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 only if i could - riley

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MessageSujet: only if i could - riley   only if i could - riley EmptyLun 5 Oct - 19:39

only if i could

ft. riley


« if i didn't know better, but dammit i do »
J'avais eu du mal à m'acclimater de nouveau à l'ambiance de Johannesburg. Je ne sortais pas beaucoup, je n'avais pas vraiment essayé de prendre le temps de recontacter d'anciennes connaissances. Non, j'étais plutôt restée avec mes parents en fait. Mon père était sorti de l'hôpital, mais on continuait d'y faire des aller-retours pour faire des examens. C'était dur de voir mes parents comme ça. Je ne les avais pas beaucoup vu ces dernières années, et les souvenirs que j'avais d'eux étaient des souvenirs joyeux. Or là, l'ambiance quand j'allais chez eux était plutôt dépressive. J'avais préféré me prendre un appartement seule plutôt que de rester avec eux tous les jours. Et puis,ayant trouvé un boulot, ça allait aussi me permettre de pouvoir me concentrer, travailler tranquillement. Cependant, j'étais toujours stressée quant à la santé de mon père. Mais le travail passait d'abord. Je retournerai peut être à Barcelone un jour, mais en attendant, je devais me reconstruire ici. Bien sûr que j'aimerai retourner là-bas, retrouver Ernando, même si, ce serait sans doute différent. Mais en attendant, j'étais ici. Et en parlant de travail, aujourd'hui était le jour où j'allais débuter mon premier gros projet ici.

Je m'étais levée à la fois toute excitée et anxieuse. Je ne savais pas à quoi m'attendre. J'allais rencontrer sans doute de nouvelles personnes, peut être de nouvelles méthodes de travail. Je devais admettre que l'inconnu m'effrayait un peu. Mais il fallait bien y passer. Je n'étais pas du genre à y faire trop attention, mais pour ce coup-ci, j'avais envie de faire attention à mon apparence. Après un bon petit déjeuner, je retournais dans la salle de bain pour prendre une douche. Le rendez-vous était fixé à onze heures, j'avais encore le temps, mais j'avais un espèce de mauvais pré-sentiment. Je ne savais pas, mais mon ventre me faisait mal, j'avais l'impression que quelque chose de mauvais, ou du moins, de pas très bon allait arriver. J'essayais juste de me concentrer à tout prix sur le côté professionnel. Et donc la première apparence comptait. J'avais choisi un tailleur blanc cassé, assez simple, et j'avais ramassé mes cheveux en un chignon désordonné. Je ne voulais pas paraître négligée, au contraire. Je tenais à ce que ce projet avance dans les meilleures conditions.

Je me regardais une dernière fois dans le miroir avant de partir. Cette sensation de mauvaise augure se faisait de plus en plus forte. C'était sans doute, je l'espérais, une sensation due au stress d'un premier meeting en lien avec mon milieu professionnel. Mes mains étaient déjà moites alors que je n'étais même pas encore partie de chez moi. Moi qui était d'un naturel plutôt assurée d'habitude, je ne comprenais pas vraiment pourquoi est-ce que je me mettais dans un état pareil. Probablement le fait de revenir travailler dans cette ville après tant d'année… C'était vraiment bizarre.
Mais l'heure était venue d'y aller. N'ayant pas encore eu l'occasion de valider les papiers de mon véhicule, je prenais un taxi Il allait falloir que je me charge de ça, d'ailleurs, parce que je n'avais rien contre les taxis, mais sur le long terme, ça me coûterait moins cher d'avoir ma propre voiture. Le taxi, en attendant, c'était très bien. Parcourant les rues de Johannesburg, je m'arrêtais alors devant un immense immeuble avec des grandes baies vitrées, apparemment dans le quartier de Sandton. J'avais l'impression de me jeter dans le grand bain. Je soufflais un bon coup en payant ma course, et en sortant du taxi. Je me retenais au mieux de ne pas chanceler sur mes talons, mais ce n'était pas évident. Ceci dit, j'essayais de prendre un air à peu près assurée pour rentrer dans le building. Tout le monde était bien habillé, des hommes en costard, des femmes en tailleurs. Je n'avais pas l'impression de faire tâche dans le décor, grâce à ma tenue, mais je me sentais tout de même bien inférieure à toutes ces personnes.

Je m'avançais vers le bureau d'accueil. Une jeune femme s'y trouvait. « Bonjour, j'ai rendez-vous à onze heures pour le projet de construction de l'immeuble à Sandton... » « Troisième étage, deuxième porte à droite. » Elle n'avait même pas relevé le regard, et je ne savais pas vraiment comment me comporter. « Euh… Merci ? » J'avais l'impression de l'interroger, mais ne restais même pas attendre une réponse. Je partais plutôt en direction de l'ascenseur. J'y entrais et appuyais sur le bouton 3. Les portes se refermaient. L'ascenseur était très grand, je faisais minuscule à l'intérieur de ce dernier. Je me sentais comme une petite fourmi, tellement tout ici semblait démesuré. Mais je ne m'y attardais pas, et arrivée au troisième étage, je tournais à droite et entrai dans la seconde salle. Il n'y avait personne pour le moment. Je ne savais pas vraiment combien de personne, ni qui devait se rejoindre à la réunion. Je posais mes plans sur la grande table centrale en attendant. Il y aurait probablement un chef de chantier, un client, ces choses là… Je marchais dans la salle, vers les grandes baies vitrées qui donnaient une magnifique vue sur toute la ville. C'était grand, immense même. Cette ville m'avait manqué.

J'avais passé quelques minutes à regarder dehors, avant d'entendre la porte s'ouvrir. Je fis volte-face, m'apprêtant à saluer la seconde personne qui devait être présente à ce rendez-vous, sans doute. Je reconnaissais son visage à l'instant même où je le voyais et je me figeai. « Riley... » disais-je spontanément, dans un murmure. J'aurais préféré ne rien dire. J'aurais préféré partir, ou manquer ce rendez-vous si j'avais su qu'il serait là. Je n'avais rien contre lui, mais je n'avais pas eu de nouvelle, et il était probablement toujours aussi énervé contre moi, je n'en savais rien. « Je... » Je ne savais pas quoi dire, ni quoi faire. « Qu'est-ce que tu fais là ? » C'était une question stupide. Il était là pour la même raison que moi sans doute. Je joignais mes mains, nerveusement. Je ne l'avais pas vu depuis… Je ne savais même plus, une dizaine d'années probablement. « Je… Je suis désolée… Si j'avais su je… j'aurais signé pour un autre projet. » Je ne voulais pas qu'il pense que j'étais là pour lui, que c'était volontaire de ma part ou quoi que ce soit, car ce n'était pas du tout le cas. Je n'avais aucune idée de comment est-ce qu'il allait réagir… Je ne savais plus rien à cet instant précis.

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Riley Steyn
Riley Steyn
LE SUPER PAPA


♣ messages : 100
♣ where are you : Johannesburg
♣ âge : 40
♣ métier/études : Constructeur & Bénévole


MessageSujet: Re: only if i could - riley   only if i could - riley EmptyDim 18 Oct - 2:23


C'était un matin comme un autre, avec la même routine, les mêmes visages, les mêmes expressions. Riley avait réveillé Tiana avant d'aller lui préparer son petit-déjeuner le temps qu'elle émergeait de son sommeil. Ils avaient partagé le repas en discutant joyeusement avant que la fillette n'aille se préparer. Riley laissa son pyjama pour une chemise et un pantalon simple. Ce matin, comme tous les matins, il était Riley Steyn, propriétaire de Steyn Besigheid et soumis aux tâches qui incombaient un chef d'entreprise. Il appela Tiana une fois pour lui dire de se dépêcher. Elle lui répondit qu'elle était presque prête tandis qu'il finissait de boutonner sa chemise bleue, laissant quelques boutons défaits. Il mit les mains dans ses poches pour les mettre en place et attacha sa montre tout en appelant Tiana une deuxième fois. Il finissait de lasser ses chaussures et attrapait sa veste pour tonner une dernière fois le nom de sa fille qui apparut dans l'entrée pour enfiler une paire de baskets. Ensemble, ils sortirent de leur appartement et se dirigèrent vers la voiture. La petite métisse se précipita contre la portière du côté du passager avant. Ils avaient conclu un marché. Depuis qu'elle avait enfin passé le cap des 10 ans, Tiana avait le droit de s'asseoir à l'avant du véhicule. Évidemment, elle aurait pu obtenir cette sacro-sainte place depuis quelques temps déjà, étant donné que malgré son jeune âge, elle dépassait le mètre 50, limite légale pour les enfants, depuis quelques temps. Le père leva les yeux au ciel d'un air désespéré mais ne dit rien et la laissa grimper dans la voiture et attacher sa ceinture.

Il la déposa à l'école, elle lui claqua un énorme bisou sur la joue. Il repartit ensuite. Il était encore bien trop tôt pour son rendez-vous. Il avait bien assez le temps pour faire le tour de certains chantiers. Il se laissa alors porter par les rues de Johannesburg qui s'éveillait doucement. Il put s'occuper de deux lieux avant que la fonction réveil de son téléphone ne lui rappelle qu'il devait se mettre en route pour Sandton. Il repartit dans sa voiture et reprit la route pour ce quartier de Johannesburg. Son téléphone sonna à nouveau et il décrocha avec le kit main libre du véhicule. Immédiatement, la voix de son bras droit résonna dans l'habitacle. Il ne perdit pas de temps et lui annonça qu'il ne pouvait pas venir ce matin. La réaction de Riley fut immédiate. « Putain, Sanele, je comptais sur toi pour appuyer mes propos au cas où on tombe encore sur un architecte en carton qui veut faire du design qui va vouloir révolutionner le monde avec des idées à la con… » Riley était cru mais il s'en fichait. Il était seul dans sa voiture et les personnes qui le regarderaient penseraient simplement qu'il était en grande discussion avec lui-même. Rares étaient celles qui pouvaient lire sur les lèvres. Encore plus rares étaient celles qui pouvaient lire le zoulou sur les lèvres. Le constructeur tapa du poing sur son volant. Bien qu'il se voulait autoritaire, il ne pouvait jamais l'être très longtemps avec son meilleur ami. Il laissa donc échapper un soupir bruyant avant de reprendre. « Tant pis, je vais me démerder tout seul, mais tu me le revaudras cher ! Bon rétablissement à ta femme ! » Sanele le salua à son tour et Riley raccrocha. Il trouva une place sur le parking de l'immeuble. Il attrapa sa veste sur le siège passager avant de sortir du véhicule et le verrouiller.

D'un pas déterminé mais décontracté, il pénétra dans l'immeuble où se déroulait la réunion. « Bonjour ! Riley Steyn. » La femme ne lui adressa pas un regard lorsqu'elle lui indiquait la direction. Le constructeur roula des yeux dans un soupir silencieux. Sérieusement, ça lui aurait arraché une dent de paraître un peu plus enthousiaste ?
« Merci bien, bonne journée à vous ! » Il ne prit pas la peine d'insister, mais parla suffisamment fort pour que toutes les personnes présentes l'entendent. Il prit donc l'ascenseur, non sans en saluer les occupants et ceux qui arrivaient en courant derrière lui, juste avant que les portes ne se referment. Il ne sortit qu'au troisième étage, comme on lui avait indiqué. Il était déjà venu, quelque part dans le bâtiment. Pour d'autres constructions dans le quartier. Il respecta les indications données par la réceptionniste. Consultant rapidement sa montre, il constata qu'il n'était pas en retard, bien au contraire, et ouvrit la porte sans frapper. La pièce n'était pas vide, mais occupée par une jeune femme, de dos. Il était sur le point de la saluer lorsque son prénom fut prononcé. Cette voix, cela faisait si longtemps qu'il ne l'avait plus entendue…

« C… Chris ?! » Sa voix s'étouffa de surprise. Ses yeux s'écarquillèrent et son coeur se mit à battre plus fort. Il aurait pu la reconnaître entre mille, même des dizaines d'années plus tard. Cela faisait pourtant si longtemps qu'il ne l'avait pas vue. Et pourtant, elle était là, devant lui. Il fut tenté de se pincer pour vérifier qu'il n'était pas en train de rêver, mais le choc l'empêcha de faire quel que mouvement que ce soit. Il avait également perdu l'usage de la parole, jusqu'à ce que Christina pose une nouvelle question. « Ce serait plutôt à moi de te poser cette question, étant donné que ça fait 10 ans que je travaille à Johannesburg… » Dans sa voix, il y avait une pointe de sarcasme qui tentait de dissimuler sa surprise mais aussi son inquiétude. Pourquoi était-elle ici ? Elle ne pouvait pas être à Johannesburg depuis tout ce temps, ils se seraient forcément croisés. « Un autre projet ? » Il se parlait plus à lui-même qu'à la jeune femme. Si elle parlait d'un autre projet, c'était qu'elle n'était pas vraiment là pour une courte durée. Son coeur loupa un battement. Il ne savait pas trop quoi penser. Des milliers de questions tournaient dans sa tête. L'envie de lui crier de dégager de sa vue également, mais il parvint à se contenir, soufflant bruyamment. Il prit le temps de calmer les battements de son coeur, glissant une main dans ses cheveux. Il ne l'avouerait pas, mais il était un peu dépassé par les événements. « Qu'est-ce que tu viens faire ici, Christina ? », finit-il par lancer. Il restait à une distance respectable, méfiant. Elle avait attendu dix ans avant de refaire surface, il y avait forcément une raison à cela.
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