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 We are everyday robots in control || Donny

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MessageSujet: We are everyday robots in control || Donny   We are everyday robots in control || Donny EmptyDim 7 Juin - 19:12


Donovan Lehyan Hungerbühler

« I cried the rain that fills the ocean wide. »


nom : Hungerbühler ♣ prénom : Donovan Lehyan ♣ date de naissance : 6 Juillet 1988 ♣ âge : 26 ans ♣ nationalité : Anglo-Islandaise ♣ orientation sexuelle : Homosexuel ♣ statut : Célibataire ♣ métier/études : Professeur d'Anglais ♣ groupe : Civilian ou Volunteer ?? ♣ avatar : Loke Rahbek ♣ crédit : Moi (Avatar) ; Tumblr (Gifs&Images)



« ME, MYSELF AND I »
Parle nous un peu de toi ? Se décrire, se trouver un caractère, ça a toujours été très difficile, ça a toujours été quelque chose de dur, une épreuve que tu n'aimes pas forcément. On ne se voit jamais les qualités, seulement les défauts. On aime pas vraiment se chercher des points forts parce que l'on a peur d'être narcissique, de paraître imbu, hautain, alors souvent on se dénigre, on ne voit plus que le mal quitte à oublier le bon. C'est un peu ton cas, c'est un peu toi, ça. T'es comme tous les êtres humains, ou comme la plupart. Tu n'as rien de plus, rien de moins. Tu n'es pas fou, tu n'es pas artiste, tu n'es pas torturé. Tu as ton orgueil, ta fierté, ton plaisir. Tu n'es pas l'incarnation d'un des sept pêchés capitaux, tu n'es pas plein de connaissance. Tu es lambda, comme tout le monde. C'est peut-être ce que tu te reproches, au fond. D'être comme tout le monde. Petit, tu as toujours rêvé d'héroïsme, tu as toujours rêvé de gloire, de succès. Tu voulais être auteur, pompier, astronaute, vétérinaire, tu voulais aider les gens, les soigner, leurs apprendre des choses, tu voulais être Sherlock Holmes et Superman, tout ça en même temps. Mais tu t'es vite rendu compte que ce n'était que des rêves, personne n'est vraiment comme ça, personne ne peut être aussi bien, aussi parfait, aussi aimé. L'amour, ce n'était pas ce que tu cherchais, parce que l'amour tu t'en fous, parce que tu es beaucoup trop ambitieux, beaucoup trop bosseur pour te préoccuper de ce genre de succès là. Peut-être qu'au lycée, à l'université tu laissais quelques minettes pas vraiment indifférentes, mais même elles, tu t'en foutais. Les femmes ne t'ont jamais intéressé et tu as perdu goût à les regarder, de cette manière-là en tout cas. Tu n'as jamais vraiment eu le sens de la famille non plus, solitaire, depuis tout petit tu aimais pouvoir porter ton sac sur ton dos et partir vers l'inconnu. Combien de fois es-tu parti dans les campagnes anglaises sans donner de nouvelles à ta génitrice pendant un long mois, avant de revenir comme si de rien était, comme si tout était normal. T'es comme ça, un peu solitaire, un peu casse-cou. C'est l'enfant qui n'a jamais su te quitter, cette partie de toi qui restera là pour toujours. Celle qui te donne envie de faire des bêtises, celle qui te fait agir comme si tu avais dix, vingt ans de moins. Tout dépend. Sûrement que tu ne te sens pas prêt pour une famille, sûrement que tu ne le seras jamais. Mais ça ne te rend pas triste, parce qu'au final tu t'en fiches toi, de la descendance, il y a d'autres personnes qui pourront faire des marmots, toi tu ne les aimes même pas... Juste ceux des autres. Entre quatre et dix ans. Après c'est trop con, c'est adolescent, ça fait des crises, ça envoie tout péter, ça fait trop chier. Et t'aimes pas qu'on te fasse chier. Tu tiens beaucoup trop à ta tranquillité, à ton repos. Oh, c'est peut-être l'un de tes plus gros défauts -ou est-ce une qualité ? Mais le silence, le calme, juste un livre, une brise, un paysage et tu es heureux. Tu ne supportes pas l'activité, les gens qui se poussent, qui ne se connaissent pas, ceux qui s'insultent sans même savoir, ceux qui se tapent dessus, ceux qui s'ignorent. C'est bien pour ça que tu n'as jamais supporté les grandes villes. Un peu taciturne, t'as l'allure du prof, de ce prof que les élèves préfèrent ne pas avoir parce qu'il a l'air méchant, parce qu'il a le visage dur, les yeux glacés, l'air beaucoup trop sévère. Tu l'es, un peu. Bien sûr qu'il faut être droit, sérieux, bien sûr qu'il faut savoir se faire respecter, hausser le ton, crier quand il le faut mais il faut aussi apprendre à te connaître pour savoir que tu es une vraie patte, d'une douceur sans nom, d'un romantisme ridicule, il faut te connaître pour savoir que tu es un peu dans le genre extrême, celui prêt à tout pour tout le monde, celui prêt à tout pour ceux qu'il aime. Dans ta distance, tu les protèges. De toi et du mal que tu pourrais leur faire.

Pourquoi avoir posé tes valises en Afrique du Sud ? Tu as toujours aimé voyagé. Une passion d'enfant, quelque chose qui ne t'a jamais quitté. Il y a tout ces gens qui disent "ça me colle à la peau", toi c'est ça qui te colle à la peau, c'est un peu comme ta raison de vivre, il faut que tu vois du pays, il faut que tu visites. Mais rien ne t'attirait vraiment, plus rien ne te faisait rêver. Tu avais vu l'Islande, tu pensais avoir tout vu. Mais l'Afrique du Sud t'es apparue comme une évidence lorsque tu as ouvert ce livre, tout était si clair tout à coup, il fallait que tu ailles là-bas ; dépaysement, chaleur, culture, découverte. Tout s'offrait à toi, comme ne pas craquer ? Alors sans réfléchir, tu as fait ton sac et t'es parti, comme ça, sans le dire à personne. Puis... En vérité. Il fallait fuir.

Pourquoi avoir choisi Giving For Africa pour faire ton bénévolat ? Ce n'est pas dur à comprendre. Quand on pose ses fesses dans un pays, on se renseigne, on voit ce qu'on peut faire, on essaye d'aider. On ne vient pas juste pour du tourisme, pour prendre des photos des beaux monuments, cachant derrière nous la misère, ce que l'on veut pas voir, ce que l'humain tend à cacher, la misère qu'elle tend à écraser. Mais toi, elle t'a frappé. Fort. Comme ça. En plein visage. Elle t'a donné un grand coup, et ton petit coeur battant dans ta poitrine, il t'a dit que tu devais faire quelque chose. Que tu te devais de bouger ton cul. T'es pas venu ici juste pour satisfaire ton putain de besoin de voyage, ton besoin de t'installer dans un pays comme ça. Alors te voilà, bénévole, peut-être même que tu pourrais vraiment les aider, tous ces gens là ?

Quelles ont été tes premières impressions en arrivant sur place ? Arrivé, posant ton pied hors de l'aéroport, tu t'es senti satisfait. Tu t'es dit qu'enfin, tu étais là où tu voulais être. C'est bizarre dit comme ça, mais ici tu te sentais à ta place. Tout t'émerveillais, tu devais avoir l'air d'un enfant avec les yeux brillants, avec ce sourire idiot sur tes lèvres. Tu étais juste là, admirant cette magnificence qu'ils n'essayent pas de montrer, qu'ils n'essayent pas de cacher. Tu as senti l'histoire de ce pays, tu as senti l'histoire de cette ville, c'est comme si tu étais chez toi. Tu venais à peine de fouler la terre que tu voulais les appeler « frères », qu'ils étaient ta famille.

Comptes-tu prolonger ton séjour parmi nous ? Pour l'instant,t u penses rester. Simplement poser tes fesses, t'installer, enseigner, aider et peut-être que, quand l'envie te reprendra, t'iras faire un tour autre part. Ou peut-être que tu resteras, parce que l'envie de partir ne viendra jamais. Tu n'en sais rien, seul le futur peut le dire, tout dépendra de toi et de tes actes.



« LET'S SPEAK ABOUT THE WRITER »


pseudo : LikeNovocaine ♣ âge : 17 ans ♣ ton personnage est : sorti de ma cervelle ;;  ♣ comment es-tu venu ici ? : Lilo m'a donné le lien (cctoi) ♣ tes impressions : j'crois que je suis juste tombée amoureuse, le contexte et toout. ;o;




Code:
[b]Loke Rahbek[/b] ♣ Donovan L. Hungerbühler







Dernière édition par Donovan L. Hungerbühler le Mar 9 Juin - 10:30, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: We are everyday robots in control || Donny   We are everyday robots in control || Donny EmptyDim 7 Juin - 19:26

Do me a favour, break my nose

Être en dépit de tout être en dépit de soi la nuit est avancée comme un bloc de cristal je me mêle à la nuit (Paul Eluard)





Someone told me I'm insane


« Tu n'as pas honte ? » C'est un hurlement, une main qui s'abat sur ton visage, un bruit qui résonne dans l'appartement vide, c'est sa main contre ta joue, sa force contre ta faiblesse, c'est ses doigts contre ton visage fatigué, ton visage morne, contre ton visage sans expression. De quoi devrais-tu avoir honte, très exactement ? Tu ne peux pas avoir honte d'être qui tu es, ce que tu es. C'est lui qui t'a fait, c'est lui ton père alors pourquoi est-ce qu'il ne peut pas accepter qui tu es, ce que tu es ? C'est drôle, tu voudrais en rire, mais tu as un peu oublié comme on faisait, tu as un peu oublié comment on souriait, tu as un peu oublié comment on vivait. Tu voudrais pourtant, te rebeller, tu voudrais lui rendre ce qu'il venait de te faire, tu voudrais toi aussi le frapper de toute tes forces, le faire tomber, abdiquer mais c'est toi qui tombe sur tes genoux d'adolescent frêle, c'est toi qui heurte le sol, c'est tes larmes qui se suicident en cascades sur tes joues pâles, sur tes joues creuses, sur ton visage abîmé par ses coups. Ce n'est pas le premier qui part, ce ne sera peut-être pas le dernier si tu ne fais rien. Il t'a toujours détesté, il t'en a toujours voulu. Tu ressembles à ta mère, qu'il te disait d'abord avant de tout simplement dire qu'elle ne reviendrait jamais te chercher. Elle devait, venir, te récupérer, te ramener en Angleterre parce qu'une île ce n'est pas fait pour un enfant, parce qu'une île ce n'est pas fait pour s'épanouir, on ne peut rien y voir, rien y faire. Toujours les mêmes personnes, les mêmes habitudes, la routine qui s'installe. Mais toi, le paysage glacé, tu aimais ça. Aussi froide que ton cœur,t u avais l'impression de vivre en communion avec cette nature qui n'était plus que magnifique quand tes yeux brouillées de larmes l'admiraient.Il t'en a toujours voulu, parce qu'elle n'était pas revenu. Il disait que c'était de ta faute, que tu n'étais qu'une erreur, que tu n'aurais jamais du naître, qu'elle ne t'avait jamais voulu, lui non plus ne t'avait jamais voulu. C'était un suicide. Quelque part, tu aurais préféré qu'il se tue vraiment. Si c'était un suicide, pourquoi est-ce qu'elle n'avait pas mis fin à ses jours, à tes jours ? On peut le faire maintenant, ce n'est plus vraiment interdit, plus vraiment tabou, les femmes se sont battues pour ça. Elle n'avait qu'à assumer, elle n'avait qu'à pas être effrayée ; il fallait arrêter ta vie avant que tu puisses penser, réfléchir, y réfléchir. Ils te font rire, ces idiots, cet idiot. Parce qu'il te dit tout ça, parce qu'il te raconte sa vie, mais toi aussi tu sais penser, toi aussi tu sais réfléchir, mettre des mots sur les choses. S'est-il rendu compte un jour que la seule honte que tu avais, c'était celle de vivre ? Parce que de ce qu'il te dit, tu ne devrais pas être là, tu en devrais pas vivre. Jamais. Tu aurais du mourir, laisser ta place à quelqu'un d'autre, tu ne mérites pas ce que l'on te donne le, tu ne mérites pas de vivre comme tu le fais, de respirer, tu ne mérites rien. L'idée de mettre fin à tes joues a traversé ton esprit, une fois, deux fois, trois fois peut-être alors que tu étais en haut d'une falaise mais chaque fois, tu te ravisais, chaque fois tu abandonnais. Tu n'avais pas peur, la mort ne te fait pas peur, elle est beaucoup trop belle et beaucoup trop agréable, elle sonne comme une délivrance. Mais ça lui aurait fait trop plaisir de te voir déguerpir, fuir la queue entre les jambes. Alors tu t'es promis de t'en sortir, de le faire souffrir, tu t'es promis que dans la vie, tu réussirais, tu saurais faire ce que tu veux faire. Tu n'as pas le droit à l'erreur, pas le droit à l'échec, tu dois être le meilleur. Ca a fait de toi un garçon un peu introverti, un peu sensible. Tu n'as jamais été vraiment timide, mais les autres ne t'intéressaient pas. Tu les trouvais plutôt idiots, ou tout simple pas digne de ton intérêt. Tu n'as pas une estime de toi très haute, tu n'es pas très joli, ta la mâchoire un peu trop carrée, le visage un peu trop long, des yeux bleus enfoncés dans leurs orbites, t'es beaucoup trop grand pour ton âge et tes cheveux blonds ne sont que des cheveux blonds. Tu n'as pas très bon caractère non plus, un peu rancunier, tu en veux plus que tu n'apprécies, mais ce n'est pas ça qui te faisait manquer d'intérêt pour les autres. Tu manquais tout simplement d'intérêt pour ce pays, pour cette ville. Tout ce dont tu rêvais, c'était de t'échapper, de voyager, de partir loin quelque part où on ne te retrouverait pas, quelque part où personne ne pourrait rien te dire, où personne ne te frapperait jusqu'à en être fatigué, jusqu'à laisser des marques et des marques sur ton corps. Quelque part où tu pourrais être toi, réellement, où tu pourrais marcher librement, parler librement. Là, tu te caches derrière cette image de gros dur, de froid, d'adolescent dépressif ; mais en aucun cas tu l'étais, où on ne te la jamais dit. Tout ce que tu voulais c'était prendre ta revanche sur ce que tu n'aurais jamais du avoir ; la vie. Il faut savoir profiter de ce que l'on nous donne, il faut savoir profiter de ce que l'on nous offre, tu essayes de profiter de ce que l'on t'a donné. Mais c'est dur, dur de supporter, dur de faire face à ces choses qui quelque part, ne sont pas prévues, ne sont pas faites pour t'aider. Si ton père voulait bien se la fermer, si ton père voudrait bien jouer son rôle, tout serait plus simple. Mais c'est pas comme ça que ça marche, la vie, n'est-ce pas ?

Dans un petit village, les nouvelles vont vites. Trop vites. Lorsque tu as fait tatouer pour la première fois ton corps, tout le monde l'a su le jour même, lorsque tu t'es tapé ton premier mec... aussi. Ce n'était pas beau à voir. Ton père courrait dans les rues de votre pauvre patelin, criant et hurlant de son haleine pleine d'alcool. Il disait à qui voulait le savoir qu'il n'aimait pas les homosexuels, qu'il allait te tuer et tous les tuer, qu'il ne pouvait les supporter. Il n'était qu'un vieux fou parcourant le froid, il n'était qu'un vieux fou effrayant. On essayait de le calmer ; « Mais vous savez c'est peut-être une erreur de jeunesse.... », ce n'était pour lui que des foutaises. Il le savait, il l'avait senti qu'il disait. En plus d'être bon à rien, le voilà pédé. Il ne veut pas de sa sous son toit, il ne veut pas de sa dans sa ville qu'il disait, qu'il hurlait, le torse bombé, le menton relevé. Tu pouvais crever sous la neige, il s'en foutait. Tu t'en foutais aussi. Certainement qu'après ce jour-là, tu n'es plus jamais rentré. Tu avais l'âge de faire un peu ce que tu veux, l'âge de t'en sortir par tes propres moyens, tu avais l'âge que tout le monde rêve d'avoir mais une fois atteint, tout le monde voudrait être encore un peu des enfants. C'est drôle, tu n'as jamais ressenti ce genre de choses. Arrivé comme une délivrance, tu savais que tu pouvais partir. Au revoir Islande, au revoir pays de la neige, au revoir alcool, au revoir passé. C'est ce que tu pensais, c'est ce que tu espérais. Qu'il y ait quelqu'un pour toi quelque part dans ce monde, quelqu'un qui puisse t'aider, t'héberger, t'aimer. T'es parti là où tu pouvais partir avec l'argent que tu avais économisé. C'était d'abord de petits pays froids, c'était d'abord un trajet en Suède, en Norvège, Finlande. Là où tu pouvais aller sans avoir à trop payer, là où tu pouvais trouver du monde, là où tu te savais en sécurité. T'as vécu en bohème pendant un certain temps, tu as connu les ponts et les repas gratuits, tu as connu la manche dans une rue, tu as connu ce genre de vie. Tu ne diras pas qu'il faut le faire, mais tu sais que ça a forgé ton caractère de maintenant, tu sais qu'à dix-sept ans, finir sous les ponts, ça aide, ça fait quelque chose. Tu te rends compte que la vie mérite d'être vécue, tu te rends compte que t'es en train de tout foutre en l'air qu'il faut se reprendre. Alors tu t'es secoué, bien fort, par les deux épaules, tu t'es dit qu'il fallait avancer. Ce n'est pas ça que tu voulais. Ce n'est pas ce dont tu avais envie. Le voyage oui, mais pas pour dormir sous un pont. Tu t'étais promis un avenir, un métier, une vie, une vraie. Pas ça. Tu n'es pas de ces artistes qui aiment la vie de débauche, la vie de bohème. Toi, tu veux ton confort, toi tu veux être comme tout le monde, tu veux essayer. Tu n'avais jamais penser à retrouver ta famille, celle du côté de ta mère. A vrai dire, l'idée te faisait peur. Et si elle ne voulait pas de toi, elle non plus ? Si tu étais beaucoup trop bizarre, beaucoup trop étrange, si tu étais beaucoup... Beaucoup trop d'un coup ? Elle ne te voulait pas, elle non plus, qu'il avait dit. Alors si elle ne te voulait pas, certainement qu'elle ne voulait pas te revoir dans sa vie, certainement que si tu arrivais comme ça, comme un cheveu sur la soupe, ça ne le ferait pas. Mais avais-tu vraiment le choix, maintenant ? Avais-tu ne serait-ce qu'une autre solution ? Ils te doivent une jeunesse de merde, ils te doivent la paix, quelque part ils te doivent beaucoup de choses, ils peuvent bien t'offrir ça, ils peuvent bien te garder quelques instants, quelques minutes. S'ils veulent te jeter après, qu'ils le fassent. Tu t'en fiches. Mais tu voudrais, pour un petit moment, connaître le bonheur dont personne n'a jamais su la vraie définition. Tu te souviens encore de leurs visages quand tu es arrivé. Comme une fleur, tu avais sonné, bonjour c'est moi, je suis le fils que tu n'as jamais voulu. Mais si elle ne te voulait pas, c'est parce qu'elle avait une autre vie ici, c'est parce qu'elle avait tout reconstruit. Elle ne vivait pas trop mal, un peu dans la campagne aux alentours de Londres. Elle était bien installée, elle avait une petite famille, un petit travail, un petit mari. Elle t'en avait oublié. Elle ne s'était jamais dit qu'un jour tu aurais envie de la voir ? Que tu aurais envie de la connaître ? « Il devait te dire des choses ignobles sur moi ! » Des choses qui semblaient alors fausse, présentement. Ca n'avait jamais été vrai, mais tu étais vraiment un erreur. Tu ne comprenais pas, tu n'as jamais voulu comprendre. Elle te disait je t'aime et t'assassinait, elle essayait de te sauver et de te couler en même temps. Tu ne savais plus trop sur quel pied danser mais tu avais une « famille », une école, de l'argent. Tout semblait bien, tout semblait parfait, comme si tu avais retrouvé cette famille qui te manquait depuis si longtemps, comme si tu avais retrouvé une part de toi, une part de ton cœur à faire battre. Une part de ta mécanique.

Mais tout part toujours en vrille. Parce que tu en sais rien faire de bien, parce que t'es un putain d'idiot, parce que franchement, ça doit être dans les gènes. Que personne ne vienne te dire que c'est pas vrai, vous avez ça dans le sang, on a ça dans le sang. Quand on a une famille qui part en couille, on part en couille aussi. Tu as passé des années entre études et voyages, entre amants et bouquins. Ca ne te dérangeait pas, tu menais une petite vie tranquille, celle à laquelle tu aspirais, celle à laquelle tu avais toujours rêvé. Quelque part, tu avais trouvé ta place dans cette famille de fou, tu vivais entre Londres et la campagne, tu t'en sortais plutôt bien. T'étais pas mauvais, t'aider et si elle n'avait pas envie de dire que tu étais son fils, elle ne le disait pas, toi non plus. Tu t'étais imposé, sans plus. « Tant que tu ne fais pas de vagues... » qu'elle te disait avec son petit air pincé. Tant que tu ne fais pas de vagues. Alors tu avais fait un maximum pour bien te tenir, pour qu'on entende pas parler de toi. Tu essayais de te faire discret, d'être bien, tranquille, tu essayais de ne pas répéter ton erreur, celle avec ton géniteur. Mais il fallait que tu fasses n'importe quoi. Tout juste diplômé, presque posé, il fallait que ça t'arrive à toi. Il fallait que tu fasses tout péter, tout exploser. Un jour ta sœur, demi-soeur plutôt mais c'est un peu la même chose, elle ramène son futur mari, son fiancé et toi, il a fallu que tu te le fasses, il a fallu que tu le choppes. Tu ne sais même plus vraiment comment ça a commencé, ce petit jeu, mais c'était assez drôle. L'atmosphère était pesante, tendue, t'aimait bien. C'était amusant. Mais tu ne pensais pas que ça irait plus loin, tu ne pensais pas que vous en viendrez à goûter les lèvres de chacun, tu ne pensais pas que vous en viendrez à... ça. Tu le pensais juste amusé, curieux, taquin, tu pensais que ce n'était qu'un jeu, tu pensais qu'il se foutait de toi. Mais pas tellement. Tu n'étais pas le premier, tu ne serais certainement pas le dernier. Oh, ça aurait pu continuer entre vous, ça aurait pu faire quelque chose, ça aurait pu peut-être être drôle. Jusqu'à ce que l'on vous choppe. Oh là, c'était beaucoup moins marrant, nous étions plus dans du Racine. C'était dramatique, la scène qu'elle fit, les excuses qu'il criait et toi au milieu, toi là, à les regarder. Tu n'étais pas fier, pas heureux, tu ne voulais pas de cette discorde mais là où tu passes rien ne va plus. Et on te demande encore pourquoi tu préfères rester seul... Il fallait que tu partes, il le fallait vraiment, encore. Tu prenais la fuite, c'est quelque chose que tu sais faire. Ce n'était pas la première fois. Tu ne sais pas si tu remettras un jour les pieds en Angleterre, tu ne sais même pas si un jour tu reparleras à qui que ce soit de ta « famille », ce n'arrivera peut-être jamais... Quelque part, ça te fait mal. Parce que tu croyais à ce cocon que tu avais réussi à construire, que tu avais réussi à faire tenir, t'y croyais toi à ce bonheur qui semblait durer, qui semblait normal. Mais apparemment, non, non. Tu n'as pas le droit d'y rester. Toute chenille doit devenir papillon, n'est-ce pas ? Alors tu as juste pris tes clics et tes clacs et t'es parti. Qu'est-ce que tu pouvais faire de mieux ? Il était là, à te courir après, il te disait qu'il ne voulait plus que toi mais tu riais à son nez ; tu n'es pas méchant, mais tu n'y croyais pas, tu ne pouvais pas et tu ne voulais pas. Tu as dit adieu à tout ça, adieu à tout ce que l'on t'offrait et tu étais reparti pour une vie de bohème là où tu n'étais jamais allé ; l'Afrique du Sud. Tu voulais quitter la neige, le froid, la pluie, tu voulais quitter ça. Peut-être même que cela réchauffera ton cœur ?






Dernière édition par Donovan L. Hungerbühler le Mar 9 Juin - 10:03, édité 8 fois
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Nelson S. Mangena
Nelson S. Mangena
L'IDEALISTE
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MessageSujet: Re: We are everyday robots in control || Donny   We are everyday robots in control || Donny EmptyDim 7 Juin - 19:35

Je ne connais pas du tout ton avatar, mais il a la classe keur. Un anglo islandais ça déchire, c'est tellement beau l'Islande en plus omg. Et puis professeur d'anglais c'est la vie aussi cutie.
En tout cas je te souhaite la bienvenue parmi nous et si tu as besoin n'hésite surtout pas keur
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Anonymous
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MessageSujet: Re: We are everyday robots in control || Donny   We are everyday robots in control || Donny EmptyDim 7 Juin - 19:37

Bienvenue par ici, et bon courage pour ta fiche !! cute
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Lilo E. Straton
Lilo E. Straton
La Lilo de son Stitch


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♣ where are you : Sous terre
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♣ métier/études : étudiant en philosophie renforcée / bénévole


MessageSujet: Re: We are everyday robots in control || Donny   We are everyday robots in control || Donny EmptyDim 7 Juin - 19:38

Petit coeeeeeeeur ❤️ Bienvenue sur GFA ! J'aime ton vava, de toute façon tu choisis toujours des persos mignons huhu. J'ai hâte de voir quel perso tu nous as concocté perv bonne chance pour la fin de ta fiche, je t'aime keur
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Anonymous
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MessageSujet: Re: We are everyday robots in control || Donny   We are everyday robots in control || Donny EmptyDim 7 Juin - 19:43

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche ♥
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Anonymous
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MessageSujet: Re: We are everyday robots in control || Donny   We are everyday robots in control || Donny EmptyDim 7 Juin - 19:54

Nelson > L'Islande, le pays de mes rêves. omg Mais merci beaucoup. ♥️

Cameron > Mercii. cute

Lilo >
C'est un don, je crois. /meurs Merci Petit Coeur hug, on va essayer de faire un personnage équilibré pour une fois. Je t'aime aussi. ♥️

Leïla > Merciiii ! ♥️
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Anonymous
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MessageSujet: Re: We are everyday robots in control || Donny   We are everyday robots in control || Donny EmptyDim 7 Juin - 21:09

Bienvenu sur GFA youhou Tes choix dépotent tous ! J'adore ton choix de pseudo et d'avatar, c'est tellement original omg Du coup ça me donne envie de suivre ta fiche de près cutie
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Anonymous
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MessageSujet: Re: We are everyday robots in control || Donny   We are everyday robots in control || Donny EmptyDim 7 Juin - 21:12

Oulalalala. omgomg Merci beaucoup, ça me fait vraiment plaisir. cute
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Felicity Sparrow
Felicity Sparrow
LA VEUVE EPLOREE
LA VEUVE EPLOREE


♣ messages : 3836
♣ where are you : johannesburg, logée sur le centre.
♣ âge : 38
♣ métier/études : institutrice, au centre Giving for Africa, elle apprend aux enfants, et certains adultes, à lire et écrire.


MessageSujet: Re: We are everyday robots in control || Donny   We are everyday robots in control || Donny EmptyDim 7 Juin - 22:31

Je ne connais pas du tout ton avatar, mais sa tête m'inspire bien youhou Et j'adore sa nationalité (mon DC sera d'Islande donc on pourra sûrement chercher un lien siffle) Il me tarde de lire ta fiche en entière, donc bon courage pour la suite ooh
Bienvenue sur GFA en tout cas cutie
Pour le groupe, je pense que volunteer correspond mieux, de ce que j'ai pu lire.
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Anonymous
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MessageSujet: Re: We are everyday robots in control || Donny   We are everyday robots in control || Donny EmptyDim 7 Juin - 22:41

que de bons choix dis donc omg
bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche ! I love you
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Reed J. Trevelyan
Reed J. Trevelyan
LE PROVOCATEUR


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♣ where are you : Johannesburg dans le centre ville, mais passe bien plus de temps au centre Giving for Africa que dans son appartement.
♣ âge : 35
♣ métier/études : Infirmier. Bénévole il aide cependant du mieux qu'il peut dans d'autres domaines si besoins est. Notamment dans le domaine juridique.


MessageSujet: Re: We are everyday robots in control || Donny   We are everyday robots in control || Donny EmptyDim 7 Juin - 22:54

J'aime beaucoup le pseudo et la nationalité ooh je connais pas le monsieur sur ton vava mais il a l'air classe omg

Bienvenue à toi sur GFA en tout cas et bon courage pour ta fiche lick J'espère que tu te plairas parmi nous keur
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Anonymous
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MessageSujet: Re: We are everyday robots in control || Donny   We are everyday robots in control || Donny EmptyLun 8 Juin - 8:14

Que de compliments, olalala. omgomgomg Merci les gens, vous êtes tous trop adorable. cute c'est génial. ♥️
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Penelope Lenoir
Penelope Lenoir
LA BATTANTE
LA BATTANTE


♣ messages : 465
♣ where are you : johannesburg.
♣ âge : 35
♣ métier/études : éducatrice pour enfant le jour et tueuse à gage la nuit.


MessageSujet: Re: We are everyday robots in control || Donny   We are everyday robots in control || Donny EmptyLun 8 Juin - 14:43

C'est plutôt cool que Lilo t'ait ramené ici monkeydanse Je te souhaite la bienvenue parmi nous coeur Ton personnage a déjà l'air super cool, donc je me réjouis de le voir en action angel
Have fun I love you
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A. Declan Wolf
A. Declan Wolf
l'aventurier


♣ messages : 710
♣ where are you : on the run
♣ métier/études : Chasseur de braconniers


MessageSujet: Re: We are everyday robots in control || Donny   We are everyday robots in control || Donny EmptyLun 8 Juin - 19:15

omg youhou Je valide tellement la nationalité mi-islandaise et le métier keur Bienvenue et bon courage pour la fin ta fiche! \o
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Anonymous
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MessageSujet: Re: We are everyday robots in control || Donny   We are everyday robots in control || Donny EmptyMar 9 Juin - 10:05

Uhuhuh merci beaucouuuuup. omg
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Joos Van Pieters
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LE PETIT SINGE
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MessageSujet: Re: We are everyday robots in control || Donny   We are everyday robots in control || Donny EmptyMar 9 Juin - 10:47

J'aime beaucoup ton style d'écriture et ton histoire coeur


bienvenue sur

Giving for Africa



Bravo ! Tu as rejoint l'aventure Giving for Africa ! Maintenant que tu fais parti de l'équipe, peu importe ton groupe, voici quelques conseils pour commencer ton intégration :

♣️ Parce que c'est toujours mieux à plusieurs, commence par te créer une fiche de liens et de rps, n'hésite pas à poster dans celles des membres déjà présents pour trouver des idées.

♣️ N'oublie pas de recenser le métier de ton personnage, c'est à faire .

♣️ Tu peux également inventer tes propres scénarios (ici) ou bien proposer des liens avec des personnages pré-définis (ici).

♣️ Pour te lancer dans le rpg et commencer dès maintenant à faire vivre ton personnage, tu peux aller poster dans la boîte à rps. Nous ferons au mieux pour te trouver un partenaire et une situation folle-dingue pour vos personnages. Ou tu peux directement faire une demande plus simple, ici.

♣️ Et pour finir, tu peux flooder car c'est toujours amusant, et surtout voter pour Giving for Africa : ici, tes votes sont très importants car ils permettront à de nouvelles personnes de nous rejoindre.

Tu es désormais prêt pour rejoindre le reste de l'équipe et découvrir les merveilles de la savane ! En espérant que tu t'y amuseras bien




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