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 Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list.

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Jaden S. Hale
Jaden S. Hale
Food for sharks


♣ messages : 3071
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♣ métier/études : Surfeur professionnel


MessageSujet: Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list.   Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list. EmptyJeu 20 Aoû - 18:28


JADEN SEBASTIAN HALE

The journey of a thousand miles begins with a single step


nom : Hale. Si on est vraiment tatillon, on précisera qu’il s’appelle en réalité, Hale-Anderson, nom composé des deux patronymes de ses mères respectives (non non, ce n’est pas une faute de frappe), qui ont elles-mêmes très vite décidé que les noms à rallonge, ça allait bien cinq minutes… Elles ont donc joué ça au poker. Lydia Hale l’a emporté face à Catelyn Anderson. So Jaden Hale it is !prénom : Jaden, très souvent réduit à Jay’ voire même à « J » pour les intimes (non, plutôt pour ceux qui ont la flemme, et ils sont nombreux. C’est vrai que deux syllabes, c’est beaucoup trop long à prononcer). Il a officiellement un deuxième prénom qu’il n’utilise qu’en de très rares occasions, prénom qu’il a hérité de son « père biologique » aka donneur de sperme : Sebastian ♣ date de naissance : 3 mai 1984, un jeudi comme tant d’autres ♣ âge : 30 ans tout rond, âge auquel -normalement si tout va bien- l’adulte qu’il est devrait commencer à se poser quelque part et à construire quelque chose. Autant dire que ce n’est pas gagné-gagné ♣ nationalité : Jaden est Australien, de la pointe de ses cheveux blonds jusqu’au bout des ongles de ses orteils, sans l’ombre d’un doute ♣ orientation sexuelle : il est hétérosexuel, encore que l’appellation soit un brin trop large. Disons que Jaden a une attirance poussée pour une jeune blonde studieuse amie des animaux ♣ statut : En couple avec ladite jolie blonde, et très amoureux, même si c’est parfois un défi pour l’un comme pour l’autre, d’allier leur vie de couple à la « bougeotte » de Jaden, qui semble incapable de rester trop longtemps au même endroit, ne serait-ce qu’à cause de sa profession ♣ métier/études : Surfeur professionnel (il a, pendant un temps, tenté de suivre également des études de biologie marine et d’océanographie par correspondance en cédant à l’insistance de ses mères qui trouvaient, je cite, qu’ « on ne peut pas vivre éternellement de galipettes sur une planche qui flotte ». Devant tant d’hérésie, Jaden en a perdu l’usage de la parole pendant vingt bonnes minutes) ♣ groupe : Traveler ♣ avatar : Luke Mitchell ♣ crédit : avatar et gifs de Nightwing + Tumblr notre ami. Tout le reste est de moi-même



« ME, MYSELF AND I »
Parle nous un peu de toi ?

“If I were a color I’d probably be multicolored.”

Jaden est un jeune homme qui a définitivement besoin d’être entouré. « Besoin » n’est d’ailleurs pas le terme approprié. C’est plutôt une envie, un désir, un état d’esprit. En bref, Jay’ c’est un peu l’illustration exacte de l’opposé d’un antisocial. Jaden parle un peu, beaucoup, passionnément… Et à tout le monde ou presque. Pas de gêne, pas d’hésitation, pas d’appréhension ni l’ombre d’un zeste de timidité lorsqu’il s’adresse à un inconnu. Chose qui arrive relativement fréquemment. Jaden ne peut tout simplement pas la fermer. Il croit dur comme fer que les hommes éviteraient un millier de conflits s’ils se contentaient d’aller les uns vers les autres plutôt que de se barricader derrière la muraille réconfortante des stéréotypes et des idées reçues. Oui, oui, oui… « C’est plus facile à dire qu’à faire, et c’est bien beau, toutes ces belles phrases toutes faites, encore faut-il les appliquer ! », dira-t-on. Précisément : Jaden les applique à la lettre. Pour lui, chacun a sa propre histoire, unique et passionnante. Alors il engage la conversation, s’interroge, s’émerveille, s’amuse des anecdotes des uns et des autres. Curieux, il prône de tout cœur la valeur trop souvent négligée de l’échange culturel et l’ouverture aux différents modes de vie qui jalonnent les pays qu’il traverse. La carrière qu’il a choisie (ou qui l’a choisi, comme il aime à le préciser) lui permet d’ailleurs de développer plus encore cette confiance en l’être humain, qu’il croit foncièrement bon, malgré quelques petits hics par-ci par-là dans la machinerie. Les compétitions de surf aux quatre coins du globe le plongent à chaque fois dans une atmosphère interculturelle formidable dont il ne se lasse pas. Il quitte toujours un pays avec trois ou quatre bons amis de plus.

“An animal ? I’d say a puppy, no doubt.”

De fait, Jaden a une légère tendance à se prendre très vite d’amitié pour… un peu tout le monde (y compris les animaux, mais ça, c’est un spoiler). C’est à la fois son point fort et son talon d’Achille. Quand on obtient son affection, c’est pour la vie, et il n’y a rien de « cheesy » là-dedans (je vous entends d’ici, les persifleurs). Il serait prêt à faire n’importe quoi pour les gens qu’il aime, ce qui lui a valu de se brûler les ailes à plusieurs reprises, mais ne l’a pas guéri pour autant. Très affectueux, il l’est, sans nul doute possible. « Et pourquoi le cacher, après tout ? », vous dira-t-il avec un haussement d’épaule nonchalant. Il aime exprimer son affection de manière aussi diversifiée qu’inattendue, sinon totalement extravagante. Ses proches en sont les premières victimes (consentantes, cela va sans dire), et il n’est pas rare que ses mères et/ou Lip se retrouvent submergées par un soudain tsunami de cadeaux/fleurs/compliments/attentions/câlins (avec une variante de câlins dans le cas de Lip, dont cette dernière ne s’est jamais plainte, allez savoir pourquoi). Certains, parmi les moins patients, vous diront sans doute qu’il est un pitit-peu « collant », d’autre le pardonneront en expliquant simplement que c’est un jeune homme tactile, et que c’est un défaut qu’ils sont prêts à supporter.

“What about a time period ? Dunno. I guess I’d have to be the French Revolution.”

Pour citer sa mère, Lydia, « Quand il a une idée en tête, il ne l’a pas au c** »… hrm il ne l’a pas ailleurs, donc, pour rester poli, c’est un programme tout public. En d’autres termes, Jaden est têtu, borné… ou, plus gentiment, certains appellent ça de la simple détermination. Et en effet, quand il veut vraiment accomplir quelque chose, il ne lâchera l’affaire sous aucun prétexte. L’exemple le plus brillant n’est autre que sa passion pour le surf. Des gamins qui naissent presque littéralement avec une planche de surf collée aux pieds, c’est d’un banal, en Australie… Mais des gamins qui n’en démordent pas et qui terminent surfeurs professionnels et compétiteurs expérimenté de la WSL, ça courent nettement moins les rues. Donnez-lui une raison de se battre, et il fera n’importe quoi pour l’emporter.

Ce credo fonctionne évidemment de la même manière en ce qui concerne les gens auxquels il tient : pas question d’emmerder un proche de Jaden au risque d’y laisser quelques plumes dans l’histoire. Si on est chanceux. Parce que oui, le bel Australien a beau avoir une bisounours attitude à toute épreuve, il n’est pas dupe ni naïf pour autant et ne se laissera pas faire. Il sait parfaitement bien se défendre lorsque la situation l’exige, et surtout défendre ceux qui ne peuvent le faire eux-mêmes. S’il y a bien une chose qui le hérisse, c’est l’inégalité, l’incompréhension mutuelle et l’irrespect. S’il était né en 1830, il aurait probablement été le premier à brandir le drapeau révolutionnaire sur les barricades.

Certes, être aussi déterminé n’a pas que des bons côtés… Ben oui, quand on est têtu, il y a potentiellement des risques de se heurter à aussi têtu que soit, sinon plus. Quand ça arrive (et ça arrive), mieux vaut rester à distance raisonnable pour éviter de faire partie des dommages collatéraux. La maison d’enfance de Jaden en garde des séquelles et de sérieux traumatismes.

“Well, If I were an element, I’d be water, for sure.”

Les surfeurs, d’une manière générale, sont conscients de leur environnement et respectent le milieu marin dans lequel ils évoluent. Jaden a tendance à pousser le vice encore plus loin. Très concerné par l’écologie et notamment par l’avenir de la faune et de la flore marine (en particulier celle d’Australie puisque c’est là qu’il a grandi), il s’implique, chaque fois qu’il en a l’occasion, dans des missions diverses pour nettoyer les plages, soigner les animaux ou simplement informer les gens sur l’importance de prendre soin des différents écosystèmes. Il fait également beaucoup de plongée en eaux profondes et peu profondes, pour explorer la grande barrière de corail, et parfois, s’il est chanceux, croiser une raie manta et nager avec les dauphins, qui ne demandent pas mieux. Le jeune homme est conscient des idées préconçues à ce sujet (surtout des touristes) et se bat pour protéger des espèces nettement moins au-pays-de-Candy que les « jolies » raies et les « petits » dauphins : les requins et les murènes, notamment, victimes de cette mauvaise image que leur donne Hollywood, méritent autant de respect et de protection que n’importe quelle autre espèce. Son côté casse-cou le pousse d’ailleurs à tenter de nager avec des requins pour prouver qu’ils sont aussi inoffensifs qu’il le dit. Jusqu’à maintenant, ses mères ont réussi à l’en dissuader. Mais encore une fois, « Quand il a une idée en tête… ».

“That’s a tough one. Yep, If I were a transportation, I’d definitely be a plane.”

Jaden est un grand voyageur dans l’âme. Compétiteur de la WSL qui a lieu de part le monde, voyager est certes une obligation puisque c’est une partie de son travail, mais c’est aussi et surtout un besoin. Baroudeur aguerri, il tient très difficilement en place et n’a de cesse de rêver à d’autres horizons. Cet esprit de liberté sauvage lui permet de s’émerveiller du monde qui l’entoure et d’aiguiser sa curiosité. Entre deux compétitions de surf, il prend son grand sac à dos, ce backpack de globe-trotter version petit routard, et s’en va explorer les alentours, rencontrer des gens, dormir chez l’habitant, trouver des petits boulots, apprendre ou simplement bafouiller une nouvelle langue… Résultat, il est capable de balbutier et de « communiquer » dans une dizaine de langues différentes, et connaît surtout un nombre incalculable de jurons dans tout autant de langues. Son côté bon-vivant lui permet d’accepter sans sourciller les aléas des voyages (les pannes en plein désert du Mojave, les cafards dans les lits d’auberges miteuses, les avis de tornades et autres réjouissances). Et parce qu’il en a vu de toutes les couleurs, Jaden ne se prend jamais au sérieux, ce qui lui donne la plupart du temps une attitude relâchée qui tape sur le système de ses concurrents surfeurs.

“Last one. An item? That’s easy. I guess I’d be a surfboard.”

Ça coule de source, bien sûr : Jaden est avant tout un sportif. Et en tant que tel, il se doit de faire attention à se maintenir en forme, ne serait-ce que parce qu’il s’agit de son métier. En réalité, cela n’a rien d’un sacrifice. Le jeune homme a, certes, une passion pour le surf qui le suivra jusqu’au tombeau, mais il est également un touche-à-tout quant aux autres sports… La plongée, on l’a dit, est une de ses activités favorite après le surf, et il nage comme un poisson. Il pratique également le volley-ball, le quad, la course à pied, le skateboard et un peu de boxe lorsqu’il a besoin de se défouler. Sans compter ses heures de musculation journalières. Se maintenir en forme ne signifie pas pour autant s’en tenir à un régime strict, dans la tête de Jaden. Parce qu’il élimine les calories à vitesse grand V, il se permet d’engloutir des pizzas entières et des milkshakes au Nutella à une allure qui frise l’indécence. Sans prendre un gramme, bien entendu. Le saligaud.

Pourquoi avoir posé tes valises en Afrique du Sud ?

Un mot : Lip. Enfin… Non, pas exactement. C’est sans doute un petit peu plus complexe à expliquer. Letizia n’est peut-être pas la raison qui l’a fait débarquer en Afrique du Sud, mais elle est sans aucun doute possible celle qui l’a décidé à « rester ». C’est lors de son premier mondial de surf en 2002 alors qu’il n’avait que dix-sept ans qu’il a découvert pour la première fois les rives sauvages africaines et la cacophonie tourbillonnante des villes telles que Johannesburg ou Cape Town. Fasciné par le contraste et la richesse de cet « Etat Arc-en-Ciel », il en a gardé un souvenir teinté de curiosité, qu’il a assouvie au fil des années, puisqu’il y revenait ensuite tous les ans à l’occasion du mondial de surf. C’est après avoir rencontré Lip en 2011 que le jeune homme a décidé de laisser traîner quelques valises à Johannesburg de façon plus fréquente, sinon permanente.



« LET'S SPEAK ABOUT THE WRITER »


pseudo : None ♣ âge : 3245 ans ♣ ton personnage est : un p'tit bisounours réincarné ♣ comment es-tu venu ici ? : Par les manœuvres fourbes de Lip. Elle réussit toujours à m’avoir, d’une manière ou d’une autre XD ♣ tes impressions : Can’t wait to get started !




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[b]Luke Mitchell[/b] ♣ Jaden Sebastian Hale







Dernière édition par Jaden S. Hale le Dim 18 Oct - 13:48, édité 1 fois
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Jaden S. Hale
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MessageSujet: Re: Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list.   Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list. EmptyJeu 20 Aoû - 18:32

Don't worry about the world coming to an end today. It is already tomorrow in Australia.

"Not all those who wander are lost" J.R.R. Tolkien





Carte postale n°1 : Newcastle - New South Wales, Australia


L’histoire commence par sa fin : « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». Oh, wait… Elles vécurent heureuses, et n’eurent qu’un seul enfant, pardon. Et un seul, croyez-en leur expérience, c’était déjà bien suffisant. Surtout celui-là. Certes, avoir un enfant dans un pays aussi frileux et réactionnaire quant aux lois régissant le mariage pour tous n’allait pas être une partie de plaisir, Lydia Hale et Catelyn Anderson en étaient conscientes lorsqu’elles prirent la décision, après plus de cinq délicieuses années de vie commune, de fonder une famille. Si le mariage homosexuel restait à l’époque, et reste encore aujourd’hui un sujet délicat et proscrit en Australie, le couple n’en a jamais véritablement souffert, pour la simple et bonne raison qu’elles avaient très vite décidé que l’opinion des autres était insignifiante lorsqu’il s’agissait de leur bonheur mutuel. Autrement dit, et pour citer Lydia et son joli phrasé australien, « Qu’ils aillent tous se faire foutre ». Leurs familles respectives n’approuvaient pas leur fréquentation ? Grand bien leur fasse. Ils ne résisteraient probablement pas longtemps à la petite bouille du nouveau-né qui n’allait pas tarder à pointer le bout de son nez. Le Grandma Power est tout-puissant.

Confortablement installées dans leur maison tout de blanc vêtue, face à l’océan Pacifique sur les côtes de la ville industrielle de Newcastle, au nord de Sydney, Lydia et Catelyn n’eurent aucun mal à convaincre leur ami d’enfance et frère de cœur Sebastian Wyatt, ancien surfeur professionnel reconverti en shaper sur les plages de Sydney, de faire un don assez particulier pour ne pas dire curieusement extravagant. Il faut bien l’avouer, ça n’arrive pas à tout le monde de se voir sournoisement demander entre deux « Passe-moi le sel » et « Quelle chaleur aujourd’hui ! », un magnifique : « Au fait, tu n’aurais pas quelques petits spermatozoïdes en trop à nous refiler ? Allez steplaît, on en a même besoin que d’un seul, promis-juré ! ». A la réflexion, il aurait probablement dû se méfier, l’invitation privée à un barbecue était trop belle pour être innocente, ça puait le traquenard à plein nez. Mais après tout… Pour la bonne cause !

Hrm. Note pour plus tard : grossière erreur, de choisir un ancien surfeur comme contributeur à la création d’un être humain. L’entreprise était risquée, et c’est tout juste si Jaden n’est pas sorti du ventre de sa mère en combinaison, la planche calée sous le bras, accompagné d’un cri de guerre du type « Wave, wave, WAVE ! », à la manière d’Athéna bondissant hors du crâne de son divin paternel armée des pieds à la tête. Métaphore oblige, bien entendu. L’accouchement étant en soi loin d’être une partie de plaisir, inutile d’y ajouter la difficulté supplémentaire des bords tranchants d’une planche de surf à éjecter du bordel. BREF. Donc pif, paf, POUF ! D’un petit coup de baguette scientifique, Lydia se retrouve enceinte et neuf mois plus tard, Jaden voit le jour dans un concert de hurlements classiques.

Comme prévu, ce joli bébé blond et ses grands yeux ronds eurent tôt fait de réconcilier les parents respectifs de Lydia et Catelyn avec leurs filles. Comment résister, après tout ? Un concert de « areuh » et autres babillements suffit à lui garantir son argent de poche jusqu’à ses soixante ans, et dès lors, Jaden fut immanquablement entouré par une famille certes éloignée mais nombreuse.

Jaden grandit alors face à la mer et aux embruns, les pieds dans le sable, comme un gamin tout à fait ordinaire en Australie. Plus ou moins. C’était sans compter l’influence de l’âme charitable à qui il devait une partie de son ADN. Dès que l’enfant fut en âge de se déplacer à quatre pattes, ou seulement de ramper, il développa une fascination pour l’eau et les vagues qu’il entendait rouler et s’étirer sur le sable, au loin, par la fenêtre de sa chambre. Catelyn, la première, pressentit le danger auquel elles risquaient d’être bientôt confrontées lorsqu’elle surprit l’enfant, âgé d’à peine deux ans, tenter de se hisser en équilibre sur le bord de la baignoire « comme oncle Bash le lui avait montré ». La sage et raisonnable Catelyn, agent immobilier respectable de Newcastle avait frisé la syncope. Elle avait toujours eu horreur de ce sport si primé dans ce pays de fous, qu’elle trouvait particulièrement dangereux, et avait manqué d’en étrangler le fameux « oncle Bash » aka Sebastian, lui et ses idées à la con. Lydia, un peu plus baba cool que sa moitié, avait ri nerveusement de l’aventure et avait fini par convaincre Catelyn de laisser Sebastian initier Jaden au surf, en arguant que cela lui passerait bien vite.


Que nenni. Erreur fatale. Ce maudit oncle Bash offrit à Jaden, à l’occasion de ses trois ans, son premier bodyboard, une planche plus légère et de forme moins oblongue qu’une planche de surf ordinaire, d’apparence suffisamment inoffensive pour que ses mères n’y voient que du feu. Ce n’était qu’un jouet, pas vrai ? L’enfant s’en donna à cœur joie. Si le bodyboard était moins basé sur la question de l’équilibre et du centre de gravité, puisqu’il s’agissait de s’allonger sur la planche et non pas de se tenir debout, l’activité permit à Jaden d’apprivoiser le mouvement aléatoire des vagues, d’en saisir la force, l’aspiration, les nuances, les pièges et les courants traîtres, jusqu’à les connaître sur le bout des doigts. Il n’y avait rien de plus grisant que d’être allongé sur cette planche, de s’y accrocher avec force et de sentir l’eau l’attirer vers le fond comme de grands doigts de fer refermés sur ses chevilles… puis, d’une brusque poussée, utiliser l’élan de cette même vague pour se propulser jusqu’au sommet de la montagne d’eau qu’il avait vaincue à son propre jeu. Souvent, Jaden avait l’impression qu’il volait. Il écartait grand les bras, riait… perdait l’équilibre et buvait la tasse.

Depuis la fenêtre de sa chambre,  il dévorait des yeux le ballet aérien des grandes personnes qui semblaient danser littéralement sur la mer endiablée. Il savait très exactement ce qu’il voulait faire plus tard. Sa maîtresse le lui avait déjà demandé à plusieurs reprises, comme si elle espérait qu’il ait finalement changé d’avis. Non, non, non. C’était ça et rien d’autre. Danser sur la mer. Dompteur de vagues, voilà ce qu’il avait envie de devenir. Personne ne semblait vouloir le prendre au sérieux, cependant, même si chacun ne pouvait manquer de constater ses progrès vertigineux et sa virtuosité. Grâce à son complice oncle Bash, il finit par convaincre ses mères de lui offrir une planche de surf digne de ce nom pour fêter ses six ans, et de l’inscrire dans le club de surf de Newcastle, Nobby’s SLSC.

Ce fut le déclic qui lui manquait. On lui enseigna l’équilibre, la position, la technique… mais aussi les dangers dont il n’avait jusqu’alors pas conscience. Il apprit à ronger son frein, à s’entraîner jour et nuit sur le sable sûr de la plage, avant d’avoir finalement l’autorisation de se lancer sur les vagues. On lui montra comment reconnaître les vagues inoffensives et celles qu’il fallait éviter. Il absorba tout comme une éponge, yeux et oreilles grand ouverts. Il était, sans nul doute possible, le plus précoce des élèves du club. Se mesurer à d’autres enfants développa également chez lui un sens de l’échange et de la compétition. Il n’était plus tout à fait seul sur la vague qu’il domptait, même si au final, c’était tout ce qui importait : voler. Ses tuteurs gardaient un œil attentif de professionnel sur ses progrès enthousiastes et insistèrent à de nombreuses reprises auprès de Lydia et Catelyn afin qu’il intègre un club de Sydney de renommée mondiale. Sans succès. A neuf ans, son côté casse-cou prit des allures qui donnèrent de nouvelles sueurs froides à ses mères et avec une technique que les autres juniors étaient bien loin d’avoir acquise, il s’enivra à surfer sur des vagues que certains adultes n’osaient pas rider eux-mêmes.

Ce fut une sombre époque, pour les systèmes nerveux respectifs de Lydia et Catelyn. En plus des « galipettes sur l’eau » à n’en plus finir, Jaden se mit à développer une fascination exacerbée pour la faune et la flore marine… en particulier les bêbêtes qui, d’ordinaire, ne vous donneraient pas immédiatement l’envie de leur faire un câlin. Certes, quand on grandit en pensant que toutes les araignées font à peu près trois mètres d’envergure, que les serpents sont capable d’engloutir une chauve-souris en une seule bouchée, et que mêmes les bigorneaux sont mortels (l’Australie est un pays de fou, on ne le répètera jamais assez) on trouve tout à fait normal de revenir fièrement vers sa mère, tout sourire au lèvre, en serrant dans ses bras la plus monstrueuse des méduses.

- Jay’ !! Repose-moi ça immédiatement ! paniqua Catelyn en se redressant d’un bond et en se maudissant de l’avoir quitté des yeux ne serait-ce que quelques secondes.

Mini-Jaden se figea, perplexe, et lui jeta un regard confus.

- Elle bouge plus, M’man. Je crois bien qu’elle est malade. Tu crois qu’on peut la sauver ?

La question était d’une sincérité si désarmante que Cat en oublia momentanément de paniquer. Depuis quelques temps, elle avait remarqué que l’enfant passait de plus en plus de temps à explorer les récifs et à venir en aide aux soigneurs le long de la plage, ce qui avait le mérite, selon elle, d’être un brin plus utile que de manquer de se rompre le cou en cascadant sur des vagues. Sa chambre était devenue un capharnaüm de morceaux de corail, anémones, étoiles de mer et coquillages hétéroclites qu’il affublait de noms particulièrement obscurs. Jaden portait encore ses lunettes de plongée et son tuba, qu’il avait redressé sur le sommet de son crâne, ses cheveux blonds ressortant en piques désordonnés de-ci de-là. Sa mère sortit de sa torpeur, se précipita vers lui et le força à lâcher sa « proie », l’éloignant catégoriquement du monstre gélatineux pour inspecter ses avant-bras avec fébrilité. Jaden se laissa faire, tordant son petit cou pour apercevoir le corps blanchâtre de celle qu’il pensait devoir sauver.

- M’man qu’est-ce que tu fais ? C’est pas moi qu’il faut sauver. Elle respire plus j’crois bien.
- Ah oui, ça je te confirme qu’elle ne respire plus, lâcha Catelyn en roulant des yeux au ciel. Des petites plaques rouges commençaient à pointer le bout de leur nez sur les doigts de Jaden qui n’avait pas l’air de sentir quoi que ce soit. Pour l’instant. Eloigne-toi de ce truc, je t’interdis d’y toucher, c’est dangereux.
- Pourquoi ?
- Parce que. Ne fais pas l’idiot, tu sais parfaitement que les méduses peuvent te faire du mal, répliqua Catelyn en lui taquinant le nez du bout de l’index. Mini-Jaden eut une moue boudeuse.
- Non, je veux dire : pourquoi est-ce qu’elle aurait pas le droit d’être sauvée juste parce qu’elle risque de me faire mal ?

Catelyn en resta bouche-bée. Puis elle esquissa un sourire.  C’était le monde à l’envers : son fils était en train de lui enseigner quelque chose d’important. Jaden, tout auréolé de son innocence naïve, l’interrogeait du regard. Elle hocha la tête.

- Tu as raison.

Puis elle fit mine de s’approcher de la méduse qui était (aucun doute à ce sujet), passablement décédée depuis un bon moment déjà, à son avis. Elle tira Jaden avec elle et entreprit de lui expliquer ce qu’elle savait sur ces bestioles peu ragoûtantes, pointant du doigt çà et là tandis qu’elle continuait son examen. Jaden buvait ses paroles, fasciné. Lorsqu’elle eut fini, elle se retourna vers lui. Son intérêt pour les animaux et la flore des océans lui paraissait sincère et digne de promesses.

- Dis-moi, Jay’… Ça ne t’intéresserait pas, de t’occuper des animaux, plus tard ? Je sais que tu fais tout pour les protéger. Je t’ai vu discuter avec les soigneurs sur la plage. Tu ne voudrais pas devenir soigneur, toi aussi ?

Le blondinet battit des paupières et afficha une expression de surprise pure. C’était un peu comme si elle venait de lui demander s’il n’avait pas envie de manger une assiette d’épinards plutôt qu’une tartine de Nutella. BIEN SUR QUE NON, VOYONS. Jaden haussa nonchalamment ses épaules déjà dorées par le soleil australien, et lui répondit comme si c’était l’évidence même :

- Non. Je veux voler. Là, ajouta-t-il en pointant du doigt vers les rouleaux sur lesquels les surfeurs pirouettaient gaiment un peu plus loin.

Evidemment. Catelyn poussa un soupir, mais quelque chose dans le regard de son fils lui fit comprendre que cela n’avait rien d’un caprice. Elle ne répondit rien, hissa l’enfant dans ses bras en faisant attention à ne pas effleurer les plaques rouges qui commençaient à gagner ses poignets, et reprit :

- Viens par ici. Il va falloir qu’on soigne ça au plus vite.
- Oncle Bash dit qu’il faut faire pipi dessus. Ça soigne tout de suite.
- Tu diras à oncle Bash que si je le choppe, il ne risque pas de soigner tout de suite, lui.

Aussi banale que fût cette conversation, elle eut un effet auquel Jaden ne s’attendait pas.  Vaincu par l’honnêteté et les prouesses de leur fils, Lydia et Catelyn cédèrent aux arguments de Sebastian et des professeurs du Nobby’s SLSC. Lorsqu’il eut l’âge requis, il entra dans un club de surf prestigieux de Sydney, à 2h de Newcastle.

Carte postale n°2 : Mudgee – New South Wales, Australia


- Grouille-toi ! Ta mère a l’ouïe d’un chat sauvage, et si ça te dérange pas, j’aimerais vivre au moins jusqu’à mon prochain anniversaire, mon père m’offre un billet d’entrée à Hobbiton.

Jaden ignora royalement le commentaire, trop concentré sur le moindre bruit suspect à l’intérieur de la maison silencieuse, puis enjamba la fenêtre de sa chambre, calant ses talons dans la pente du toit pour éviter de faire une chute un peu plus vertigineuse que nécessaire. D’une main, il récupéra sa planche de surf, qu’il hissa avec lui puis laissa tomber un peu plus bas dans la cour, en direction de celui qui avait parlé. Il entendit un « Ouch » étouffé, s’inquiéta momentanément de la santé de sa planche plutôt que de son pote, puis entreprit de descendre du toit avec l’agilité d’un singe. Il atterrit sur la pelouse sèche de l’arrière-cour dans un bruit sourd. La nuit était tombée depuis quelques heures, et seule la lueur de la lune lui permettait d’apercevoir le visage de lutin de son complice, un petit diable d’une quinzaine d’année au teint basané et aux cheveux noirs hirsutes, qui lui souriait de toutes ses dents blanches. Ce dernier semblait retenir tant bien que mal la planche de Jaden, tout en se frottant le nez.

- C’est plus lourd que je ne pensais, ce machin, commenta-t-il dans un murmure plus amusé qu’ennuyé.

Jaden sourcilla au « machin », n’appréciant que très modérément qu’on insulte son âme sœur. Keziah avait tendance à tout prendre au second degré, une qualité que le jeune australien appréciait tout particulièrement. Pour l’heure, il n’avait pourtant pas envie de plaisanter. C’était la première fois qu’il trahissait la confiance de ses mères. La première fois qu’il fuguait, donc. Mais elles ne lui laissaient pas le choix. Il avait tout juste seize ans, et elles lui avaient coupé les ailes (ou plutôt les nageoires), même si ce n’était pas volontaire. Après plusieurs années à pratiquer le surf à un niveau quasi-professionnel en alternant les séances au Nobby’s SLSC et au prestigieux club de Sydney, Jaden avait appris, dans le courant de sa quinzième année, qu’ils allaient devoir quitter Newcastle. Catelyn avait reçu une offre d’emploi qui ne se refuse pas, et ils avaient abandonné la côte australienne pour l’intérieur des terres. Jaden détestait Mudgee. C’était à plus de trois heures des premières plages. A plus de trois heures de son oxygène. Il l’avait très clairement fait comprendre à ses mères dans des scènes de ménage terrible digne d’Apocalypse Now, mais cela n’avait pas suffi. Pour couronner le tout, oncle Bash n’avait plus l’occasion de passer le voir aussi souvent qu’avant, et sans son soutien, Jaden perdait peu à peu du terrain. Autant qu’elles le pouvaient, ses mères l’emmenaient à la mer, mais il se passait parfois plusieurs semaines avant qu’il puisse replonger ne serait-ce qu’un orteil dans l’océan Pacifique. Cela le rendait à moitié dingue. Au collège de Newcastle comme au lycée de Mudgee, Jaden était ce qu’on pouvait appeler un élève moyen. Il n’était ni très bon, ni particulièrement mauvais, mais son attitude désinvolte avait une légère tendance à frustrer ses professeurs, qui avaient conscience de son véritable potentiel. Le jeune homme n’était pas un cancre ni un rebelle. Au contraire. On le savait intelligent et particulièrement perspicace. L’ennui, c’était qu’il n’avait simplement pas envie de se forcer. Il était la représentation vivante de l’expression « minimum syndical ». Pour lui, l’école était optionnelle : un bonus dont il pouvait se passer. Il y avait plus important, dans la vie. Notamment être le meilleur surfeur de toute l’histoire de l’humanité, rien que ça. Et sauver les requins, aussi. Résultat, il passait d’une classe à l’autre au ras des pâquerettes et obtint ses diplômes avec des notes relatives qui donnèrent très souvent envie à Lydia et Catelyn  de lui faire manger son bulletin par les narines.

Keziah et sa sœur, d’un an son aînée, avaient été les premiers à se lier d’amitié avec le nouveau blondinet, débarqué fraichement de la Côte. Quand il avait expliqué à son nouvel ami qu’il devait absolument se rendre à Sydney pour la compétition annuelle de surf amateur, Keziah ne lui avait même pas laissé finir sa phrase avant de dessiner un plan d’évasion particulièrement complexe version Prison Break. Jaden sourit au garçon et le soulagea du poids de sa planche, qu’il cala sous son bras. Il jeta un coup d’œil par-dessus son épaule en s’éloignant. Seule la lumière du salon était allumée. Sebastian faisait gentiment diversion, God bless him. Le jeune homme sentit une appréhension le gagner. Oncle Bash, avec qui il avait plusieurs fois fait l’aller-retour Mudgee/Sydney pour participer à différentes compétitions amateurs lorsqu’il l’avait pu, lui avait expliqué à quel point celle-ci en particulier était importante. C’était là que les entraîneurs recrutaient leurs nouveaux poulains. C’était une chance inespérée de réaliser son rêve. Il ne pouvait pas se permettre de la manquer. Pourtant, la culpabilité le gagnait. Dix minutes plus tard, alors qu’il atteignait le 4x4 de Keziah, il avait déjà à moitié renoncé, rongé par les remords.

Ce qui le fit changer d’avis ? Celle qui se trouvait au volant au moment où il ouvrit la portière. Aleisha, la sœur de Keziah, avec son joli sourire à fossette, ses yeux légèrement en amande encadrés de ses longues boucles d’ébène, et sa peau aussi bronzée que celle de son frère. Jaden se figea et son cœur eut un raté tandis qu’elle lui adressait un salut et l’invitait à monter. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle participe à l’aventure. Dans sa tête, il y eut comme un mouvement de panique et ses neurones se bousculèrent les uns les autres, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus aucun survivant. Il se racla la gorge, marmonna quelque chose qui ressemblait vaguement à « Hrrmrrhaogzfiisj saluuuut jjqfhugpauhhzohf », et assomma à moitié Keziah avec sa planche en pivotant sur lui-même pour aller la caler sur le toit. Son pote lâcha un ricanement mais ne commenta pas. Tout le monde savait, à l’exception peut-être d’Aleisha, que Jaden se languissait de la  belle aux origines néo-zélandaise.

En soi, leur périple se passa comme sur des roulettes. Ce fut une aventure. Ils firent plusieurs haltes sur le chemin de Sydney, découvrirent l’ambiance particulière des petits villages excentrés, passèrent la nuit à la belle étoile sur le toit du 4x4 à observer les constellations en s’imaginant leurs histoires, firent un feu de joie le long de la plage, rencontrèrent des « hippies » avec qui ils reprirent en cœur les tubes d’ABBA dans un bar karaoké… Bref, passons sur les quelques autres anecdotes compromettantes. Tout se passa au mieux. Ce fut lors de ce voyage que son instinct de baroudeur se développa considérablement. Il prit conscience de l’immensité du monde et de tout ce qu’il avait encore à explorer. Il eut l’impression d’avoir grandit d’au moins un an en l’espace d’un jour et d’une nuit.

Il brilla lors de la compétition de Sydney, sous le regard admiratif et les cris enthousiaste d’Aleisha. Comme oncle Bash l’avait prévu, de nombreux entraîneurs s’étaient déplacés pour l’occasion, et Jaden fut approché par trois d’entre eux, qui lui assurèrent qu’il avait le potentiel pour participer au mondial. Fébrile, il leur promit de leur donner sa réponse dès que possible, ignorant momentanément un détail qui n’en était pas un : il aurait besoin de l’accord de ses parents. Sur le chemin du retour, Jaden et Aleisha se rapprochèrent considérablement. Ce fut la période des premiers flirts et des premiers baisers. Le jeune homme en oublia le nuage noir qui pesait pourtant au-dessus de sa tête à l’idée de ce qui allait se passer une fois de retour à la maison. Sa disparition n’avait pas pu passer inaperçue.

Et en effet, il y eut du sang et des larmes. Catelyn et Lydia les attendaient sur le pas de la porte. Elles avaient dû prendre contact avec la famille de Keziah et Aleisha, et avait aperçu le 4x4 de loin. Ça ne sentait pas bon du tout. Lydia, les bras croisés, tapotait nerveusement du pied par terre et Catelyn avait l’œil droit qui tiquait de façon inquiétante. Jaden avait l’intime conviction qu’elle allait très bientôt virer au vert, déchirer ses vêtements et se transformer en Hulk. C’était une simple question de secondes. Il survécut cependant, de justesse. Après avoir affronté un orage de remontrances et une pluie de postillons desquels il s’abritait avec sa planche, il avait eu l’occasion de plaider sa cause. Fort heureusement pour lui, Jaden parlait très bien. Son aisance, sa franchise et sa sincérité lui sauvèrent très probablement la vie. Ça, et surtout sa botte secrète qu’il avait mis des années à maîtriser et à laquelle ses mères n’avaient jamais su résister : le regard du Chat Potté. Derrière les lignes ennemies qui cédaient peu à peu, oncle Bash levait les deux pouces en l’air, en articulant silencieux « Well done, WELL DONE ».

Au final, il avait obtenu un compromis plus que satisfaisant, compte tenu du fait qu’il avait bien failli finir carbonisé. Ses mères, il le sentait, avaient eu la peur de leur vie. Il ne leur en voulait pas. Il les aimait inconditionnellement, et il savait qu’elles ne voulaient que son bien. Elles ne savaient simplement pas comment s’y prendre. Elles lui proposèrent un deal qu’il s’empressa de signer. Si elles lui donnaient l’autorisation d’accepter l’une des offres qu’on lui avait faites, de passer surfeur professionnel et de s’entraîner d’arrache-pied pour le prochain mondial, il promettait de terminer correctement ses études au lycée et de prendre ensuite des cours par correspondance. Elles tenaient absolument à ce qu’il ait un diplôme digne de ce nom. « Juste au cas où », disaient-elles. Jaden, sans surprise, choisit la filière biologie marine, et fit de son mieux pour tenir sa promesse.

Carte postale n° 3 : SeaWorld, San Diego, California


Tout alla très vite. Jaden emménagea avec Sebastian à Sydney afin de pouvoir se consacrer pleinement à sa carrière de surfeur qui commençait tout juste. Sa relation avec Aleisha dura quelques mois supplémentaires malgré la distance qui les séparait désormais. Ce fut la passion de Jaden pour le surf, son acharnement au travail et sa soif de liberté qui y mit un terme. Ils s’éloignèrent progressivement l’un de l’autre, mais restèrent bons amis. A dix-sept ans, il participa à son premier mondial de surf. Si son résultat ne fut pas extraordinaire, cette nouvelle expérience acheva d’entériner la décision qu’il avait prise : c’était très exactement ce qu’il voulait faire de sa vie. Vivre loin de sa famille et de ses nombreux amis, quitter l’Australie furent un défi qu’il n’avait pas prévu. Son prix de consolation fut la découverte du monde et de ses plus belles plages. Le Brésil, Hawaï, la Thaïlande, l’Europe…

Au fur et à mesure des mondiaux, on commença petit à petit à retenir son nom. Il montait progressivement dans le classement, et certains remarquaient son aisance particulière, ses mouvements parfois audacieux et sa façon unique d’apprivoiser la vague. Il gagnait en technique, en assurance… et en célébrité, si l’on peut dire. Certes, les surfeurs, de manière générale, ne sont pas les people que l’on rencontre dans tous les magazines. Mais pour les connaisseurs, son visage n’était plus inconnu au bataillon. Et ce fut là que surgirent les Furies et leurs cris à vous glacer les sangs, les tristement célèbres groupies ou fangirls. Très probablement les maux les plus terribles que le monde ait jamais enfantés. D’abord terrifié par cette horde de créatures aux hurlements de Banshees qui traquait le moindre de ses mouvements lors des épreuves, Jaden finit par constater qu’elles n’étaient pas là pour lui arracher la tête, mais bien plutôt le contraire… Et comme toute âme innocente, il tomba à pieds joints dans le piège.


Il sortit avec certaines d’entre elles. Ces fréquentations étaient relativement courtes, puisqu’il ne restait jamais très longtemps au même endroit, et au bout de quelques mois de ce curieux manège, elles le vaccinèrent rapidement contre les relations amoureuses. En revanche, il prit définitivement le virus des voyages. A chaque nouveau pays qu’il foulait du pied, Jaden s’en allait en exploration entre deux épreuves. D’une année sur l’autre, il dénicha des petits boulots lors des deux mois de « pause » qu’il avait entre deux mondiaux. Ce n’était pas tant pour gagner davantage d’argent que pour satisfaire sa curiosité. Il se retrouva successivement moniteur de surf à Honolulu, barman dans un établissement douteux de Sao Paulo, maître-nageur sur les plages blanches de Miami Beach, et il accepta même de participer à une animation au parc aquatique de SeaWorld à San Diego. Ce fut d’ailleurs à San Diego qu’il rencontra son actuel meilleur ami, un minuscule chipmunk rapidement renommé Sky (Jaden trouvait que l’animal était si vif à monter aux arbres qu’il atteindrait forcément le ciel un jour ou l’autre). Il l’avait déniché par hasard, errant à travers les rues dans les environs du grand zoo de San Diego, terrorisé par une troupe de petits mioches qui s’amusaient à lui brûler le bout de la queue et des moustaches. Jaden avait vu rouge, et si ces maudits gamins n’avaient pas su monter aux arbres, il n’aurait pas donné cher de leur peau. Depuis, le rongeur avait décidé de le suivre à la trace, et réapparaissait fréquemment, le plus souvent au moment où il s’y attendait le moins.

Carte postale n°4 : Jeffreys Bay, South Africa


Après plusieurs très bons résultats, plusieurs désillusions aussi, et surtout beaucoup de mésaventures à travers le monde, Jaden, du haut de ses 26 ans et de son expérience, mit les pieds en Afrique du Sud en 2011 pour sa dixième participation au mondial de surf. Certes, ce n’était pas la première fois qu’il explorait le pays et qu’il foulait le sable de la plage de Jeffreys Bay puisqu’il n’en était plus à ses premiers essais, mais cette fois-là allait s’avérer bien plus différente qu’il ne l’avait imaginé. Il avait quitté son étiquette de « débutant » qui lui avait collé à la peau pendant près de cinq ans après ses premiers pas dans le mondial, et inquiétait désormais sérieusement ses concurrents. Mais ce n’était pas un rival que le hasard avait l’intention de placer discrètement sur sa route. Ce fut une jeune femme. Of course. Il n’y a pas de belles histoires sans princesse, pas vrai ? Cette dernière lui tomba sur le coin de la figure (métaphoriquement parlant, bien sûr) sans prévenir. Ou peut-être bien que c’était lui, qui lui était tombé dessus, à la réflexion. Jaden, on ne le sait que trop, avait le plus grand mal du monde à se la fermer. Son but dans la vie, après le surf, c’était très probablement de rencontrer de nouvelles têtes à chaque occasion.

Et cette tête-là lui fit un effet qu’il n’avait pas prévu. Quoiqu’il ne la vit pas immédiatement, sa bouille d’ange… Il commença par apercevoir une paire de jambes (pas désagréable, comme première impression, soit-dit-en-passant, elle avait de très jolies jambes) qui dépassait tout juste de l’eau, au moment de la chute de la jeune femme, accompagnée d’un bruit d’éclaboussure et d’éclats de rire des compatriotes de la victime, que la compassion n’étouffait visiblement pas. Jaden, allongé sur sa propre planche, esquissa un sourire mi-amusé, mi-compatissant, et de quelques poussées des bras, se glissa jusqu’à la hauteur de la surfeuse en herbe qui remontait tout juste à la surface en crachotant gaiement.

Et là, paf. Tout le monde s’attend sans doute à la description suivante : Lip tourne la tête, bat des cils (le tout au ralenti pour donner plus de poids à la scène), et Jaden, en croisant son regard, est littéralement frappé par la foudre et n’a plus d’yeux que pour elle. Sans oublier la musique d’ambiance et la voix suave de Whitney Houston entamant « And I will always love youuuu ».

Et bien… non. Si Jaden ne put s’empêche de noter dans un coin de sa tête (constat purement scientifique, évidemment), que la vacancière avait tout de la sirène et rien du monstre marin, la jeune femme, elle, ne le remarqua pas tout de suite et remonta immédiatement sur sa planche pour une nouvelle tentative.  Depuis Aleisha, le jeune australien avait eu l’occasion de s’entraîner et s’était si bien vacciné contre les charmes féminins (hrm, qu’il croyait, oui) qu’il n’eut aucun mal à lui adresser la parole, avec sujet-verbe-complément, et syllabes détachées les unes des autres. Sans autre préambule, il éleva la voix au moment où elle allait perdre de nouveau l’équilibre, lui conseillant simplement d’abaisser son centre de gravité. Pour lui, bien sûr, cela coulait de source. Surprise, la jeune femme lui jeta un coup d’œil si intensément perplexe qu’elle lui donna l’impression de s’être exprimé en mandarin. Réalisant qu’elle n’avait pas compris une virgule de ce qu’il venait de dire, il quitta sa posture horizontale et se hissa en équilibre sur sa propre planche avec une aisance naturelle qui donnait presque envie de lui mettre des claques. Il s’appliqua à mimer la posture qu’elle devait adopter tout en expliquant plus simplement en quoi cela consistait exactement. Le pire, dans tout ça, c’était probablement la sincérité de Jaden à ce moment précis. N’importe qui d’autre aurait probablement sauté sur l’occasion pour entamer un plan drague particulièrement vaseux, sourire Colgate et « Viens que je te montre comment on fait » à gogo. Le jeune australien, lui, avait un tel amour du surf qu’il ne pouvait pas concevoir que quelqu’un puisse NE PAS y arriver. Il voulait juste l’aider, quoi. Promis-juré. C’était pas sa faute si, en plus, elle était diablement jolie…

Pour une raison qui lui échappait, cependant, elle le regardait d’un air particulièrement soupçonneux, surtout au moment où il s’entendit lui proposer de lui apprendre à surfer. Certes. Il se serait sans doute soupçonné lui-même d’être un pervers, s’il avait pu s’entendre. Au moment où la jeune blonde lui demandait ce qu’il réclamerait en échange de ses services, il se surprit à sourire malgré lui… et une seconde plus tard, une autre vague vint briser le faible équilibre de l’inconnue qui disparut dans l’écume à quelques mètres de lui dans un grand « plouf » plutôt gracieux, si vous voulez son avis. Il se pencha au moment où elle revenait à la surface et lui prit la main pour la hisser légèrement sur le bord de sa planche. Pour une mystérieuse raison, il n’avait pas envie que cette conversation s’arrête.

- Rien, répondit-il finalement en lui adressant un clin d’œil et en ôtant machinalement un bout d’algue resté collé sur le front de la jeune fille. C’est juste pour aider, juré. Mais si ça te tente j’aimerais au moins savoir comment je dois t’appeler. Moi c’est Jaden.

Lip. Son petit nom à elle, c’était Lip, lui confia-t-elle avant que sa troupe d’amis ne rapplique en grande pompe et brise sa couverture. Damned. Ils l’avaient reconnu, ces saligauds. L’ignorance de la dénommée Lip avait eu quelque chose d’incroyablement rafraichissant. Beau joueur, Jaden les salua d’un petit signe de la tête, surpris de constater que son cœur se serrait très légèrement. Sans s’expliquer pourquoi, il aurait préféré qu’elle ne sache pas tout de suite ce qu’il était. La façon qu’elle avait de le regarder avait un côté reposant… Un peu comme s’il pouvait subitement relâcher toute la tension de la compétition rien qu’en lui adressant un sourire. Il ne le sut pas immédiatement, mais cette simple conversation changea en partie le court de sa vie.

Les cours de surf ne furent que la partie submergée de l’iceberg. L’un comme l’autre n’eurent aucun mal à réaliser qu’ils se plaisaient. Les séances d’apprentissage prirent une tournure plus agréable que studieuse, et Jaden se rendit très vite compte qu’en quelques jours, Lip était devenue sa bouffée d’oxygène. Or, c’était un sentiment qui, en tant normal, était réservé au moment précis où il se sentait voler sur le dos d’une vague. Cette soudaine certitude avait un côté à la fois grisant et inquiétant. Quelque chose… ou plutôt quelqu’un pouvait-il vraiment être aussi important que le surf, l’amour de sa vie ? (non, non, il n’a pas tendance à exagérer, ce n’est pas son genre). Même la compétition, en elle-même, lui sembla avoir un goût différent. Un peu comme s’il était aux prises avec un dilemme qu’il ne comprenait pas encore. Le fait que Lip ne lui facilite pas la tâche ne faisait qu’accentuer l’évidence : plus elle faisait preuve de réticence vis-à-vis d’une relation qui ne pouvait se faire qu’à distance, plus il réalisait, à sa plus grande stupéfaction, qu’il avait besoin d’elle. Au point, d’ailleurs, de faire des choses passablement stupides, comme la suivre jusqu’à son université à la fin de la compétition, et errer bêtement sur le campus en tong et en short de bain, arrêtant à peu près tous ceux qu’il croisait pour leur demander où se trouvait Letizia Ida Pastore. Il lui servit alors la plus belle plaidoirie de sa vie avant même d’avoir eu le temps de réfléchir à ce qu’il allait bien pouvoir dire. Il n’était même pas sûr que ce qu’il blablatait avait un sens ni s’il allait pouvoir s’arrêter de parler un jour. Mais voilà, l’essentiel était là : il voulait tenter sa chance, avec elle, même si cela signifiait ne pas se voir autant qu’ils l’auraient pu, à cause de l’autre amour de sa vie.

Elle l’avait cru. Elle avait choisi de croire en eux. Elle l’avait embrassé pour seule réponse. Mais ce qu’il n’avait pas dit ce jour-là, c’était qu’il était tombé amoureux. Raide dingue. Comme ça, sans crier gare. Il l’avait su le jour où, plongé dans ses réflexions au sujet de Lip et de la meilleure façon de la convaincre qu’une relation à distance n’était pas vouée à l’échec, il avait manqué un entraînement de surf. Manqué un entraînement de surf. C’était la preuve qu’il lui manquait.

Il avait eu raison. Cela fait maintenant à peu près quatre ans que les jeunes tourtereaux sont ensemble, et si la vie n’est pas toujours facile à cause du tempérament aventureux de Jaden et de sa profession qui l’envoie très souvent aux quatre coins de la planète, ils sont heureux. Il y eut des hauts et des bas, en particuliers lorsque Lip réalisa qu’il abandonnait volontairement certaines épreuves pour être rentré plus tôt auprès d’elle. Mais parce qu’ils savent se parler sans complexe et en toute honnêteté, il paraît tout à fait improbable de pouvoir les séparer un jour.

Jaden squatta pendant un temps chez un ami de Johannesburg les premières années de sa relation avec Lip (même si, avouons-le, il passait le plus clair de son temps chez elle), avant que le jeune couple décide finalement d’emménager ensemble.

Mais plus qu’un foyer vers lequel revenir, ce que Jaden voudrait par-dessus tout, c’est que Lip vienne avec lui.





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Letizia Pastore
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MessageSujet: Re: Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list.   Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list. EmptyJeu 20 Aoû - 18:34

YEAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!! YOU'RE HEEEEEEEEEEEREEEEEEEEEEEEEEEEEEE pompom
Et je nie toutes fourberies Rolling Eyes

Je t'aime d'amour, ta fiche est parfaite mais ça tu le sais déjà cute et j'ai juste trop hâte de RP avec toi omg
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MessageSujet: Re: Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list.   Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list. EmptyJeu 20 Aoû - 18:38

FINALLY !!! Sortez les sarbacanes et le champomy dance2

La fourberie c'est ton deuxième prénom mais on le dira pas, chut lick

Moi aussi je t'aime, Lipounette bisounours  (MON DIEU UN GIF BISOUNOURS, MY LIFE IS COMPLETE)
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MessageSujet: Re: Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list.   Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list. EmptyJeu 20 Aoû - 19:08

Oh JADEN keur J'attendais trop qu'il soit pris ce scénario, parce que l'histoire de lui et Lip est vraiment trop mignonne ooh
Et puis que Letizia valide ta fiche, visiblement, moi je te valide avec plaisir youhou Surtout qu j'aime beaucoup ton style, j'ai failli mourir de rire avec le passage sur les fans ahah



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MessageSujet: Re: Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list.   Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list. EmptyJeu 20 Aoû - 19:09

Bienvenue à toi! What a Face
Je crois que tu as fais une heureuse!
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MessageSujet: Re: Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list.   Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list. EmptyJeu 20 Aoû - 19:20

Wowww thank youuuuu vous deux hug

Quelle rapidité, quelle efficacité !! Merci pour la validation, je m'en vais créer les liens et tout le blabla, hâte de commencer Smile

Ah, les fangirls... lol j'écris souvent tout ce qui me passe par la tête, et Lip pourra attester que c'est 80% du temps n'importe quoi, donc je m'excuse d'avance youhou
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Felicity Sparrow
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MessageSujet: Re: Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list.   Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list. EmptyJeu 20 Aoû - 19:23

On rigole pas ici, avec le service Cool (non, je rigole, on essaie juste faire de notre mieux ahah)

J'en pouvais plus, je me suis tellement vue dans ce portrait omg Mais mon passage préféré reste celui de sa rencontre avec Lip bave (et c'est pas du tout n'importe quoi !)
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Letizia Pastore
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MessageSujet: Re: Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list.   Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list. EmptyJeu 20 Aoû - 19:26

Jaden S. Hale a écrit:
Ah, les fangirls... lol j'écris souvent tout ce qui me passe par la tête, et Lip pourra attester que c'est 80% du temps n'importe quoi, donc je m'excuse d'avance youhou
J'aurais dit 99,9% du temps moi Rolling Eyes mais c'est pour toutes tes conneries que je t'aime autant haha ! Je me souviens d'un certain grognon qui pensait beaucoup de conneries et qui en faisait encore plus siffle

Je suis trop contente que tu sois déjà validée bernie on va bien rire dance2
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Jaden S. Hale
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MessageSujet: Re: Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list.   Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list. EmptyJeu 20 Aoû - 19:40

Felicity Sparrow a écrit:

J'en pouvais plus, je me suis tellement vue dans ce portrait omg Mais mon passage préféré reste celui de sa rencontre avec Lip bave (et c'est pas du tout n'importe quoi !)
looooooool, j'ai une soeur qui m'a fortement servi d'inspiration pour le portrait en question... Sa rencontre avec Lip, j'étais mode : coeur2

Lip-chouw a écrit:

J'aurais dit 99,9% du temps moi  Rolling Eyes  mais c'est pour toutes tes conneries que je t'aime autant haha ! Je me souviens d'un certain grognon qui pensait beaucoup de conneries et qui en faisait encore plus siffle

Tssssss, ne commence pas à me décrédibiliser voyons ! snif Jaden ne joue pas dans la même catégorie... Enfin j'espère XD Mais j'approuve : on va riiiiire excited
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Andrew J. Livingston
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MessageSujet: Re: Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list.   Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list. EmptyJeu 20 Aoû - 19:44

On l'attendait ce Jaden mais il est finalement là, il arrive comme le messie d'un coup et tout youhou keur cutie ooh . Je sens que ce couple va être trop trop mignon sérieux omg. Et puis Luke Mitchell est un peu trop canon cute hugs . Je l'imagine sur un surf et voilà décès imminent omg.
La rencontre avec Lip est trop choupie, c'est des choupis eux deux en fait :bril:

Bienvenue parmi nous et j'espère que tu vas te plaire ici cutie
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Jaden S. Hale
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MessageSujet: Re: Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list.   Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list. EmptyJeu 20 Aoû - 20:06

looool Le messie, carrément ? afro Je t'aime déjà, Andrew /SBAM/

Oui, la choupitude de ces gens me tue à l'avance hugs

Merci pour ton accueil !!
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Joos Van Pieters
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LE PETIT SINGE
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MessageSujet: Re: Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list.   Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list. EmptyJeu 20 Aoû - 21:32

Ça a été du rapide tout ça omg en tout cas bienvenue parmi nous keur je suis bien contente pour Lip moi smile je suis sûre que ça va être du tonnerre ce que vous nous ferez angel
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Jaden S. Hale
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MessageSujet: Re: Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list.   Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list. EmptyJeu 20 Aoû - 23:06

Ahah oui ça été vite ! Merciiii ooh
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Letizia Pastore
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MessageSujet: Re: Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list.   Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list. EmptyJeu 20 Aoû - 23:13

Ecrire sa fiche entièrement avant de s'inscrire (et en me faisant lire petit à petit pour pas que je vienne te botter le cul parce que j'en peux plus d'attendre fire) ça aide Rolling Eyes

*va préparer un RP aux petits oignons pour l'amour de sa vie* crap
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Jaden S. Hale
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MessageSujet: Re: Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list.   Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list. EmptyVen 21 Aoû - 1:49

Mdr exactement !! Ça a "officiellement" été très vite, mais dans les coulisses... Il m'a juste fallu trois siècles pour terminer, en donnant tous les soirs ses cachets à Lip pour qu'elle patiente Rolling Eyes

*file rejoindre Lip dans ses conneries, c'est important*
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MessageSujet: Re: Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list.   Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list. Empty

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Jaden S. Hale ♣ I haven't been everywhere but it's on my list.

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