DALIA + I had a dream the other night 'bout how we only get one life.

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DALIA STELLA HARWOOD

Seul penser la mort apprend à vivre.

♣ nom : Harwood ♣ prénom : Dalia ♣ date de naissance : 4 août 1986 ♣ âge : 28 ans ♣ nationalité : Américaine ♣ orientation sexuelle : Bisexuelle ♣ statut : Célibataire ♣ métier/études : Anciennement expert comptable, elle s'occupe désormais du domaine du droit à GFA. ♣ groupe : volunteer ♣ avatar : Georgina Haig ♣ crédit : Cachou

« ME, MYSELF AND I »

Parle nous un peu de toi ? Dalia semble avoir deux faces: lorsqu'on ne la connaît pas, elle est distante et presque renfermée. Il est rare qu'elle sourie lorsqu'elle est seule, ne va d'ailleurs pas très facilement vers les autres et peut par là paraître hautaine ou froide. En revanche, lorsque vous commencez à faire partie de son cercle d'amis, vous découvrirez une jeune femme pétillante, souriante et très amusante. Elle est blagueuse au possible et rit de tout, tout le temps. Par ailleurs énergique et taquine, elle n'aime pas montrer ce qu'elle ressent et a tendance à envoyer des pics à ses amis, surtout en public, plutôt que de les ménager -elle peut même être blessante mais une fois que vous avez compris comment elle fonctionne, vous serez flattés qu'elle vous enquiquine. Comme elle aime le dire, qui aime bien châtie bien. Cela ne veut pas pour autant dire qu'elle n'a pas le sens de l'amitié, bien au contraire. Elle est une amie dévouée et sera là pour vous quel que soit votre problème: oui, elle aime s'amuser et ne rien prendre au sérieux, mais si vous avez besoin qu'elle en fasse preuve, elle ne se fera pas prier et viendra même vers vous si elle voit que vous allez mal. Elle aime en effet prendre soin des gens auxquels elle tient, est d'un protectionnisme incomparable. Généreuse et entière, elle a confiance en elle et se sert de sa force de caractère pour être le roc de ceux qui en ont besoin. Elle a conscience que la vie est courte et essaie d'en profiter un maximum, sans réellement se poser de questions sur l'avenir... cela dit, elle a ses fragilités. Sa fierté empêchera Dalia de vous laisser le voir, mais elle est dotée d'une sensibilité profonde qu'elle exècre. Elle aime en effet paraître détachée, indomptable, presque -pourtant elle agit parfois différemment de ce que ses mots veulent bien affirmer. Elle n'admet pas lorsqu'elle est jalouse et préfère établir des reproches cartésiens; elle vit passionnément mais fait comme si la poésie de cette volonté ne lui importait pas; elle dit se moquer du regard des autres mais préfère se maquiller pendant des heures pour être certaine qu'on ne voie que ce qu'elle veut bien montrer. En somme, Dalia est une jeune femme qu'on pense froide et vantarde, qu'on découvre hilarante et joueuse, qu'on apprend parfois à découvrir tendre et passionnée. Pourquoi avoir posé tes valises en Afrique du Sud ? Ayant toujours vécu aux Etats-Unis, Dalia y a également fait ses études. Elle venait toutefois d'une famille assez modeste et a dû avoir recours à un crédit étudiant pour pouvoir poursuivre dans une université relativement bien classée, dans un cursus qui, on le lui avait promis, lui aurait permis d'avoir un emploi stable et dont la rémunération lui permettrait amplement de subvenir à ses besoins. C'est effectivement ce qui s'est passé: après avoir obtenu son diplôme en comptabilité, elle a été embauchée dans un grand cabinet d'audit et a bien gagné sa vie pendant plusieurs années. Cependant, elle a toujours été engagée dans des causes humanitaires locales; collecte de nourriture pour les sans abris, distribution de vêtements, etc. Seulement, il semblerait que son ambition ait grandi avec elle: elle voyait sa vie défiler petit à petit et sa rencontre hasardeuse avec une ancienne amie l'a faite se décider. Au cours de cette discussion, elle a réalisé le peu d'attaches qu'elle avait. Elle essuyait une rupture récente, voyait ses amis fonder leurs familles... c'était le moment ou jamais. Grâce à l'argent qu'elle avait pu mettre de côté grâce à son salaire confortable, elle décida du jour au lendemain de se lancer un nouveau défi: partir faire de l'humanitaire à temps plein en Afrique du Sud -pays dont elle avait toujours aimé les paysages et qu'elle rêvait de visiter. Elle y est ainsi arrivée en janvier 2015 et avait prévu d'y rester jusqu'en juillet seulement... mais il se pourrait qu'elle prolonge son séjour. Pourquoi avoir choisi Giving For Africa pour faire ton bénévolat ? À vrai dire, c'est aussi l'association qui lui a donné envie de partir pour l'Afrique du Sud: Dalia avait besoin de s'investir dans une structure en laquelle elle aurait eu confiance et la renommée de Giving For Africa a achevé de la convaincre de partir pour l'Afrique du sud. Quelles ont été tes premières impressions en arrivant sur place ? Très sincèrement, lorsque son avion a atterri, Dalia s'est demandée pourquoi elle avait décidé de venir ici. Elle a réalisé qu'elle n'était peut-être pas aussi courageuse qu'elle ne le pensait: elle n'était jamais vraiment partie à l'étranger et il s'est avéré que vivre la misère au quotidien était beaucoup plus difficile lorsqu'elle-même devait apprendre à s'adapter à un tout nouvel environnement, loin de tout ce qu'elle avait toujours connu et loin de ceux qu'elle aimait. Elle commence à trouver ses marques mais est parfois nostalgique de sa vie aux Etats-Unis. Comptes-tu prolonger ton séjour parmi nous ? Elle hésite encore très sincèrement mais a encore juillet pour se décider... et plus ça va, moins elle envisage de rentrer.

« LET'S SPEAK ABOUT THE WRITER »

pseudo : Ju âge : 21 ans ton personnage est : inventé comment es-tu venu ici ? : par bazzart tes impressions : le contexte, le design... j'ai eu un vrai coup de cœur

Code:: [b]georgina haig[/b] dalia harwood

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life is beautiful -we love until we die.

"La passion détruit plus de préjugés que la philosophie"

Dalia Stella Harwood est née dans une famille Américaine installée dans l'Illinois, à ce qu'il se raconte, depuis des générations. Si elle n'a jamais vécu dans le luxe et devait même partager sa chambre avec son frère cadet, la jeune femme a su assez rapidement se focaliser sur les valeurs qui l'entouraient plutôt que sur le fait que sa copine Gemma, elle, elle avait une femme de ménage attitrée. La blondinette grandit ainsi dans un quartier familial quoique défavorisé de Chicago, apprenant à prendre soin de son petit frère lorsque ses parents devaient travailler tard, respectant ses géniteurs comme on respecterait une représentation divine, laissant la passion animer une famille qui, finalement, était comme les autres: si les crises et disputes étaient intenses, la solidarité dont ils faisaient preuve rendaient les Harwood invincibles -elle l'avait bien compris. À l'adolescence cependant, Dalia a intégré l'idée qu'en dehors de ces liens familiaux, il n'était sur terre pas une personne à qui elle pouvait accorder sa confiance. Elle pensait, du haut de sa quinzaine d'années, avoir compris comment tout fonctionnait, comment il fallait être heureux, comment il était possible de pleurer. Elle était en effet d'une grande sensibilité et s'évertuait déjà à vivre selon un principe d'un carpe diem qui fit d'elle une fan incontestée du film "Le cercle des poètes disparus". C'est probablement par cette envie insatiable de découverte qu'elle s'éprit de sa meilleure amie de l'époque. Elle détesterait se définir par son orientation sexuelle mais devrait admettre, dans le même temps, que celle-ci eut des conséquences indirectes monstrueuses sur sa vie et une influence de fait conséquente sur la femme qu'elle est aujourd'hui. En effet, forte de ses croyances et de son caractère déjà bien trempé, elle n'avait pas vu venir la rupture puis les murmures, les critiques, les bagarres, même. Ce n'est pas tendre, un adolescent à la quête de lui-même. Tellement peu tendre qu'il en jalouserait ceux qui avaient trouvé leur voie -c'est ce qu'elle se répétait tout en s'endurcissant malgré elle. Ils ne valaient rien de plus que ce qu'elle acceptait qu'ils vaillent, ces gamins des cours de récré. C'est donc tout naturellement que Dalia apprit à dénigrer les remarques, à critiquer avant qu'on ne la critique, à s'informer des derniers potins et à se créer des ennuis fictifs plutôt que de laisser de réels problèmes l'atteindre. Elle apprit à ne plus parler d'elle, à plaisanter de tout pour prétendre que rien ne la blessait -mieux encore, pour faire en sorte que rien ne la blesse. Que rien ne l'abaisse. Quelque part, vivre dans un drama quasi adolescent la protégea -et la protège encore- des histoires plus personnelles qui pourraient la secouer.
Elle parvint à entrer à l'université grâce à une petite bourse et un emprunt étudiant qu'elle décida de supporter par elle-même. Certes, cela voudrait dire faire plus attention à ses dépenses au quotidien mais elle refusa catégoriquement que ses parents, qui avaient encore un enfant à charge, s'impliquent dans ce processus de financement. Pour elle tout était clair: elle s'endetterait, obtiendrait son diplôme à coup de travail acharné, trouverait un emploi d'expert comptable dans un cabinet indépendant, enchaînerait primes et promotions et rembourserait son prêt rapidement. Elle obtint son diplôme en mai 2008 et, comme escompté, elle ne tarda pas à obtenir un travail.

Juin 2008. Le regard nerveux de Dalia s'arrêta sur un bout de papier usé sur lequel l'homme qu'elle tentait de convaincre griffonnait plus d'informations qu'elle ne pensait en donner. Elle n'aimait pas les entretiens d'embauche -ils la rendaient nerveuse, elle qui aimait à tout prendre au second degré. Lorsque les yeux vides et parfois lancinants des patrons s'élevaient au-dessus de leurs lunettes pour l'écouter parler avec un semblant d'attention, elle avait l'impression de perdre ce dynamisme à toute épreuve dont elle se gargarisait sur papier. « Trois qualités et trois défauts, hm? » Répéta-t-elle pour se donner bonne conscience et feindre un semblant de réflexion à une question à laquelle ses professeurs lui avaient déjà appris à réfléchir. « Je suis pragmatique, enthousiaste et autonome. » Elle ne savait jamais si elle devait commencer par les qualités ou les défauts et, d'ailleurs, elle se mordilla distraitement l'intérieur de la lèvre en réalisant qu'elle avait peut-être fauté sur ce point. « En revanche je m'énerve facilement pour des causes qui me tiennent à cœur, je manque parfois de mesure et il m'arrive d'être trop franche. » Il lui sembla pertinent de nuancer le tout à coups de "peut-êtres" et autres potentialités temporelles -qui étaient tout aussi applicables à ses qualités, il s'entend, mais elle se garda bien de le souligner... tout comme elle se garda de mentionner le fait qu'elle jugeait souvent au premier abord, qu'elle était loin du modèle de l'élégance que l'on présuppose inhérent à une blondinette chétive, et qu'elle entretenait une passion certaine pour les ragots de machine à café. Mais là est toute la beauté de la vie, n'est-ce pas? Lisser ses cheveux pendant trente-cinq minutes chaque matin dans l'espoir de lisser toute la perception que l'on aurait de nous. C'est bien vrai, après tout. On ne soupçonne pas tout ce qu'elle est, lorsque l'on aperçoit Dalia pour la première fois... peut-être parce qu'elle se cache bien, derrière son mascara.

Novembre 2014. La froide grisaille d'une fin d'année peu clémente s'immisçait entre les grattes-ciel de Chicago. Malgré une température flirtant amoureusement avec les valeurs négatives, les piétons s'agitaient de part et d'autre de la longue rue étroite. Leurs pas foulaient le béton du trottoir comme tous les autres jours, ne laissant estimer la fraîcheur matinale que par la simple fumée qui émanait de leurs gobelets Starbucks. C'est derrière le bruit presque rythmé des klaxons que l'on pouvait deviner les louches qui percutaient les parois du récipient à soupe, là, en pleine rue, au-dessus de tréteaux récupérés sur le parking arrière du Walmart le plus proche. C'était un rituel quotidien pour les bénévoles de l'association locale en faveur des sans abris; Dalia, elle, avait rejoint le groupe un mois auparavant. À l'université déjà, elle s'était engagée auprès d'une des associations humanitaires du campus. Elle avait vite déchanté en découvrant l'univers snobinard des sororités mais, elle se l'était promis à l'instant même où elle avait décidé de quitter ces pimbêches en Louboutins, elle reprendrait l'humanitaire lorsqu'elle serait diplômée. C'était donc chose faite et, pour tout avouer, elle n'était pas peu satisfaite de voir le pragmatisme qui régnait dans son nouvel entourage: ces gens-là servaient la soupe en jogging, pas en robes de soirée. Dédier une partie de son temps à faire quelque chose de bien, ç'avait été une révélation pour Dalia. Elle semblait même s'intéresser de plus près au dualisme de son parcours: son métier lui paraissait de plus en plus futile, la vie auprès de ces gens lui paraissait de plus en plus évidente. Elle s'installait peu à peu dans un train train quotidien et n'était seulement plus sûre que c'était ce qu'elle voulait. « Harwood, j'espère qu'on pourra compter sur toi jusqu'à la fin de la saison. » Mâcha une voix enfumée depuis le bol de soupe d'à côté. La blondinette tourna la tête vers cette bénévole qu'elle considérait comme son amie, haussant une épaule. « J'en doute Rosie... » La remarque lui valut un regard plus déçu que noir. À la vérité, cela n'avait rien de simple ou de facile de voir des gens souffrants à longueur de journée. Il était probablement plus simple d'exiger des promotions à répétition et de s'engourdir dans un canapé en cuir importé de la cinquième avenue de New York... mais c'était tellement plus gratifiant. Dalia avait eu la chance d'avoir un toit et elle avait toujours été consciente que ce n'était pas le cas de tout le monde. Elle avait toujours été très protectrice envers ses amis et elle songeait, désormais, que pour faire un peu de bien à un monde qui ne tournait pas rond et pour préserver sa propre santé mentale, elle ferait mieux de mettre la carapace qu'elle s'était construite au profit d'actions bénévoles qui la dépassaient. C'était probablement à ça que tout cela rimait. « C'est officiel, je pars en Afrique du sud fin janvier... j'ai rédigé ma lettre de démission et j'ai pris contact avec Giving for Africa, tu en as peut-être déjà entendu parler? » La vieille dame acquiesça d'un air distrait, se demandant probablement ce qui motivait Dalia, outre sa volonté d'aider, à partir dans ce pays précisément, en début d'année précisément, au détriment de sa carrière... précisément. « Fais pas cette tête... c'est temporaire! Je serai de retour l'hiver prochain. En réalité, je vais même sûrement rentrer l'été prochain. J'ai juste besoin de prendre du recul et de faire quelque chose de plus... » La blondinette hésita. « ...de plus grand. » Nouvel acquiescement, cette fois plus fragile, plus sincère. « Je comprends petite. Promets-moi juste de prendre soin de toi. » Dalia leva les yeux au ciel d'un air amusé, comme si ce qu'on lui demandait était dérisoire, comme si elle n'avait pas besoin qu'on lui dise ce genre de choses: elle savait très bien prendre soin d'elle et, d'ailleurs, c'était aussi pour se le prouver qu'elle s'appliquait à prendre soin des autres. Elle savait régler ses problèmes avec tellement d'aisance qu'elle était capable d'aider ceux qui en avaient de plus gros qu'elle. C'était ce à quoi sa vie entière avait toujours rimé: elle semblait dure et insensible, riait trop grassement et savait se bagarrer... mais jamais elle n'aurait laissé tomber quelqu'un qui avait besoin d'aide. ça, elle se gardait seulement de le dire, elle savait ce dont les gens étaient capables. Elle savait que paraître fragile, c'était le devenir. Elle savait que se livrer revenait à livrer des armes à un parti adverse qui vous nuirait par simple dalle de pouvoir. Mais cette femme faisait partie de ces quelques personnes qui semblaient valoir la peine qu'on leur montre un peu plus que la partie volontairement laissée immergée d'un iceberg difficile à dissimuler. C'est pourquoi Dalia lâcha un soupir calme. « C'est promis, Rosie. »

En janvier, comme prévu, elle fit ses valises et s'envola pour l'Afrique du sud. Un pincement certain s'empara de son coeur lorsqu'elle regarda ce qu'elle laissait derrière elle: une vie confortable et prometteuse, une petite amie potentielle... à qui elle promit de lui revenir exclusivement à son retour aux Etats-Unis. Elles devaient se retrouver dans l'été. Mais les choses ne sont jamais aussi simples que prévu.

Juin 2015. D'un geste qu'elle s'appliqua à feindre assuré, Dalia vint déposer la paume de sa main pâle contre l'omoplate de son amie. L'étreinte arriva, comme ça, naturelle et troublante, parfumée d'un déjà-vu que Luce ne devait pas ressentir, elle. Blottie contre sa silhouette allongée, dans ce lit qui n'était pas le sien, la brunette songeait probablement que tout ça n'était que folie. C'était ce qui inquiétait le plus Dalia -c'était tout ce qui l'inquiétait- alors qu'elle laissait aller et venir ses doigts contre son dos, caresse bienveillante, rassurante, presque. Sa joue épousait la courbure de son front, protectrice -sa deuxième main se perdait dans ses cheveux sombres à peine démêlés. Il n'y avait plus rien dans la pénombre que leurs souffles profonds et l'harmonie parfaite qu'elles semblaient être, alors même que rien ne les y prédestinait. L'ocre d'une lune pleine flirtait avec les volets mi-clos, épargnant les deux formes enlacées, leur accordant tout le secret dont elles avaient besoin. Dalia entreprit une inspiration plus profonde, culpabilisant à la fois de briser le rythme, s'assurant dans le même temps qu'elle paraissait par là détachée... détachée de cette fille. Détachée de cette forme qu'elle berçait. Détachée de ce corps qui lui paraissait désormais trop frêle, détachée de toutes les démonstrations affectives qu'elle lui avait offertes. Telles deux billes tout d'émeraude faites, ses yeux fixaient le mur qui lui faisait face, la laissant courir au songe. Elle n'aurait su déterminer avec précision quand tout cela avait commencé; elles s'étaient peut-être sentimentalement liées à l'instant où leurs regards s'étaient croisés. Peut-être, plutôt, qu'elles s'étaient apprises, comprises, et que leur amitié grandissante s'était naturellement avérée amour platonique. Peut-être enfin qu'elles venaient d'être, qu'elles n'étaient seulement rien que des âmes qui prenaient soin l'une de l'autre dans un secret confortable. Pour vivre heureux, vivons cachés. À qui auraient-elles pu en parler, au fond? Comment auraient-elles pu en parler, simplement? Dans la mesure où leurs convictions hédonistes seules les poussaient à entreprendre le vécu de ces moments, agréables au demeurant, qu'elles ne savaient définir, il était difficile de faire le partage de leur expérience de l'étreinte un peu plus qu'amicale qui les liait. Alors dans la journée, c'était pic sur pic, c'était chamaillerie sur chamaillerie. C'était des mots ambigus échangés par messages, des taquineries face aux autres. ça l'énervait, Luce. Elle était sensible, Luce. Susceptible, même, et un peu trop réservée pour répliquer avec conviction. ça l'amusait, Dalia. C'était peut-être ce qu'elle aimait en elle, cette fragilité qu'elle mettait tout en oeuvre pour cacher. Elle était comme elle, dans le fond: elles étaient deux versions totalement différentes d'un même être. Elles étaient la manifestation respectivement pragmatique et poétique d'une réalité commune. Si elle s'était toujours appliquée à mépriser amicalement les poètes, Dalia réalisait que la douceur de Luce avait quelque chose de charmant, un contrebalancement idéologique de ce qui faisait sa plus grande force à elle: son côté terre à terre.
Contre toute attente, c'est la voix gracile et emmitouflée dans un chuchotement de Luce qui altéra le plat silence d'un logement endormi -à deux exceptions près. « Mais du coup... tu aimes les filles? » Dalia retint un rire. Parce qu'elle devait trouver que ce n'était pas assez évident, que ce n'était pas assez clair, ce malgré toutes les allusions qu'elles avaient pu échanger. Il lui avait fallu un étreinte. C'était tout Luce, malingre, naïve et plus forte qu'elle ne le pensait. Dalia le lui avait dit, un jour où elle la consolait: elle ne méritait pas que qui que ce soit lui fasse du mal. Elle ne le méritait pas. « Ben oui. Je suis déjà sortie avec des hommes cela dit. » On aurait dit deux adolescentes, probablement parce qu'au fond c'était comme une nouvelle crise pour Luce. Elle ne s'était jamais demandé ce que cela faisait de se blottir contre ses amies, Dalia en était certaine. Elle, elle se l'était demandé à quinze ans... ce qui lui avait laissé le temps de le découvrir par elle-même. « Tu sais, je comprends pas pourquoi tu n'arrêtes pas de m'emmerder quand on est avec les autres... tu sais, pourquoi tu me critiques, tout ça. » Un sourire s'agrippa fermement aux lèvres de Dalia, qui remercia la nuit de lui laisser garder ce secret de plus. C'est ce qu'elle faisait: critiquer, faire mine de dénigrer, essayer de taquiner les personnes auxquelles elle tenait. C'est vrai que Luce, elle, elle ne devait pas aimer ça: ce n'était pas comme ça qu'elle fonctionnait, elle le lui avait déjà dit, littéralement: "moi quand je dis quelque chose, je le pense". Et c'est là qu'elles étaient les mêmes, là qu'elles étaient terriblement différentes. Dalia était peut-être plus franche en ce sens qu'elle ne craignait pas de froisser -elle était pourtant plus prompt au mensonge. Luce, elle, elle avait un rapport à la vérité moins contradictoire: elle disait ce qu'elle pensait sous réserve de rester diplomate et constructive, pensait ce qu'elle disait à moins de ne préciser expressément qu'elle plaisantait. Elles fonctionnaient tellement différemment... C'était ce qui donnait envie à la blondinette de la protéger, elle, en particulier. « Il y a une différence entre ce que je dis et ce que je fais. » La câliner, par exemple. Luce c'était l'inverse: c'était elle qui pouvait envoyer des textos qui stipulaient qu'elle avait envie de la voir, elle qui refusait d'entrer dans la bagarre quand, pour plaisanter, Dalia lui disait qu'elle n'avait aucune envie de passer du temps avec elle. C'était elle qui aurait pu écrire les poèmes, elle encore cependant qui était capable d'ignorer son amie et de n'avoir aucun geste ou regard complice en compagnie d'autres personnes. Dalia, elle, elle feinterait un clin d’œil, elle éloignerait les hommes qui approcheraient sa muse d'un peu trop près. Elle entrelacerait distraitement leurs doigts fluets tant qu'on ne les voyait pas. En somme, elles voulaient toutes deux croquer la vie à pleines dents... elles opéraient pourtant des stratégies peut-être trop éloignées pour pouvoir le faire ensemble.

Et le temps passe, rapide, vicieux, intense. Il s'immisce peu à peu sous les rêves que Dalia s'efforçait de conserver, laissant la blondinette entrevoir un dilemme qui se profile à cet horizon qu'elle aimerait ne jamais atteindre: oui, bientôt sa mission prendra fin. Veut-elle pour autant partir de ce pays où elle a reconstruit un semblant de vie à échéance programmée? Il semblerait que l'inconnu de cette vie humainement riche qu'elle peut ici mener l'attire davantage que le froid de son Illinois natal... reste à savoir si sa trentaine approchante lui dictera de choisir le confort à l'aventure.

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bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche

Invité Invité

Merci bien cute

Invité Invité

Bienvenuuuuuue, très bon choix d'avatar en tous cas !
Bon courage pour ta fiche cute

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Bienvenue

Elle est superbe et bonne chance pour ta fichouille keur

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Georgina!

La fan de Fringe en moi, elle est trop heureuse de la voir ici! youhou

Elle est jolie comme un coeur et c'est la perfection incarnée! C'est un superbe choix d'avatar que tu as fais là! J'ai hâte de voir ce que tu vas en faire oooh

Bon courage pour ta fiche!

Invité Invité

Merci beaucoup à vouuus cute

Oh Maxyne, une fan! J'adore Jessica en plus, on est faites pour s'entendre ooh

pour être parfaitement honnête je viens de découvrir Georgina, je l'ai trouvée trop cutiiie ouiii

OH MY GOD

. Georgina d'amour omg

. Tu as une deuxième fan de Fringe ici: moi et alors de voir Georgina: trop de feelings triste

. Elle est tellement belle et tellement chou hugs

. Je suis trop contente de la voir prise sur le forum sérieusement, j'ai hâte de voir ce que tu vas faire avec elle, et on se trouvera un lien vivi

Bienvenue parmi nous, si tu as besoin de quoi que ce soit n'hésite pas cutie2

Invité Invité

Oww

et que dire de Sam, en parlant de chou secret

J'espère vraiiiiment que ça va vous plaire alors, je vais avoir la pression not here

Mercii beaucoup, et ce sera avec plaisir pour le lien cute

Invité Invité

GEORGINA HAIG, mon amour omg

Elle est vraiment trop mignonne et la fan de Fringe et de Once upon a time en moi approuve totalement ce choix trop parfait lick

J'ai hâte de voir ce que tu vas faire de ce personnage et je pense que je viendrais t'embêter pour un lien quand tu auras fini ta fiche cutie

En tout cas bienvenue sur GFA et bon courage pour ta fiche I love you

Invité Invité

Oh chouette choix de vava ! Je te souhaite la bienvenue !
Fringe powaaa

Invité Invité

GEORGINA est tout simplement un excellent choix keur

et puis sur ton avatar elle est tout spécialement sublime cute

bienvenue

Invité Invité

Je ne connais pas du tout ton avatar et je me sens nulle siffle

Mais bienvenue quand même I love you

Invité Invité

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Tous ces faaaans, je suis ravie de voir qu'elle fait l'unanimité secret

Merci à tous ooh

Noa I. Panebianco a écrit:: Je ne connais pas du tout ton avatar et je me sens nulle

Mais bienvenue quand même

On se comprend entre incultes angel

En tout cas, je te souhaite la bienvenue parmi nous avec un peu de retard albino

J'espère que tu vas bien t'amuser sur GFA coeur

Georgina est tellement trop mignonne ooh

C'est un très bon choix d'avatar, et puis j'aime beaucoup le prénom, ça lui va bien !
J'ai hâte de voir ce que tu vas faire de ce petit personnage, je suis intriguée angel

Bienvenue sur le forum en tout cas keur

Bienvenue jolie demoiselle !! Bon courage pour finir ton histoire cute

Invité Invité

je ne connais pas ton vava, mais elle est mignonne coeur

bienvenue

Bonjour petit zébrion coeur

Ça fait plus d'une semaine que tu as posté ta fiche, tu as besoin d'un délai supplémentaire ? lion

Invité Invité

Merci à tous! hug

Pfiou, je ne pensais pas prendre autant de temps, je m'en excuse... je veux bien un petit rab de quelques jours si ça n'embête pas trop jump

(j'essaie de finir dans la soirée mais dans le doute... siffle

)

Pas de souci pour ce petit délai keur

. Je te laisse jusqu'à Samedi cutie

Invité Invité

Merci beaucoup! j'ai enfin terminé secret

Mon premier message de validation ne s'est pas envoyé scratch

Bref, c'est avec grand plaisir que je te valide parce que j'adore ton style, et Dalia est super intéressante cute

bienvenue sur

Giving for Africa

Bravo ! Tu as rejoint l'aventure Giving for Africa ! Maintenant que tu fais parti de l'équipe, peu importe ton groupe, voici quelques conseils pour commencer ton intégration :

Parce que c'est toujours mieux à plusieurs, commence par te créer une fiche de liens et de rps, n'hésite pas à poster dans celles des membres déjà présents pour trouver des idées.

N'oublie pas de recenser le métier de ton personnage, c'est à faire là.

Tu peux également inventer tes propres scénarios (ici) ou bien proposer des liens avec des personnages pré-définis (ici).

Pour te lancer dans le rpg et commencer dès maintenant à faire vivre ton personnage, tu peux aller poster dans la boîte à rps. Nous ferons au mieux pour te trouver un partenaire et une situation folle-dingue pour vos personnages. Ou tu peux directement faire une demande plus simple, ici.

Et pour finir, tu peux flooder car c'est toujours amusant, et surtout voter pour Giving for Africa : ici, tes votes sont très importants car ils permettront à de nouvelles personnes de nous rejoindre.

Tu es désormais prêt pour rejoindre le reste de l'équipe et découvrir les merveilles de la savane ! En espérant que tu t'y amuseras bien

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