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 ••• No faith, no hope • [Hestia]

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MessageSujet: ••• No faith, no hope • [Hestia]   ••• No faith, no hope • [Hestia] EmptySam 28 Mar - 17:36



Hestia & Magdaléna

« We were the kings and queens of promise. We were the victims of ourselves. Maybe the children of a lesser God between Heaven and Hell »


Une nouvelle journée s’achevait, pour Magdaléna. Et la journée avait été longue, justement. Les muscles endoloris, elle rentrait chez elle, les bras chargés de course, avec un sourire de satisfaction sur le visage. Qu’importait au final la fatigue, quand elle faisait un travail qu’elle aimait, qu’elle affectionnait et qu’elle ne changerait pour rien au monde. Elle avait passé une journée fort intéressante et c’était presque tous les jours ainsi. Elle avait su dès son premier jour qu’elle se plairait ici, dans l’enseignement. Elle l’avait su parce qu’elle avait très vite compris qu’elle apprenait autant de ces enfants qu’ils apprenaient d’elle. Avec le temps, c’était une profonde affection qui était née entre les petits élèves et leur maitresse. Et lorsqu’elle rentrait chez elle le soir, elle se sentait bien, apaisée, emplie d’un sentiment d’apaisement et de satisfaction qu’ils étaient les seuls à pouvoir lui procurer. Mais ce sentiment ne durait malheureusement jamais bien longtemps. Dès qu’elle rentrait chez elle, que la porte de son appartement se fermait, elle revenait à des sentiments bien plus sombres : la solitude et la tristesse. Elle n’avait jamais été réellement du genre à se laisser abattre, mais dans le cas présent, c’était bien plus compliqué qu’elle ne l’avait cru. Elle n’arrivait pas à se remettre du départ de Sam. C’était un fait qu’elle ne pouvait pas nier. Elle avait eu confiance en lui, elle se voyait mariée et avec des enfants, en sa compagnie. Désormais tout ceci n’était qu’un lointain souvenir. Il l’avait trahi et c’était probablement ce qui était le plus difficile à encaisser. Alors qu’elle faisait des projets pour eux dans son esprit, c’était une autre qui occupait ses pensées à lui. Pendant tout ce temps il n’avait fait que mentir. Et chaque fois qu’elle se retrouvait seule dans l’appartement qu’ils avaient partagés, parce qu’elle n’avait pas les moyens de déménager, elle se rappelait qu’il n’avait été qu’un menteur depuis le début. Elle aurait dû le savoir pourtant, qu’on ne pouvait pas changer aussi facilement. Sam avait toujours été un séducteur, il avait toujours séduit les filles puis les avait toujours jeté ensuite. Elle avait eu tort de penser que pour elle, il pourrait changer. Au contraire, elle devait plutôt s’estimer heureuse qu’il ne l’ait pas trahi plus tôt. Elle était la douce et naïve Tess, il était depuis le début le fourbe Alec. Et elle se retrouvait avec un cœur blessé, brisé, qu’il était difficile de réparer. Faisant claquer sa langue contre son palais dans un geste d’impatience, elle ouvrit la porte de chez elle pour laisser tomber les courses sur le comptoir de la cuisine. Au moins, elle avait toujours un toit sur la tête. C’était important et elle se faisait un devoir de se le répéter. Elle savait que tout le monde n’avait pas sa chance. Lorsqu’elle se rendait, les weekends, au centre Giving for Africa, elle se rendait bien compte de la chance qu’elle avait et qu’elle avait toujours eue. Tout le monde n’avait pas cette chance. Elle s’efforçait de s’en souvenir, pour ne jamais oublié qu’il y avait plus malheureux qu’elle. Moins chanceux. Et elle n’était pas totalement seule. Elle avait des amis sur lesquels elle pouvait compter. Et en parlant d’amis, cette soirée allait être un peu particulière. Ayant besoin de compagnie, plus tôt dans la journée, elle s’était permis d’envoyer un message à Hestia, l’une des institutrices qu’elle avait rencontré au centre. Une jeune femme qui lui ressemblait beaucoup, au final. Tant et si bien qu’elles étaient rapidement devenues amies. Une amie qui l’avait aidée à traverser les moments difficiles de sa vie. Elle était devenue chère à son cœur et désormais, elle ne se voyait plus passer un seul instant de sa vie sans celle qui était devenue sa meilleure amie. Souriant bêtement, elle rangea ses courses avant de filer dans la salle de bain pour prendre sa douche. Elle savait qu’Hestia ne tarderait pas et elle voulait au moins avoir le temps de faire ça, avant qu’elle n’arrive. Elle releva ensuite ses cheveux blonds en queue de cheval, avant de s’habiller et de retourner dans la cuisine, fouillant les placards à la recherche d’un tire-bouchon. C’est au moment où elle mit enfin la main sur l’objet qu’elle entendit quelqu’un frapper à la porte. Sachant parfaitement qui cela devait être, elle se précipita dans l’entrée pour ouvrir la porte, découvrant Hestia sur son palier. « Coucou », s’exclama-t-elle en la serrant dans ses bras. Elle avait toujours été ainsi. Particulièrement démonstrative, elle le faisait savoir quand quelque chose ne lui convenait pas, tout comme elle le faisait savoir, quand elle était heureuse. Et à cet instant, elle était ravie que la jeune femme ait trouvé le temps de venir la voir pour lui tenir compagnie en cette soirée. « Entre, je t’en prie », ajouta-t-elle en la relâchant, lui faisant de la place pour qu’elle entre dans son appartement. Ce n’était cependant pas la première fois qu’elle l’accueillait ainsi chez elle. C’était devenu une habitude à force pour les deux jeunes femmes de se retrouver l’une chez l’autre pour partager un bon repas et surtout les derniers commérages. L’entrainant dans la cuisine, la jeune femme la débarrassa de son manteau, avant de se tourner vers elle et de lui adresser un sourire amical et sincère. « Alors, comment s’est passé ta journée ? Tes petites terreurs ne t’ont pas rendue la vie trop difficile ? », questionna-t-elle avec un sourire amusé. Elles partageaient la même métier, la même passion. Elle savait que la jolie blonde aimait son métier autant qu’elle, du moins elle n’avait pas l’air de s’en plaindre. Mais ça aurait été un mensonge que de prétendre que tout était toujours joyeux. Il y avait aussi des bas, des moments difficiles. De mauvais instants à passer. « Un verre ? », proposa-t-elle finalement en agitant la bouteille de vin rouge devant le nez de la jeune femme. Qu’importe ce qu’il pouvait bien arriver ce soir. Elles étaient toutes les deux. Et la jolie Maddy savait que cela ne pouvait signifier qu’une chose : oublier, le temps d’une soirée.
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MessageSujet: Re: ••• No faith, no hope • [Hestia]   ••• No faith, no hope • [Hestia] EmptyLun 30 Mar - 9:43



Maddy & Hestia

« Tonight We are young So let's set the world on fire We can burn brighter than the sun »

Une journée de plus venait doucement de se terminer, aussi doucement qu'elle avait commencé, c'était sans aucun doute ce qui me faisait le plus de bien ici, il ne se passait jamais rien, depuis mon arrivée tout avait été d'un calme olympien, même si dans un premier temps je ne pouvais nier que ça m'avait vraiment fait bizarre, aujourd'hui je vivais plutôt bien avec le fait qu'ici rien de mal ne pouvait m'arriver, surtout que maintenant je n'étais plus seule et je le devais à mon fils. Je vivais la vie d'une personne complétement normale, me rendant chaque jour sur mon lieu de travail, travail dans lequel je m'épanouissais complètement, apprenant à lire et écrire à des enfants qui parfois avait un peu de mal, qui aurait pu croire une chose pareille ? Certainement pas moi, jamais j'aurais pu croire que je me retrouverais un jour en Afrique du sud, avec un vrai travail, des amis, ici à vivre une vie plus ou moins normale, loin, très loin de ce chaos que j'appelais avant "ma vie". Loin de mon père et de son envie de tout foutre en l'air, loin de Aeddan et de ses très surement envie de meurtre sur ma personne. Dire que je n'avais pas pensé à lui ces quatre dernières années seraient un mensonge, un horrible mensonge. Malheureusement je ne savais pas vraiment si je pensais à lui parce que j'avais tout foiré entre nous, parce que par ma faute il était en prison pour un petit moment ou parce que je ressentais toujours ce sentiment qui m'avait amené à agir comme une parfaite idiote. J'aurais pu oublier, passer à autre chose et le laisser dans un coin de ma tête avec ce qui restait de mon passé, mais c'était complètement impossible pour la simple et bonne raison que j'avais avec moi en permanence ce petit bout de lui, ce petit bonhomme de presque quatre ans qui ressemblaient trop à son père pour que je puisse un jour l'oublier. Comme s'il était là pour me rappeler chaque jour ce que j'avais fait, chaque jour ne surtout pas me faire oublier que quelque part à des milliers de kilomètres une personne que j'ai un jour aimé m'en veut très certainement au point de vouloir m'étrangler de ses propres mains. Après la classe j'étais directement rentrée chez moi, appelant ma baby-sitter habituelle, une relation plutôt seine c'était installé entre nous, malgré son jeune âge je lui faisais entièrement confiance et c'était sans appréhension que je lui laissais la garde de mon fils. Sans vraiment me presser je me dirigeais vers la salle de bain, histoire de prendre tout de même une bonne douche pour laisser la tension de la journée s'évacuer. Une bonne demie heure d'eau brulante plus tard j'étais à peu près sûre de pouvoir sortir pour me préparer à partir. Avant de quitter notre appartement j'embrassais mon fils et donnait les dernières instructions habituelles à la jeune femme qui avait en garde mon précieux trésor. Le chemin jusqu'à l'appartement de Maddy était plus rapide que je ne le pensais, sans doute parce que je le connaissais par coeur, tellement que je pourrais sans problème le faire les yeux fermés. Arrivé devant la porte je frappais quelques coups et laissait la jeune femme venir m'ouvrir, elle ne mit pas tellement longtemps. Alors qu'elle me serrait dans ses bras, je passais les miens autour de sa taille lui rendant son étreinte. « Merci de ne pas me laisser dehors. » Avec une habitude non feinte je rentrais dans le petit appartement que je connaissais sans doute par coeur, posant mes affaires dans un petit coin par la même occasion. « Pas vraiment pire que d'habitude, non bizarrement ils étaient adorables aujourd'hui, étranges n'est-ce pas ? Et la tienne ? » Me plaindre aurait été tellement mal venue, surtout de ma part, ce n'était pas tellement dans mes habitudes quoi qu'il advienne, je n'avais jamais pris le temps de m'apitoyer sur mon sort et ce n'était pas une classe de trente gamins qui allaient me faire changer ça. « Un verre, oui pourquoi pas. » Un petit sourire peu confiant se dessina sur mes lèvres, je n'étais pas sûre de vouloir boire, mais après tout un verre ce n'était pas un drame en soit et puis ça allait nous mener où ? Tant que ce n'était pas à terminer la bouteille, ça m'allait très bien.


Dernière édition par A. Hestia Ainsworth le Dim 12 Avr - 0:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ••• No faith, no hope • [Hestia]   ••• No faith, no hope • [Hestia] EmptyVen 3 Avr - 17:46



Hestia & Magdaléna

« We were the kings and queens of promise. We were the victims of ourselves. Maybe the children of a lesser God between Heaven and Hell »


Une soirée en compagnie de son amie la plus proche était pour la jeune Maddy la meilleure façon qu’il y avait pour se détendre après une dure journée. Il fallait dire que depuis qu’elles s’étaient rencontrées, elles ne faisaient que peu de choses séparément. Et c’était une chose qui convenait très bien à la jolie blonde. Pouvoir compter sur ses amis, c’était bien ce qui la rendait heureuse, jour après jour. Elle avait souvent été déçue par les personnes l’entourant, elle était bien heureuse d’avoir encore certaines personnes sur qui elle pouvait compter. Hestia faisait partie de ces rares personnes. Si à l’origine, elles s’étaient rencontrées à des fins professionnelles, leur relation avait très vite évoluée. Pourtant, elles ne savaient pas tout de la vie l’une de l’autre. Du moins Magdaléna ne savait pas tout de la vie de la jeune femme qui s’avérait être très secrète. Lui délier la langue était chose difficile et la jeune femme n’avait pas laissé filtrer beaucoup d’informations sur son passé. La belle Maddy ne savait pas grand-chose sur cette femme à qui elle avait accordé toute sa confiance. Elle la savait américaine, elle savait qu’elle était venue en Afrique du Sud suite à une peine de cœur et qu’elle avait un passé difficile qu’elle souhaitait dissimuler. Et cela lui convenait très bien. Elle avait confiance en cette femme, même si elle la connaissait très mal, même si elle savait très peu de choses à son sujet. Elle était importante pour elle et elle lui avait montré à de nombreuses reprises qu’elle pouvait avoir confiance en elle. Elles étaient amies, envers et contre tous. C’était ce qu’elle se plaisait à penser. Et chaque fois qu’elle la recevait à la maison, elle se préparait à passer une bonne soirée en compagnie de cette jeune femme si importante à ses yeux. « Oh tu sais, j’aurais pu te laisser dehors et boire toute seule, mais je me suis dit que ce serait plus drôle, si tu le faisais en ma compagnie », répliqua la jeune femme en refermant la porte d’entrée. Comme d’habitude, le ton était donné. Lorsque les deux jeunes femmes étaient ensemble, il n’y avait pas la moindre prise de tête, pas le moindre conflit. Elles s’entendaient à merveille et elles se comprenaient parfaitement. Elles avaient exactement la même façon de concevoir leur amitié. Et c’était apaisant. C’était relaxant. Elle appréciait le fait de ne pas avoir besoin de se prendre la tête, quand elle était en sa compagnie. « Oh, mais que leur as-tu fais pour les rendre aussi gentils dis-moi ? Quel est ton secret ? », plaisanta la jeune femme avec un sourire joyeux. Il fallait être honnête, leur métier n’était pas facile tous les jours. Il fallait conserver un calme et une diplomatie qu’on ne pouvait pas forcément avoir tous les jours. Il y avait des jours où l’impatience prenait le dessus. Mais d’une manière générale, elles devaient avouer que leur métier était fabuleux. C’était l’avis de la jeune tchèques en tout cas. « Les miens étaient gentils aussi. J’ai passé une bonne journée, en fait. Meilleure que ma journée de samedi dernier. Je me suis pris la tête avec le gérant du centre. Ce mec est vraiment un connard », répliqua la jeune femme en fronçant les sourcils en repensant à son face à face avec Noah, le weekend précédent. Leur discussion avait fini dans les cris et la jeune femme avait eu beaucoup de mal à ne pas perdre patience, à ne pas lui mettre sa main dans la figure. Mais elle ne voulait pas y repenser, ou elle risquerait de se remettre en colère. Secouant brièvement la tête, la jeune femme se contenta de sortir de verre à vin et versa le liquide rouge et alcoolisé dans les récipients. Poussant un verre vers la jolie Hestia, elle souleva le sien en direction de sa meilleure amie, lui adressant un sourire. « A la tienne, ma jolie », souffla-t-elle en cognant son verre délicatement contre le sien, avalant une gorgée avant de le reposer. Elle ouvrit alors un paquet de chips et renversa le contenu dans un saladier qu’elle posa entre elles avant d’en piquer une. « Alors, comment va Dáibhidh ? », demanda-t-elle en s’efforçant de ne pas écorcher le prénom pour le moins compliqué du fils de sa meilleure amie. Elle adorait le petit garçon de la jeune femme. Elle le trouvait adorable. Mais elle ne pouvait s’empêcher de se demander quelle était son histoire. Elle savait qu’il portait le deuxième prénom de son père, qui était d’origine irlandaise, raison pour laquelle son prénom lui semblait imprononçable mais c’était tout ce qu’elle savait. Hestia n’en avait jamais dit plus. Et elle n’avait jamais posé de questions non plus, estimait qu’Hestia lui en parlerait déjà, si elle en ressentait le besoin. « Au fait, je n’ai pas de nouvelles de mon frère depuis plus d’une semaine. Tu ne saurais pas ce qu’il fabrique par hasard ? », questionna-t-elle avec un regard lourd de sous-entendu. Elle n’était pas dupe, elle savait ce qu’il y avait entre son frère et sa meilleure amie. Elle l’avait toujours su. Mais elle ne disait rien, sachant pertinemment que ça ne la regardait pas. Elle se contentait d’être heureux pour eux, du moment où ça ne finissait pas dans les cris et dans les larmes et qu’on ne l’obligeait pas à choisir entre eux.
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MessageSujet: Re: ••• No faith, no hope • [Hestia]   ••• No faith, no hope • [Hestia] EmptyDim 12 Avr - 0:43



Maddy & Hestia

« Tonight We are young So let's set the world on fire We can burn brighter than the sun »

Je n'étais pas le genre de personne à faire confiance et encore moins maintenant, mais bizarrement tout avait été presque trop facile avec Maddy, il y avait ce petit quelque chose entre nous qui me faisais penser que quoi qu'il arriverait nous serions là l'une pour l'autre encore un très long moment. Je levais les yeux au ciel et secouait la tête d'un air faussement agacé. « Tu aurais passé une soirée tellement monotone et soporifique si tu m'avais laissé dehors. » Un petit sourire machiavélique se dessina sur mes lèvres, loin d'être l'une des personnes les plus vantardes du monde, ça m'amusait tout de même de jouer un peu sur ce terrain-là. J'aimais croire que sans moi Maddy s'ennuierait royalement, même si ce n'était pas forcement le cas. Notre travail avec les enfants était réellement gratifiant, du moins pour moi, ça me changeait tellement de ma vie d'avant, c'était même un virage à trois cents soixante degrés. Seulement ça faisait un bien fou, avec eux j'avais cette sensation étrange de me sentir en vie. Ils me faisaient me sentir tellement bien et m'apprenait parfois plus que ce que je pouvais leur apprendre. « La menace, il n'y a que comme ça que tu peux avancer avec des enfants. Non, je plaisante, je ne sais pas, peut-être que je suis douée tout simplement ?! » Jamais, à aucun moment au court de ma vie je n'aurais cru travailler un jour avec des enfants, ce n'était pas envisageable pour moi et pourtant je me levais chaque matin pour faire ce boulot si gratifiant. « Tant mieux, tu vois tout compte fais tu sais y faire toi aussi et puis ce n'est pas si horrible que ça les enfants, enfin en général. Le gérant du centre ? Tu veux parler de Noah ? » Évidemment je ne pu m'empêcher d'éclater de rire, pourquoi je n'avais pas vu le coup venir à cent kilomètres ? Je les connaissais assez pour ne même pas être étonnée par cette altercation. « Qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce qu'il a encore fait ? » Je posais cette question par pure curiosité, je savais à quel point parfois Noah pouvait être un chieur fini, bien que Maddy n'était pas en reste de ce côté-là. Au final ils étaient fais pour s'entendre. J'attrapais le verre que me tendait la jolie blonde avant de le lever et sourire. « Santé.» Le vin n'était certainement pas une très bonne idée, mais je ne pouvais pas vraiment refuser une proposition comme celle là. Passer un peu de temps entre filles, sans pression, sans besoin d'être à la minute, juste un bon moment avec ma meilleure amie. « Il se porte comme un charme, tu sais comme un enfant de quatre ans en somme. Je te l’amènerais la prochaine fois. » Le fait que Maddy soit aussi proche de mon fils était une chose qui me faisait du bien dans un sens, au moins je n'étais pas la seule personne dans sa vie, j'avais choisi de lui faire vivre cette vie et ce n'était surement pas une des meilleures décisions que j'avais prise durant ma vie, mais c'était la meilleure chose à faire pour lui. Je savais que Maddy se posait des questions sur le père de Dáibhidh, seulement c'était mieux qu'elle ne sache rien, ça ne valait franchement pas le coup d'en parler et d'en faire tout un état, surtout qu'elle finirait sans doute par ne plus me voir de la même façon et ça je ne le supporterais pas, j'avais la chance d'être quelqu'un de nouveau ici et je ne voulais pas gâcher ça. De toute façon je n'avais même pas réfléchi à ce que je pourrais répondre si elle me posait la question, sans doute que la meilleure solution était de dire qu'il était mort ?! Devais-je dire la même chose à mon fils une fois qu'il commencerait à me demander où est son papa ? Trop de questions dont je n'avais pas les réponses et qui ne serait certainement pas prête d'arriver. « Ton frère, non pourquoi est-ce que je saurais ce qu'il fait en ce moment ? » Je ne me sentais pas vraiment mal à l'aise de sa question, c'était plutôt le regard plein de sous-entendus qui me mettait dans cet état. Mais aussitôt je me reprenais et haussais les épaules, après tout je ne faisais rien de mal, rien à me reprocher en dehors du fait de prendre un peu de bon temps avec le frère de ma meilleure amie. Mais nous étions adultes, nous savions ce que nous faisons, pas de prise de tête, pas de promesses en l'air, juste deux adultes qui passent du bon temps ensemble. « Je suis sûre qu'il n'y a pas matière à s'inquiéter, tu connais Will, il part, il vient, il vagabonde, ça ne t'inquiétait pas jusque là, pourquoi tu me demandes ça aujourd'hui ? » Je fronçais les sourcils tout en finissant mon verre d'une traite, sans vraiment m'en rendre compte, de toute évidence j'étais plus nerveuse que je ne l'aurais cru.



Dernière édition par A. Hestia Ainsworth le Lun 20 Avr - 8:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ••• No faith, no hope • [Hestia]   ••• No faith, no hope • [Hestia] EmptySam 18 Avr - 12:36



Hestia & Magdaléna

« We were the kings and queens of promise. We were the victims of ourselves. Maybe the children of a lesser God between Heaven and Hell »


Depuis que Magdaléna avait rencontré Hestia, sa vie avait effectivement beaucoup changée. Durant son enfance et son adolescence, elle avait toujours eu de nombreuses amies très proches. Mais elle avait toujours su qu’un jour ou l’autre, elle devrait les abandonner. Avec Hestia, c’était différent. Désormais, elle avait une amie adulte avec qui elle vivait une amitié d’adulte et qu’elle ne risquait pas de voir disparaître le lendemain. « Ma vie n’aurait pas de sens et d’intérêt sans toi, c’est bien connu tu sais. Plus sérieusement, vu le regard que tu me jette dans l’immédiat, je serais tentée de me dire que tu aurais mieux fait de rester dehors », plaisanta-t-elle avant de lui adresser un clin d’œil complice et amusé. L’une comme l’autre, elles savaient combien elles comptaient dans la vie de chacune. Elles partageaient beaucoup de choses, y compris un métier qu’elles avaient en commun, même si Hestia le faisait de manière bénévole au sein du centre. Elles avaient les mêmes buts, les mêmes aspirations. Elles étaient simplement faites pour s’entendre et Magdaléna s’en était rendu compte depuis bien longtemps déjà. « Oh, c’est donc ça ton secret ?! En même temps il faut dire que tu as de l’expérience avec ton propre petit monstre. Pas étonnant au final que la menace fonctionne sur ces pauvres enfants, tu t’entraines tous les jours à la maison », contra-t-elle avec un sourire moqueur. Au fond d’elle cependant, elle savait que si Hestia s’en sortait si bien avec les enfants, c’était simplement parce qu’elle était très douée avec eux. Elle était une excellente mère pour son fils, tout comme elle était une excellente enseignante. Simplement parce que l’on sentait son amour pour les enfants, sa volonté de bien faire. Si Maddy avait eu des enfants, elle les aurait confiés à son amie sans le moindre problème, sachant parfaitement qu’ils seraient en sécurité avec elle. Et elle espérait que l’inverse était vrai aussi. « En vérité, j’ai l’impression qu’ils m’apportent bien plus que je ne leur en apportait jamais. Et c’est vraiment plaisant », avoua-t-elle avec un sourire chaleureux. En devenant professeur, elle avait accompli le rêve de sa vie. Mais elle savait qu’elle n’aurait pas trouvé cela aussi gratifiant, de là où elle venait. Elle avait un souvenir très clair, très net, des enfants gâtés qu’elle avait connu lorsqu’elle était toute petite. Elle se souvenait de ces petites pestes qui se moquaient de son accent et qui lui tiraient les couettes. Heureusement qu’elle avait eu Noah, pour la soutenir. Malheureusement, son cher ami d’enfance portait aussi le même prénom que le plus grand connard – ou presque – qu’elle avait eu l’occasion de rencontrer. « Oui, monsieur Prétentieux en personne », répondit-elle en haussant un sourcil face à l’éclat de rire d’Hestia. Elle ne parvenait à comprendre d’où venait cet éclat de rire, ni ce qu’elle trouvait drôle. Renfrognée, elle poursuivit cependant, sans se laisser démonter. « Oh, rien du tout. Il n’a qu’annulé mon cours de danse sans me prévenir, donné ma salle à quelqu’un d’autre et … Oh ! J’oubliais ! Il a affirmé que ce que je faisais était totalement inutile et que si vraiment je voulais aider, je pouvais toujours faire quelque chose de vraiment utile. Trois fois rien au final », répondit-elle, sarcastique, le ton acerbe. Elle ne savait pas pourquoi depuis qu’elle avait rencontré ce type, elle se mettait tellement en colère. Déjà dans son bureau, elle s’était emportée au point de lui lancer le contenu de son verre d’eau au visage. Elle n’était pourtant pas le genre de femme à se transformer en furie quand elle était en colère, mais face à lui, elle avait perdu son calme et c’était à nouveau le cas maintenant, alors qu’elle racontait à Hestia ce qu’il s’était passé. Heureusement, la jeune femme changea de sujet, ce qui n’était pas plus mal si Magdaléna ne voulait pas s’emporter à nouveau. « Oh oui, avec plaisir. Et si tu veux que je l’emmène avec moi une après-midi pour te reposer, n’hésite surtout pas, tu sais combien cela me ferait plaisir », affirma-t-elle en se radoucissant à l’évocation du jeune garçon d’Hestia. Elle aimait beaucoup passer du temps avec le jeune enfant. Un peu comme on s’occupe de son petit neveu ou de son petit frère. C’était comme ça qu’elle le considérait, parce qu’elle considérait Hestia comme sa famille. Même si cela pouvait paraître un peu bizarre, dans la mesure où elle savait très bien ce qu’il y avait entre son frère et sa meilleure amie, qu’elle considérait un peu comme sa sœur également. « Hum. Je ne sais pas. Je sens une certaine proximité entre vous deux », affirma-t-elle en agitant sa main devant elle, lui adressant un regard soupçonneux. Même si elles n’avaient jamais réellement parlé de William toutes les deux, aucune des deux n’était stupide. Maddy avait bien comprit ce qui se tramait et Hestia était suffisamment intelligente pour ne pas la mêler à ces histoires. Et c’était tant mieux, elle ne tenait pas à se retrouver au milieu d’un psychodrame qui l’obligerait à choisir entre eux deux. Alors elle acceptait la situation, du moment qu’on ne la dérangeait pas avec. « Simplement parce que ça ne lui ressemble pas de ne pas me donner de nouvelles pendant toute une semaine. Mais tu as sans doute raison, il est probablement parti vers de nouvelles aventures et on aura de ses nouvelles bientôt », répondit-elle, songeuse. Il était vrai qu’elle connaissait son frère et qu’elle connaissait son côté aventurier, elle savait qu’il était toujours très occupé, mais généralement il la prévenait avant de partir en expédition. Mais Hestia avait probablement raison, William allait très bien. Son estomac grognant attira cependant son attention et elle laissa la pensée de son frère de côté, pour l’instant. « Je meurs de faim. Qu’est-ce qui te ferait plaisir ? », questionna-t-elle en plaçant les prospectus de nourriture livrée à domicile entre elles. Tous ceux qui la connaissaient savaient qu’elle n’était pas douée en cuisine et que les plats tous fait étaient sa meilleure arme. Que Dieu bénisse l’inventeur du repas livré à domicile. Et en attendant que la jolie blonde ait fait son choix, elle remplit leurs verres, l’observant avec attention.
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MessageSujet: Re: ••• No faith, no hope • [Hestia]   ••• No faith, no hope • [Hestia] EmptyLun 20 Avr - 9:17



Maddy & Hestia

« Tonight We are young So let's set the world on fire We can burn brighter than the sun »

« Je le sais que trop bien, mais comme je te comprends, moi aussi je m'ennuierais tellement sans moi. Et bien, tu sais je peux toujours faire demi tour, passer le pas de cette porte et marcher jusqu'à chez moi avec cet air déprimé qui me caractérise si bien. » Je savais qu'il n'y avait vraiment qu'avec Maddy que je pouvais parler de cette façon. Nous avions cette relation seine d'amitié qui faisait que nous pouvions rire de tout, s'amuser au dépend de l'autre sans jamais vraiment être vexée et surtout parler comme seul les vrais amis savent le faire. C'est ce que j'aimais chez Maddy, elle était l'amie que je n'avais jamais eue, celle que j'aurais voulu avoir lorsque j'étais en Amérique, celle qui m'aurait certainement évité pas mal d'ennuis. Mais elle était là aujourd'hui et je ne pouvais en être que ravie. « Si tu le répètes à qui que ce soit, tu comprends bien qu'il faudra que je te tue n'est-ce pas ? Tu ne m'en voudras pas hein ? Bien qu'il me faudra un complice pour cacher le corps, ça deviens trop compliqué, tant pis je te laisserais à l'abandon dans un caniveau. Oui, c'est une vraie pile électrique, mais un bon entrainement, bien qu'en avoir un et vingt ça change un peu quand même. » J'étais heureuse de travailler avec des enfants ça faisait un bien fou et j'appréciais tellement leur petit regard lorsqu'ils comprenaient enfin quelque chose, c'était si adorable et gratifiant de savoir qu'on pouvait enfin aider quelqu'un. « Oui, je ressens exactement la même chose, ça fait un bien fou, ils sont une sorte de bouffée d'air frais. Et parfois c'est tout ce dont nous avons besoin, un peu...d'air.» Un voile de nostalgie passa dans mon regard, juste un instant, quelques petites secondes et je revenais sur terre comme si de rien n'était, comme si cette conversation ne déviait pas dangereusement dans un sens qui ne me plaisait que trop peu. Je terminais distraitement mon verre, affichant un sourire de circonstance, celui que j'affichais à chaque fois que j'avais ces petits moments d'égarement et ces derniers temps ils étaient trop présents. Et la conversation dévia sur Noah, bien entendu je ne pu m'empêcher de rire, pour la simple et bonne raison que c'était juste tellement prévisible. Doucement je me calmais sous l'apparente colère de ma meilleure amie, il fallait aussi avouer que cette fois il avait fait très fort. « Rien que ça, il m'étonnera toujours. Mais dis-moi, au final, ce n'est pas grand-chose, attention je ne dis pas que ce n'est "rien" seulement que ça aurait pu se régler d'une autre façon que par les cris et la colère non ? Pourquoi est-ce qu'il te met dans cet état ? » Je savais mieux que personne à quel point parfois Noah pouvait passer pour le roi des imbéciles en personne et pourtant il n'en restait pas moins un amour, mais avec Maddy et son caractère si....spécial, ça ne m'étonnait qu'à moitié qu'ils ne s'entendent pas vraiment, du moins pas sans se connaitre. « Je sais que Noah a un don particulier pour mettre les gens hors d'eux, mais franchement Maddy, tu aurais pu réagir autrement, vois les choses comme elle sont, tu n'es pas une fille très facile non plus. Du moins avec les hommes en tout cas. » J'hésitais entre rester sérieuse et exploser de rire, mais je me doutais que mon éclat de rire la vexerais, donc je pris la sage décision de rester sérieuse et de simplement hausser les épaules. Je ne savais vraiment pas comment j'avais pu survivre jusqu'ici avec ces deux-là dans ma vie. Je savais que parler de Dáibhidh changerait l'humeur de Maddy, du coup je n'avais pas hésité une seconde, après tout nous étions là pour passer une bonne soirée et non pour qu'elle se prenne la tête avec Noah toute la soirée. « Et bien, tu sais où j'habite alors, n'hésite pas à passer quand tu veux, tu sais bien que ça lui fera très plaisir. Je ne comprends pas pourquoi il t'aime autant, vraiment. » Maddy et Dáibhidh s'entendaient tellement bien, ça faisait plaisir à voir, parce qu'il était vrai que j'avais trop protégé mon fils du monde extérieur, l'empêchant de vivre comme les autres petits garçons de son âge, mais j'étais tellement persuadée que je le faisais pour son bien, même si au fil du temps je m'étais rendu compte que j'avais fait tout ça pour moi et que lui le vivait mal, alors avoir Maddy dans sa vie était une très bonne chose. « Une certaine proximité entre nous deux ? Entre Will et moi ? Non, non, tu dois te faire des idées, enfin je veux dire mmh, non tu sais, pas plus que d'habitude, on s'aime bien, enfin je l'apprécie il est adorable, mais euh non. Et bon sang arrête de me regarder comme ça, on dirait que je suis coupable de quelque chose, c'est très stressant tu sais ?! » Je toussais, la gêne s'emparant doucement de moi et je bafouillais rien de plus pitoyable, un jour j'avais été bonne menteuse, mais ce temps là devait être loin de toute évidence. Comment c'était possible de toute façon qu'elle ait pu sentir une proximité entre nous ? Nous n'avions pas vraiment changé de comportement l'un envers l'autre, nous agissions comme nous l'avions toujours fait ou alors William n'avait pu tenir sa langue et avait parlé à sa soeur, non il n'était pas assez fou pour ça. Je ne voulais pas cacher tout ça à Maddy, mais tant que nous n'avions pas mit un nom sur cette relation étrange je ne préférais tout simplement pas qu'elle le sache. Juste au cas où tout foire, comme toujours avec moi. « Je sais, mais ne t'en fais pas je suis certaine qu'il va très bien et qu'il passe un super moment non loin d'ici, ne te prend pas la tête il va bientôt rentrer, comme il le fait toujours. » Je soupirais et baissais les yeux sur mon verre, je ne savais pas ce qu'elle attendait comme réponse, mais je ne pouvais pas lui dire autre chose, car cette fois je ne savais vraiment pas ce que trafiquait son frère. « Mmh tout ça me donne très envie, thaï ou italien ? Qu'est-ce que tu en penses ? » Je n'étais pas franchement du genre chiante pour la nourriture, c'était d'ailleurs une des rares choses pour laquelle je n'étais pas chiante.

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MessageSujet: Re: ••• No faith, no hope • [Hestia]   ••• No faith, no hope • [Hestia] EmptyDim 10 Mai - 15:35



Hestia & Magdaléna

« We were the kings and queens of promise. We were the victims of ourselves. Maybe the children of a lesser God between Heaven and Hell »


Avec Hestia, tout était toujours simple. Les deux jeunes femmes ne se prenaient jamais la tête. Tout était facile, elles pouvaient plaisanter de tout. C’était une sensation que Magdaléna appréciait vraiment. Elle aimait pouvoir lui dire tout et n’importe quoi sans qu’elle ne s’énerve, sans qu’elle ne le prenne mal. Et elle prenait un malin plaisir à la taquiner. « A part ça, tout va bien ? Attention, tu vas finir par prendre la grosse tête ma chérie. Je sais bien que ta présence est réconfortante pour toutes les personnes qui s’approchent de toi, mais tu n’as pas peur que tes super pouvoirs finissent par disparaître si tu t’en vente trop ? En tout cas, maintenant que tu es là, ce serait bête que tu t’en ailles, tu ferais mieux de rester un peu, histoire de me gratifier de ta délicieuse présence », la railla-t-elle avec un sourire amusé. La plaisanterie était de mise quand elles se voyaient et c’était tant mieux. Il n’y avait aucun sujet qui ne pouvait pas être abordé entre les deux. Et le fait qu’elles exerçaient le même métier leur donnait l’occasion de partager leurs expériences et surtout leurs anecdotes qui n’étaient pas toujours forcément joyeuses mais dont elles plaisantaient sans problème. « Oh, promis je ne dirais rien à personne, je ne voudrais pas que tu sois obligée de me tuer. Tu comprends, même morte je ne voudrais pas avoir sur la conscience que tu passes le reste de ta vie en prison, ce serait trop triste pour ton adorable petit monstre. Même si franchement, je trouve que je mérite mieux que le caniveau. Je mérite au moins le bord de la route. Ou un petit coin tranquille dans une forêt. Enfin plus sérieusement, tu te débrouilles très bien avec tes élèves. On devrait tenter de venir les faire étudier avec les miens, un de ces jours. Une sorte d’échange culturel, ça pourrait être intéressant », répliqua-t-elle avec un sourire, l’idée venant tout juste de germer dans son esprit. Cela pouvait être intéressant pour les enfants, de pouvoir échanger. Magdaléna travaillant dans une école de Johannesburg, près du centre-ville, devait bien avouer que les mentalités n’étaient pas tout à fait les mêmes. Elle aimait ses élèves, mais elle aimait un peu moins leurs parents. Le travail des deux jeunes femmes étaient pour cette raison totalement différent. « Je suis assez d’accord avec toi. Encore que, ce n’est pas tout à fait pareil dans les deux cas. Parfois j’ai l’impression que ton travail au centre est plus gratifiant encore », affirma-t-elle avec un sourire. Elle avait déjà pensé à travailler au centre Giving for Africa de manière définitive. Mais elle n’avait aucune envie de quitter son appartement, de changer de train de vie, de renoncer à ses habitudes. Et de toute façon, maintenant, elle n’était plus sûre d’y retourner de toute façon. Depuis son altercation avec Noah, elle n’avait plus vraiment envie de remettre les pieds là-bas. Ce n’était pas tant qu’il avait blessé son égo. Mais simplement qu’il avait remis en cause son utilité. Et peut-être avait-il raison finalement. Ces gens avaient peut-être plus besoin d’apprendre à lire que d’apprendre à danser, de s’amuser. « Il me met dans cet état parce que c’est un petit con prétentieux, parfaitement le genre de type qui m’horripile. Ce n’était peut-être pas obligé de se régler dans les cris, mais avec les gens comme lui, c’est tout ce que je déteste. Il est tellement … arrogant », répondit-t-elle sèchement en frappant le plan de travail du plat de la main. Elle s’emportait et elle ne savait pas exactement pour quelle raison. Après tout, des connards, elle en avait croisé plus d’un dans sa vie. Ce n’était pas nouveau et ils ne disparaitraient pas de sitôt. Elle avait offert six années de sa vie à l’un d’entre eux. Pourtant, elle était incapable de garder son calme quand elle repensait à leur échange pour le moins musclé. « Pardon », s’excusa-t-elle en s’efforçant de se calmer. Elle prit une profonde inspiration pour apaiser ses nerfs avant de reprendre la parole. « Je te jure que la prochaine fois que je le croise, je lui ferais ravaler son sourire, à ce petit con », ajouta-t-elle. Heureusement, la conversation s’éloigna bien vite de cette discussion pour le moins désagréable pour s’orienter sur le jeune garçon de la belle Hestia. Elle aimait ce gamin. Il était toujours plein de joie de vivre, souriant et poli. Elle n’avait aucun mal à imaginer qu’il devait rendre sa maman folle de temps en temps, mais lorsqu’elle passait du temps avec lui, il se comportait comme un petit ange et elle aimait beaucoup ces moments qu’elle passait avec lui. « Je passerais un de ces soirs, avec une pizza, des chips et des bonbons. Bref, tout ce qu’il ne devrait pas manger. Et je lui ramènerais une grosse peluche aussi et un dessin-animé. Et on jettera sa maman dehors, parce que c’est une rabat-joie qui défend les vilains qui se comportent comme des connards », répliqua-t-elle avec un sourire ironique. Elle n’avait en vérité pas la moindre envie de goinfrer le pauvre garçon d’Hestia, puisque de toute façon il était si fin qu’il était difficile de croire qu’il pourrait manger autant. Mais toutes les excuses étaient bonnes pour embêter Hestia et elle ne s’en privait absolument jamais. Tout comme lorsqu’il s’agissait de parler de son frère. Elle savait pertinemment ce qui se passait entre son frère et Hestia. Et si elle jouait à l’autruche, ne souhaitant pas connaître les détails, elle n’hésitait pas un seul instant à l’embêter à ce sujet. « Oui, une certaine proximité entre vous deux, c’est exactement ce que j’ai dit. Et je suis certaine que je ne me fais pas d’idées, ton regard veux tout dire. Mais ne t’en fais pas, je ne vais pas te manger, je voulais simplement savoir si tu n’avais pas des nouvelles de l’idiot qui oublie de dire à sa sœur ce qu’il fait et où il est », répliqua-t-elle avec un sourire. Son regard insistant ne quittait plus le visage de la jolie blonde qui semblait mal à l’aise, ce dont Magdaléna s’amusait grandement. Portant son verre à ses lèvres, elle en avala une longue gorgée sans quitter la jeune femme du regard. « Non, je compte continuer à te regarder comme ça encore un moment. J’adore te regarder flipper, c’est très distrayant », ajouta-t-elle avec un sourire amusé. Grâce aux mots de la jeune femme, elle cessait cependant de s’inquiéter pour son grand-frère. C’était un grand garçon maintenant et son côté aventurier n’était un secret pour personne. « Il doit s’amuser, j’en suis certaine. J’espère qu’il va bien en tout cas », répondit-elle en haussant les sourcils. Elle ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour son frère, c’était un fait, mais Hestia avait probablement raison de dire qu’il allait très bien. Reportant son attention sur le menu posé sur le plan de travail, elle se concentra sur les plats proposés pour ne pas penser d’avantage à ses angoisses. « Je suis partante pour manger italien. Qu’est-ce qui te ferait plaisir ? », demanda-t-elle en s’emparant du téléphone.  

Nb; Pardon pour le retard ma moche.
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