, qu'il dévoilait une personnalité plus explosive. Le père et la mère avaient déjà tenté de canaliser l'énergie de la plus jeune en l'inscrivant à des cours de danse mais force avait été de constater que cela n'avait pas fonctionné. Tandis qu'Andrew lisait la fin de sa page calmement, la porte de sa chambre s'ouvrit doucement et une tête apparut dans l'encablure. « Qu'est ce que tu fais là Narcisse ? On est punis maman a dit. Si maman te trouve ici elle nous grondera. », chuchota-t-il à sa soeur qui déjà s'avançait dans la pièce. Se tenant sur la pointe des pieds, elle marcha vers lui, un air espiègle illuminant son visage enfantin. « Je m'ennuie dans ma chambre.... Je ne sais pas quoi faire. Tu ne veux pas jouer avec moi Andy ? », demanda-t-elle en lui faisant son sourire le plus attendrissant possible. Elle n'avait que six ans, mais elle savait déjà comment charmer son auditoire. Elle se mit devant lui, trépignant d'impatience. Il avait beau être jeune, l'amour qu'Andrew pouvait ressentir pour Mary-Margaret dépassait tout, il savait qu'à ses yeux, il était son héros, incapable de la décevoir. Chaque jour, il tentait d'ailleurs de lui prouver à quel point elle pouvait compter pour lui. Elle était sa princesse, sa Narcisse passant des heures à se regarder devant le miroir. Il n'était qu'un enfant de huit ans, mais sa bonté n'avait pas d'égal. Il lui arrivait souvent de dire que son coeur était aussi gros qu'une pastèque pour pouvoir tant aimer sa famille. « D'accord », souffla-t-il en descendant de son lit pour rejoindre la fillette. Elle le regarda et son visage s'éclaira de bonheur. Avec elle, il faisait preuve d'un calme infaillible, il était rare de le voir perdre patience et il avait beau essayer de lui dire non, il n'y parvenait jamais. Ses pieds touchèrent le sol et il se dirigea vers son coffre à jouets afin d'en trouver un. Il attrapa son jouet préféré: l'avion en bois qui avant de lui appartenir était à son père. C'était toujours le premier objet qu'il emmenait quelque part. Il n'était peut-être pas le plus beau, mais il lui venait de son papa et il n'y avait rien de plus précieux à ses yeux. Il aimait s'amuser à être un aviateur volant dans les nuages, découvrant pleins de pays lointains, peut-être qu'un jour il en deviendrait un. Mais il savait que peu importe où il irait, il emmènerait sa soeur avec lui.




If you love someone, you tell them even if you're scared that it's not the right thing, even if you're scared that it'll cause problem.
Mars 2008

Les soirées  arrosées sans raison particulière étaient fréquentes à Dublin. Chaque semaine,  les étudiants trouvaient une nouvelle excuse quelconque pour sortir boire un verre dans les pubs de la ville ou une nouvelle fête dans laquelle se rendre.  Même Andrew ne pouvait guère échapper à la règle, il faisait même partie des premiers à accepter les invitations.  Il était bien entouré par ses amis, tous aussi joyeux de profiter de ce moment de répit. Depuis son arrivée il s'était mis à réellement apprécier cette vie à Dublin. La nuit était bien avancée lorsqu'Andrew quitta la bâtisse où il se trouvait depuis de nombreuses heures. Heures durant lesquelles il avait bien trop bu. Son incapacité à jouer correctement au beer pong l'avait entraîné à vider bien des verres. Et puis le whisky était venu s'ajouter dans l'équation, faisant monter son taux d'alcoolémie à un niveau bien plus élevé que la normale. C'était d'ailleurs pour cette raison qu'il était resté aux côtés de cette blonde qu'il connaissait plus ou moins, qui tentait de le charmer sans succès. Il avait bien surpris les sourires qu'elle pouvait lui lancer, les petits mots qu'elle lui avait chuchoté à l'oreille mais il était resté insensible, aussi froid que le marbre. Ses yeux n'avaient pas réussi à quitter cette brune aux cheveux tressés qui avec sa robe noire l'avait envoûté. Elle riait, elle souriait, elle était belle. Incroyablement attirante. Cela faisait des mois qu'il tentait de lui parler, de lui dire quelque chose mais à chaque fois les mots étaient restés bloqués dans sa gorge. C'était à ses côtés qu'il rentrait dans son appartement se situant à quelques minutes de marche. Ils étaient les deux seuls de leur groupe d'amis encore présents alors ils avaient pris la décision de partir ensemble. Les pas d'Andrew n'étaient pas assurés, hésitants et il avait cette sensation que ses jambes étaient incroyablement lourdes. Elles paraissaient décidées à ne pas marcher dans la direction souhaitée. Il remarquait bien que ses pieds ne suivaient pas une ligne droite. Eileen à ses côtés était en bien meilleur état. L'ivresse l'entraînait dans un état second, comme planant au dessus du bitume. « C'était comment avec  Eva ?  T'as passé pas mal de temps avec elle et pourtant tu rentres tout seul ? Ton accent n'a pas suffi à la séduire ? » demanda-t-elle en le regardant. Elle lui lança un petit regard moqueur. Elle ne cessait jamais vraiment de l'embêter depuis qu'ils se connaissaient. Depuis des mois elle le provoquait.   « A vrai dire je ne sais pas. Je ne me souviens plus vraiment de tout ce qu'elle m'a raconté. Elle parlait beaucoup trop. Et je ne cherchais pas à la charmer. » répondit-il sincèrement en la fixant un instant. «  Sympa pour elle, elle appréciera je pense. » commença-t-elle à dire en riant. Elle s'arrêta quelques secondes. « Mais ne mens pas, il y en a pleins qui t'apprécient. Tu es leur british préféré. Elles doivent penser que tu es parenté avec notre cousin le prince William » lança-t-elle pour finir son discours, le sourire aux lèvres. Eileen avait toujours le mot pour rire ou pour amuser. Et Andrew apparaissait comme son principal sujet de divertissement.  « Je m'en fiche, aucune d'entre elles ne m'intéressent. » déclara-t-il un sourire au coin des lèvres. Il n'était pas vraiment doué lorsqu'il s'agissait d'avouer l'attirance qu'il éprouvait à l'égard de quelqu'un. Depuis quelques semaines, son regard envers elle avait changé, pourtant personne ne savait. Et sûrement pas elle. « Ce petit rictus que tu as, ça veut dire qu'il y a bien quelqu'un qui te plaît mais que tu es un boulet comme d'habitude je me trompe ? » le questionna-t-elle tout en continuant de marcher. Tout le monde dans leur groupe savait qu'Andrew était loin d'être un grand séducteur. Son charme britannique lui suffisait pour s'attirer les faveurs de nombreuses jeunes charmes, pourtant il ne le comprenait que rarement.  Elle en jouait pour l'embêter. C'était sûrement son activité favorite. Il sentait l'alcool faisant effet sur lui, agissant sur ses inhibitions et sur son cerveau.  « Peut-être. Elle a surtout tendance à trop parler je trouve alors je ne peux jamais rien dire, c'est fatiguant à force. » lança-t-il sincèrement. Il ne mentait pas. Une fois qu'elle était lancée, il était difficile d'arrêter Eileen. Elle parlait. Encore et encore. Sans fin. Il savait qu'elle allait se reconnaître et qu'elle allait comprendre qu'il était question de sa personne. « De quoi tu parles ? » dit-elle en l'interrogeant du regard. D'un coup, elle perdit son assurance et sa confiance dont elle faisait si souvent preuve. Elle le contempla, confuse et elle ralentit la cadence de ses pas. Il prit une inspiration profonde avant de mettre ses lèvres en mouvement.  « De rien à part que si je n'écoutais pas Eva c'est parce que j'observais cette brune aux yeux bleus, incroyablement jolie avec sa robe noire et même si elle peut être incroyablement chiante, je l'apprécie... Beaucoup » avoua-t-il en s'arrêtant juste devant elle. Il plongea son regard dans le sien et il sentit la chaleur monter en lui. Il s'était jeté à l'eau et il ne savait guère s'il devait maudire le whisky ou le bénir pour lui avoir permis de libérer ses pensées profondes. « Arrête le whisky, tu dis n'importe quoi Andrew. » déclara-t-elle en baissant sa tête, gênée. Malgré l'obscurité de la rue, il put constater qu'elle rougissait et il ne put s'empêcher de sourire. Il allait peut-être le regretter le lendemain matin mais il posa sa main gauche sur les hanches de la jeune femme avec douceur attendant qu'elle réagisse enfin.  « Absolument pas. » rétorqua-t-il en la contemplant. Elle ne tenta pas de le repousser alors dans un élan de folie, il l'attrapa par la taille. « Bien sûr que si. » souffla-t-elle en relevant les yeux. Elle agrippa la veste du brun dont le visage s'illumina instantanément. Elle n'avait rien dit mais pourtant elle paraissait ressentir la même chose que lui. Pour la faire taire, il joignit ses lèvres à celles de la jeune femme qu'il goûta avec un plaisir non dissimulé. Son cœur s'emballa mais il ne s'en préoccupait pas. Il était ravi. Durant quelques secondes, il perdit le fil de ses pensées bien trop occupé à savourer ce baiser passionné. L'air finit par manquer alors il y met fin avec tristesse. « Tu pues le whisky » murmura-t-elle souriante en posant ses mains sur le torse de l'anglais. Elle avait toujours le bon mot pour perturber un doux moment.  « Je sais » confessa-t-il et avant même qu'elle n'eut le temps de reprendre la parole, il l'embrassa une seconde fois.

We don't meet someone by accident. They are meant to cross our path for a reason.
19 Septembre 2009

Jetant un rapide coup d'oeil sur son portable, Andrew laissa échapper un léger soupir de sa gorge. Avant même d'avoir quitté son appartement, il était déjà en retard pour son rendez-vous avec Declan, un irlandais, avec lequel il s'était lié d'amitié depuis plusieurs mois à présent. Il aimait passer des soirées en sa compagnie, à discuter de tout et de rien, à se détendre sans jamais se prendre la tête. Les deux jeunes hommes s'étaient rencontrés durant une soirée d'intégration dans un bar. Une rencontre qui avait été des plus cocasses, Andrew se souvenait parfaitement des tentatives de séduction, vaines, de Declan. Quand enfin l'irlandais avait compris que l'anglais était seulement attiré par les femmes, il n'avait cessé de s'excuser de s'être montré si indiscret. Il ne lui en avait jamais voulu, au contraire, une fois le malaise passé, il avait ri joyeusement. Rapidement, ils s'étaient mis à parler chaleureusement, ravis de trouver une personne partageant les mêmes centres d'intérêt. C'était ainsi que les deux amateurs de bière étaient devenus amis. Declan faisait partie des personnes qui l'avait aidé à s'intégrer à Dublin, qui lui avait permis de ne pas ressentir cette nostalgie de Londres. Il avait beau ne pas être loin de ses racines et de sa famille, le manque était toujours présent. Heureusement pour lui, la proximité de la capitale anglaise lui permettait de retourner aux côtés de ses proches de manière régulière. Il aimait cette vie qu'il s'était construit ici. Cette liberté que lui offrait ce nouveau départ. Ces études qui le passionnaient. Au fond de lui, il sentait déjà qu'un changement était en train de s'opérer chez lui. Sa timidité s'évaporant, il était plus ouvert aux autres, plus enclin à se divertir sans gêne. Il était heureux d'avoir pris cette décision de partir en Irlande. Enfilant sa veste, il laissa ses yeux naviguer dans la pièce, vérifiant qu'il n'avait rien oublié avant de fermer la porte derrière lui. Une fois à l'extérieur, il se laissa bercer par l'air frais de la nuit irlandaise. Pour le brun, les températures étaient agréables, la légère brise venait fouetter son visage mais il appréciait. Depuis son arrivée, il prenait toujours un grand plaisir à se balader une fois le soleil couché pour profiter des lueurs nocturnes. De la beauté de la ville, qui une fois les horaires de bureau terminées, retrouvait son calme et sa splendeur. Arrivant à une intersection, il aperçut son ami qui l'attendait au loin, ce qui l'incita à accélérer le pas pour le rejoindre. Arrivé à sa hauteur, il le salua avec affection. « Je suis désolé je suis en retard » déclara-t-il en faisant une légère moue, tentant de s'excuser pour l'attente que son ami venait de subir par sa faute. En réponse, il reçut un sourire bienveillant, nullement mauvais. « C'est rien, je viens juste d'arriver. Ta dulcinée t'empêchait de partir c'est ça? » demanda-t-il avec un air malicieux qui voulait tout dire. Gêné par la remarque de Declan, Andrew baissa les yeux, fixant le sol avec intérêt, comme pour dissimuler son malaise. Il savait que l'irlandais l'embêtait volontairement, mais il était toujours difficile pour lui de parler de choses si intimes. Surtout lorsqu'il s'agissait de sa relation avec Eileen. Même si dans le cas présent, elle n'était même pas la responsable de son retard vu qu'elle passait la soirée à étudier. Remarquant que l'anglais ne répondait pas, l'étudiant reprit rapidement la parole. « Détend toi je t'embête » déclara-t-il en lui tapant l'épaule avant de rire bruyamment. Se contentant de hausser les sourcils, Andrew sortit une cigarette de la poche de sa veste qu'il s'empressa d'allumer pour la porter à ses lèvres. « On va où alors ? ». A chaque fois qu'ils se donnaient rendez-vous ils le faisaient sans rien prévoir, préférant se décider sur le moment. « Tu verras j'ai quelqu'un d'important à te présenter ». Un sourire rempli de sous-entendus apparut sur le visage de l'irlandais tandis que les deux amis se mettaient en marche. Durant plusieurs minutes, la conversation s'anima entre les deux hommes, alors qu'ils se dirigeaient vers l'un des nombreux pubs de la ville. Une fois dans la rue principale, ils pénétrèrent dans un établissement bondé par une foule bruyante et déjà en partie alcoolisée. Attendant l'arrivée de leurs boissons, ils se mirent à parler. Plusieurs secondes durant, le regard de Declan se perdit dans l'assemblée à la recherche de quelque chose ou plutôt de quelqu'un. Quand enfin il repéra la personne qui semblait si précieuse à ses yeux, il lança un bref "je reviens" à Andrew avant de disparaître pour rejoindre celle qu'il avait repéré quelques mètres plus loin.  Curieux, l'anglais observa la jeune femme pour qui Declan l'avait abandonné. Il était certain de ne jamais l'avoir vu avant ce soir. Même avec les lumières artificielles du bar, ce visage lui était inconnu. Constatant qu'il semblait être l'objet de leur discussion, il décida de s'avancer vers eux d'un pas mal assuré, gêné de les interrompre. Il se sentait honteux de les déranger de la sorte mais il fut immédiatement accueilli par un grand sourire provenant de la rousse se tenant face à lui. « Salut, moi c’est Rebekah. La sœur du grand nigaud » annonça-t-elle avant de lui adresser un clin d'oeil. Pas un seul instant, il ne s'en serait douté. A présent, il comprenait mieux elle était si importante aux yeux de Declan. Ses prunelles naviguèrent entre le frère et la soeur, tentant de trouver une certaine ressemblance entre eux. Il était vrai que de près il y avait un air de famille entre eux. Légèrement intimidé par la situation, il marmonna un petit « Ravi de faire ta connaissance, moi c'est Andrew » avec un sourire timide se dessinant sur ses lèvres. Il était sincère. Sans savoir pour quelle raison, la rousse lui faisait bonne impression. Il avait une bonne intuition à son sujet et il était rare qu'il se trompe. Il ne savait guère pourquoi mais il sentait que ce n'était pas la dernière fois qu'il serait amené à la croiser. Que ce n'était que le commencement de quelque chose.

What would life be if we had no courage to attempt anything?
Juin 2011

L'Afrique du Sud. Ce n'était pas la première fois qu'Andrew était amené à y aller mais à chaque fois ses yeux s'écarquillaient émerveillés par les paysages se trouvant face à lui. Par la beauté de cette nature trônant à quelques pas de son être. Sa passion pour ce pays si lointain était arrivé bien des années auparavant. Peut-être même qu'il n'était qu'un enfant haut comme trois pommes lorsque les animaux étaient devenus essentiels à son bonheur. Il ne s'en souvenait plus vraiment mais maintenant qu'il était un homme, il était certain d'une chose, il était impensable pour lui de ne pas poursuivre ses rêves. Un rêve en particulier. Celui de protéger cette nature si merveilleuse. De prendre soin de cette espèce si étrange avec ses deux cornes. Cette espèce souvent oubliée, trop fréquemment chassée mais si passionnante. Peut-être aurait-il pu être comme tout le monde et aimer les lions ou les éléphants mais à ses yeux il n'y avait que les rhinocéros qui importaient. Il aimait ceux dont personne n'était capable de voir la beauté. C'était pour eux qu'il était monté dans un avion en provenance de Dublin. Pour eux qu'il avait parcouru tant de kilomètres. Pour protéger cet animal si emblématique mais pourtant si menacé. Souvent, on lui avait dit qu'il était un utopiste, un rêveur imaginant pouvoir tout changer, tout porter sur ses frêles épaules mais sa persévérance l'avait guidé. Une motivation si forte qui l'avait poussé à ne jamais écouter les voix négatives heurtant son esprit. Au fond, il était certain d'avoir raison. Qu'elle se trouvait là sa voie, cette destinée qu'il se devait de suivre. Une vie dans des bureaux entouré de quatre murs, il n'en voulait pas. Il avait soif d'aventures, d'adrénaline. Il voulait sentir ces frissons de bonheur sur sa peau. Dans ces décors surnaturels, aux couleurs si éclatantes, il se sentait en vie. Plus en vie que jamais. Les heures de travail avaient beau s'éterniser, la fatigue se faisait sentir dans tous ses muscles endoloris, presque engourdis, mais il avait fini par ne plus s'en préoccuper. Certains soirs, il lui arrivait de ne plus sentir ses jambes, de s'endormir sans avoir pris le temps de se déshabiller. Son épiderme ne cessait de brûler à cause du soleil. Chaque jour la chaleur tapait sur son corps, les gouttes de sueur finissant par couler le long de son front. Mais ce n'était que des détails. Des détails qu'il oubliait lorsqu'il approchait l'un des grands géants. Lorsque ses prunelles se mettaient à les observer sans jamais se lasser. Assis sur un semblant d'herbe carbonisé par la chaleur étouffante, il essuya ses mains sur son short tout poussiéreux. La nuit commençait à arriver, amenant avec elle cette fraîcheur agréable, ce petit vent si rafraîchissant. Les iris perdus dans le vide, il se mit à contempler la réserve s'étendant à perte de vue. Ces kilomètres sans trace de vie humaine. Personne ne pouvait troubler tous les animaux profitant de l'immensité de l'espace. Attrapant la bouteille d'eau posée entre ses jambes, Andrew en but une gorgée pour se déshydrater avant d'entendre une voix chaleureuse qu'il connaissait. « Si tu veux j'ai autre chose à te proposer » dit le sud africain derrière lui juste avant de s'asseoir à côté de lui. L'anglais tourna la tête et lança un sourire au jeune homme près de lui. « J'accepte avec plaisir, j'espère juste que ta bière est aussi bonne que la bière anglaise » répondit-il en saisissant l'une des boissons pétillantes. Ils se mirent à rire joyeusement. Depuis son arrivée, il avait passé beaucoup de temps avec Joos, l'un des autres stagiaires présents dans le parc naturel. Rapidement, les deux jeunes s'étaient liés d'amitié. Leurs parcours étaient différents, mais ils se ressemblaient énormément. C'était leur passion commune pour les animaux qui les avait réuni et au fil des jours ils avaient réalisé qu'ils étaient semblables sur bien des points. Ils avaient beau ne pas se connaître énormément, ils appréciaient de passer du temps tous les deux. Le soir il n'était pas rare qu'ils se retrouvent tous les deux pour discuter ou simplement pour se balader ensemble. Parfois, il leur arrivait de rester ensemble sans rien faire à part être allongés sur l'herbe au calme munis d'une bière. Ils n'avaient guère besoin de beaucoup plus. Ce soir encore alors que la fatigue se lisait sur leur visage, une lueur de joie était perceptible dans leur yeux. Andrew sentait dans sa chair que cette expérience était en train de changer son existence. Sa destinée se confirmait et auprès de Joos, il réalisait petit à petit qu'il avait trouvé un ami. Une véritable amitié destinée à perdurer s'était nouée entre eux. Une amitié que les frontières ne pouvait pas briser.







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Andrew J. Livingston
Andrew J. Livingston
the little giant
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♣ métier/études : détenteur depuis quelques mois d'une thèse sur les programmes de protection et de sauvegarde des rhinocéros noirs.


MessageSujet: Re: (drew) sometimes you have to leave the things you love for love   (drew) sometimes you have to leave the things you love for love EmptyLun 8 Juin - 18:18

Tell me why, i’m underneath the tiger striped sky

"Like a sparrow in your hands that needs to fly"








We're friends, real friends. And that means, no matter how long it takes, when i finally do decide to look back, you'll still be here.
Octobre 2013

Sortant de l'avion et posant les pieds sur le bitume, il huma l'air frais de l'Irlande. Cette Irlande qui lui avait manqué durant ce voyage de quelques semaines dans cette terre lointaine et ensoleillée. Ce n'était pas la première fois qu'il allait en Afrique du Sud, mais cette fois-ci la raison était plus particulière. Il avait profité de ce périple pour s'occuper de son projet  avant afin d'avancer sa thèse. Ayant quitté les nuages, il alluma son portable et instantanément celui-ci se mit à vibrer. Plusieurs notifications de message s'affichèrent sur l'écran. Il lit le premier. Eileen. « Je suis vraiment désolée, j'ai eu un empêchement avec le travail, je n'ai pas pu prendre l'avion à temps pour ton retour. Je m'excuse, je me ferais pardonner promis. Je t'appelle ce soir pour avoir de tes nouvelles. Je t'aime. » . Un long soupir s'échappa de sa bouche. Assis sur le siège, regardant par le hublot, il avait espéré la voir à son arrivée. La retrouver après ces longues semaines de séparation mais elle n'était pas là. Ce n'était pas la première fois qu'un évènement de la sorte venait à arriver mais à chaque fois c'était son coeur qui en souffrait. Qui en venait à être piétiné. Il chassa de son esprit toutes les pensées négatives qui pouvaient obscurcir son âme. Ce n'était pas la journée pour se laisser envahir par des tourments. Pour se laisser frapper par des vents désagréables. Il se mit en marche vers le terminal de l'aéroport, préférant penser à l'autre personne qui était supposée venir l'accueillir. Une personne bien différente mais toute aussi importante à ses yeux. Toute aussi chère à son coeur. Elle avait beau ne pas être sa fiancée, elle était sa meilleure amie.  Celle qui ne risquait pas de l'abandonner, qui avait toujours été présente dans le bon comme dans le mauvais. Elle était cette lumière de joie dans son existence depuis qu'il l'avait croisé dans un bar bondé. Après avoir récupéré ses bagages, il s'avança dans le hall. Ses yeux se mirent à scruter toutes les silhouettes présentes, à la recherche de celle qu'il devait retrouver. Après un long moment, il finit par la trouver, leurs regards se croisèrent  et ce fut des sourires sincères qui se dessinèrent sur leurs visages. S'approchant plus rapidement de son amie, il s'arrêta face à elle. «Je suis content de te voir » dit-il sincèrement en déposant ses bagages sur le sol. Ses bras entourèrent la rousse et l'entraînèrent dans une étreinte amicale remplie de chaleur qui dura un long moment. Il avait beau être parti seulement quelques semaines, il était heureux d'enfin la retrouver. «Moi aussi. Bon anniversaire d'ailleurs le petit vieux » souffla-t-elle à son oreille. Doucement, il chuchota un merci à son encontre, touché par son attention, tout en sachant qu'elle devait certainement lui réserver d'autres surprises.  Finalement, ils mirent fin à cette proximité mais ils continuèrent à se regarder quelques secondes sans parler. Avec les années, les mots avaient fini par ne plus être nécessaires entre eux.  Ils se comprenaient aussi bien dans le silence qu'avec de simples gestes. Pourtant, Rebekah finit par tourner la tête, observant de gauche à droite comme si elle cherchait quelque chose ou quelqu'un. « Eileen n'est pas là? Je pensais qu'elle viendrait aussi ». La surprise était perceptible dans sa voix. Le visage d'Andrew se ferma, la déception pouvait se lire sur ses traits.  « Elle est encore à Londres, un imprévu apparemment ».  Il ne prit pas le temps d'entrer dans les détails, c'était sa façon à lui de montrer qu'il ne voulait pas en parler. Qu'il ne désirait pas penser à l'absence de sa compagne pour ce jour particulier. Un rictus naquît sur ses lèvres. Elle le fixa avec gentillesse et douceur, comme à l'accoutumé.  « Oh tu aurais dû me le dire, j'aurais compris si tu voulais t'arrêter à Londres avant de rentrer à Dublin. » s'exclama-t-elle à l'attention de son meilleur ami. Depuis le début de leur amitié et malgré des apparences trompeuses, elle était toujours la première à penser à lui. Ils n'étaient pas que de simples amis se retrouvant pour discuter. Avec le temps, quelque chose de plus profond s'était construit entre eux. Elle connaissait à la fois le bon et le mauvais chez Andrew. La lumière et la nuit profonde. Ses qualités et ses défauts.  Faisant partie des piliers de son existence venant stabiliser ses fondations, il avait besoin d'elle à ses côtés, autant qu'elle pouvait avoir besoin de lui pour éviter la chute. Ensemble, ils étaient complémentaires, prêts à combattre les ouragans les plus violents. « Non t'inquiètes pas. Je t'avais promis qu'on fêterait mon anniversaire ensemble et mes parents arrivent demain avec Maggie en plus donc c'est rien. On passe la soirée tous les deux c'est très bien. ». Pour marquer son affirmation, il lui lança un petit sourire, preuve de sa sincérité et de son envie de passer du temps en sa compagnie. Cela faisait longtemps à présent qu'ils n'avaient pas été que tous les deux pour discuter. Il n'y avait pas de meilleure manière pour lui de fêter son anniversaire que d'être à ses côtés. Elle avait beau ne pas faire oublier l'absence d'Eileen, sa présence suffisait à l'apaiser. A lui donner envie de voir le blanc dans ce ciel parsemé de gris. « On y va alors ». Ayant appris à le connaître, elle avait compris en quelques secondes qu'il n'avait pas envie de s'attarder sur le sujet. Les deux amis se mirent en marche, leurs voix venant se perdre dans le brouhaha incessant de l'aéroport. « J'ai vu Declan là-bas, il a l'air d'aller bien et d'être heureux ». Ce n'était qu'une phrase lancée au milieu de la conversation mais ce n'était pas quelques mots sans importance. Il savait que la simple évocation de son grand frère suffirait à faire naître un sourire lumineux sur le visage de la jeune femme. Vivement, il la vit tourner la tête vers lui et le regarder avec les yeux remplis d'étoile. « Oh vraiment ?! Tu aurais dû le dire tout de suite !  Je veux savoir tout ce qu'il t'a raconté ! ». Sa voix était une exclamation joyeuse, venant manifester tout le bonheur qu'elle pouvait ressentir à l'heure actuelle. L'attrapant par les épaules, il l'entraîna dans un café à quelques mètres de là pour qu'ils puissent discuter en paix. Pour qu'enfin les deux amis puissent se retrouver après cette absence.

 That's how you stay alive, when it hurts so much you can't breathe, that's how you survive. By remembering that one day, somehow, impossibly, you won't feel this way. It won't hurt this much.
Janvier 2014

Sortant de la salle de bain, les cheveux encore légèrement mouillés, Andrew se rendit dans le salon pour se saisir du téléphone de sa fiancée. Ayant oublié le sien quelques heures plus tôt chez sa meilleure amie, il désirait la prévenir afin de le récupérer. Ce n'était nullement dans ses habitudes d'utiliser le portable d'Eileen. Ayant une confiance aveugle à l'égard de sa compagne, il n'avait jamais ressenti le besoin de fouiller, il n'avait jamais été l'un de ces hommes jaloux espionnant tous les gestes de la femme faisant battre leur coeur. Pourtant, alors que ses doigts pianotaient sur le clavier pour écrire un message, une notification apparut à l'écran et sans qu'il ne le réalise vraiment,  quelques mots se dessinèrent devant ses yeux. Des mots qui vinrent se planter comme une lame aiguisée dans son muscle cardiaque. Surpris, il resta impassible, incapable de faire le moindre mouvement ou de réagir durant plusieurs secondes. Puis, il entendit le bruit de ses pieds martelant le sol et il releva le visage vers elle. Perplexe, il la fixa avec un air interrogateur. « T'avais une réunion de travail hier c'est ça? ».  Il n'avait jamais été suspicieux, mais ce qu'il venait de lire avait suffi à faire germer une petite graine dans son esprit. La graine du doute et de l'inquiétude. Elle le regarda, presque perdue ne comprenant pas sa question et où il désirait en venir.« Oui pourquoi? ». Son ton était flottant, presque incertain, comme si elle paraissait apeurée de dire une bêtise. « Non car apparemment elle avait l'air amusante ta soirée»  dit-il en lui tendant le téléphone. Il ne put s'empêcher de laisser s'échapper un rire jaune, symbole de son malaise. Il se sentait mal de se comporter de la sorte mais son cerveau avait cessé de fonctionner. Il n'y avait plus que ce besoin de savoir qui se manifestait. Fronçant les sourcils, elle s'avança près de lui pour attraper son smartphone.  « Tu regardes dans mon portable maintenant? » . Elle agissait comme un enfant pris en faute, comme une coupable ne sachant guère jouer la comédie pour prouver son innocence. Ce n'était pas ce qu'il voulait entendre. Ce n'était pas les réponses qu'il attendait. Il avait besoin d'autre chose, de paroles réconfortantes pour faire taire cette voix diabolique s'immisçant dans sa tête. Il tourna la tête de gauche à droite comme pour prouver qu'il n'était pas le coupable, il n'avait rien du voyeur cherchant à connaître chaque fait et geste de sa compagne. Dans cette histoire, c'était le hasard qui lui avait fait lire ces mots douloureux. Le hasard était responsable de la peine qui commençait à naître dans son âme.  « Non je t'ai prévenu tout à l'heure que j'avais oublié le mien chez Becky hier soir et que j'allais utiliser le tien pour lui demander de me le ramener. Je t'espionne pas, j'ai jamais ressenti le besoin de le faire mais j'aurais peut-être dû apparemment ». Il ancra ses prunelles dans celles d'Eileen, comme pour tenter d'y obtenir des réponses, comme pour essayer de la comprendre. C'était nécessaire pour calmer l'incendie de son esprit.  « C'était juste un dîner entre collègues ». Immédiatement, il eut envie de rire, de ces rires nerveux faits pour dissimuler la souffrance. De ces rires nullement joyeux, remplis de douleur.« Un dîner qui lui a beaucoup plu on dirait. Tu pourras lui prévenir que ton fiancé va bien »  répliqua-t-il en prenant soin de mimer les guillemets en prononçant le fiancé. Il savait qu'aux yeux des collègues d'Eileen, il ne représentait guère la réussite, elle n'avait jamais eu besoin de lui dire. Toutes les fois où il avait été amené à les rencontrer, il s'était senti en retrait, tel un paria ne trouvant pas sa place. Mais pourtant il avait toujours gardé le silence, préférant ne pas montrer sa paranoïa. « Andrew... ».  Elle fit un pas en avant pour s'approcher un peu plus près de l'anglais et il sentit que quelque chose n'allait pas. Que quelque chose ne tournait pas rond. Fermant les yeux, il ne trouva pas la force de lui répondre, sentant déjà l'orage qui s'approchait de son être. « Je dois te dire quelque chose.... ». Malgré la douceur dans la voix de la brune, il sut que la suite s'annonçait beaucoup plus dévastatrice.  Son instinct lui criait de partir, de prendre la fuite loin d'ici pour continuer de vivre dans sa bulle de perfection mais il n'y parvint pas. Ses pieds restèrent plantés dans le parquet, comme pour l'obliger à connaître la vérité. « Il s'est passé quelque chose avec lui c'est ça ? Dis-moi la vérité. » Sa gorge se noua, il ne sut guère comment il avait trouvé la force de parler. De prendre la parole. Sa poitrine se serra, il était prêt à connaître la sentence. A voir l'étau se refermer autour de lui. « Une fois... pendant un déplacement. On était fatigués, on avait trop bu, il m'a embrassé, c'était juste un baiser rien de plus. Je te le promets ». Maladroitement, elle attrapa le bras d'Andrew pour le rassurer, mais ce n'était pas suffisant. Il n'y avait plus rien de rationnel dans l'esprit de l'homme, seulement cette mélodie qui se répétait en boucle. Une chanson qui venait de briser tous ses espoirs, explosant les vitres par sa force. Il aurait voulu revenir en arrière, oublier ce qu'elle venait de lui dire, pour retourner vivre dans cette illusion rassurante. « Je.... Ca ne veut rien dire pour toi un baiser ? C'était quand ? ». Il ne savait guère pourquoi il ressentait le besoin d'en savoir plus, c'était masochiste, cela venant amplifier le trou qui s'était formé dans sa chair. Son corps n'était plus que plaie béante et brûlures incandescentes. A l'endroit même où elle avait posé sa main, le feu se propageait. « C'était quand tu étais en Afrique du Sud....  Mais ça n'avait pas d'importance. C'était une erreur, ça ne voulait rien dire du tout.. Crois-moi. ». Son muscle cardiaque rata un battement, il n'arrivait plus à respirer, l'air commençait à lui manquer, il était sur le point d'étouffer. Le monde était en train d'arrêter de tourner, le temps paraissant incapable de passer. « Si tu le dis mais je ne savais pas qu'embrasser quelqu'un ça ne voulait rien dire. Ca ne veut pas rien dire pour moi Eileen. Si j'embrassais une femme, tu dirais la même chose peut-être ? Je pensais que si une chose comme ça devait arriver, tu aurais au moins l'honnêteté de me le dire. Je n'imaginais pas que tu me mentirais de la sorte. ». Il ne parvenait pas à savoir ce qui le blessait le plus, son mensonge ou l'acte en lui-même. Tout était flou autour de lui. Son coeur s'emballait férocement dans sa cage thoracique, son sang martelant ses tempes violemment. Il avait incroyablement mal, si mal qu'il ne savait guère comment il parvenait à ne pas s'évanouir. A ne pas succomber de désespoir.  « Je ne pensais pas que c'était utile de le faire, ça n'avait pas d'importance, ça ne comptait pas à mes yeux. Tu es le seul que j'aime et je ne voulais pas te faire de la peine.  Je suis tellement désolée. ». Elle releva la tête de l'homme pour le regarder avec tendresse. Une tendresse qui présentement lui donnait la nausée. Elle s'était fourvoyée, rejetant d'un revers de la main tous les préceptes de leur relation. Tout ce qui pouvait avoir de l'importance. Ses excuses n'avaient pas d'importance, il ne voulait pas rester auprès d'elle.  Difficilement, il avala sa salive, ses iris errant dans la pièce sans jamais fixer l'objet de sa torture émotionnelle. « Merci de penser à mes sentiments mais ce n'était pas utile. Lâche moi maintenant. ». Il repoussa le bras d'Eileen, pour se détacher d'elle puis il fit un pas en arrière . Il tenta de garder une contenance, de ne pas montrer quel ouragan venait de l'emporter mais il pouvait sentir des perles salées naissant dans ses yeux. C'était violent, tranchant comme un poignard se plantant dans son abdomen. « Tu vas où Andrew ? Tu comptes partir comme ça ?  » . Il se contenta de hausser les épaules.  Andrew inspira profondément, essayant d'attraper les quelques molécules d'air encore présentes dans la pièce, cherchant au fond de lui-même la force pour lui répondre. C'était comme si prononcer quelques mots était aussi dur qu'un marathon. Un poids incroyablement lourd venait de se poser sur ses épaules. « J'en ai assez entendu je vais prendre l'air et récupérer mon portable ça vaut mieux.  ». Il attrapa sa veste et sans attendre, il franchit le seuil de la porte. Un torrent d'émotions l'envahit. Bloqué dans son propre corps, il ne parvenait plus à bouger. Il s'appuya contre le pan de bois un long moment. Les paupières closes, il n'entendait plus rien à part l'écho de son coeur à l'agonie.

There comes a point where it all becomes too much. When we get too tired to fight anymore. So we give up, that's when the real work begins.
12 juillet 2014

« J'ai eu une promotion, on me propose un emploi à ... New York ! » Se contenta-t-elle de dire alors qu'elle avait franchi le seuil de l'appartement seulement quelques minutes auparavant.  Il ne put s'empêcher de la regarder avec étonnement. Il avait toujours su que sa volonté était de continuer à progresser au sein de la société dans laquelle elle évoluait mais il ne s'était pas attendu à ce que le changement s'amorce de manière si brutale. « A New York ?! ». Il avait besoin d'être certain d'avoir bien entendu. D'avoir compris les mots prononcés. « Oui New York c'est génial non ? Bon on va être forcé de déménager mais ça vaut le coup comme proposition !  ». Elle l'observa avec joie, son visage s'étirant avec un large et grand sourire. Sourire venant contraster avec les traits tirés d'Andrew. Il reposa le livre qu'il tenait sur la table puis se mit à la fixer longuement. « Ah parce que tu as décidé que je devais venir avec toi sans même me demander si ça me convenait ?  ». Ce n'était pas la première fois qu'ils étaient amenés à être en désaccord sur un fait important.  Les crises étaient apparues, devenant plus fréquentes, plus violentes. Il avait tenté de nier les problèmes, pour les rendre moins réels mais ce n'était pas suffisant. « Tu ne vas quand même pas rester à Dublin si je pars à New York. Ca paraît logique qu'on parte tous les deux.  ». Elle l'observait presque estomaquée qu'il ne lui donne pas raison, qu'il ne vienne pas confirmer son envie de partir. Il ne le souhaitait pas. Il avait encaissé silencieusement, acceptant tous ses voyages de travail, toutes ses absences, sans jamais rien dire mais il n'était pas prêt à tout quitter. « Je viens de passer plus de cinq ans à travailler sur des projets et tu veux vraiment que j'abandonne tout ça pour aller à New York ? ». C'était une question lancée à la cantonade. Une interrogation dont il désirait connaître les réponses. Se levant du canapé, il vint s'adosser contre le mur et il se mit à scruter ses réactions. Doucement, elle s'approcha près de lui, attrapant sa main qu'elle caressa avec délicatesse. « Tu trouveras un travail là-bas Andrew ! Dans ton domaine ou autre chose mais tu trouveras. Tu ne comptes vraiment pas rester ici ?  ».  La peur s'entendait dans sa voix, son regard se remplit d'une lueur triste. Etait-elle réellement effrayée à l'idée qu'il puisse décider de continuer à vivre à Dublin ? Il ne prit pas la peine de se concentrer sur cela. Ce fut d'autres mots qui retinrent son attention. Qui vinrent causer un pincement dans sa poitrine.  « Ca veut dire quoi ce "autre chose", Eileen  ? Je sais que tu ne portes pas énormément d'intérêt à ce que je peux faire, que tu préfères ton métier qui rapporte bien plus, mais c'est important pour moi ce que je fais. Alors c'est sûr que je ne vais pas avoir des millions sur mon compte à trente ans, mais ça ne veut pas dire pour autant que ça ne compte pas pour moi.  ». Au début, elle avait aimé ce côté passionné chez son compagnon, puis elle avait fini par s'en désintéresser, par le prendre pour un idéaliste. Un rêveur quand bien même, elle n'avait jamais osé lui dire, il le sentait au fond de lui. « Arrête de jouer sur  les mots, je n'ai pas dit ça non plus. Simplement oui pour le moment c'est moi qui travaille pour nous deux.  Je fais beaucoup de choses pour que nous deux ça marche, je t'ai attendu quand tu es parti plusieurs semaines en Afrique du Sud. Cette fois, je te demande seulement de venir là-bas avec moi.  ». Il repoussa la main de sa fiancée, hochant la tête de gauche à droite. Elle mentait. Ce n'était pas qu'une simple demande qu'elle venait de formuler. Elle le voulait à ses côtés et elle ne prenait pas la peine de voir le reste. De savoir si cela pouvait lui convenir. Si lui aussi, il avait envie de traverser l'océan. Quelques mois plus tôt, peut-être aurait-il consenti à en discuter sérieusement. A envisager cette possibilité. Mais plus maintenant. Depuis longtemps, il avait l'impression d'être un objet quelconque,  de faire partie des meubles ne méritant plus d'attention. La petite flamme entre eux avait fini par devenir moins chaude puis petit à petit elle s'était éteinte. Brutalement, ils étaient retournés dans le froid et la nuit. La passion avait cessé d'exister. Ils avaient été amis, puis amants, puis amoureux mais maintenant la passion ne coulait plus dans leurs veines. Ils avaient beau respirer le même air, partager le même lit, ils n'étaient plus en phase. Andrew avait cru que la tempête finirait par devenir moins puissante puis par s'éloigner au loin, mais elle demeurait au dessus d'eux, telle une épée de Damoclès prête à s'abattre sur leur tête. Une épée menaçant de stopper leurs pulsations cardiaques. Il n'y avait plus de tendresse dans leurs étreintes, plus de passion dans leurs baisers. Ils étaient ce vieux disque rayé répétant en boucle une mélodie rouillée. Ils avaient beau tenter de colmater les trous, les cratères ne cessaient de s'agrandir à mesure du temps, devenant plus profonds et plus difficiles à réparer. C'était un poignard qu'elle venait de lui planter en plein dans l'abdomen par ses paroles. « Je te l'ai déjà dit, je n'ai pas besoin de ton argent, je n'ai pas besoin de tout ça, je sais m'occuper de moi tout seul. Mais arrête de dire que tu fais tout pour que nous deux ça marche.  Ce n'est plus le cas maintenant. Ca fait plus d'un an et demi que je t'ai demandé en mariage. Un an et demi et pourtant on a toujours rien décidé. A chaque fois que j'essaie d'aborder le sujet, je fais face à un mur ou j'ai le droit à des "plus tard".   ». Sa voix n'avait plus rien d'un chant agréable à écouter. C'était toute cette peine, qu'il avait contenu, qui menaçait de le faire imploser. Andrew avait été nourri par cet image du couple amoureux depuis des années, capable de vivre sous le même toit et de s'aimer bien des années après. Cette image c'était celle de ses parents et subtilement elle s'était immiscée dans son esprit, se gravant comme une plaque en fer dans sa mémoire. A l'heure des interrogations relationnelles, il s'était rapidement rendu compte de ce qu'il désirait : ressembler au modèle qui s'était forgé dans son cerveau. Et près d'Eileen, il avait espéré y parvenir. Ils avaient réussi. Puis ils avaient fini par échouer. Par être rattrapés par la réalité de l'existence. Aux yeux du monde, ils restaient ce couple aux allures parfaites mais dès lors que le rideau venait à tomber, l'illusion n'existait plus. Il la vit se décomposer devant lui. « Je ne peux pas me concentrer sur ça pour le moment. Oui je veux t'épouser mais je ne peux pas maintenant. Bientôt promis. ». Foutaise. Elle pouvait mais elle ne le voulait pas. La différence changeait tout. Avec le temps, il avait fini par comprendre que celle dont il était tombé amoureux n'était plus la même femme que celle qu'il avait devant lui. Leurs souhaits avaient divergé. Il avait ce désir de s'unir à elle pour l'éternité, de fonder une famille, tandis que dans l'esprit de la brune, le plus important était de faire prospérer sa carrière. Il s'était habitué à cette déception, mais elle demeurait toujours aussi douloureuse à accepter. « C'est vrai j'avais oublié à quel point ton travail est important. Parce qu'en plus c'est sûr que c'est mieux de ne pas être mariée auprès des collègues  »  Depuis des mois, Andrew avait espéré à en perdre la raison. Espéré pour que la relation entre Eileen et lui finisse par s'arranger, par repartir dans la bonne direction. Espéré que le temps serait suffisant pour oublier la peine, qu'il avait ressenti en apprenant pour ce baiser. Il avait imaginé que cet obstacle serait aisé à franchir mais il faisait face à un ennemi bien plus puissant. Son coeur incapable d'effacer cette trahison et d'occulter tous les aspects négatifs de leur couple. Il s'était montré compréhensif avec elle mais cela n'avait pas suffi pour que les écrits dessinés à la craie disparaissent du tableau noir.  Il savait qu'il se montrait injuste, mais c'était ses plaies béantes qui parlaient à sa place. Des blessures causées par des mois de distance entre deux êtres supposés s'aimer de façon inconditionnelle. Des mois de doute à ressasser les mêmes questions de façon perpétuelle. Perplexe, elle le fixa, en haussant les sourcils.  « Tu comptes vraiment reparler de ça  ? Je t'ai déjà dit à quel point j'étais désolée pour tout ça. C'était qu'une erreur. C'est toi que j'aime et personne d'autre. ». C'était toujours la même chose qu'elle lui répétait depuis des mois. Un pardon qu'il tentait de lui accorder, une confiance aveugle, qui avait éclaté, pour un geste. Aux yeux des autres, il s'agissait de bien peu mais pour lui c'était son âme qui avait été poussée dans le fossé. Des années de ce lien qu'elle avait pris le risque de perdre. Pourtant, il n'était pas parti, il était resté auprès de celle qui s'évertuait à le torturer par son comportement. Cette erreur n'était pas minime, c'était de la douleur qu'elle avait causé dans son être. Il tourna la tête de gauche à droite, énervé de devoir toujours justifier ses sentiments.  « Une erreur. Je ne t'aurais jamais fait ça en tout cas Eileen. Ca ne serait jamais arrivé avec moi. Tu n'es presque jamais là, tu es toujours ailleurs mais pourtant je ne te fais pas ça... Je ne t'ai jamais fait quelque chose comme ça.... » Malgré le manque, il avait vécu avec l'absence de sa compagne. A ne pas toujours la voir quotidiennement, à passer des semaines sans sa présence à ses côtés. Par amour pour elle, il aurait été prêt à conquérir des terres lointaines, à naviguer dans des océans dangereux, à voler vers des galaxies éloignées. Simplement pour elle. C'était ce qu'il éprouvait à l'égard de sa fiancée qui lui avait permis de lutter si férocement. De ne pas prendre la fuite quand les nuages avaient commencé à le menacer. « Ca veut dire quoi ça ? ». Quand il la regarda, pour la première fois depuis des mois, il eut peur des mots qu'il était capable de prononcer. Des mots qui risquaient de faire exploser toute forme de vie. Des mots si longtemps pensés, qui allaient être libérés si violemment qu'une coulée de lave.   « Ca veut dire que je mérite mieux que ça. Je ne mérite pas ce que tu me fais subir, tout comme je ne mérite pas de me sentir tout le temps si minable. Ca fait des mois que je fais des efforts, que je t'aime mais j'en viens presque à te détester par moment.  Je mérite une femme qui serait prête à rester pour moi, ou au moins qui serait prête à comprendre pourquoi je ne peux pas partir comme ça et qui aurait pris le temps d'en discuter avec moi. Je suis sincèrement heureux pour toi, pour ta promotion alors pars à New York et sois heureuse là-bas.  ». Ses cordes vocales se mirent à trembler sous l'émotion. Depuis des semaines, il s'était résigné à dire à voix hautes ces quelques mots. Ces mots dévastateurs qui venaient ronger sa chair. Il avait perdu la femme de ses rêves depuis bien longtemps à présent. En vain, il avait tenté de vivre avec cette peine, de combattre avec acharnement mais il avait fini par atteindre ce point de non-retour, qu'il avait tant désiré éloigner. Alors il avait fini par cesser de lutter, laissant venir la défaite. « T'es vraiment en train de rompre pour une proposition de travail ? ». Elle réagissait mais elle gardait ce ton froid désagréable. Il plongea ses yeux dans les prunelles bleutées de sa compagne et durant un moment il se remémora tout ce qu'ils avaient été amenés à vivre tous les deux. Tout ce bonheur qu'ils avaient partagé. Tous ces souvenirs qui étaient destinés à demeurer dans sa mémoire. Tout ce qui avait fini par appartenir au passé et non au présent. Il se rendait compte de ce qu'il était en train de faire. Il renonçait à cet amour qui l'avait fait vibrer durant tant d'années mais qui était devenu douloureux avec le temps. Il effaçait plus de six années d'existence par quelques paroles. Il prenait son envol, retrouvant le chemin d'une liberté et d'un bonheur, qui avait cessé de l'inonder depuis plusieurs mois déjà. « Non je ne romps pas avec toi pour ça. Il y a pleins d'autres choses. Des choses que tu aurais remarqué si tu faisais attention. Ca fait des mois que ça ne va pas, que j'essaie de passer outre cette histoire avec ton collègue mais je n'y arrive pas. Cette fois c'est juste trop pour moi. Je t'aime et je t'aimerais toujours mais je ne veux pas t'aimer, je veux être heureux. Je pensais que ce bonheur serait avec toi mais je me suis trompé.  » se contenta-t-il de finir par avouer, d'une voix calme presque monocorde. A chaque battement cardiaque, il sentait les parcelles de son coeur en train de se briser. En train de se consumer sous cette douleur torrentielle. Mais pour la première fois depuis des mois, il avait la sensation de penser à lui. D'avoir pris la décision la plus difficile de son existence mais peut-être aussi la meilleure. C'était la fin d'une histoire, d'une époque. L'explosion de ce diamant qui avait fini par perdre de sa pureté et de sa beauté pour se transformer en quelque chose de plus sombre. De moins attirant. C'était le point final de tout ce qu'il avait connu.

It's in the eyes, I can tell, you will always be danger. We had it tonight, why do you leave it open?
17 Mars 2015

Le dix-sept Mars était un jour particulier pour tous les irlandais de la planète mais pas seulement. Depuis qu'il s'était installé à Dublin, le jour célébrant la Saint-Patrick était devenu l'un de ses préférés. L'une des traditions qu'il s'évertuait à suivre depuis son arrivée. Pourtant, depuis quelques années les choses étaient encore différentes. Il savait à quel point, sa meilleure pouvait détester cette date, symbole de son anniversaire mais aussi de la perte d'un être cher. De sa mère. C'était bien pour cette raison qu'il l'obligeait à sortir de chez elle pour ne pas penser à ce souvenir funeste. Pour ne pas se laisser submerger par la peine. La tâche s'avérait parfois difficile mais il y parvenait malgré tout. C'était ce qu'il avait fait ce matin-là en sonnant à la porte de chez Rebekah, l'incitant à mettre un pied dehors. Après quelques minutes d'hésitation et à l'aide de sourires implorants, il était parvenu à ses fins. De longues heures s'étaient écoulées, la bière avait coulé à flot dans les pubs irlandais. Sa vue s'était floutée à mesure qu'il avait bu mais il tenait encore debout. Le brouhaha du bar lui donnait mal à la tête mais il était heureux à cet instant de profiter du moment. De s'enivrer sans penser à tout le reste. Lui aussi il avait besoin de vivre dans une bulle d'euphorie et de bonheur. Bercé par la musique irlandaise, il voulait bouger. Attrapant les mains de sa meilleure amie, il l'entraîna sur la piste de danse, pour se déhancher en rythme. C'était son taux d'alcoolémie qui le rendait si joyeux. Si extraverti. Il ne savait pas comment il pouvait réussir à bouger ses pieds mais il se sentait bien. Apaisé. . « Tu es le meilleur ami de tout le monde entier. Tu avais raison de me faire sortir de chez moi. C’est trop trop trop trop cool ici » lança-t-elle en regardant le plafond. Il était satisfait de savoir qu'elle profitait sans se morfondre. Il ne voulait que son bonheur et le sourire, qu'elle affichait sur les lèvres, était son cadeau le plus précieux. Tout ce qu'il souhaitait pour celle qu'il chérissait. « Je te rappellerais ça demain », répondit-il en haussant la voix pour se faire entendre. Peut-être aurait-elle oublié demain mais il savait que leur amitié serait toujours présente. Qu'elle n'avait pas besoin de lui rappeler qu'il était son meilleur ami. Soudain, il la vit tendre le bras et perdre l'équilibre. Il l'attrapa par les hanches pour la retenir tandis qu'elle tanguait lourdement. Tandis que son corps menaçait de retrouver le sol.  Il la fixa en silence, la chaleur de l'alcool se distillant dans tout son échine. Elle était belle, désirable mais il ne devait pas y penser. Il essayait de s’en convaincre. Mais lorsqu’elle s’approcha enfin et qu'ils se regardèrent, il ressentit cette décharge au contact de ses doigts. Une longue décharge qui se déversa telle du poison dans tout son être. Un poison puissant et violent qui le faisait vaciller. Ses mains sentirent la peau de la jeune femme, dissimulée par les vêtements. Continuant à s'observer  mutuellement, ils ne voulaient pas se quitter du regard. Ses pensées s’obscurcirent, la logique quitta son esprit qui bouillonnait.  Plus qu'enivré, il avait l'impression de la découvrir, ou plutôt de redécouvrir ce qu'il avait jusque-là ignoré. De voir pour la première fois à quel point sa bouche était attirante. A quel point ses yeux étaient magnétiques, à quel point ils avaient le pouvoir de le transpercer. Elle finit par s’approcher et par l’embrasser doucement. La distance entre leurs deux corps était réduite à néant. Il savait que la meilleure chose à faire était de la repousser et de s’en aller mais il n’y parvenait pas. Son corps avait pris le contrôle. Il resserra son étreinte sur ses reins pour la garder auprès d'elle.  Pour la rapprocher de lui. Pour la sentir tout contre lui. D'abord timidement, il lui rendit son baiser, des frissons parcourant tout son organisme puis il goûta au fruit défendu avec avidité. Son être tout entier brûlait de désir pour son amie. Jamais, il n'aurait pensé que c'était possible mais pourtant c'était le cas. Il ne savait pas si c'était l'alcool qui parlait ou ses propres désirs qui s'éveillaient mais il en voulait bien plus encore. Il avait chaud et cette impression que le tissu de sa chemise venait se coller contre son dos. Chaque parcelle de sa peau s’embrasait au contact des doigts de la jeune femme. Il lui en fallait plus, beaucoup plus pour s’en satisfaire. Il se laissa guider par le torrent émotionnel qui l'inondait. Animées par la passion, ses lèvres se mirent à danser avec celles de la jeune femme, au rythme d'un tango endiablé. Il  se sentait presque revivre, galvanisé par le goût fruité de la bouche de son amie. Le baiser venait de déclencher un torrent de plaisir et de désir plus profond qu’auparavant. Il fut pris de frissons lorsqu'il sentit les mains féminines se perdre dans ses cheveux. Chaque geste qu’elle avait, chaque contact de sa peau contre la sienne amplifiait le feu en lui.  Sous ses doigts, il avait l'impression de revivre. D'être enfin en vie. C’était trop fort et trop puissant. C'était surprenant, presque surnaturel. Mais incroyable agréable. Ils se nourrissaient l'un de l'autre. Il succombait sans même avoir essayé de lutter. Jamais, il n'aurait songé ressentir de pareilles émotions. Il appréciait ce moment de proximité si intense. Il savait pourtant que c’était mal, qu’il  ne devait pas se perdre mais il n’y accordait pas d’importance. N’écoutant plus son esprit trop embué par l'alcool, qui tentait de le rappeler à l’ordre de trop nombreuses fois. En manque d’oxygène, elle interrompit ce baiser et posa son front contre le sien. La respiration rapide et saccadée, les pupilles dilatées, le regard avide de caresses.  Le souffle de la jeune femme sur sa nuque l’animait bien plus encore.  La raison lui imposait de fuir loin d’ici et de ne jamais revenir. Mais il préférait rester près d’elle, son visage contre celui de son amie à la contempler en silence. Il passa doucement ses doigts sur les joues rougies de Rebekah, les effleurant avec douceur. Soudain, un petit murmure parvint à ses oreilles. « « Ma tête … Ca tourne … ». C'était la réalité qui le rattrapait, le frappant de pleins fouets. Son cerveau, jusque-là endormi, sortit de sa torpeur et prit le dessus sur le flux émotionnel qui l'assaillait. « Je te ramène à la maison ». Avec délicatesse, il la prit dans ses bras pour la sortir de ce pub blindé, afin qu'elle puisse respirer l'air frais de la soirée. Il était le chevalier venant au secours d'une princesse en détresse. Une princesse que son corps avait désiré. Même à l'extérieur, tandis qu'elle reprenait ses esprits, il ne pouvait oublier la saveur des lèvres de Rebekah sur les siennes. Elle était ancrée sur sa bouche. Comme pour lui rappeler ce à quoi il avait pu goûter durant un moment. Un moment magique, gravé dans sa mémoire.

Never say goodbye because goodbye means going away and going away means forgetting.
Mai 2015

L'amour avait toujours été une constante dans l'existence d'Andrew. Même à son plus jeune âge, quand il n'était encore qu'un enfant, il avait été bercé par ce foyer aimant, par cette mère attentionnée ne cessant de le choyer, par ce père montrant sa fierté par un sourire bienveillant, par cette petite soeur le percevant comme un héros. Aussi loin qu'il pouvait s'en souvenir, il n'avait jamais manqué d'amour. Puis il avait grandi, l'amour s'était transformé pour devenir différent.  Il était plus intense, plus intime. Longtemps, il avait pensé que ses sentiments à l'encontre d'Eileen seraient éternels, qu'ils seraient présents pour l'éternité et que jamais ils ne disparaîtraient. Il avait imaginé que le couple était destiné à demeurer malgré les difficultés, que la lumière dominerait dans la nuit. Mais il s'était trompé. Seulement quelques obstacles avaient été nécessaires pour tout briser et pour détruire les fondations. La bulle dans laquelle ils vivaient avait explosé. Il n'avait rien pu faire pour l'empêcher, pour éviter la douleur se propageant aussi rapidement qu'un virus. Toutes ses croyances avaient disparu à l'instant où cette relation avait cessé d'appartenir au présent pour appartenir au passé. La reconstruction avait été lente, son coeur en lambeaux ne parvenant pas à se soigner, les plaies étaient restées béantes un long moment avant d'enfin cicatriser. Quand enfin ses pulsations cardiaques avaient retrouvé un rythme régulier, une tornade s'était abattue sur lui. Une tornade aux allures de poupée rousse; que personne n'avait été en mesure de prédire. Encore moins lui. Jamais il n'aurait pu imaginer ressentir de pareilles choses pour cette amie si chère à sa vie. Son regard sur elle avait changé, ses iris commençant alors à la fixer avec envie, comme cette tentation qu'elle représentait maintenant.  Ce n'était plus de l'affection qui inondait son être, c'était si différent. Si viscéral. Il la désirait au plus profond de lui-même, il la souhaitait à ses côtés, sentir son souffle contre le sien. Entendre les battements de son muscle cardiaque dans sa poitrine, humer son parfum enivrant ses narines. Il y avait eu ce baiser passionné où il s'était senti revivre. Quelques secondes durant lesquelles, il s'était laissé enivrer, où les tourments avaient disparu pour faire revenir le paradis mais tout ceci avait été éphémère. Nulle mention n'avait été faite, nulle discussion n'avait eu lieu, c'était comme s'il n'avait pas existé. Alors il n'avait pas osé en parler. Se muant dans le silence, des dizaines de fois, il s'était repassé ce souvenir, cherchant une explication, des réponses à ses questions existentielles. Des questions qu'il n'avait pas eu le temps de poser. Elle était partie dans cette contrée lointaine, l'abandonnant seul avec son coeur criant son nom, avec sa solitude émotionnelle. Tout était redevenu sombre autour de lui, la souffrance, sa tendre amie, n'avait guère tardé à hanter ses nuits. A venir bouleverser son existence, prête à le faire s'écrouler. Il avait combattu avec force, essayant de ne pas s'échouer mais le manque s'était incrusté jusqu'au plus profond de sa chair. Sans elle, même respirer était synonyme de douleur. Il avait besoin d'elle. Besoin de la savoir près de lui. Besoin d'elle à chaque instant. Elle était indispensable à son bonheur. Elle était celle qui ne l'avait pas quitté, qui à chaque malheur l'avait réconforté. Si ce n'était pas elle, jamais il n'aurait ressenti de pareilles douleurs. Jamais il n'aurait éprouvé une telle peine, mais elle n'était plus là et l'univers n'était plus qu'instabilité et inconstance. Il ne parvenait pas à se l'avouer mais il devait la retrouver. Son travail n'était qu'un prétexte qu'il s'était donné, qu'il aimait dire. Le mensonge qu'il aimait prononcer pour ne pas dévoiler la vérité, pour camoufler le secret le plus important de son existence.  En fixant sa soeur assise devant lui, il sut que cela ne fonctionnait pas. Un sourire malicieux apparut sur le visage de la brune et quelques secondes durant elle garda le silence pour maintenir le suspense. « T'es sûr que c'est pour ça que tu vas là-bas ?  » demanda-t-elle en le fixant avec attention, ses prunelles s'ancrant dans celles de son aîné. Avec Mary-Margaret, il était difficile de mentir, ils étaient si proches qu'elle avait appris à lire en lui. A découvrir la vérité avec seulement quelques mots. A ses yeux, il était transparent.  « Oui je ne vois pas quelle autre raison je pourrais avoir » répondit-il en tentant de se montrer sincère. Il tenta de dissimuler sa gêne en baissant le regard, mais il savait que c'était inutile. « Je sais pas mais je te trouve bizarre. J'ai l'impression que tu ne me dis pas tout et ça me donne encore plus envie de savoir ». Il était habitué aux questions de sa cadette, à son envie constante de tout connaître, à la facilité qu'elle avait de s'immiscer dans sa vie. Il ne lui en voulait pas mais pour la première fois depuis longtemps il ne savait guère quoi lui dire. Guère comment lui expliquer la vague qui inondait son esprit. Déstabilisé il passa une main sur sa nuque, il était certain qu'elle avait compris que quelque chose se cachait sous la surface.  « Non je suis content d'aller là-bas, c'est mon métier c'est le centre du père de Joos et Becky est là-bas donc je ne serai pas tout seul ». Maladroitement, un sourire innocent se dessina sur ses lèvres, comme pour ne pas paraître coupable de quoi que ce soit. Mais une lueur éclatante apparut dans les iris de Mary-Margaret et avant même qu'elle parle il comprit qu'elle avait des doutes. Qu'en une phrase il venait de la rendre encore plus suspicieuse. « Ah bah voilà je le savais. C'est sûr que si Rebekah est là-bas ça explique tout. Je sais que tu aimes tes rhinocéros mais quand même Andy. ». Elle lui fit un clin d'oeil lourd de sens et il sentit ses joues prendre une teinte rosée. Par le passé, il avait déjà essayé de ne pas lui avouer certaines choses, mais elle le connaissait bien trop. Il ne lui fallait que quelques minutes pour résoudre l'équation.  « Si tu le dis » se contenta-t-il de dire avant de boire une gorgée de son thé. Il n'infirmait pas, il ne confirmait pas car il savait que ce n'était pas utile. Au plus profond de lui-même, il savait qu'elle n'attendait pas de réponse. Quelques minutes passèrent, les deux adultes riant joyeusement. Puis le visage de Mary-Margaret se ferma, comme submergé par l'émotion. « Promets moi que tu ne resteras pas éternellement là-bas et que tu ne m'abandonneras pas. ». La voix de sa petite soeur était moins assurée, elle n'était plus qu'un petit murmure difficilement audible. Il eut un pincement dans sa poitrine, triste à l'idée de la quitter une nouvelle fois. L'un comme l'autre, ils n'aimaient pas être séparés. Ils étaient tels deux jumeaux cherchant constamment la présence de l'autre.  « Promis ». Doucement, il se leva avant de s'approcher d'elle pour la serrer tout contre lui. Il savait qu'elle allait être loin de lui mais elle restait présente en lui, dans son coeur. Jamais, il ne pourrait la quitter.





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Reed J. Trevelyan
Reed J. Trevelyan
LE PROVOCATEUR


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MessageSujet: Re: (drew) sometimes you have to leave the things you love for love   (drew) sometimes you have to leave the things you love for love EmptyLun 8 Juin - 18:22

LE CHOUPIIII youhou youhou youhou je me répète mais tu peux parler en disant que les fiches de certaines sont longues Rolling Eyes fifolle va secret J'ai hâte de lire tout ça en tout cas omg et je te déteste d'avance pour les trous dans mon petit cœur que tu vas faire boude

Rebienvenue chez toi lick keur
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MessageSujet: Re: (drew) sometimes you have to leave the things you love for love   (drew) sometimes you have to leave the things you love for love EmptyLun 8 Juin - 18:24

Le choupinet enfin keur hug youhou youhou youhou youhou youhou Re-bienvenue et au passage c'est de la fiche ça !
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MessageSujet: Re: (drew) sometimes you have to leave the things you love for love   (drew) sometimes you have to leave the things you love for love EmptyLun 8 Juin - 18:25

Ça va, ta fiche est pas trop longue siffle

J'espère que tu vas parler du nouveau bro dedans, sinon...
Spoiler:
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Andrew J. Livingston
Andrew J. Livingston
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MessageSujet: Re: (drew) sometimes you have to leave the things you love for love   (drew) sometimes you have to leave the things you love for love EmptyLun 8 Juin - 18:30

Reed, ma fiche est très très très courte je ne vois pas de quoi tu parles siffle. Et oui le choupi est là secret. Promis on va éviter de vous faire trop souffrir angel

Leïla, ouiii il est enfin là omg. Et je nie la longueur de cette fiche Rolling Eyes

Eugene, pas longue du tout ça suffit vous siffle. Et oui c'est prévu, je cherche juste une image pour ce passage (pas du tout pointilleuse Arrow) angel
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Felicity Sparrow
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MessageSujet: Re: (drew) sometimes you have to leave the things you love for love   (drew) sometimes you have to leave the things you love for love EmptyLun 8 Juin - 18:37

omg omg omg omg omg omg
LE CHOUPI x ROO x UK
omg omg omg omg omg omg

C'est trop cool de te revoir enfin avec, ça me semble plus normal comme ça angel Je suis un peu trop fatiguée pour tout lire pour l'instant. C'est quoi cette fiche plus longue qu'un roman de Proust ? Shocked
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MessageSujet: Re: (drew) sometimes you have to leave the things you love for love   (drew) sometimes you have to leave the things you love for love EmptyLun 8 Juin - 18:51

Aaaaah le voilà ! Le fameux !!!!! (et c'est mal, tu m'as fait baver devant les gifs d'A.Daddario !)
Rebienvenue parmi nous du coup ! Il faudra qu'on se trouve encore des liens trop coooool cute
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A. Declan Wolf
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MessageSujet: Re: (drew) sometimes you have to leave the things you love for love   (drew) sometimes you have to leave the things you love for love EmptyLun 8 Juin - 19:12

MAIS MAIS MAIS

CEST MON CHOUPICHOU :** cute cute cute cute cute cute cute cute cute cute cute cutie cutie cutie
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Andrew J. Livingston
Andrew J. Livingston
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MessageSujet: Re: (drew) sometimes you have to leave the things you love for love   (drew) sometimes you have to leave the things you love for love EmptyLun 8 Juin - 19:46

Fefe, le choupi is baaaaaaack keur. Ca me paraît plus logique à moi aussi de l'avoir ahah. Je me sens "nue" sans le choupi Arrow. Elle est très bien ma fiche ça suffit siffle
Cam, oui le fameux dont je t'avais parlé secret. On est forcé de l'aimer lui, il est trop chou quoi siffle. Ne bave pas trop devant Alexandra angel. On va se trouver des liens de la mort t'inquiètes youhou
Declan, et oui le choupiiiiiiiiiiiiiiiiiichou keur. C'est le meilleur le choupichou angel
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MessageSujet: Re: (drew) sometimes you have to leave the things you love for love   (drew) sometimes you have to leave the things you love for love EmptyLun 8 Juin - 21:35

ENFIN youhou Je suis contente que le choupi soit enfin de retour, la petite Becky s'ennuyait de lui angel Et tes gifs de signature et de profil sont trop canon siffle Rebienvenue choupette keur
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MessageSujet: Re: (drew) sometimes you have to leave the things you love for love   (drew) sometimes you have to leave the things you love for love EmptyLun 8 Juin - 22:56

DREW LE RETOUR perv
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MessageSujet: Re: (drew) sometimes you have to leave the things you love for love   (drew) sometimes you have to leave the things you love for love EmptyDim 14 Juin - 11:48

J'adooooore le prénom Very Happy

Bon courage pour ta fiche Smile
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MessageSujet: Re: (drew) sometimes you have to leave the things you love for love   (drew) sometimes you have to leave the things you love for love EmptyLun 15 Juin - 2:42

HUHUUUUU JE VEUX DES LIENNNNNNNNNNNNNNNNNNNNS !!!
(j'aime quand y'a transfert et continuité comme ça)
Re-bienvenue ! ça fait plaisir de revoir Drew ici !

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Andrew J. Livingston
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MessageSujet: Re: (drew) sometimes you have to leave the things you love for love   (drew) sometimes you have to leave the things you love for love EmptyLun 15 Juin - 18:16

Becky s'ennuie tellement de lui qu'elle est avec son William snif. En tout cas j'ai hâte que nos choupis soient réunis et fassent souffrir/rire tout le monde keur

Shay, yeah Drew is back ! youhou

Noa, merci keur

Sid, promis on va se trouver des liens keur. Il y a des petits changements dans sa vie mais c'est bien Drew le retour angel
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MessageSujet: Re: (drew) sometimes you have to leave the things you love for love   (drew) sometimes you have to leave the things you love for love EmptyMar 16 Juin - 4:13

Je me demande ce que je faisais à traîner pour venir fangirler sur ta fiche Suspect Ça doit être parce que j'ai lu plein de truc avant que tu l'a poste ici, tu vois comment c'est mal me faire des cadeaux? siffle Bref! Rebienvenue avec le choupi trop parfait qui va rendre toutes les nanas jalouses des Bekah secret Et t'es obligé d'avoir des liens avec moi! Sinon, je t'aime plus! oh no
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Andrew J. Livingston
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MessageSujet: Re: (drew) sometimes you have to leave the things you love for love   (drew) sometimes you have to leave the things you love for love EmptyMar 16 Juin - 15:25

Bella, oui franchement je m'attendais à ce que tu postes avant quoi oooh siffle. C'est faux tu n'as rien lu ça suffit de dire des choses comme ça secret. Mes cadeaux sont très bien tu devrais les aimer siffle.
Bekah c'est la plus chanceuse, tu devrais lui rappeler je crois car elle réalise pas la chance qu'elle a Rolling Eyes
Promis on aura des liens keur
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Leon De Blieck
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MessageSujet: Re: (drew) sometimes you have to leave the things you love for love   (drew) sometimes you have to leave the things you love for love EmptyMar 16 Juin - 16:37

Je suis presque morte en voyant le pseudo poster (même si j'étais au courant, j'étais pas préparée à ce que ce soit la première chose que je vois à mon retour quoi). BREF, je suis trop contente que le choupichou soit de retour, et j'imagine que tu sais déjà avec qui je le shippe What a Face

Je promets de lire tout ça quand j'aurai du temps (genre 1000 ans), je me rallie aux autres pour dire que tu es folle (mais on t'aime comme ça). cutie2
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Anonymous
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MessageSujet: Re: (drew) sometimes you have to leave the things you love for love   (drew) sometimes you have to leave the things you love for love EmptyMar 16 Juin - 21:13

Mais ce n'est pas parce qu'elle traine avec William qu'elle ne s'ennuie pas de Drew le choupichou voyons siffle Elle lui fera un accueil dans les règles de l'art en plus siffle

Leon, moi je suis curieuse de savoir avec qui tu le shippe franchement Rolling Eyes Avec Eillen ? Arrow
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Noah L. Mansfield
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MessageSujet: Re: (drew) sometimes you have to leave the things you love for love   (drew) sometimes you have to leave the things you love for love EmptyMar 16 Juin - 21:48

Leon, avoue que ça te fait une belle surprise à ton retour secret. Promis on se trouvera un lien de la mort vu que bon t'es quand même la présidente de ce ship depuis plus d'un an quoi Rolling Eyes siffle. Tu as raison de le shipper avec la plus mignonne keur
Je ne suis pas folle du tout keur

Maddy, qu'il aille en enfer William secret. Tellement un bon accueil quoi boude
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Joos Van Pieters
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MessageSujet: Re: (drew) sometimes you have to leave the things you love for love   (drew) sometimes you have to leave the things you love for love EmptyJeu 18 Juin - 10:52

Alors déjà tu as cité Save The Rhino et ça m'a fait pensé que je les ai rencontré en Namibie. C'est eux qui m'ont permis d'approcher un rhinocéros noir à quelques mètres omg https://www.savetherhino.org/africa_programmes/save_the_rhino_trust_namibia
Déjà ta fiche commençait bien avec un beau souvenir pour moi angel
Sinon, il est toujours aussi génial ce choupi cutie et puis vilaine Eileen fuck J'aime trop trop trop les passages sur leur histoire cute
Rebienvenue à la maison smile



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Bravo ! Tu as rejoint l'aventure Giving for Africa ! Maintenant que tu fais parti de l'équipe, peu importe ton groupe, voici quelques conseils pour commencer ton intégration :

♣️ Parce que c'est toujours mieux à plusieurs, commence par te créer une fiche de liens et de rps, n'hésite pas à poster dans celles des membres déjà présents pour trouver des idées.

♣️ N'oublie pas de recenser le métier de ton personnage, c'est à faire .

♣️ Tu peux également inventer tes propres scénarios (ici) ou bien proposer des liens avec des personnages pré-définis (ici).

♣️ Pour te lancer dans le rpg et commencer dès maintenant à faire vivre ton personnage, tu peux aller poster dans la boîte à rps. Nous ferons au mieux pour te trouver un partenaire et une situation folle-dingue pour vos personnages. Ou tu peux directement faire une demande plus simple, ici.

♣️ Et pour finir, tu peux flooder car c'est toujours amusant, et surtout voter pour Giving for Africa : ici, tes votes sont très importants car ils permettront à de nouvelles personnes de nous rejoindre.

Tu es désormais prêt pour rejoindre le reste de l'équipe et découvrir les merveilles de la savane ! En espérant que tu t'y amuseras bien  




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Andrew J. Livingston
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MessageSujet: Re: (drew) sometimes you have to leave the things you love for love   (drew) sometimes you have to leave the things you love for love EmptyJeu 18 Juin - 18:13

C'est la vie Save The Rhino keur. Drew le sauveur de rhinocéros omg.
Je suis contente si tu aimes toujours autant le mignon cutie. Et oui vilaine Eileen snif
Merci keur
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MessageSujet: Re: (drew) sometimes you have to leave the things you love for love   (drew) sometimes you have to leave the things you love for love EmptySam 20 Juin - 14:50

ANDREW c'est juste le plus chou choupichou *ok je sors  Arrow  ahah* bave bave bave
keur cute youhou cutie licorne coeur2 vivi sendkeur
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MessageSujet: Re: (drew) sometimes you have to leave the things you love for love   (drew) sometimes you have to leave the things you love for love Empty

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