♣ Parle nous un peu de toi ? C'est toujours difficile de se décrire, on se trouve tout les défauts du monde sans aucune hésitation, mais aucunes qualité. Je suis assez maniaque, ce qui rend mon époux complètement fou. Rien ne traîne dans ma maison, tout est toujours bien ordonné méthodiquement. Il faut dire que Julian n'est pas très ordonné non plus, un vrai mec ! Puis, avec une petite fille de deux ans en prime, c'est vite la pagaille. On me dit souvent que je suis lunatique, c'est sûrement vrai, je suis tantôt de bonne humeur, tantôt énervée, même énervante. Lorsque j'ai une idée en tête, comme on le dit poliment, je ne l'ai pas ailleurs. Mais, ce que mes amis aiment chez moi, c'est ma loyauté, si je tiens une promesse, je l'a tiens jusqu'au bout. Certes, je ne suis pas irréprochable, loin de là, personne ne se doute de ce qui se trame sous mon toit. Mais, je protégerais ma famille coûte que coûte, il en va de nos carrières à tous. Je suis malgré tout, assez ouverte d'esprit et j'aime partager, c'est aussi pour cela que je suis bénévole pour GFA depuis plusieurs années, tout comme ma mère avant moi. ♣ Pourquoi avoir posé tes valises en Afrique du Sud ? Je suis née ici, plus précisément à Johannesburg. Mon père est un riche industrielle africain et ma mère est avocate de nationalité anglaise. J'ai vécu en Angleterre de mes un an jusqu'à mes dix ans. Je suis revenue en Afrique du Sud avec mes parents, après le décès de mon grand père paternel, c'est là que mon père a repris les commandes de l'industrie familiale. Depuis, je n'ai jamais eu envie de retourner en Angleterre. Je me sens ici chez moi, ma vie est ici. Je vie aujourd'hui en dehors de Johannesburg, dans un endroit calme et paisible.  ♣ Pourquoi avoir choisi Giving For Africa pour faire ton bénévolat ? Mon mari soutient cette cause de part son partie politique, il en vante les louanges et participe à de nombreuses actions mené par GFA. Ils permettent aussi à ma clinique d'exister en faisant appels de certains de leur sponsors et gros créancier pour faire des dons. Sans eux, ma clinique n'auraient pas assez d'argent pour survivre. Grâce à cela, les vétérinaires ont toutes la technologie nécessaire pour soigner au mieux les animaux, quand à moi, je peux faire avancer mes recherches en biologie animale et développer de nouveaux traitements expérimentaux.  ♣ Quelles ont été tes premières impressions en arrivant sur place ?J'aime cet endroit, je m'y sens chez moi, je m'y sens libre. Ici, personne ne vous juge, chacun est ici dans le même but, pour défendre la même cause. Il n'est pas question de statut sociale ou d'argent mais juste d'entraide et de soutien. Chacun aide l'autre sans préjugés ni a priori.  Tout est prétexte à rire, pour détendre l'atmosphère, chasser nos idées noires et les tracas des plus démuni. Donner un sourire, un moment de joie, ça n'a pas de prix.  ♣ Comptes-tu prolonger ton séjour parmi nous ? Je vis à quelques kilomètre de la réserve, j'ai une vue imprenable sur la savane, le soir on peut entendre les bruits de animaux, la rivière qui coule à quelques centaines de mètres, le silence, la liberté. Je ne m'imagine pas vivre ailleurs ou retourner vivre à Johannesburg avec son trafic, ses gratte ciels et ses embouteillages. Même si rêve d'une autre vie, plus simple, j'espère rester aussi longtemps que possible dans cet endroit.