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 The party isn't over tonight

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MessageSujet: The party isn't over tonight   The party isn't over tonight EmptyVen 1 Mai - 16:45


A pretty picture but the scenery is so loud. A face like heaven catching lighting in your nightgown, but back away from the water, babe, you might drown-. The party isn't over tonight. Way down 'til the fire finally dies out. You've got 'em wrapped around your finger. Watch 'em fall down. There's something beautiful and tragic in the fall out-. Let me say it one more time (tragic in the fall out)




J'ai ma soirée pour moi ce soir. Et c'est plutôt une bonne nouvelle. Autant que d'habitude je m'en moque, mais pas là. Des vieux amis m'ont invité à une soirée chez eux. Et même si je ne suis pas adepte des attaches sentimentales, cette idée me plaît. J'ai envie de les revoir. De les retrouver. Eux et leur humour. Eux et leurs conneries. Je ne peux pas m'empêcher de me demander s'ils sont les mêmes que ceux que j'ai laissé. Sans doute que non. Sans doute ont-ils eux aussi avancer dans leur vie. Mais j'espère qu'au fond, ils ont toujours leur grand cœur. J'espère qu'ils rient toujours pour rien. Et qu'ils sont capable de proposer des jeux stupides auxquels ont joue quand on a huit ans. Le treillis est bien vite retiré. J'enfile une jolie robe blanche qui marque ma taille et part joliment en évasé. La militaire est loin derrière, je redeviens Nevaeh. En réalité, je suis toujours moi sous mon uniforme. Mais il faut gratter pour me trouver. Parce qu'avec mon univers je n'ai réellement pas le temps pour les sentiments. Je ne m'en accorde pas le droit. Je ne dirais pas qu'en portant une jolie robe je vais accepter de me lier aux autres. Mais je sais que je vais sourire. Rire. Et partager avec eux. Et puis ce sont des amis d'enfance, en l’occurrence. Je suis déjà liée à eux.

Je ne tarde pas à arriver. Et dès que l'on m'ouvre la porte, je suis accueillis par une accolade chaleureuse. Tellement chaleureuse qu'elle me semble presque un peu étouffante. Mais je souris. Je suis trop heureuse de les revoir pour me plaindre de quoique ce soit. Je rentre dans l'appartement et je retrouve tout un tas de vieilles connaissances. J'en découvre de nouvelles. Notamment parce que certains sont maintenant en couple. C'est étrange, pour beaucoup, j'ai toujours eu du mal à les imaginer dans une relation sérieuse. Et pourtant, c'est eux qui ont quelqu'un. C'est eux qui construisent quelque chose. Alors que moi je suis célibataire. Et je fuis. Mais quelle importance, c'est une autre histoire. « Joos est pas là ? ». Mon pote Sim' m'offre un petit sourire désolé. « Il n'a pas pu se libérer. ». Ou alors il a préféré ne pas le faire. C'est davantage ce que je crois. Parce que je le connais trop bien mon meilleur ami. Mais quel importance j'irai le voir au centre. Je hausse les épaules pour signifier que ce n'est rien. Il me tend un verre que j'accepte. Je ne demande pas de quoi il s'agit. Je lui fais confiance. Ce n'est pas ici qu'on va me droguer ou je ne sais quoi. « Viens, t'as pas vu tout le monde encore. ». Je souris. Je le suis.

Et c'est là que je le vois. Lui. Le bel espagnol. Les souvenirs de notre confrontation revienne aussitôt. Je sens mon ventre se tendre. Je sens une pointe dans mon cœur. Je me rappelle de l'image qu'il a de moi. Je ma rappelle de la manière dont il m'a jugé. De la manière dont il a ignoré tout le reste, restant sur un mot. « Nevaeh, je te présente Alejandro. Alejandro, voici Nevaeh, la fille dont je te parlais... ». Sim' me sort de mes pensées. Alejandro donc. Eh bien maintenant, j'ai prénom à mettre sur son visage. Je ne suis pourtant pas persuadée que ce soit une bonne chose. Et pourtant je souris. Parce qu'il hors de question de gâcher la soirée. « Je peux savoir ce que tu as dit sur moi ? ». Je fronce les sourcils mais mon sourire est vexé. Quelque part j'ai peur qu'il en ait trop dit à ce Alejandro. Je ne veux pas qu'il en sache sur moi. « Juste que j'avais hâte de voir mon petit oiseau de paradis, que ça fait quelque année que je t'ai pas vu. ». Il dépose un baiser sur ma joue et j'affiche un large sourire.  « Et Alejandro vient juste d'arriver en Afrique du Sud, il est bénévole à Giving for Africa. D'ailleurs, vous vous êtes pas croisé ? ». Sim' me prend un peu au dépourvu et je suis obligé de reposer mon regard sur lui. Le bel espagnol. Putain il est vraiment canon. « C'est possible qu'on se soit croisé... ». Comme si je ne me souvenais pas de notre rencontre tiens ! Seulement, je ne veux pas en reparler.
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MessageSujet: Re: The party isn't over tonight   The party isn't over tonight EmptyVen 1 Mai - 18:43

« Allez, viens ce soir. En plus, je te présenterai Nev'.. Tu verras, comme je te l'ai déjà dit, cette fille est un amour. » Au bout du téléphone, l'espagnol soupira. Il était tiraillé entre deux envies; celle de rester près de Siobhan pour la soirée, et celle d'aller faire une soirée chez son nouvel ami Simba. L'idée de laisser Sio, seule, dans GFA, l'effrayait plus que n'importe quoi. Mais il savait d'avance que si elle découvrait qu'il ne sortait pas à cause d'elle, elle risquait de gueuler ; ce n'était pas tant l'entendre râler qu'il l'ennuyait, c'est qu'il la connaissait assez pour savoir qu'après ça, elle était capable de rentrer tard le soir, et de ne pas lui avouer la vérité sur tout ce qu'elle découvrait. Juste pour faire croire à Alej que tout allait bien pour elle. Juste pour pas qu'il s'inquiète. Juste pour qu'il vive sa vie tranquillement. Alors, se raisonnant, le jeune homme lâcha alors. « Ok. Dès que je finis au centre, j'arrive.» Il entendit la joie de Sim'. « Super ! Viens quand tu veux. » Ils raccrochèrent. Alejandro secoua la tête, un léger sourire sur les lèvres. Simba était un type qu'il connaissait depuis peu; Ils s'étaient rencontrés en jouant au foot. Ils avaient bien accroché, et ils sortaient de temps en temps ensemble. Ce soir, il lui avait promis; la soirée serait superbe !

Arrivant sur place, Alejandro sonna. Il avait bien meilleure mine qu'avant. Alors qu'il était sorti de la salle de bains, bien habillé avec une chemise, et un jean, il avait croisé Siobhan qui venait de rentrer. Elle était fatiguée, et ne rêvait que d'aller dormir. Il lui proposa de venir, mais elle l'assura, encore une fois, que son lit était le meilleur endroit où elle voulait se trouver. Et parce qu'elle avait l'air, bien que fatigué, d'aller bien, il était sorti, rassuré.
Sim ne tarda pas à lui ouvrir la porte. Tout n'était pas encore prêt, et Alejandro mit la main à la pâte. Il sortait des bouteilles, préparait des apéros dans des bols, et les installait. Il rencontra de nombreux suds africains, tous plus sympas les uns que les autres.

Il discutait, riait, s'amusait, jusqu'à ce que Sim revint vers lui, accompagné. Le sourire qu'il arborait jusqu'à maintenant se dissipa petit à petit lorsque son regard se reposa sur la fameuse demoiselle. « Nevaeh, je te présente Alejandro. Alejandro, voici Nevaeh, la fille dont je te parlais... ». Ses yeux se reposèrent sur la jeune femme. Il l'avait reconnu au premier coup d'oeil. Ainsi, ce monstre sanguinaire s'appelait Nevaeh . C'était joli. Un sourire se dessina de nouveau sur son visage lorsqu'il comprit que sa banane l'avait quitté un peu avant. « Enchanté Nevaeh. » répondit-il alors, d'une voix qu'il espérait des plus sympathiques.  « Je peux savoir ce que tu as dit sur moi ? ». En entendant ces mots, un sourire, légèrement moqueur, se dessina sur les lèvres de l'espagnol. Il avait presque envie de lui répondre, de lui dire que Sim lui avait dit que ce n'était qu'un monstre sanguinaire. Mais il se tut. Sans doute parce qu'il n'avait pas envie de mettre dans de mauvais draps son nouvel ami. « Juste que j'avais hâte de voir mon petit oiseau de paradis, que ça fait quelque année que je t'ai pas vu. ». Le jeune homme l'embrassa. « Et Alejandro vient juste d'arriver en Afrique du Sud, il est bénévole à Giving for Africa. D'ailleurs, vous vous êtes pas croisé ? ». Une nouvelle fois, Alej reposa ses yeux sur elle. Lorsqu'il croisa son regard, il ne put s'empêcher de penser, une nouvelle fois, qu'elle était ravissante. « C'est possible qu'on se soit croisé... ». Ce à quoi, Alej répondit. « Je n'en ai pas souvenir.. » Il mentait évidemment. Il se souvenait parfaitement d'elle. Comment aurait-il pu l'oublier?

Ses yeux auraient pu rester un long moment plonger dans ceux de la demoiselle, mais Sim décida à ce moment-là de les abandonner un peu; la sonnette venant encore de retentir. « Je te confie Nev, prends soin d'elle. » murmura-t-il à Alej, avec un petit clin d'oeil. Si il savait.. Le jeune espagnol lui lança un petit sourire, et l'observa s'en aller vers la porte d'entrée. Le bénévole se retourna alors vers la jeune femme. Avec un sourire, il prit la parole. « Alors, Nevaeh, on profite d'une soirée sans boulot? » Evidemment, il savait qu'elle ne travaillait pas. Mais ces mots étaient juste là pour lui rappeler que si, il se souvenait parfaitement d'elle. Bien qu'il se serait passer de la revoir. Malgré cette beauté resplendissante qui se cachait sous ce treillis.
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MessageSujet: Re: The party isn't over tonight   The party isn't over tonight EmptyDim 3 Mai - 14:56


A pretty picture but the scenery is so loud. A face like heaven catching lighting in your nightgown, but back away from the water, babe, you might drown-. The party isn't over tonight. Way down 'til the fire finally dies out. You've got 'em wrapped around your finger. Watch 'em fall down. There's something beautiful and tragic in the fall out-. Let me say it one more time (tragic in the fall out)




Je le vois disparaître son sourire. Je sais que lui aussi m'a reconnu. Et qu'il n'est pas ravi de me revoir. Au moins les choses sont claires. « Enchanté Nevaeh. ». Mon sourire est hypocrite. Parce que je sais que Sim' n'en verra rien. « De même, Alejandro. ». Ce n'est as le cas. Ni lui ni moi ne sommes enchantés. Mais personne d'autre que nous n'a à le savoir. C'est déjà ça. Et devant Simba on fait comme si on ne s'était jamais vu. Lui encore plus que moi. « Je n'en ai pas souvenir.. ». J'ai un rictus rempli d'ironie. Je suis persuadée de l'inverse. Pourtant, j'aimerai. N'avoir aucun souvenir commun avec lui. J'aimerai qu'il n'ait jamais laissé la porte du dispensaire ouverte. La sonnette retentit. Et je sais déjà que Simba va nous laisser. Je n'ai par forcément envie d'être en tête à tête avec lui. Pas du tout même. « Je te confie Nev, prends soin d'elle. ». Je lance un drôle de regard à mon ami. Je n'ai pas besoin d'une babysitter. Mais vu son clin d’œil, je crois qu'il a un autre objectif. Je crois qu'il aimerait que je finisse ma soirée avec Alejandro. Qu'il se passe quelque chose. Avec tout homme, c'est perdu d'avance. Mais avec lui, encore plus ! Enfin Simba ne peut pas savoir.

L'espagnol se retourne vers moi. Il a un petit sourire. Toujours aussi charmant. Mais qui ne me plaît absolument pas. Parce que je ne veux pas qu'il me plaise. « Alors, Nevaeh, on profite d'une soirée sans boulot? ». Mon prénom sonne presque comme un insulte dans sa bouche. Pourtant, il n'en est en rien une. Je suis fière de le porter. J'aime mon prénom. Mais il me le ferait presque détester. Je n'aime pas qu'il sache quelque chose de moi. Je n'aime pas qu'il pense pouvoir m'atteindre. « En effet, merci captain Obvious ! ». Je lui offre un sourire plein de sarcasme. Évidemment que je profite de ma soirée de libre. Du moins j'essaie. Il le sait. Je ne vois pas l'intérêt de le souligner. Peut-être parce qu'il veut me rappeler qu'il connaît mon métier ? Et que ça l’écœure ? Je m'en fous. C'est mon choix. Celui-là même pour lequel je me suis battue. « Et j'espère que tu ne vas pas venir me la gâcher avec tes jugements, Alejandro... ». C'est presque un avertissement. Mais franchement, je ne veux pas bousiller ma soirée. Je veux retrouver mes amis. Et peu importe ses a priori sur moi, il n'a pas le droit de gâcher cela. Je ne suis qu'une personne. C'est tout ce qu'il a mettre dans son cerveau de petit espagnol. « Parce que de toute évidence, tu ne me connais pas... ». Je ne dis pas ça par rapport à ce que je pourrais faire. Non, c'est plus par rapport aux jugements qu'il a mon égard. Et ici, il y en a plus d'un qui pourrait lui dire tout l'inverse. Qui pourrait lui expliquer qui je suis. Ce que j'ai vécu. Ce en quoi je crois. Ce pourquoi je me bats. Mais je ne le veux pas. Je tiens juste à ce qu'il reste à sa place.

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MessageSujet: Re: The party isn't over tonight   The party isn't over tonight EmptyJeu 7 Mai - 15:27

Ils mentaient, l'un comme l'autre. Ils gardaient les yeux rivés l'un sur l'autre, prétextant à Sim' qu'ils ne s'étaient jamais vu, en concluant par un simple Enchanté.  « De même, Alejandro. ». Ces paroles sonnaient dans la bouche de la belle aussi faux dans celle de l'espagnol. Il n'avait eu aucune envie de la revoir, malgré tout l'attrait qu'il ressentait pour elle. Cette Nevaeh avait un minois magnifique, de splendides cheveux et un corps à faire rêver tous les hommes de cette planète. En l'observant ainsi, aucun homme ne pouvait pas tomber sous son charme. Elle avait tout pour plaire. Même sa voix était mélodieuse. Même sa peau était douce. Tout était là pour plaire. Tout, sauf ses mains tâchées de sang. Alejandro ne pouvait pas supporter cela. En y réfléchissant, c'était l'armée entière qui le rebutait. Parce que les militaires passaient leurs temps à combattre pour survivre. Parce que les militaires appuyaient sur la gâchette d'une façon très aisée. Parce que les militaires bombardaient des villes où se trouvaient peut-être encore des innocents. Parce que les militaires représentaient tout ce que Alejandro détestait voir et entendre : la guerre, la mort, l'abandon, la misère. Et puis, d'un point de vue strictement personnel, l'armée avait envoyé à l'autre bout du monde son oncle pile à un moment où il avait eu besoin de lui.

Alors oui, Alejandro ne comprenait pas cette vie. Et voilà que maintenant, il se retrouvait tout seul avec cette fille, pourtant magnifique. Il se sentait tiraillé entre l'envie de s'approcher d'elle et d'embrasser ses lèvres, et l'envie de fuir de dégout. La seule chose qu'il trouve à dire, c'est de lui rappeler son métier, comme pour lui faire rendre compte que oui, il se souvenait d'elle. « En effet, merci captain Obvious ! ». Elle se moquait. Son sourire n'était que sarcasme. « Et j'espère que tu ne vas pas venir me la gâcher avec tes jugements, Alejandro... ». Le ton était aussi sec qu'un avertissement. « Parce que de toute évidence, tu ne me connais pas... ». Elle n'avait pas tord. Il ne connaissait rien d'elle, hormis sa beauté splendide et son métier horrible.
Ses yeux posés sur elle, le jeune homme eut alors un petit sourire. Elle disait qu'il ne la connaissait pas. Il pouvait tenter de la connaître.

« Alors calme-toi, arrête avec tes avertissements de militaire, et laisse moi te découvrir. » Il avait essayé de prendre le même ton qu'elle, mais ça n'avait surement rien à voir. Son métier à lui -ou son activité plutôt- ne l'entrainait pas à le faire. D'un geste de la tête, il lui montra le fond du salon de Sim où étaient entreposés toutes les boissons qu'il avait aidé à installer plus tôt. « Tu veux boire quelque chose, et passer un peu de temps avec moi, ou c'est trop dur pour toi? »
Elle lui plaisait. C'était bien ça le problème. Si à travers ses yeux il ne voyait pas ses tâches sur ses mains, il aurait tenté depuis un moment de l'emballer. Il se serait approché d'elle. Il aurait eu un petit sourire, coquin, sur ses lèvres, et quelques secondes plus tard, il l'aurait embrassé. Mais il ne pouvait pas. Parce que si l'amour rend aveugle, le désir non. Et lui, il voyait encore en elle cette militaire qui tue.
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MessageSujet: Re: The party isn't over tonight   The party isn't over tonight EmptyLun 11 Mai - 12:29


A pretty picture but the scenery is so loud. A face like heaven catching lighting in your nightgown, but back away from the water, babe, you might drown-. The party isn't over tonight. Way down 'til the fire finally dies out. You've got 'em wrapped around your finger. Watch 'em fall down. There's something beautiful and tragic in the fall out-. Let me say it one more time (tragic in the fall out)




Cet homme ne me connaît pas. Il ne sait rien de moi. Mon métier ne suffit pas à me définir. Et pourtant, sans me connaître, il a déjà réussit à me blesser. Alors non, je n'arrive pas à être polie, courtoise. Je suis sur la défensive. « Alors calme-toi, arrête avec tes avertissements de militaire, et laisse moi te découvrir. ». Ce n'est que là que je m'aperçois que mon ton a sans doute été particulièrement autoritaire. Tant mieux. Tant pis. Quoiqu'il en soit je ne sais pas. Je ne sais pas si je dois le laisser me découvrir. Je ne sais pas si je veux le laisser m'approcher. Et je ne comprends pas. Pourquoi vouloir me découvrir alors qu'il me méprise tant ? C'est du dégoût qu'il éprouve envers moi. Croit-il être capable de laisser cela de côté ? Je ne sais pas. J'en doute. Et pourtant il désigne les boissons d'un signe de la tête. « Tu veux boire quelque chose, et passer un peu de temps avec moi, ou c'est trop dur pour toi? ». Je regarde mon verre, presque vide. Je me décide alors à le terminer. Ce qui en soit, lui offre une partie de réponse. Je ne sais pas trop pourquoi j'accepte. Pourquoi j'envisage de passer un peu de temps avec lui. Parce que ça n'a aucun sens. Il est bien trop craquant. Bien trop craquant pour ne pas m'apporter bien trop de tourment. Et je n'oublie pas qu'au fond de lui, je l’écœure. Pourtant, je le fais. J'ouvre la bouche. Et j'accepte. « Si ce n'est pas trop dur pour toi de ne pas parler de mon métier, alors allons nous chercher un verre. ». Je ne veux pas relancer de débat. Je ne tiens pas à ce qu'on en parle. De près ou de loin. Cela dit, mon ton est étrangement sympathique. Sans doute parce qu'au fond de moi, je le veux.

Alors nous nous approchons des boissons. Il y a du choix. Comme d'habitude, Sim' a voulu contenter tout le monde. « Qu'est-ce qui te fais envie ? ». Je lui demande alors que je rempli mon verre de punch. Je n'ai pas spécialement l'habitude de me laisser servir. « Donc... qu'est-ce qui t'amènes en Afrique du Sud ? ». Je sais qu'il est bénévole mais ça n'explique rien. Beaucoup de bénévoles ne viennent pas que pour cela. Certains ont de la famille. Certains veulent s'éloigner de leurs vies. D'autres ont toujours vécu. Pour la dernière option, je sais que ce n'est pas le cas. Non pas parce qu'il est aussi blanc que moi. C'est d'ailleurs le preuve que ça ne veut rien dire. Mais plus parce qu'il a cet accent espagnol si parfait. Si craquant, séduisant.

Et un jeune homme s'approche de nous. Il ce large sourire que je connais bien. Il se tourne vers Alejandro. Visiblement, ils ont déjà fait connaissance avant. « Eh mec ! T'as réussi à trouver la seule blanche qui sait danser ! Je vais aller bouger la musique, j'ai envie de voir l'ambiance caliente entre vous deux moi ! ». Il se tourne vers moi avec un clin d’œil. Ils se sont donner le mot avec Sim ? Je crois que je vais finir par leur chauffer les oreilles. « Saido, t'es pas vraiment obligé tu sais... ». Même si l'idée de laisser mon corps se rapprocher de celui de l'espagnol me plaît. Même si je me dis qu'on s'entendrait sans doute mieux physiquement je me refuse à cela. Saido a raison, je me défends en danse. Je ne suis probablement pas la seule cela dit. Mais, je ne sais pas si je veux laisser Alejandro découvrir cette partie de moi. Je ne veux pas que ça se laisse penser que je suis accessible. Parce que ce n'est pas le cas. Même si ses lèvres sont attirantes. Même si son sourire me ravage. Même si mon cœur s'agite inutilement. Même si ses yeux bleus me transpercent. Je ne suis pas accessible.
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MessageSujet: Re: The party isn't over tonight   The party isn't over tonight EmptyVen 29 Mai - 13:13

Le ton qu'elle employait n'était pas celui qu'il préférait. Alejandro avait toujours été comme ça : à détester l'autorité sous toutes ces formes. Alors, cette façon que Nevaeh avait de lui parler ne lui plaisait pas, et il espérait avoir trouver les mots pour la calmer, pour qu'elle arrête d'user de cette tonalité avec lui. Elle ne semblait en tout cas pas si surprise face à cette remarque : ses sourcils ne s'étaient pas froncés, son visage n'avait pas changé. Peut-être avait-elle l'habitude qu'on lui dise. En tout cas, le jeune homme lui proposa d'aller boire quelque chose ensemble, afin de passer plus de temps, histoire de découvrir ce qu'il y avait sous cette carapace de militaire. A peine avait-il finit sa phrase qu'il la vit, la jolie demoiselle, regarder son verre et le terminer en vitesse. C'était sûr qu'elle allait accepter, et en la voyant ainsi faire, l'espagnol ne put s'empêcher de sourire légèrement. Ainsi, elle acceptait.

Enfin, elle se mit à parler, et Alejandro, pour ne pas lui faire voir qu'il avait déjà compris sa réponse, tenta de cacher ce sourire qui était né sur son visage. « Si ce n'est pas trop dur pour toi de ne pas parler de mon métier, alors allons nous chercher un verre. ». Encore une fois, elle reparlait de son métier, alors même qu'Alejandro commençait à admirer la demoiselle telle qu'elle était vraiment, c'est à dire sans ses mains tâchées de sang. Pour toute réponse, il se contenta de sortir sa bouille blasée, et de soupirer légèrement.

Ils se rapprochèrent alors de l'endroit où plus tôt Alejandro avait mis les boissons en place.  « Qu'est-ce qui te fais envie ? ». L'espagnol releva la tête vers la dénommée Nevaeh, et, sous son charme, il tendit son verre pour qu'elle lui serve un verre de punch, comme elle, également. « Donc... qu'est-ce qui t'amènes en Afrique du Sud ? » A cette question, Alejandro regretta ne pas avoir trinqué pour poser son verre à sa bouche, et gagner du temps. Il ignora donc la question pour l'instant, et leva doucement son verre vers elle, pour trinquer. « A notre nouvelle rencontre. » Il mit ainsi son verre à sa bouche, réfléchissant à toute vitesse à sa réponse. Que pouvait-il lui dire? Qu'il n'avait plus de famille et que c'était pour fuir les quelques membres restants qu'il s'était sauvé de l'Espagne? Qu'il n'avait plus aucune attache alors il se contentait de divaguer partout dans le monde avec sa meilleure amie? Une fois qu'il eut but sa gorgée, il posa son regard vers elle. Elle serait sans doute loin de se douter de tout ça. « J'ai toujours voulu faire de l'humanitaire, et j'ai toujours aimé voyager. C'est pour ça que je suis parti d'Espagne il y a quelques années.. »

A peine avait-il finit sa phrase que quelqu'un s'était approché d'eux, un sourire aux lèvres. « Eh mec ! T'as réussi à trouver la seule blanche qui sait danser ! Je vais aller bouger la musique, j'ai envie de voir l'ambiance caliente entre vous deux moi ! ». Alej retrouva rapidement le sourire. Cette idée ne lui déplaisait pas. « Saido, t'es pas vraiment obligé tu sais... ». Mais ça ne servait à rien. Saido était déjà parti en direction de la chaine, et moins de deux secondes plus tard une musique retentit. Douce, mélodieuse, cette musique était faite pour danser de manière très rapprochée. Alejandro but une nouvelle gorgée de son verre, tout en observant Nevaeh. Cette fille lui plaisait, c'était fou. Il avait envie de le dévorer du regard. Il désirait la tenir dans ses bras et sentir son odeur. Après avoir bu, il posa son verre sur la table, et tendit la main vers la jeune fille pour l'inviter à danser. « Ils ne nous laisseront pas tranquilles tant qu'on n'aura pas danser. » Il lui accorda un petit sourire. « ne t'inquiète pas, je n'ai jamais marché sur les pieds de quelqu'un en dansant. »
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MessageSujet: Re: The party isn't over tonight   The party isn't over tonight EmptyDim 31 Mai - 22:37


A pretty picture but the scenery is so loud. A face like heaven catching lighting in your nightgown, but back away from the water, babe, you might drown-. The party isn't over tonight. Way down 'til the fire finally dies out. You've got 'em wrapped around your finger. Watch 'em fall down. There's something beautiful and tragic in the fall out-. Let me say it one more time (tragic in the fall out)




Il tend son verre. Je le prends sans hésiter et je lui sers son punch. Je me surprends à lui rendre avec un beau sourire. Pourtant, je ne sais pas à quoi m'attendre avec lui. Mais je crois que je veux lui laisser une chance. Je crois parce que ce n'est pas facile pour moi. Même si on ne parle pas d'une relation amoureuse. Juste d'un peu de temps. Juste de partir sur de meilleures bases. Mais ce n'est pas rien pour moi. Alors je lui demande ce qu'il fait ici, en Afrique Sud. Mais lui, il en répond pas. Il préfère qu'on trinque. Je le fais, bien qu'un peu surprise. « A notre nouvelle rencontre. ». Une nouvelle rencontre ? Hum oui, on peut dire ça. Même si dans un coin, je sais ce qu'il pense de moi. Je ne peux pas l'oublier. Juste l'ignorer. Enfin, je souris. Et porte le verre à mes lèvres. « J'ai toujours voulu faire de l'humanitaire, et j'ai toujours aimé voyager. C'est pour ça que je suis parti d'Espagne il y a quelques années.. ». Je vois. C'est donc sa façon de vivre, l'humanitaire. Quelque part, je ne peux qu'admirer. J'ai des parents très portés sur l'humanitaire. Le seul problème avec les bénévoles c'est qu'ils ne font que passer. Et parfois, ce n'est pas facile à gérer. Et quelque part, ça me mine un peu. Même si mon sourire reste. Ça ne doit pas m'affecter. Je ne le connais pas. Mais, cela me confirme que je ne dois pas m'attacher. Et j'ignore pour quoi à cette idée, mon cœur se serre. « Et ça te plaît toujours après plusieurs années ? De voyager ainsi de pays en pays... il n'y en a pas un qui t'as donné envie de rester plus qu'un autre ? ». Je suis curieuse, parce que ce n'est pas mon monde de vie. Même si je ne m'attache pas aux autres. Je suis attachée à mon pays. Je ne veux pas le quitter. C'est ma fierté. Et je me demande ce qui peut le pousser à toujours aller voir ailleurs.

Et puis Saido débarque. Il vante mes talents de danseuse, pour une blanche. Ce qui me fait rire. Du moins jusqu'à ce qu'il désire me pousser dans les bras d'Alejandro. Et le pire c'est que Saido file choisir le morceau. Et c'est bel et bien du zouk que j'entends. Langoureux, sensuel. Un morceau qui me plaît. Qui me donne envie de bouger mon corps. Mais avec Alejandro ? Je ne sais pas. Ça ne me semble définitivement être une bonne idée. Sans doute parce que j'ai peur que ça nous rapproche. Beaucoup trop. Mais lui semble d'accord. Il pose son verre et tend sa main pour que j'y dépose la mienne. « Ils ne nous laisseront pas tranquilles tant qu'on n'aura pas danser. ». J'hésite un instant. Mon cœur bat trop vite. Ma raison me hurle dessus. Je ne sais quoi faire. Je suis comme interdite. « ne t'inquiète pas, je n'ai jamais marché sur les pieds de quelqu'un en dansant. ». Comme si j'ai besoin de cela pour être rassurée. Pourtant, je pose mon verre et glisse ma main dans la sienne. Il faut croire que c'est parti.

Nos corps se rapprochent. Nos corps s’entremêlent. Mes pas suivent les siens. Mes pas s'enchaînent naturellement. En effet, il ne me marche pas sur les pieds, au contraire. Mon cœur bat à tout rompre alors que mes hanches ondulent, tout contre son corps. Son parfum vient m'enivrer dès que je suis de nouveau face à lui. Je ne le lâche pas du regard. Ma robe tourne et tourne encore. Mon souffle s'accélère dès que je virevolte. Il se calme quand j'ondule langoureusement. C'est une délicieuse torture. Je sens ses muscles parfaitement dessinés quand nos corps de frottent. Il me manque quand nos corps s'éloignent. C'est plus simple de s'entendre quand on danse. C'est plus simple de baisser la garde. Il me fait perdre la tête. Je ne tiens à ce que ce morceau s'arrête. Je ne tiens à renoncer à lui. Bordel qu'est-ce qui m'arrive ?

Et le morceau se coupe pour enchaîner sur quelque chose d'un peu plus reggae. Un peu moins dansant. Nos corps se séparent. Je l'observe un moment. Sans bouger. Sans oser dire quoique ce soit. Je ne suis pas si loin de lui. Mais trop loin. J'ai envie de faire un pas vers lui. Mais soudainement, je me ressaisis. Je remets une mèche de cheveux derrière mon oreille. « Je vais avoir besoin de récupérer mon verre... ». Je lui offre un sourire qui l'invite à me suivre. Parce que même si je ne dois pas me rapprocher ainsi de nouveau, je ne veux pas trop l'éloigner.
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MessageSujet: Re: The party isn't over tonight   The party isn't over tonight EmptyLun 29 Juin - 13:31

La question que la demoiselle lui posait, bien qu'anodine, ne l'était pas tant que ça. Elle le replongeait dans ses années les plus sombres. A chaque instant de sa vie, il pensait à sa famille, et ce, malgré toutes ces années. Il ne pouvait s'empêcher le matin en se réveillant, de penser à eux. Il pensait à sa mère lorsqu'il entrait dans une cuisine, se remémorant tous les bons repas qu'elle leur concoctait. Il pensait à son père dès qu'un avion, ou tout autre objet volant passait au-dessus de sa tête. Il pensait à sa sœur dès qu'il voyait une ado, surtout quand il croisait Maitia, parce que pour elle, malgré les années, elle restait toujours l'adolescente qu'il avait connu.
Il avait fuit pour eux, pour ne pas entendre parler d'eux chaque jour, pour ne pas entendre les gens le plaindre, pour ne pas devoir supporter sa famille restante. Il n'avait pas fait de l'humanitaire pour l'envie de faire de l'humanitaire. Il l'avait fait pour fuir. Même si maintenant, après tant d'années, il ne se voyait pas ailleurs. Il aimait ce qu'il faisait. Mais il se détestait de devoir mentir comme ça. Même à Nevaeh. Surtout à Nevaeh.

« Et ça te plaît toujours après plusieurs années ? De voyager ainsi de pays en pays... il n'y en a pas un qui t'as donné envie de rester plus qu'un autre ? ». Nevaeh était curieuse. Elle voulait savoir si il n'avait pas envie de se poser. « Non.. J'aime bien l'idée de pouvoir partir quand je veux. » Il lui sourit, prêt à rajouter quelque chose. Il voulait bien lui dire qu'il serait peut-être capable de se poser si quelque chose l'en retenait -c'était peut-être ce qu'elle voulait non?-, mais il n'en eut pas le temps. Saido débarqua.

Il voulait les voir danser ensemble. Il ne tarda pas à filer mettre de la musique : du zouk. Malgré tout, Alejandro ne se démonta pas. Il aimait bien danser. Si Nevaeh était aussi bonne danseuse, comme le disait Saido, ça ne pourrait être qu'un charmant moment à passer.
Finalement, elle accepte. Ils se rapprochèrent l'un contre l'autre. Ses mains se posant sur elle, il sentit son cœur battre un peu plus rapidement. Ils se mirent à danser sur les rythmes du zouk, les corps s’entremêlant, leurs corps se touchant, leurs cœurs battant à tout rompre. Il se sentait bien là, avec Nevaeh dans ses bras, à suivre ces pas de danse, à oublier qui elle était. Il avait l'impression que ça lui plaisait en plus. Elle souriait. Lui aussi. Il suivait le rythme. Il espérait ne pas connaître la fin. Mais la fin arriva.

Malheureusement. Leurs corps se séparèrent. Ses mains la quittèrent. Il se sentit seul. Loin d'elle. Ses yeux ne pouvaient pas se fixer ailleurs que sur elle. Il l'observait, toujours aussi belle, toujours aussi magnifique. « Je vais avoir besoin de récupérer mon verre... » Elle lui sourit. Ca voulait dire quoi ? Suis moi ? Il n'en savait rien. Mais il la suivit. D'un parce qu'il avait l'impression que c'était ce qu'elle voulait. De deux parce qu'il avait de toute façon soif. Cette danse l'avait assoiffé.
Il la suivit alors, jusqu'au bar, jusqu'à l'endroit où elle avait déposé son verre, juste avant. Il reprend le sien, et boit une gorgée également, avant de passer une main dans ses cheveux. Son regard se reposa sur elle.

« Saido avait raison. » Il parlait de ses talents de danseuse évidemment. Elle bougeait comme peu de blanches savaient le faire. Ca ne la rendait que plus magnifique à ses yeux.
Il l'observa. Il a envie d'aller plus loin. Il a envie de s'approcher d'elle. Il a envie de la tenir dans ses bras. Il a envie de poser sa bouche sur la sienne. Il a envie d'échanger un baiser. Mais même si l'envie était trop forte, il ne fit rien. Il se contenta de faire un pas vers elle, sa rapprochant d'elle, ses yeux toujours rivés dans les siens. La seule chose qu'il réussit à dire c'est ces quelques mots. « J'ai passé une très bon moment. » C'était tout. Il s'arrêta là. Il avait déjà l'impression de la brusquer.



HJ/ c'est nul ><. Désolée du retard <3
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MessageSujet: Re: The party isn't over tonight   The party isn't over tonight EmptyJeu 2 Juil - 1:04


A pretty picture but the scenery is so loud. A face like heaven catching lighting in your nightgown, but back away from the water, babe, you might drown-. The party isn't over tonight. Way down 'til the fire finally dies out. You've got 'em wrapped around your finger. Watch 'em fall down. There's something beautiful and tragic in the fall out-. Let me say it one more time (tragic in the fall out)




Alejandro n'a pas de point d'ancrage. Je crois que c'est quelque chose qui me fait peur. Alors même que je ne le connais pas. Alors même que je ne tiens à m'attacher. Mon cœur sursaute à cette idée. Mon cœur se plie de le savoir si volage. «  Non.. J'aime bien l'idée de pouvoir partir quand je veux. ». C'est un choix mais, ce ne sera jamais le mieux. J'ai eu l'occasion de partir. De refaire ma vie. Mais ma vie est ici, dans ce pays. J'aime l'Afrique du Sud et ses richesses. Enfin, Saïdo arrive et me sort de mes pensées. Tant mieux, elles sont un peu trop moroses pour moi. Cela dit je n'avais pas prévu de me retrouver à danser dans les bras du bel espagnol.

Cette danse qui me faisait tourner la tête. Je n'avais pas trouvé mieux que de lui dire que j'avais soif pour me détacher. Pas parce que c'était désagréable. Mais parce que c'était trop agréable. Et tout ça me perd. Mes pensées ne sont plus très claires. J'aimerai que nos corps soient toujours plus proche. Il me fait un effet...je pourrais mettre ça sur le charme espagnole. Mais non. Je sais que c'est autre chose. Je récupère mon verre. Mon sourire ne me quitte pas. Il est loin ce regard froid que je lui lançais. Tout comme le visage fermé que lui offrais. « Saido avait raison. ». Je fronce légèrement les sourcils. Je ne vois pas trop où il veut en venir. Je ne sais pas ce que Saïdo a pu lui dire sur moi. Et puis je me souviens qu'il a vanté mes talents de danseuse blanche -précisions-le-. Mon sourire s'élargit alors. Bien sûr que je suis flattée. « Tu te défends aussi. ». Je ne suis pas douée en matière de compliment. Je ne sais pas faire. Mais je n'essaie même pas quand je ne le pense pas. Alejandro danse très bien. Suivre ses pas était aisé. Nos corps se frôlaient sensuellement sans jamais se heurter. Et en songeant à ce doux souvenir la douceur de ses mains me manquent déjà.

Il se rapproche de moi, un pas seulement. J'ai l'impression que nous sommes à la fois proche et terriblement loin. J'ai envie de plus. Mais j'ai tellement peur de plus. « J'ai passé un très bon moment. ». Mon cœur loupe un battement. Comme si lui, il savait. Comme si mon cœur était persuadé qu’Alejandro n'attendait qu'un signe. Comme si mon cœur était persuadé qu'Alejandro voulait que je m'ouvre à lui. « Pour moi aussi, c'était un très bon moment... ». Et c'est peu dire. La preuve est que je souris. Mes joues sont mêmes légèrement rougies. Et je fais un pas vers lui, un petit. Parce que je suis terriblement proche de lui. Mon cœur accélère à un point où s'en est presque douloureux. Ma main libre entre en contact avec la sienne. Je ne fuis pas. Je fais ce geste volontairement. « Je serais prête à retourner danser si tu me laissais indifférente... ». Mais ce n'est pas le cas. Il ne me laisse pas indifférente. Et moi, je suis tétanisée. Tétanisée à l'idée qu'il puisse se passer ne serait-ce qu'un baiser. Parce que je ne peux pas ne pas m'attacher après ça. Je sais que l'adolescente guimauve ne demande qu'à sortir des oubliettes. Au moindre baiser avec ce belle espagnole elle le fera. Seulement, je ne veux plus êtes brisée. Je ne veux plus être à la merci d'un homme. Vivre à travers son regard. Et puis Alejandro va partir, alors ça ne sert à rien de se faire des films. Je suis tétanisée mais je bouillonne. Je bouillonne de désir. Je veux qu'il m'embrasse. Je veux caresser sa peau. Je veux son corps contre le mien... je veux mais je ne dois pas.
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The party isn't over tonight

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