You know what ? Shit happens.. So get yourself together

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Xavier Emmanuel Arkos

petite citation trop cool.

♣ nom : Arkos. Il porte ce nom comme un fardeau si vous voulez son avis. Autant dire qu'il regrette que son paternel l'ait reconnu, que sa belle-mère l'ait accepté dans la famille et que sa mère biologique ait pris la tangente. ♣ prénom : Xavier, Emmanuel. On sait pas trop d'où ça sort, il aime ni l'un ni l'autre mais il supporte, comme toujours. ♣ date de naissance : 1983, le 2 février, même si on le fête en décembre ♣ âge : 32 ans et c'est pas de la tarte. ♣ nationalité : sud-africain. ♣ orientation sexuelle : hétérosexuel. ♣ statut : Elle a pris ses cliques, lui a foutu des claques et s'est tirée en lui laissant le bébé.. Pas sûr qu'elle soit partie pour aller chercher le pain.. ♣ métier/études : Inspecteur de police, les études qu'il voulait entreprendre étaient trop chères et par fierté mal placée il a refusé l'argent de son père. ♣ groupe : Civillian ♣ avatar : Raphael Personaz ♣ crédit : tumblr et Shiya

« ME, MYSELF AND I »

Parle nous un peu de toi ? Ne pas faire de vagues. C’est à peu près mot pour mot ce qu’on lui a toujours répété quand il était gamin; se faire discret, éviter les caprices, ne pas taper du poing, glisser dans l’ombre et éviter les problèmes, ou de les soulever. C’était pas un gamin maltraité qui est devenu un homme avec des difficultés et des problèmes psychologiques, du tout, c’est que justement il a gardé ce côté d’enfant brimé, réduit au silence parce que le son de sa voix, autant que sa simple présence, hérissait le poil des autres. Xavier s’est jamais senti à sa place, ni dans sa famille ni chez lui ni dans le coin. Pas complètement le fils d’Arkos, pas complètement noir, pas complètement blanc, coincé entre deux et en même temps libre de choisir son camps, en quelque sorte. Pris entre deux eaux, il a toujours eu peur de décevoir en faisant le mauvais choix alors, fatalement, il a longtemps laissé son père prendre les décisions à sa place, comme ça s’il y avait un raté ça pouvait pas lui retomber dessus, quoique dans les faits c’était un peu différent mais bon. Adolescent en mal d’amour, à la recherche de l’attention des autres, timide, fermé, il a pas su se faire que des amis et encore, il s’en est fait très peu, mais l’avantage c’est qu’au moins il a jamais été assez intéressant pour se faire des ennemis. Il attirait pas assez l’attention, pas assez beau, pas assez intelligent, pas assez idiot, pas assez ceci, pas assez cela.. Le drame de sa vie: n’avoir jamais su se définir réellement en tant que personne. C’est surement le point central de toute son existence, ce besoin pathologique, dégueulasse, de faire plaisir aux deux côtés en oubliant de se faire plaisir à soi, en s’oubliant.
Le positif dans tout ça c’est que Xavier est un homme patient du coup, diplomate et toujours excessivement calme; on aurait tendance à croire qu’il est une bonne poire, alors qu’il s’en fout, tout simplement. Il fait ce qu’on lui demande de faire, ce que les règles lui dictent, ce que les lois recommandent, il prend son chèque en fin de mois et il recommence. Sa vie au service des autres, toujours, parce qu’au moins venir au secours des malheureux ça lui permet, l’espace de quelques heures, quelques jours, de servir à quelque chose et d’avoir une importance pour quelques uns le temps de retrouver ce qu’ils ont perdu. Ca n’en reste pas moins un homme drôle, agréable, sociable et toujours prêt à tendre la main pour ceux qui ont besoin, sans pour autant se faire marcher sur les pieds, même s’il n’est pas à l’abri de quelques mauvais coups. Sensible il a de nombreux points faibles qu’une personne attentive saurait trouver pour s’en servir contre lui, mais c’est pas grave; il a cette capacité extraordinaire d’oublier tout ce qui est néfaste, des souvenirs, des gens.. Une manière comme une autre de fuir mentalement, quand il ne peut pas le faire physiquement, parce qu’il a beaucoup de travers mais c’est pas un lâche, ça non. Même si se prendre des tartes c’est pas forcément ce qu’il aime le plus. Pourquoi avoir posé tes valises en Afrique du Sud ? Il a franchement pas eu le choix, c’est ses géniteurs qui ont posé leurs valises là, sans qu’il sache trop pourquoi parce que ça l’a jamais assez intéressé pour demander à son paternel quelle idée absurde lui a secoué la cervelle pour venir foutre les pieds dans le coin.. Le fait est qu’il est né à Pretoria et quand les Arkos ont décidé de déménager à Johannesburg il était trop jeune pour s’y opposer, puis surtout il avait trop peur des claques. Il aime pas spécialement la ville, ni spécialement le pays, ni spécialement le monde, mais comme Xavier est pas trop chiant il fait avec et il subit, comme toujours. Y a bien eu des rêves de voyages, de fuites, mais on les lui a foutu dans un tiroir, fermé à clés, en lui collant un bébé de six mois dans les bras, parce que la mère avait besoin de « prendre l’air pour faire le point sur ces choses qui vont trop vite ». P’tain.. Lui aussi il aimerait bien faire le point, croyez-le bien. Alors il reste à Johannesburg, il vit Johannesburg, il travaille Johannesburg, il mange Johannesburg, il boit Johannesburg.. Pour être franc, Xavier est pas loin de l’indigestion, mais pour ce que ça intéresse son entourage..

« LET'S SPEAK ABOUT THE WRITER »

pseudo : medley âge : 24 ans ton personnage est : inventé comment es-tu venu ici ? : en fouillant tout les forums qui me sont passés sous le nez tes impressions : je l'adore

Code:: [b]raphael personaz[/b] xavier arkos

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Je n'suis personne Je n'suis qu'un homme Je ne sais rien J'n'en pense pas moins J'ai dit je t'aime J'ai dit amen J'ai vu la terre J'préfère me taire
Les souvenirs Me tournent autour Pour l'avenir Je passe mon tour

"ici tu mettras une citation trop cool"

Pretora. Novembre 1983.
Une ride. Une crevasse infâme sur un front poudré, crémé, étiré, une peau élastique qui se déforme en une grimace immonde, le coeur douloureux qui fait briller deux yeux d’un noir orage. Comment cette ride a-t-elle pu arriver là ? Cet infime petit détail ridicule l’enchaine au miroir, la pousse à pincer son épiderme dans l’espoir futile de la faire disparaître, ne faisant que la pousser à ressortir, rougie par le frottement de ses doigts tremblants. Le reflet que lui renvoie la vitre du salon la rend aigrie, amère et insolente, à moins que ce ne soit son époux, qui lui tourne autour depuis deux heures, qui la rend aussi froide. « Ne me touche pas! » Cette main-là sur son épaule lui fait l’effet d’un électrochoc glacial, fait trembler ses muscles et même ses os, contracte sa moelle épinière et elle se redresse d’un bond, lionne affamée prête à sauter sur sa proie pour s’en repaître. Les mains dans le vide, doigts écartés, elle se concentre désormais sur les veines qui circulent, véritable autoroute d’encre bleu, son souffle calé sur le rythme de ses doigts qui s’agitent doucement. « Que tu prennes le respect de tes employés pour acquis, je m’en fiche.. mais que tu penses obtenir mon pardon par des gestes faussement tendres. Pour qui me prends-tu ? Une de ces idiotes de nègres que tu engrosses quand bon te semble ?!! » Elle insiste volontairement sur le terme, déformée de haine, écoeurée par les faits, brisée par l’audace de l’homme qui lui a promis monts et merveilles, cinq ans plus tôt, dans une église bondée, des amis et de la famille en témoin d’un amour qu’il vient d’écraser au sol, sans émotion. « Et quoi ? Tu vas partir ? Je t’en prie, ce n’est pas comme si tu ne faisais pas les yeux doux au voisin depuis trois semaines non plus! Ce n’est arrivé qu’une fois, je pensais pas aux conséquences, encore moins qu’elle le garderait.. Mais c’est mon fils merde. Pense ce que tu veux, mais depuis le temps que je le veux cet enfant.. » L’enfoiré. Si ses lèvres sont scellées, son regard en dit long sur le fond de sa pensée et le plat du buffet vole dans sa direction, qu’il évite par un instinct de survie de dernière minute. « Allons bon ! C’est donc ma faute si tu es incapable de garder ta braguette fermée! Tu vas longtemps me le reprocher de n’avoir pas réussi à te donner un enfant ?! Et ce même en sachant que j’en porte un! » Le silence. Les pales du ventilateur qui émettent un cliquetis au-dessus de leur tête, métaphore presque parfaite de l’épée de Damoclès qui flotte trop près de sa tête. Arkos lève les yeux au plafond, puis les baisses à nouveau sur sa femme. « Merde.. T’es enceinte ? » Elle lui mettrait bien une gifle, mais le dégoût qui l’étreint la coupe de toute envie de contact. « Trois mois. Une fille. » Ce qui aurait dû être une bonne nouvelle se mue en un défi; restera, restera pas ? Foutus principes qui la pousse à ne pas le menacer de partir, parce qu’elle a grandi dans un foyer de parents divorcés, elle sait trop bien l’effet que ça fait.. Puis elle devrait pouvoir lui pardonner, un jour.. Peut être.. « Je trouverais un moyen de régler le problème.. »

L’argent à du pouvoir sur beaucoup de personnes, peu importe le statut, peu importe les rêves, peu importe les principes; quelques billets peuvent convaincre le plus pieux des hommes, c’est un fait sur lequel Arkos a bâti toute sa richesse et jusqu’ici il ne s’est jamais trompé. Alors cette fois devrait aussi marcher, s’il veut pouvoir se présenter à la mairie, c’est le seul moyen. « Qu’est-ce que c’est ? Tu me paies pour que je parte ? Que je me taise ? Ton fils pour ta réputation, salop! » Qu’elle est digne, qu’elle est belle. Sa peau hâlée, tiède, ses lèvres rouges, ses baisers chauds. Ca le tue, mais il aime trop sa routine pour la laisser se briser pour quelques incartades. « Non. Mon fils reste avec moi. Tu ne voulais pas quitter le pays ? Je t’offre la possibilité de le faire et voyager.. Tu es encore jeune, tu as toute la vie devant toi pour faire ton trou et avoir une vraie famille. Et puis, avec tes antécédents, il vaut mieux que le petit reste ici. » Et par antécédents il entend le contenu de l’enveloppe qu’il pose sur la table bancale, dans ce taudis où elle vit, écoeuré à l’idée d’avoir été faible au point de se laisser avoir par sa beauté, par cette pouilleuse. « Non.. Mon bébé.. » Elle a dix-neuf ans. Sans doute se dit elle que c’est une chance, qu’elle pourra toujours revenir si jamais elle trouve de quoi le récupérer pour s’en occuper. Les heures s’allongent, défilent, alourdissent le poids sur ses épaules, les arguments s'enchaînent et les menaces se font dures, mais quand il sort du quartier où Myriam vit, Arkos tient son fils dans ses bras, plus fier d’avoir évité le scandale pour un poste de maire qu’il n’aura jamais, le perdant sans trop d’étonnements, que pour le fait d’offrir une vie ‘meilleure’ à ce gosse. Xavier, lui, s’en fout, il fait des bulles en gazouillant, dans le vide, le silence, l’absence d’attention, oubliant déjà les bras chauds d’une mère tendre et son sourire adorable. Oubliant Pretoria.

Mai 1997. Johannesburg.
« Peut être que si on lui demande ensemble.. » Trois heures que Misha tourne en rond dans la chambre de son frère, à réfléchir à un plan bien huilé pour que leurs parents n’aient pas d’autre choix que d’accepter. Pour sa part, Xavier n’est pas bien sûr que le résultat soit celui escompté. Ca va jamais dans le sens qu’il voudrait, surtout avec sa mère qu’il voit comme incroyablement distante avec lui; il se rassure, se dit que c’est peut être parce qu’il est un garçon, qu’il a quatorze ans et qu’elle ne sait pas comment le gérer, il est pourtant pas bien méchant. Certes on a encore du mal à lui pardonner d’avoir mis le chien dans une boite à l’arrière de son vélo, garé en plein soleil pour voir un film - le chien s’en est sorti mais on ne vous dira pas dans quel état -, on lui reproche souvent son inconscience et d’autres choses qui n'ont pas l’air de gêner les autres parents. « Puis si tu viens avec moi, je risque rien non ? Je veux dire, Shanina a le droit de sortir que si son frère vient avec elle et il a deux ans de moins qu’elle, alors.. » « Le frère de Shanina ressemble à une armoire à glace aussi. J’ai pas franchement le même physique tu sais.. Mais essaie, on verra bien, j’suis juste sûr qu’elle ne voudra pas.. Elle veut jamais. » Il a beau lui demander n’importe quoi, elle a jamais l’air d’être d’accord, quand elle laisse pas son mari décider à sa place. A croire que l’éducation de Xavier ne dépend que de son père et ça aurait tendance à le bouffer, sans trop savoir pourquoi. Le pire, c’est peut être ses silences, quand ils se retrouvent tous les deux dans le salon, à attendre Monsieur Arkos et Misha, qui rentrent du cours de danse de cette dernière. Y a que le tic-tac de l’horloge qui brise la froideur et pour peu que Xavier soit enrhumé et renifle, c’est presque comme s’il déclenchait un ouragan intérieur. Ma mère ne m’aime pas. Il a dix ans, la première fois que cette constatation le frappe, alors qu’elle l’oublie à la sortie de l’école, pour faire du shopping avec Misha. Les premières années ont été difficiles, douloureuses, parce qu’inviter des copains pour le goûter était hors de question; il se refusait à faire venir des amis pour que la vérité les frappe aussi durement qu’elle l’avait frappé. Maman ne m’aime pas. Quelque part ça le blesse encore et peut être même que ça le blessera toute sa vie, mais ça ne l’empêche pas lui de l’aimer elle. Masochiste, sans doute. « Mamaaaaaan !! On peut aller à la fête à Southgate!!! Le coin est réputé dangereux, tout le monde le sait et Xavier ne s’attend pas à une réponse positive. Xavier sera avec moi! Je risquerais rien! » L’innocence des adolescentes en mal d’aventure, c’est touchant. Madame Arkos va pour articuler un « non », mais son regard s’arrête sur le garçon et elle semble hésiter.. Une hésitation qui le met terriblement mal à l’aise, un frisson qui lui parcourt la nuque pour appuyer son angoisse; et si elle disait oui ? Elle ne l’aime pas, mais de là à l’autoriser à trainer sa soeur dans un coin malfamé.. « Non. » Ils sursautent tous quand le père entre dans le salon, sa manette qui tombe au sol dans un claquement qui surprend, l’épouse qui secoue la tête comme sortie de sa torpeur. « Vous avez entendu votre père. » Et c’est tout. Elle se lève, son livre entre les mains et quitte la pièce, la tête haute, son mari sur les talons et la dispute ne met pas de temps à éclater. Inconsciente, dérangée, des mots qui fusent, agressent la pauvre femme, accompagnés de jurons et d’insultes bien plus virulentes. Les deux gamins ne comprennent pas tellement ce qu’il vient de se passer et main dans la main ils retournent dans leur chambre, écouter le dernier cd qui tourne en boucle dans leur walkman depuis trois jours. Ma mère ne m’aime vraiment pas, c’est tout ce qui lui vient, douloureusement.

Mai 2011. Cap.
Il s’accroche à ce papier comme si sa vie en dépendait et c’est tout comme. Ridicule. Jamais, de toute son existence, il ne s’est senti aussi ridicule, pas même la fois où il a invité Leah à une fête de l’école et qu’elle lui a dit non devant toute la classe. Faire demi-tour semble une idée géniale et il hésite un moment, avant de regarder la rue et les différentes possibilités qui s’offrent à lui, lui rappelant sournoisement qu’il n'a pas fait tout ce chemin pour partir avant d’avoir au moins pu la voir. La voir. Peut être qu’elle elle ne voudra pas le voir, peut être même qu’elle ignore tout de ce qu’il est, de qui il est. Peut on oublier un enfant qu’on a mis au monde vingt-huit ans plus tôt, à seulement dix-neuf ans ? Ses muscles tremblent, son squelette tout entier avec, mais il aurait préféré que ce soit de froid. Pour la huitième fois de la journée, il se frotte la barbe, craque une allumette et allume le bout de sa cigarette, attirant un regard réprobateur des vieux qui traînent dans leur jardin, à observer les inconnus qui se baladent dans leur rue; des fois que l’un de ces étrangers décident de s’en prendre à quelqu’un d’à côté. Un type le dévisage bizarrement, son râteau à la main. « Pardon.. Excuse-moi, je cherche cette femme.. Myriam ? » « Je te pardonne, y a pas d’soucis. » La femme qui s’adresse à lui le regarde avec humour et il hésite à sourire, ce qu’elle remarque, aussi elle lâche le poisson qu’elle est en train de nettoyer dans un grand bac et frotte ses mains à son tablier. Xavier reste indécis; soit c’est le t-shirt qui est trop petit, soit c’est elle qui est trop généreuse. « Et pourquoi tu veux la voir ? » Sa peau halée brille sous les rayons de soleil et il reste un moment à la regarder, comme hypnotisé, avant de secouer la tête et de chercher une raison valable. « J’aurais juste quelques petites questions, tu peux rester si tu veux.. » Toujours attirer la confiance de l’autre par des tours de passe-passe à la con qu’on vous apprend à l’académie et sur le terrain. Elle hésite, attrape la photo qui date et sourit, avant de tourner les talons vers la porte d’entrée restée ouverte. « Mamaaaaaaaaan !!! Y a un beau blanc mal bronzé qui veut te voir! » Son sang ne fait qu’un tour alors qu’il fait le trajet du regard entre la femme et l’ombre qui se dégage de la porte, qui se rapproche, prend forme. La panique. Le coeur qui se serre. L’air qui manque. Maman.. Jamais, de toute son existence, il ne s’est senti aussi ridicule, pas même la fois où il a invité Leah à une fête de l’école et qu’elle lui a dit non devant toute la classe. Il était déjà difficilement prêt pour la rencontrer elle, mais il a pas pris en compte cette variable-là, la possibilité qu’après toutes ces années elle ait pu refaire sa vie, avoir d’autres enfants, peut être même des petits enfants vu le ventre rond qu’affiche la jeune femme qui tente de lui faire signe pour qu’il la suive. « Non euh.. merci.. J’ai dû me tromper . Je crois.. » Le lâche. Il tourne les talons d’un pas qu’il voudrait lent, mais qu’il sait rapide, trop rapide pour ne pas être suspect. Xavier reste indécis; Peut-être qu’il y a des choses dans la vie qui doivent rester secrète.. C’était peut-être écrit qu’il devrait se contenter d’un père malhonnête, d’un mère glaciale et d’une soeur excentrique. Arrivé à sa voiture, il laisse son petit-déjeuner, son plat de la veille, l’alcool de l’apéritif et ses espoirs se mélanger à la terre crasseuse, penché en avant, appuyé à la portière, le souffle court. Il a dû choper un truc.. C’est surement ça. C’est plus facile de s’imaginer malade plutôt que de faire face à la réalité; il était à deux doigts de rencontrer sa mère biologique, ses demi-sœurs et peut être demi-frères, des potentiels neveux, d’avoir une réponse.. C’est pas grave. Il reviendra. Un jour ? Peut-être. Il met dix minutes à mettre la clé dans le contact de son vieux tacot, la main qui tremble tellement qu’il arrive même pas à se gratter le menton sans se mettre un doigt dans l’oeil. Pour sûr qu’Izzy va bien se foutre de lui quand il va lui raconter, quoiqu’il lui dira peut être pas, elle a autre chose à faire qu’à l’écouter raconter ses déboires. Il lui fait arriver au centre de Cap pour que son vieux portable capte à nouveau, le numéro de son père qui s’affiche. « Fiston. » « Non. Ta gueule. Je l’ai vu.. J’étais à deux doigts de.. Tu sais quoi, j’ai pas envie d’en parler encore moins avec toi.. Me rappelle pas et oublie moi pour Noël et les autres fêtes, j’crois que je suis pas prêt de digérer cette affaire.. » « On a trouvé un rein pour Misha.. » C’est pas vrai, mais comment il fait pour toujours s’en sortir ce vieux con. Il grince des dents, tape du doigt sur le volant. « … J’arrive. » Un mois plus tôt.
« Mais qu’est-ce qu’il s’est passé ?! » L’homme en blouse blanche le dévisage, un dossier à la main, le regard qui s’arrête sur l’insigne du jeune homme. Monsieur et Madame Arkos sont là aussi, paniqués, tremblants sur le banc à attendre. « Votre soeur a été agressé, on a réussi à la stabiliser, mais le rein est très endommagé et sa fièvre ne cesse de grimper, il se pourrait qu’elle ait une infection, sans doute à cause de l’arme utilisée.. Il va falloir qu’on se penche sur une greffe et pour ça il faudrait que la famille fasse des tests de compatibilité. Cela fonctionnerait mieux avec un membre proche, comme un frère.. » Y a pas à réfléchir, il regarde le visage de sa soeur, qui passe dans le couloir dans son lit, un peu jaune et les traits fatigués. Son coeur s’emballe, douloureux, lourd. « Allons y. Faites vos tests. » Les aiguilles, ce n'est pas son truc, mais y a pas un truc qu’il ne ferait pas pour Misha, même si ça le pousse à se séparer d’un rein et de supporter des prises de sang et une opération. Il irait bien pleurer comme un bébé dans les toilettes, mais il serre plutôt les dents quand l’aiguille se plante.
Deux semaines. Il passe deux semaines à patienter, à tourner en rond, à rendre ses collègues du poste complètement fou parce qu’il décroche son téléphone toutes les deux minutes pour vérifier qu’il fonctionne bien. Jusqu’aux résultats.. […] « Comment ça ‘pas compatible’? Mais vous disiez qu’entre un frère et une soeur les chances étaient .. » « Entre un frère et une soeur oui, mais entre un demi-frère et une.. Oh.. » La bourde. Trop tard. L’information met un moment à grimper dans ses neurones, mais quand elle finit par se diffuser, c’est tout son corps qui répond; il tombe assit sur le bout de chaise qui traine derrière lui, glisse et tombe par terre, assommé par la nouvelle et les deux semaines à pas dormir, à mal mangé, à s’inquiéter. Tout s’explique bordel. C’est pas que sa mère l’a jamais aimé.. C’est qu’elle ne l’est pas..

C’est la troisième fois que Monsieur Arkos essaie de se relever, mais son fils l’en empêche, rouge de colère. « Et le plan aurait été de jamais me le dire ? » Il lève pas la voix, s’énerve pas, il est juste coincé entre soulagement et déni, peut être un peu déprimé aussi. « Tout ce temps perdu à me dire que j’avais rien à faire ici .. Bon sang.. Moi qui pensais que c’était seulement parce que je voulais pas suivre ton chemin, que je voulais faire un boulot ‘de merde’ comme tu dis.. J’y crois pas.. Et elle le sait ? Bien sûr qu’elle le sait, c’est logique, j’suis con.. Et c’est qui ? » « Ecoute Xavier.. » Il sort sa grosse voix, celle-la même qui le faisait trembler quand, enfant, il faisait une bêtise et devait s’attendre à une correction. Pas cette fois. Il se tourne vers son père, écarlate mais bizarrement calme. « Non. Toi écoutes moi bien.. Tu me dois bien ça. Pour tout ce que j’ai subis pendant des années sans la ramener.. Tu me le dois et tu le feras, parce que malgré tout tes travers t’as un minimum d’honneur.. Mais quand tu l’auras fait.. Toi et moi.. Vous deux et moi.. Fini. Je reste pour Misha.. mais le reste.. Niet. »

Avril 2015. Johannesburg.
« Misha ? » La poignée de porte lui glisse des mains, le claquement effleure à peine son ouïe, le sang qui ne fait qu’un tour en voyant la grande brune s’approcher de lui. Ses traits sont tordus dans une expression de panique qu’elle essaie maladroitement de cacher, mais pas à lui, pas à lui alors qu’on l’a promu inspecteur parce qu’il est assez capable pour voir ce que l’on refuse de montrer. Puis, surtout, Misha n’a jamais été très doué pour lui cacher quelque chose. Les mains tremblantes, sa soeur s’agrippe à sa chemise pour le serrer contre elle, un ronflement de bébé en fond et le carillon d’une berceuse qui l’accompagne. « J’ai essayé de te joindre toute la journée, bon sang! Qu’est-ce que tu foutais ?! » Il hallucine, la dévisage, mais elle est clairement sincère. « Je bossais.. Apparemment.. Et toi ? Qu’est-ce que tu fous ici ? Elle est où Izzy ? » Il se doutait bien qu’elle l’accueillerait de manière froide après leur dispute de la veille, m’enfin de là à s’échapper de l’appartement pour se faire remplacer par sa petite soeur à lui. Quelque chose ne tourne pas rond, mais il arrive pas à mettre le doigt dessus. Amusant comme c’est toujours plus facile de trouver ce qui ne va pas dans le décor des autres, mais quand c’est sous votre nez, que ça vous touche de près.. Le cerveau est merveilleux. « Elle m’a appelé cet après-midi, m’a demandé de garder le petit.. Je pensais qu’elle allait rentrer puis.. En cherchant un lange pour Toby j’ai découvert que… Bha qu’elle avait vidé son côté du placard.. » Il ouvre la bouche, sans savoir quoi dire et déjà ses mains fouillent ses poches, à tâtons, tremblantes elles aussi, pour attraper un portable qu’il exècre tout à coup et composer son numéro. Onze messages. Putain de silencieux. « Xav’.. C’est Izzy. Par rapport à hier soir.. Non. Bip » La voix du répondeur lui annonce gentiment qu’il a un message d’à peine quelques minutes suivant le premier. De nouveau, la voix d’Izzy, hachurée, mal assurée, dégoulinante d’excuses qui lui donnent la gerbe. De nouveau, la voix d’Izzy, hachurée, mal assurée, dégoulinante d’excuses qui lui donnent la gerbe. On a été trop vite, trop vite.. J’ai rien vu venir, j’ai rien vu passer, j’ai l’impression de pas suivre le mouvement. L’emménagement, cette vie à deux, le bébé, ton boulot, ton entourage.. C’est trop tu vois.. Puis pour hier soir, tu sais.. Tu l’as mérité cette gifle.. Mais..[/i] » Par réflexe, il se frotte la joue encore douloureuse, fixe le vide et s’appuie au mur en entendant Toby qui couine depuis la chambre d’amis, Misha au taquet pour aller voir ce qui ne lui convient pas. Lourd, son coeur lui tombe directement dans les talons, le clou au sol et il respire aussi lentement qu’il le peut. « J’en ai marre! Marre! Et ma vie à moi ? Y a que la tienne qui compte ? Ton boulot par-ci, ton boulot par-là, je l’emmerde ton boulot, voilà. Je l’emmerde aussi ton pays, ta ville, tes parents. Je t’emmerde! Moi je reste ici, coincée toute la journée, il ne m'aime même pas ce gosse. Je me crève à le nourrir, à le calmer, à passer du temps avec lui, mais dès que t’es là, j’existe plus. J’en ai marre! Il fait chaud! Elle est où ma vie ?! » « Mais elle est là, avec nous! Mais c’quoi qui t’empêche de reprendre ton job ? J’t’ai jamais dis de rester là si t’en as pas envie ! Tu m’fais chier aussi, toujours à faire la gueule ! J’t’ai rien fais moi, c’pas moi le premier qui voulait un enfant je te rappelle, tu l’as eu non ? De quoi tu te plains putain ?! J’te préviens si tu veux m’faire le coup de partir chez ta mère, je te retiendrais pas, tu me gonfles ! » Il peut entendre le claquement de ses doigts sur sa joue mal rasée et un regard vers le fond du couloir lui rappelle que ce n’est pas Izzy qui est là, mais Misha. La bouche ouverte, il veut lui dire quelque chose mais son portable, dans ses mains, s’éclaire et le numéro du poste s’affiche. Il a même pas le temps de se remettre. « Vas y frangin.. Je m’occupe du gnome.. » Il sait pas quoi lui dire. C’est à peine s’il parvient à lui attraper le menton pour lui voler un baiser sec sur le front, la mine fatiguée et l’estomac terriblement noué. « Une histoire de braconnage.. Enquête externe.. » Il grimace en écoutant la voix du capitaine, mais ne dit rien et claque la porte lui aussi.

Bienvenue sur GFA \o Un inspecteur de police c'est cool youhou

(je salue le choix d'avatar c'est original!!!)

Bon courage pour ta fiche \o/

Invité Invité

Olala mais quel choix d'avatar !!!! Excellent ! Il est tellement beau et on le voit tellement jamais sur les fo...
Bienvenue parmi nous en tous cas, et bon courage pour ta fiche ! cute

Invité Invité

Bim. Combo. Deux bienvenues avec deux faces que j'adore. You made my day guys!
Merci les gens, z'êtes cute youhou

HAAAAAANW LE CHOIX . Il est super original ce choix et super cool, je suis comme les autres j'approuve à fond et je ne peux que saluer un choix si original .
En plus un inspecteur de police c'est trop classe . Il nous en faut par ici
J'ai hâte d'en savoir plus sur Xavier mais déjà je l'aime beaucoup

Bienvenue parmi nous et si jamais tu as besoin n'hésite pas

Je ne connais pas le vava mais il a l'air tout mignon cute

En tout cas, pour l'instant j'aime beaucoup beaucoup le début de ta fiche, et ta plume youhou

Alors j'ai hâte d'en savoir plus sur Xavier keur

Citation :: Elle a pris ses cliques, lui a foutu des claques et s'est tirée en lui laissant le bébé.. Pas sûr qu'elle soit partie pour aller chercher le pain..

Ça m'a trop fait rire, même si en soit y'a rien de drôle

Bienvenue à toi sur GFA, et bon courage pour la suite de ta fiche lick

En espérant que tu te plaises parmi nous keur

Invité Invité

WAIT. STOP. *hyperventile*
Ok c'est bon, c'est fini, vous allez me tuer ici.. Roo.. Mon dieu. crap

Hrm. Je te retourne l'approbation du choix d'avatar et je t'envoie mes ovaries avec.. Non ouais là ça vire sale..
Erf j'ai vu que ça manquait de flic par ici fire

Vous préférez les militaires à cause de l'uniforme c'ça ? pfff.. C'pas ce qu'on porte c'la manière dont on le porte.. sors

haha c'tait le but, rendre un truc pathétique un minimum drôle smile

J'adore Jack, super choix. Et puis la sign bave

J'suis en train de visualiser un ship Leo/Jack.. *s'enferme dans une boite*

Bref j'espère que mon petit Xav' plaira, vous m'mettez pas du tout la pression là hum

*a pas lu des fiches qui l'ont fait trembler jusque dans son squelette, est pas du tout en panique*

Invité Invité

que de bons choix, j'approuve totalement
on se trouvera un lien, il se peut que j'ai un début d'idée
bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche !

Invité Invité

(Flemme de changer de compte angel

)
Je suis comme les autres, je suis hyper enthousiaste pour tes choix keur

en plus je trouve que le nom lui va trop bien omg

Moi j'ai un méga coup de coeur pour le nom de famille bave

J'espère absolument qu'on aura un lien. Avec le métier de flic, y a de quoi faire avec Joos, Penelope et Eugene (non, non, mes persos ne sont pas des bad guys siffle

)

Bienvenue sur GFA monkey

Invité Invité

BIENVENUE SUR GFA ! youhou

J'approuve trop ton choix d'avatar, Raphael a la classe omg

Et alors Xavier en pseudo, j'aime trop trop trop cutie

WHAT TU CONNAIS ROO? . Dans ce cas on va encore plus devoir trouver des liens de la mort . Les gens qui connaissent Roo je les aime avant même de les connaître même si clairement je ne le partage absolument pas . Je suis désolée pour la mort de tes ovaires, je vais t'en racheter des nouveaux si tu veux

Invité Invité

J'adore le choix d'avatar et d'autant plus le choix de métier ♥

Il est si beau bave

Je suis d'autant plus contente parce qu'on le voit vraiment peu sur le monde du RPG. Du coup, j'adhère à ton avatar.
Et au pseudo. Et au métier. Tout ooh

Bienvenue sur GFA, j'espère que tu ne seras pas déçu de ton aventure ici hero

Invité Invité

Fitz

.. La gueule et le pseudo et le personnage tout entier. Amen zen

. Oh hâte de savoir ton idée!

Eugene, mon petit mac string

! T’es beau comme un billet frais qui sort de la banque et a jamais été utilisé !!! Avec plaisir! cutie2

Merci Magda coeur2

Leïla

Andrew .. Moi qui pensais être la seule âme sur terre à connaître xD Puis j’veux bien que tu m’en rachètes, ça pourrait me servi peut être.. Des neuves de préférences..

Vous m’faites vibrer. Tous. Sans exception. Et puis shit quoi, Carey Mulligan, la femme de ma vie (enfin IRL.. et elle le sait pas encore j’l’ai pas prévenu.) panda

Merci à tous en tout cas, ça c’est de l’accueil qui fait vibrer dans les chaussettes excited

J'aime vraiment beaucoup ton histoire, c'est trop bien keur

Je t'enverrai un mp un peu plus tard pour des liens angel

bienvenue sur

Giving for Africa

Bravo ! Tu as rejoint l'aventure Giving for Africa ! Maintenant que tu fais parti de l'équipe, peu importe ton groupe, voici quelques conseils pour commencer ton intégration :

Parce que c'est toujours mieux à plusieurs, commence par te créer une fiche de liens et de rps, n'hésite pas à poster dans celles des membres déjà présents pour trouver des idées.

N'oublie pas de recenser le métier de ton personnage, c'est à faire là.

Tu peux également inventer tes propres scénarios (ici) ou bien proposer des liens avec des personnages pré-définis (ici).

Pour te lancer dans le rpg et commencer dès maintenant à faire vivre ton personnage, tu peux aller poster dans la boîte à rps. Nous ferons au mieux pour te trouver un partenaire et une situation folle-dingue pour vos personnages. Ou tu peux directement faire une demande plus simple, ici.

Et pour finir, tu peux flooder car c'est toujours amusant, et surtout voter pour Giving for Africa : ici, tes votes sont très importants car ils permettront à de nouvelles personnes de nous rejoindre.

Tu es désormais prêt pour rejoindre le reste de l'équipe et découvrir les merveilles de la savane ! En espérant que tu t'y amuseras bien

Invité Invité

Merci

Et puis avec plaisir pour ce mp perv

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